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Critiques de Danny Tyran (37)
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À corps et à cris : Cinq Fessées érotiques

Malgré une couverture discutable, le recueil de nouvelles apporte de nouveaux regards, tous plus émoustillants les uns que les autres, sur la pratique parfois taboue de la fessée.


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À corps et à cris : Cinq Fessées érotiques

J’ai choisi de lire ce recueil en premier, car il proposait des textes courts. Ces derniers temps, par manque de temps, je lisais un texte court, histoire de tout de même lire un peu.



C’est donc avec plaisir, que j’ai découvert ces différents auteurs que je ne connaissais pas pour la plupart. On découvre la fessée érotique, sous un oeil à chaque fois différent. Qu’elle soit polissonne par jeu ou punitive par choix, on se laisse facilement emporté dans notre lecture.



Avec Karine Géhin, on découvre la fessée donnée par jeu. Deux collègues de bureau qui se donne rendez-vous pour une course effrénée et qui au final se retrouve pris dans l’engrenage de leur volonté.



Avec Désie Filidor, on découvre une peintre et un électricien culotté qui promet une fessée.



Avec Gilles Milo-Vacéri, on découvre un jeu de mains, jeu de vilains entre pensionnaires de dortoir auquel se mèle une surveillante un peu zélée, qui a vite fait de gronder les vilains garnements.



Avec Stéphane Lourmel, on découvre un ancien souvenir sur une skieuse hors-pair.



Avec Danny Tyran, c’est une femme qui découvre les cachotteries de son mari.



Alors si comme moi, vous êtres friands, de lectures affriolantes, je vous recommande chaudement de découvrir ses récits.
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Amazonie

Danny Tyran s'améliore de jour en jour, de roman en roman. Il a dû faire une recherche approfondie pour écrire ce roman, car j'ai recherché certains noms de plantes et d'animaux et, chaque fois, ce qu'il avait écrit, bien que pas si évident à trouver, sur Internet en tout cas, était parfaitement exact.



J'ai eu l'impression d'accompagner deux bons vieux amis en trekking en Amazonie avec tous les préparatifs, les difficultés et les plaisirs que ça implique.



C'est clair que pour Tyran, le BDSM n'est pas juste deux personnages et des jeux SM. C'est une philosophie, un mode de penser et de vivre. Et c'est ce que j'aime particulièrement chez lui.



Il y a même une critique sociale que j'ai trouvée très juste et qu'on rencontre rarement dans ce genre de roman.



C'est à lire par tous ceux qui aiment les romans M/M, le BDSM ou la nature dans toute sa sauvagerie.


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Amour en cage

Je ne sais pas si ce roman est le plus « soft » de tous ceux de Tyran ou le plus dur. Il n'y a pas beaucoup de BDSM, mais la vie en prison était loin d'être facile, surtout à cette époque. Jean y est envoyé par son père homophobe, qui espère ainsi faire de lui « un homme, un vrai ». Mais les beaux jeunes hommes vulnérables comme Jean y sont des proies faciles s'ils ne se trouvent pas rapidement quelqu'un capable de les protéger. Et même là, la vie carcérale est semée d'embûches.



Tyran a bien choisi sa période. C'était celle de la révolution sexuelle et des manifestations dans les rues par les gays et lesbiennes, car les préjugés étaient encore forts et parfois destructeurs. Quant aux prisons pour les jeunes, c'était le début d'une époque de bouleversements. Mais entre deux systèmes et à un moment où l'âge de la majorité passait de 21 à 18 ans, quand on fermait une « école de redressement », certains jeunes ont dû vivre des transferts à des prisons pour adultes.



Mais tout ça est présenté d'une manière qui est loin d'être aride. Même que l'auteur ayant écrit que cette histoire pouvait être qualifié de romance, je craignais un peu de ne pas aimer, vu que les romances ne m'attirent pas trop. Mais Tyran a su me « captiver » avec ses deux jeunes tourtereaux en cage.
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Amour en cage

Je sors mitigée de cette lecture.

