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Critiques de Daniel Blancou (52)
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Albert le magnifique

Impossible, à la lecture de cet album, de ne pas se rappeler la fable délicieuse écrite et illustrée par Frank Tashlin en 1946 : The bear that wasn’t. Traduite et publiée depuis 1975 par L’École des Loisirs sous le titre « Mais je suis un ours », cette histoire nous raconte les mésaventures d’un ours sorti de son hibernation au beau milieu d’une usine construite autour de sa tanière depuis l’automne. Du contremaître au grand patron, personne ne veut le reconnaître comme ours et chacun l’oblige à travailler, si bien qu’il finit lui-même par douter de son identité. Dans la BD de Daniel Blancou, c’est l’inverse qui se produit : Albert est un employé modèle, heureux et fier d’être l’un des multiples rouages d’une entreprise déshumanisée à l’extrême, où l’individu en tant que personne est totalement nié. Albert est seul à savoir qu’il est un ours. Le médicament miracle qu’il absorbe chaque jour lui donne l’apparence humaine qui lui est indispensable pour mener à bien la noble tâche qu’il s’est assignée : œuvrer au progrès de l’humanité. Aveuglé par son idéal, il ne mesure pas la portée réelle de ses actes, mais on lui pardonne parce qu’il est un ours et qu’un ours n’en saura jamais autant sur l’homme que l’homme lui-même. Le temps a passé depuis Tashlin, et la fable moderne que nous offre Blancou soixante ans plus tard a toutes les allures d’un « conte à rebours » où les valeurs semblent s’être inversées. En fait, ce petit livre bien plus grave qu’il n’y paraît constitue un violent portrait-charge de la société occidentale contemporaine, qui sacralise la rentabilité au détriment de la conscience et conduit à la lente aliénation de l’homme. Contrairement à l’ours de Tashlin, c’est toutes griffes dehors qu’Albert défend son petit bonheur d’abruti, son statut de victime consentante d’un système dévoyé par le culte du profit. Albert se bat contre lui-même pour mieux se soumettre à l’inhumain, il est heureux et tout va bien.

Jusqu’à ce jour funeste où le médicament vient à manquer…

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Albert le magnifique

Impossible, à la lecture de cet album, de ne pas se rappeler la fable délicieuse écrite et illustrée par Frank Tashlin en 1946 : The bear that wasn’t. Traduite et publiée depuis 1975 par L’École des Loisirs sous le titre « Mais je suis un ours », cette histoire nous raconte les mésaventures d’un ours sorti de son hibernation au beau milieu d’une usine construite autour de sa tanière depuis l’automne. Du contremaître au grand patron, personne ne veut le reconnaître comme ours et chacun l’oblige à travailler, si bien qu’il finit lui-même par douter de son identité. Dans la BD de Daniel Blancou, c’est l’inverse qui se produit : Albert est un employé modèle, heureux et fier d’être l’un des multiples rouages d’une entreprise déshumanisée à l’extrême, où l’individu en tant que personne est totalement nié. Albert est seul à savoir qu’il est un ours. Le médicament miracle qu’il absorbe chaque jour lui donne l’apparence humaine qui lui est indispensable pour mener à bien la noble tâche qu’il s’est assignée : œuvrer au progrès de l’humanité. Aveuglé par son idéal, il ne mesure pas la portée réelle de ses actes, mais on lui pardonne parce qu’il est un ours et qu’un ours n’en saura jamais autant sur l’homme que l’homme lui-même. Le temps a passé depuis Tashlin, et la fable moderne que nous offre Blancou soixante ans plus tard a toutes les allures d’un « conte à rebours » où les valeurs semblent s’être inversées. En fait, ce petit livre bien plus grave qu’il n’y paraît constitue un violent portrait-charge de la société occidentale contemporaine, qui sacralise la rentabilité au détriment de la conscience et conduit à la lente aliénation de l’homme. Contrairement à l’ours de Tashlin, c’est toutes griffes dehors qu’Albert défend son petit bonheur d’abruti, son statut de victime consentante d’un système dévoyé par le culte du profit. Albert se bat contre lui-même pour mieux se soumettre à l’inhumain, il est heureux et tout va bien.