J'ai aimé le départ, j'étais très enthousiaste jusqu'au premier tiers du livre environ. Et puis il y a eu un tournant et tout est parti en sucette (sans mauvais jeu de mots). le milieu carcéral m'a pas mal plu, même si je le trouvais un peu gentillet et peu crédible. C'est d'ailleurs le manque de crédibilité dans beaucoup de choses qui m'a un peu déstabilisée (ex. Jean qui se rend comme il veut à la bibliothèque pour téléphoner, ou le directeur qui n'est pas au courant que l'école est finie et Jean qui se balade comme il veut pour des aller-retours à la clinique... même le scénario de départ, je ne suis pas certaine qu'un juge enverrait un jeune de 17 ans sans antécédents et sachant qu'il était innocent, dans une vraie prison,... un peu de bon sens...). Ensuite j'ai trouvé que tout était beaucoup trop romancé, un peu trop d'amour pour moi, tout le monde il est beau et gentil... Et puis, en plein milieu de cette romance, attention spoiler,



***



la mort surprise de Nicola qui arrive comme ça, la réaction de Jean peu crédible par la suite, l'éviction éclair du protagoniste, bref, j'aime bien les drames mais là je n'ai pas validé.



***

Enfin il y a trop de sujets traités qui finalement nous embrouillent, ça ressemble plus à un melting pot de thèmes, on touille, on en fait une soupe et on obtient Amour en cage. Pour être plus claire, on part sur un problème de société, l'homophobie dans les seventies au Canada, on débouche dans une dark romance M/m en milieu carcéral, on tombe dans une romance Harlequin assaisonnée à la sauce épicée, on saute sur du drame et de la psychologie de comptoir, une reconstruction éclaire et finalement on conclut dans du BDSM soft. Quant à la fin, et bien, elle m'a laissée sur ma faim justement. Au final, j'ai dévoré le premier tiers du livre et je me suis fortement ennuyée après, beaucoup trop de redites, de redondances, de pleurnicheries et d'apitoiement, de comportements incompréhensibles.

Passons à la plume. J'aime le style de Danny Tyran, on sent le vécu dans ses écrits, l'expérience et j'aime aussi l'intelligence qui transparait. Il y a beaucoup de jugements pertinents, de belles choses, et bien retranscrites. Les scènes hot sont très sensuelles. Cependant je déplore un manque de relecture car beaucoup de fautes d'orthographe et surtout de coquilles (ex: Nicola a les yeux bleu clair, la page d'après ils sont verts ou alors, Jean rencontre Nicola pour la 1ère fois, celui-ci ne dévoile pas son nom et ignore les présentations, mais Jean dit à la fin du chapitre "Nicola s'est mis à ronfler" , comment aurait-il plus deviner son nom?)

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Amour en cage

Roman très émotif. Difficile de le lire sans verser quelques larmes. J'ai adoré !
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BDSM Illimité

Bien

Une belle histoire qui vous tient en haleine jusqu’au trois quarts du livre puis elle s’essouffle traîne en longueur, on dirait que Danny Tyran a manqué d’inspiration surtout dans sa conclusion. Dommage

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BDSM Illimité

Une histoire dense nous projetant dans l'univers du SM hard.



La lente progression de David, soumis et maso, vers le don de soi absolu. Chaque épreuve faisant suite à la précédente, et préparant la suivante. Pas de temps mort, pas le temps de reprendre son souffle dans ce livre qui vous fait plonger dans un mode de pensée tout particulier.



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BDSM Illimité

Une très belle histoire avec des personnages attachant qui vous tiens du début a la fin certains passages sont un peu long
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BDSM Illimité

Il faut vraiment sortir de sa zone de confort pour appréhender ce roman.

Tout est dans le titre : Illimité !

Habituellement dans les romances érotiques le sujet de soumission est toujours une femme.

Nous plongeons ici dans un autre monde.

J'y ai rencontré David à la recherche d'une relation assez transcendante et se lance dans une aventure peu commune qui n'aura mais rien à voir avec son propre univers de BDSM . Que dire du notre ?

J'étais vraiment à mille lieux de penser que celui ci existe vraiment et pourtant, l'auteur le connais bien , il en a fait l’expérience.

Assez tolérante de manière générale sur les préférences sexuelles, je peux comprendre l'envie de quelques jeux érotiques, même si je ne les tenterais pas.

Ici, je vous le dis très clairement, ce n'est plus un jeu, mais un mode de vie, une forme d’esclavage sexuel et pourtant l'auteur nous parle d'amour, d'engagement.

Un amour transcendé par le don de soi qui va au delà des limites, de la souffrance pour transcender l'amour.

Tortu ?