Jusqu’à ce jour funeste où le médicament vient à manquer…

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Albert le magnifique

Cela aurait pû être un album intéressant si on avait pas viré dans une espèce de fantastique qui ne prend pas. Nous avions un homme qui tente désespéremment de ne pas perdre son travail et d'accepter toutes les compromissions face à son implaccable employeur. Cependant, à force de se dévaluer, il ne devient plus un homme mais un animal sauvage.



Nous avons sans doute droit à une espèce d'allégorie sociale sur le monde du travail. Etre un employé ponctuel, productif, discret et sans initiative ne paye pas toujours. Le modèle d'une société écologique en prend également pour son grade. L'auteur a des idées mais c'est encore maladroit dans la façon de les exprimer. Il est dommage de virer à l'absurde sur une aussi bonne idée de départ.
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César le roi de la savane : Une formule inédite !

J’ai retrouvé cette BD/Roman graphique dans les affaires de mes parents.



On y découvre Cesar, un lion qui a rien de féroce, cruel ou sanguinaire.

Il arrive à être embauché au Cirque Apostrophe.



On est au moment de sa mort et ses amis les plus intimes nous font découvrir le personnage qui connaîtra un succès fou pour son show : Le Roi de la Savane.



Le graphisme, les dessins sont vraiment très beaux
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Deviens quelqu'un

Club N°53 : BD non sélectionnée

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Doc-fiction d'un auteur qui cherche la reconnaissance dans le monde de la BD.



Ça se lit avec plaisir mais sans plus.



L'intervention d'auteurs reconnus est une bonne idée pour faire rebondir une intrigue un peu mollassonne…



David

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BD autobiographique de Daniel Blancou sur 2 époques principales, lui quarantenaire et autour de sa jeunesse aux Arts Déco de Strasbourg dans la même promo que Boulet, Mandel, Surcouf… qui lui offrent d'ailleurs quelques planches.



Recherche d'inspiration pour son projet de fin d'étude, compétition avec ses camarades, quête de la réalisation en tant qu'auteur tant d'années après alors que ces comparses ont réussi à percer.



Il y a pas mal d'éléments qui auraient pu donner quelque chose de vraiment intéressant, mais le trait n'est vraiment pas captivant et c'est tellement poussif qu'on s'ennuie plutôt ferme se demandant quel solace Blancou va y trouver.



Pour le lecteur, malheureusement, peu de plaisir en fermant cet ouvrage.



Les quelques planches sur un futur dystopique... à voir...



Greg

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Deviens quelqu'un

Deviens quelqu'un se présente comme une pseudo autofiction qui égratigne le monde de la bande dessinée, de nombreux auteurs signant des planches parodiques attribuées à leurs alter ego.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Deviens quelqu'un

A la fois recueil de BD à succès et roman autofictif parodique, Deviens quelqu’un ! n’évoque pas seulement la pression inhérente à un milieu désormais gratin artistique, mais aussi les sentiments humains de n’importe quel créateur d’art.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
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Deviens quelqu'un

Daniel est auteur de bandes dessinées depuis 20 ans, mais jusqu'à présent, ses livres n'ont pas connu le succès. La sortie de son dernier projet, doit lui apporter enfin la reconnaissance qu'il mérite, enfin c'est ce qu'il espère. Cependant, sa confiance en lui est mise à rude épreuve lorsqu'il découvre sur Facebook que son école organise une soirée d'exposition pour tous les anciens élèves, sauf lui. Son éditeur lui demande alors de se débrouiller pour être exposé lors de cette soirée…



L'histoire aborde avec humour les doutes que nous pouvons avoir quant à notre réussite personnelle et à notre capacité à atteindre nos objectifs. Daniel est confronté à deux voix intérieures, celle de l'ange et celle du diable, qui le poussent à remettre en question sa propre valeur. Mais c’est celle du diable qui prend le dessus et qui le fait douter de tout et surtout de lui. Le récit soulève des questions, telles que pourquoi se comparer aux autres, l’interprétation du regard des autres, le sentiment d’infériorité, la difficulté de se sentir respecter dans son domaine professionnel, qu’est ce que la réussite et à quel moment j'ai réussi.



C’est un album divertissant et rempli d'humour, qui nous a fait passer un bon moment avec une histoire sur la création qui ramène le lecteur à ses propres doutes et à des questions existentielles intéressantes.
Lien : https://www.instagram.com/bd..
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Deviens quelqu'un

Chaque auteur est en proie au doute, et derrière le succès de chacun se cache souvent des échecs, des hésitations, et des remises en questions.

Tel serait le message que veut transmettre Daniel Blancou dans son ouvrage chorale, où il convie certains de ses amis et anciens camarades de classe des Beaux Arts.



On comprend bien le propos, seulement le sujet s’use assez rapidement. L’histoire semble tourner à vide, entre la bande dessinée que veut terminer l’auteur, dont le scénario ne passionne guère, le concours auquel il doit participer, ou encore les différents retours dans le passé et les avancées dans le futur. On se retrouve parfois un peu perdu dans cet enchevêtrement d’histoires, auquel s’ajoutent encore les incises de ses camarades auteurs. Daniel Blancou perd un peu le lecteur en route, trop absorbé par ses démons intérieurs.
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Deviens quelqu'un

Je n’ai pas du tout accroché. Le dessin n’est pas très engageant, mais pas inintéressant, avec une mise en page qui mélange les niveaux de lecture, des planches de BD dans la BD, c’est très inventif, mais le trait est plutôt raide et le choix de la colorisation est assez froid, avec des grosses trames, c’est difficile de s'immerger, on sent une raideur, une retenue dans le style, c’est à l’image du personnage. C’est un récit qui mélange anticipation autour de l’évolution de la bande dessinée dans le futur et autoflagellation de l’auteur. Dans quelle mesure est-ce autobiographique ? Mais ce qui m’a gêné, c’est le sujet même, totalement autocentré sur le milieu des auteurs de bande dessinée, un récit private joke, de l’entre-soi auquel je n’ai pas adhéré, je ne m’y suis pas senti à ma place, pourtant je ne suis pas totalement étranger au problème à aux évolutions de ces métiers et au sujet de l’avenir d’étudiants des écoles d’Arts. Si moi qui suis plutôt attaché à ces sujets je ne parviens pas à m’intéresser à cette bande dessinée, je ne sais pas qui est le public ciblé, une bande dessinée pour les auteurs de bandes dessinées ? Je n’en suis même pas certain. Il égratigne le milieu de la bande dessinée dans un récit qui se veut parodique, mais pour moi, le second degré ne perce pas, on ne sent pas ce recul parodique, mais plutôt une certaine amertume, et il semble passer à côté de son objectif.



Quelques auteurs de grande notoriété sont intervenus dans ce livre, Boulet, Blutch, Mathieu Sapin, avec généralement deux planches de leur patte, j’ai envie de dire : Mais qu’est-ce qu’il sont venu faire dans cette galère ? Le personnage se plaint de son manque de notoriété, de reconnaissance, de sa difficulté à se mettre à la tâche, mais jamais il ne parvient à partager ses émotions, sa capacité de créativité, et au final, ça devient totalement inintéressant, je me suis ennuyé ferme. Pourtant, sur ce sujet, il y a de véritables bijoux.
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Deviens quelqu'un

"Deviens quelqu'un" L'injonction est violente. Mais Daniel a fini ses études aux Arts déco depuis 20 ans, il a peu de livres à son actif et encore moins de succès. Difficile de ne pas se comparer aux copains de promo dont la carrière a pris une toute autre tournure...



D'ailleurs il semble que son ancienne école ait oublié de l'inviter pour une expo rétrospective... C'est le retour des doutes, des mensonges et des espoirs à concrétiser.