A vrai dire, l'on peut penser de prime abord d'un point de vie extérieur et néophyte

Ce roman donc, ne peut être lu que par un public adulte et averti, à l'esprit ouvert, très ouvert.

Car de nombreuses scènes sont violentes et très choquantes, ( tout ce que j'ai peu lire lu à ce jour était très guimauve, et pourtant je pensais que certains étaient assez hot).

Une fois à terme de la lecture, vous aurez, peut être, saisi la philosophie de l'auteur.

Au final, c'est un excellent roman, très bien écrit qui sera loin de plaire et de convenir à tout le monde, parce que si votre petit cœur est sensible, si vous chercher une petite romance entre mecs, juste vous émoustiller avec des séquences BDSM, passez votre chemin, ce roman ne vous conviendra pas.







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BDSM Illimité

Le lecteur qui n'est pas habitué au BDSM hardcore risque d'être très secoué, peut-être même choqué, par le début de cette histoire. Mais si vous avez lu « Esclave à l'entraînement » dont c'est la suite, vous pourrez mieux comprendre la mentalité de Max, son jusqu’au-boutisme.



Ce n'est pas un roman d'amour à l'eau de rose agrémenté d'un peu d'épices SM. C'est un autre mode de penser, une autre façon de voir la vie et le monde. Il ne s'agit pas que de se donner à un dominateur qui ne fait rien que ce que l'on aime le plus. Facile de se donner dans ces conditions. Mais est-ce vraiment se donner ?



Ici, David veut appartenir à Max, se donner à lui corps, cœur et âme. Et il se donne. Oh, que oui ! J'adore.

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BDSM Illimité

Après avoir lu trois romances M/M plus ou moins érotiques d’affilée, j’avais envie hier soir de rester dans le mood, tout en allant un peu plus loin, si l’on peut dire. Le ton est donné, n’est-ce pas ? Pour celleux qui ne me connaîtraient pas : je suis une femme hétéro, en couple avec le même homme depuis plus de 20 ans et mère de 3 désormais ados… Lectrice de polars ou de littérature blanche presque indifféremment, j’adore aussi les romances M/M, de préférence érotiques, et de préférence plutôt hot. Je dois dire : je suis souvent déçue par l’étiquette « érotique » trop rapidement apposée, dès lors qu’il y a une demi-scène à peine sexy à la page 198 d’un livre de 200 pages, les passages intenses et/ou suggestifs mais sans sexe explicite et dûment détaillé ne faisant pas partie de ce qui me fait vibrer, du moins s’il n’y a que ça à travers tout le reste du livre. Bref !

J’ai donc fait une recherche rapide sur Internet avec les mots « romance m/m » (évidemment !) et « bdsm » (tant qu’à faire), et repéré quelques titres mais trop chers à mon goût pour une soudaine envie de lecture du genre, jusqu’à tomber sur celui-ci, manifestement intéressant, et surtout, faisant partie de mon abonnement Kindle…



Bon, bon, bon…

Je ne vais pas dire que je suis déçue : je savais vaguement à quoi m’attendre, c’est ce que j’avais envie de lire… mais ce livre a tout simplement raté sa cible, car même si je l’ai lu d’une traite (il n’est pas bien long, cela dit), je n’ai pas vibré une seule fois (comme je disais plus haut), et à partir d’un moment, je crois même m’être quelque peu ennuyée. Je l’ai néanmoins poursuivi, dans l’espoir de finir par accrocher d’une façon ou d’une autre, et puis aussi sans doute parce que l’écriture, sans être exceptionnelle, est tout à fait fluide et facile à lire. Par ailleurs, l’auteur a réussi à mettre suffisamment de (petits) rebondissements dans son histoire pour qu’on continue de suivre le fil de vie du narrateur, un trentenaire soumis à la recherche d’un dom qui saura le combler, sans trop savoir lui-même ce qu’il cherche réellement. Mais voilà, même les scènes particulièrement hard ne m’ont pas émue le moins du monde.