Après "Un auteur de BD en trop", Daniel Blancou poursuit sa réflexion sur son métier et l'univers de la BD. Avec humour et autodérision, il fait parler ses deux voix intérieures, celle qui encourage et celle qui enfonce et montre ainsi la difficulté de se démarquer dans ce monde si concurrentiel.



Il s'adjoint la participation graphique de 12 auteurs (Mathieu Sapin, Blutch, Lisa Mandel...) qui jouent leur propre rôle dans cette autofiction qui résonne comme un documentaire intime.
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Énergies extrêmes

Une bd reportage assez utile pour comprendre les enjeux liés au gaz de schiste aux USA et en France. C'est assez complet et les réflexions menées vont assez loin. Il faut tout de même bien suivre le raisonnement. Il faut juste savoir que la France est le premier pays au monde à avoir interdit officiellement la technique de la fracturation hydraulique et non le gaz de schiste. Si on trouve une autre technique, on pourra exploiter cette ressource énergétique.



Pour ma part, j'étais plutôt favorable à l'introduction du gaz de schiste car je voyais une indépendance énergétique et des milliers d'emplois à la clé. Cependant, j'ai changé progressivement d'avis sans que mes deux principaux arguments ne soient totalement ébranlés. Cette bd aura fini par me convaincre en trouvant des contre-arguments convaincants. Pour autant, on pourra regretter un certain parti pris et un manque d'explications dans ce qui peut être néfaste pour l'environnement. Le lien de causalité n'est souvent pas établi mais supposé.



Cela va même un peu plus loin car ce livre décrit précisément les nouveaux enjeux géopolitiques mondiaux. Quand on sait que le pétrole a déjà provoqué bien des guerres, on ne peut qu'être attentif à l'évolution de l'exploitation du gaz de schiste. En tout cas, un bon travail d'investigation journalistique.
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Énergies extrêmes

Très marqué par le film « Gasland », Sylvain Lapoix, après avoir rédigé des articles sur les gaz de schistes pour le site d’information owni.fr, s’est rapidement lancé dans le reportage. Pendant plusieurs années, il a enquêté, s’est rendu sur le terrain pour comprendre les enjeux. Son propos est particulièrement technique mais mis en images de façon très pédagogique. (...)



Enquête on ne peut plus exhaustive. Tout est dit, montré, analysé avec beaucoup de rigueur et de pédagogie. Il doit être difficile de trouver plus complet et plus clair.



Article complet sur le blog de la Bibliothèque Fahrenheit 451.
Lien : http://bibliothequefahrenhei..
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Énergies extrêmes

Le media BD se conjugue assez mal avec le thème gaz de schiste: voilà surtout ce que j'ai retenu de cette lecture! Je ne dis pas que l'idée n'a pas son intérêt mais la somme de renseignements qu'ils cherchent à passer collerait parfaitement à un essai, à un article, pas à une série de cases illustrées. Le résultat est tellement dense qu'il en est parfois illisible et je crains que mon peu de goût pour le style du dessin n'ait pas aidé.

D'autres seront peut être plus sensibles à ce graphisme,ce qui les aidera à entrer dans l'album, c'est simplement une question de goût, mais je trouve pour ma part que si les auteurs avaient fait un album cherchant moins à être complet sur l'ensemble du sujet, ils auraient gagné de la lisibilité et de l'espace pour développer les concepts et pour un dessin un peu plus recherché. Là, on évoque tout mais on passe très vite à chaque fois, trop vite en fait.

Le contenu en lui-même retrace l'historique de l'extraction du gaz de schiste et il y a un réel effort pour couvrir tous les aspects du sujet , politiques, économiques, sociétales, écologiques et j'en oublie sûrement,un effort qui est réellement honorable, mais qui ne se départit pas d'un certain militantisme contre les techniques actuelles et les industries qui les emploient,voire d'un militantisme certain, qui sur la fin se fait un peu lassant.