Car oui, il faut le savoir, j’aurais peut-être même dû commencer par ça mais d’autres commentateurs l’ont fait avant moi : ce livre présente délibérément du bdsm hard, voire très hard, et les lecteurs non avertis pourraient être éminemment choqués, car il n’y va pas avec le dos de la cuillère ! Mais pour moi, c’est précisément là que le bât blesse : on rencontre ici un jeune maso, pas tout à fait sûr de lui (ni de ses réelles envies masochistes, ni de ses capacités y compris son art – car il est peintre et sculpteur formé sur le tas, d’un certain talent qu’il est cependant incapable de mesurer - , ni de lui-même en somme), qui après toute une série d’aventures bdsm sans lendemain, veut aller plus loin. Ayant entendu parler d’un dom particulièrement sadique, il décide de le contacter pour tenter une relation avec lui. Le dom accepte de faire un essai, qui survient très tôt dans le livre… et qui est d’une cruauté sans limites, que notre jeune « héros » endure sans trop savoir lui-même pourquoi. Et ça recommence un peu plus tard, et encore, toujours dans cette relation de domination-soumission ici très liée aux notions de sadisme-masochisme, qui sont sans doute exploitées bien au-delà de ce que j’ai pu lire ailleurs… mais les deux semblent y trouver leur compte, jusqu’à une relation de domination/esclavage total, ce que l’auteur appelle du 24/7 (apparemment un terme courant dans cet univers-là... n'est-ce pas ainsi que se vite n'importe quel couple?...). Ainsi, ces deux hommes m’ont donné l’impression de deux pièces de puzzle qui s’emboitent peu à peu parfaitement, moyennant quelques ajustements au fil de temps – ajustements faits d’un jeu de câlins et de punitions, bien entendu. Bien.



Hélas, comme je disais, je n’ai pas réussi à accrocher, à « ressentir » quoi que ce soit pour aucun des deux protagonistes. J’ai même parfois eu l’impression de lire l’apologie de violences sexuelles consenties pour le seul plaisir (même si j’ai parfois eu du mal à saisir ledit plaisir), mais je suis tombée des nues quand l’auteur s’est mis à parler d’amour… Je n’ai pas perçu une seule once d’amour dans tout cela ! Oui ils sont ensemble dans une relation définitivement particulière aux yeux de notre monde actuel (aussi tolérant et ouvert que ce monde prétende être), chacun semble y avoir trouvé ce qu’il cherchait… mais de l’amour ???

Pour le dire autrement, ça m’a tout à coup fait penser à ma grand-mère paternelle…. Elle aussi a subi de la violence consentie – par pour le plaisir, tout le monde se fichait de toute façon du plaisir féminin à l’époque, mais parce que « c’était comme ça » : de probables coups d’un mari violent, d’aussi probables viols conjugaux qui ont débouché sur 13 (treize !) accouchements en l’espace de 18 ans, et seulement 9 enfants survivant plus d’un mois – dont mon père. La violence la plus dure de ce livre me semble tout à coup presque de la gnognotte face à un seul accouchement sans péridurale ; accouchement à la maison, bien sûr, sans aucune assistance médicale, tout au plus la sage-femme du village si elle arrivait à temps. Surréaliste quand on pense que tout ça se passait dans nos pays, il y a moins de 100 ans, mais je ne vais pas épiloguer sur cet aspect-là... Seulement, je me demande tout à coup comment ce jeune maso si « intense » dans son besoin de souffrance survivrait à un seul accouchement du genre, et alors treize…

Et, oui, il s’agissait d’un couple, d’un assortiment parfait et consenti selon les standards de l’époque, les deux pièces d’un puzzle disais-je plus haut, mais était-ce pour autant de l’amour ? Si mon père était encore de ce monde, s’agissant de ses propres parents, il répondrait sans aucune hésitation que non !

Nos deux protagonistes homos et résolument hors des clous même par rapport au monde bdsm (ce à quoi l’auteur semble attacher une certaine importance) n’ont finalement rien inventé…



Mais bon, en disant ceci, je ne veux pas jouer la féministe activiste, que je ne suis en aucun cas, et dont l’avis trop orienté n’aurait de toute façon aucun intérêt ici. C’est juste la pensée fugace d’une lectrice pourtant habituée aux romances érotiques M/M, y compris celles qui sont parfois catégorisées comme déviantes. Pour le dire autrement : à mes yeux, ce livre est dur, peut-être même intolérable, pour un public non-averti qui n’aurait jamais abordé l’univers BDSM ; et pour les autres, oui il est lisible, mais ne suscite pas (et même jamais) les émotions qu’il pourrait prétendre, et cela va même jusqu’à un certain ennui, malgré une écriture fluide.