Résultat, je me demande un peu qui est le public visé: un amateur de BD n'y trouvera probablement que peu d'intérêt et quelqu'un qui voudrait se renseigner sur le gaz de schiste trouvera plus de renseignements dans un essai pur et dur....
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Énergies extrêmes

Pour servir le récit, le dessin de Daniel Blancou use, de son côté, de deux qualités : réalisme et pédagogie. Son sens de l’illustration, capable de résumé un principe technique ou juridique en une image, fait mouche. Un album en un mot : passionnant.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Énergies extrêmes

Voyage passionnant et alarmant, Énergies Extrêmes est un livre indispensable à tous ceux qui veulent comprendre un des enjeux stratégiques de notre époque.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Énergies extrêmes

C'est en regardant le film "Gasland" que Sylvain Lapoix a son premier contact avec les gaz de schiste. Considérés comme une alternative au pétrole qui vient à manquer, ils seraient la solution aux problèmes d'énergie du futur. Mais, car il y a un mais, son système d'exploitation, la fracturation hydraulique, pollue les nappes phréatiques et rend les terrains exploités impropres à la culture et l'eau non potable. Le film montre les dégâts que cela occasionne en filmant l'eau polluée... s'enflammer toute seule en sortant du robinet ! Les industriels responsables des forages assurent que cette eau est parfaitement potable.. mais refusent d'en boire devant la caméra...



Dans cette bande dessinée, Sylvain Lapoix reprend tout l'historique de la découverte des propriété des gaz de schiste, les recherches, les forages, les demandes d'autorisation d'exploitation, les lobbies qui font pression sur les politiques, les politiques qui acceptent tout du moment que ça peut procurer des emplois... C'est une formidable histoire des gaz de schiste du début du siècle à nos jours qui montre, grâce au dessin, la transformation des paysages une fois qu'ils ont été forés : des étendues désertiques surmontées des puits de forage. C'est un vrai ouvrage documentaire passionnant de bout en bout que l'on a envie d'offrir autour de soi !

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Énergies extrêmes

BD documentaire qui nous plonge dans les enjeux et les techniques de cette nouvelle énergie supposée « naturelle » et sensée remplacer des ressources plus conventionnelles et tarissables comme le pétrole.

Bien que le point de vue de Sylvain Lapoix soit tourné vers la controverse suscitée par cette nouvelle énergie, il mène toutefois un véritable travail d’investigation passionnant, très documenté et se détourne d’un militantisme primaire. Ce qui est sujet à controverse est avant tout la technique utilisée pour aller extraire ce gaz à environ 1,5 kms de profondeur : la fracturation hydraulique : consommation importante d’eau, des additifs cancérigènes et la contamination de nappes phréatiques…

Outre l’aspect didactique, l’auteur pose également très bien les enjeux politiques et économiques que ce soit du côté des défenseurs que des opposants à l’exploitation de ces gisements. Il s’intéresse à différents pays où se gaz est exploité ou risque d’être exploité. A ce propos, la France n’est peut-être si loin d’utiliser cette énergie…

Les dessins de Blancou eux sont épurés et percutants, à l’image du ton journalistique de Lapoux. Ils posent toutefois la question de l’intérêt que représente une enquête aussi poussée en forme de BD.

Simple curiosité qui n’enlève rien au plaisir de lecture que m’a procurée cette enquête.

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Énergies extrêmes

Energie extrême, est une bande dessinée reportage sur le problème du Gaz de Schiste. Ce documentaire nous apprend tout sur le gaz de schiste, les ressorts, les problèmes que cela cause, que ce soit écologiques ou politiques. Après on peut tout de même noter que le graphisme n'est pas à la hauteur, des dessins très sobres, de quelques traits, qui représente rapidement ce qu'il faut voir, le tout avec des couleurs assez pâle.

Très complet sur ce sujet.
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Énergies extrêmes

Une enquête approfondie sur les gaz de schiste. Facile à lire (sauf une partie américaine avec beaucoup de noms et de références). Un travail documenté qui montre très bien que, contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire, les gaz de schiste ne sont pas l'énergie créatrice d'emplois et permettant l'autonomie énergétique pour demain. A recommander à tous ceux qui cherchent des arguments!
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