Pour les non-avertis en particulier, qui tomberaient sur ce livre à cause de mon commentaire, je ne peux que conseiller le très bon « Recherche dom pour étude de terrain » d’Aurélie Chateaux-Martin qui, en comparaison, est sans doute beaucoup plus soft (quoique…), mais qui explore autant la progression du sentiment amoureux que la découverte des plaisirs bdsm pour un jeune homme également en recherche, et ça, au moins, c’est de l’amour, bien au-delà de scènes érotico-violentes finalement sans intérêt.

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BDSM Illimité

J'ai adoré il n'y a pas d'autre mot a ajouter
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BDSM Illimité

Bof l'auteur a manqué d'inspiration l'histoire ressemble beaucoup trop a La Maison du châtiment dommage
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Cambodge

J'ai lu ce roman en un temps record. J'avais déjà lu des romans de cet auteur et les avais aimés, mais j'ai adoré celui-ci, qui a juste le bon dosage d'amour, de BDSM, de sexe, de mystère et de conflit. Les parties concernant le passé des personnages, surtout de Zac et d'Arthur, m'ont beaucoup touché. Il y a une scène qui... Non, je ne vous la raconte pas. Je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir ou la douleur ; ce qui, dans les livres de Tyran, est toujours lié.



L'auteur a fait un travail de recherche remarquable concernant le Cambodge et la prostitution endémique là-bas et il a su intégrer son information de manière à ne pas alourdir son récit.



Ce qui ne gâche rien, il paraît qu'il y aura une suite.

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Cheptel

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Cheptel

Il y avait longtemps que je n’étais pas passée du côté obscur du BDSM et j’avoue l’avoir fait avec plaisir. Ce roman verse plus dans le psychologique que le sexuel, bien qu’il soit franchement inévitable, mais il est plus question de Domination mentale que de tortures physiques. Ce sont davantage les sentiments de Lucas qui sont mis à nus, la recherche de son moi profond et son parcours initiatique pour y parvenir, plutôt qu’une succession de scènes érotiques. À un certain moment, l’auteur parle de l’enfantement et de ses douleurs afin de donner la vie et le compare à ce voyage extraordinairement intense et chaotique que Luca devra emprunter.

C’est une très belle analogie qui nous montre combien il est difficile d’aller au bout de soi, de ses désirs mais aussi de sa tolérance à la douleur. Très parlant.



Lucas est un jeune homme qui au premier abord semble ordinaire mais qui se révélera plus complexe qu’il n’y paraît. Sa démarche va tout d’abord venir d’un sentiment de curiosité, qui ne le lâchera que rarement. Puis il va enfin sauter le pas et laisser emporter par ce Maître hypnotique qui souffle le chaud et le froid mais aussi la terreur dans son cheptel afin de les tester. Ses questionnements incessants ne le lâcheront pas tout de suite et sa soumission, bien que naturelle, se révélera difficile. A-t-il fait le bon choix ? Est-ce sa voie ? J’ai été touché par la solitude et le manque de confiance en soi qui l’habitent.



Tous les personnages que vous croiserez ont un passé douloureux, atroce même pour certains. La plume de l’auteur nous transporte dans ce monde de Domination et de soumission par sa fluidité, son réalisme incroyable et l’intensité des réflexions et des émotions de ses personnages. Son Maître est charismatique, aidé par un alpha qui l’est tout autant et son cheptel très

intéressant. Tous ont un don, une qualité qui les rend hors du commun. Vu le contexte évident, ici point de sensualité mais ce n’est pas si vulgaire, les scènes sont même finalement assez rares pour ce genre de roman et ça colle parfaitement à l’ambiance. L’amour arrivera même à pointer le bout de son nez, et peut-être pas là où vous pensiez le trouver. Malgré quelques

longueurs sur les hésitations et l’introspection et des petites erreurs dans l’intrigue, j’ai passé un bon moment de lecture que je recommande aux fans du genre et même à ceux qui voudraient s’y essayer. Peut-être vous aidera-t-il à comprendre ce qui se passe dans la tête d’un soumis.


Lien : http://www.lespassionsdesash..
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Cheptel

Je referme cet eBook en me disant « Oh ! Non, pas déjà !? ». Triste de quitter Lucas, son maître et le cheptel.



« Cheptel », c’est l’histoire du jeune Lucas, qui a toujours plus ou moins était attiré par le BDSM, mais cela restait dans le monde du fantasme, jusqu’à sa rencontre avec Maître Forrest…



Lucas est un jeune homme qui n’a pas, du tout, confiance en lui. Il a également peur du rejet, de l’humiliation, de donner sa confiance et d’en souffrir par la suite. Il cherche sa place et aspire à trouver l’amour avec un grand A. Il est informaticien dans un cabinet d’avocats où il rencontre Rock Forrest, qui est alors accusé du meurtre d’un des anciens soumis de son cheptel, Florentin.



En parcourant son dossier, Lucas apprend qu’il possède un cheptel de dix soumis. Cela l’interpelle et il commence à se poser des questions sur leur mode de vie… Sur ce qu’il ressentirait s’il en faisait partie… Ce que cela serait de vivre entouré de tant de monde, lui qui a toujours été solitaire… Ce qu’il ressentirait d’appartenir corps et âmes à un Maître, à ce Maître… De se concentrer uniquement sur le bien-être d’une autre personne et de ne penser qu’à son bonheur…



C’est avec toutes ces interrogations en tête que Lucas s’adresse au Maître Forrest. Celui-ci l’envoie chez un Dom qui recherche un esclave de plus temporairement… Commence alors l’apprentissage de Lucas. Mais le jeune homme est-il vraiment fait pour ce style de vie ? Est-il vraiment un soumis ? Jusqu’où serait-il prêt à aller pour son Maître ? Trouvera-t-il l’amour, auprès de son Maître ou du cheptel, qu’il mérite. Sera-t-il capable de dévotion envers son Dominant et les autres esclaves ?



Le personnage de Lucas est très bien construit et complet, il m’a, néanmoins quelques fois, agacé, mais c’est ce qui me l’a rendu encore plus attachant. Son questionnement semble bien réel, toutes ses interrogations seraient du même acabit que celles que je me posais ou poserai… La plume de l’auteur est douce malgré le thème exposé, fluide et très tendre. Chose que l’on ne s’attend pas dans un roman sur l’esclavage et la domination.



C’est le troisième livre de cet auteur que je lis. J’avais commencé fort avec « BDSM Illimité » qui par moment, m’avait fait grimacer voir même, parfois à la limite du, « C’est trop pour moi… ». Mais j’avais tenu bon et ne le regrettais pas. Puis j’avais ouvert « La maison du châtiment », que j’avais trouvé très soft en comparaison. J’étais donc heureuse de retrouver se couple attendrissant qu’est Christian et Fabien et de voir où ils en étaient.



Je suis de nature possessive, donc je n’étais pas à l’aise avec le concept de Cheptel, ni avec l’esclavage d’ailleurs… Je ne partais pas dans cette lecture avec des aprioris, ni dégoûts mais, avec une certaine anxiété malgré tout. J’avais peur de ressentir par empathie la douleur causée par la jalousie ou l’humiliation que pourrait ressentir Lucas. Et que nenni ! Je sors de cette lecture apaisée, heureuse du déroulement de cette histoire et du virage que prend la vie de Lucas. Avec peut-être plus de compréhension de ce mode de vie, de ce qu’il apporte aux soumis ou esclaves, ou encore aux Maîtres.



Je l’ai trouvé doux et par moment peut-être un peu trop, il est vrai que je partais avec une sensation que l’histoire serait assez dure avec de grand moment de sexe, flagellation, soumission, humiliation bref d’esclavage. C’est peut-être cela qui au fond m’a fait trouver le sadisme du maître un poil trop faible. Je l’ai également trouvé beaucoup plus axé sur le côté psychologique de la soumission, que sur le côté sexuel du style de vie BDSM. Car les moments intimes sont au fond très doux, et ne vous attendez pas de grosses scènes de BDSM pure et sexuelle.



Je vous laisse, vous en faire votre propre opinion, en vous rappelant que ce roman n’est pas forcément pour un public averti. C’est une douce immersion dans le milieu de l’esclavage et de la domination ou encore du don de soi…
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Cheptel

Prière de l’esclave



O mon maître !

Choisissez-moi comme esclave,

Et je serai, de tous, le plus fidèle.

Donnez-moi un foyer,

Et j’en serai le vigilant gardien.

Donnez-moi une loi,

Et je vous obéirai.

Donnez-moi une caresse,

Et je serai heureux.

Donnez-moi votre amour,

Et je vous offrirai ma vie.
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Cheptel

Excellent livre
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