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Critiques de Daphné Collignon (149)
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Sirène, tome 1

Jeune femme solitaire, Magda est enceinte. Mais au Maroc, rien n'est simple pour un jeune couple non marié. Ayant, difficilement; accepté sa maternité, elle traverse le désert pour rejoindre le père de l'enfant. Mais une mystérieuse compagen s'invite.

La BD en elle-même est très belle, mélangeant dessins au pinceau, calligraphie arabe et motifs marocains ; assez sombre également. J'ai eu plus de mal à comprendre l'histoire, la fin étant assez confuse ; surtout la présence de cette jeune fille silencieuse. Mais je crois avoir compris, finalement...

Un scénario assez classique de retour à soi, d'acceptation dans un très bel écrin !
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Sirène, tome 1

Décors oniriques, dessins "doux" et chaleureux.

Mes yeux étaient émerveillés. Ma tête moins. J'ai eu de la misère à alterner bande dessinée et contenu rédigé "à la main".

Je ne suis pas entrée dans l'histoire.

Mais toutes ces étoiles pour la beauté des paysages, des cases, des lettres.

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Avant l'heure du tigre : La voie Malraux

Si l’écrivain et homme politique André Malraux est célèbre, sa (première) femme Clara l’est moins. Et pourtant que d’aventures ont vécues ce couple dans les premières années de leur mariage ! C’est ce que révèle ce très beau roman graphique sous titré « la Voie Malraux ».



En 1920, la jeune, riche et indépendante Clara Goldschmidt devient traductrice pour la revue Action. Elle est appréciée pour son intelligence et sa grande culture. Bientôt, elle fait la connaissance d’André Malraux. Dans ces années-là, une jeune fille « de si bonne famille » ne peut pas avoir de relation sans perdre son honneur : Malraux la demande donc rapidement en mariage. En dépit de ses grandes qualités intellectuelles, Clara est parfois rabaissée par ce mari misogyne, qui oublie que c’est elle qui l’initie aux arts d’autres civilisations, notamment les Khmers d’Angkor Vat. Ruinés, ils décident de partir en Indochine. Officiellement, ce sera un voyage d’études philanthropique. Officieusement, ils pourront se remettre à flot, en volant des bas-reliefs anciens…



Librement inspiré de l’ouvrage de Clara, « Nos vingt ans », la BD retrace les premières années tumultueuses de ce couple : c’est tout simplement passionnant ! En la lisant, j’ai découvert une femme, Clara Malraux, grande intellectuelle, amoureuse, passionnée, à la fois libre et entièrement dévouée à son mari. En la mettant au premier plan, l’ouvrage propose un autre point de vue sur la biographie de Malraux. Son mariage avec le futur grand homme ne sera pas de tout repos et comme le dit l’expression, ce sera pour le meilleur comme pour le pire.



Les deux auteurs de cette BD, au scénario Virginie Greiner et pour les dessins, Daphné Collignon, ont allié leurs forces pour faire de cette BD une réussite. Le graphisme élégant de Daphné Collignon réalise un portrait de femme avec beaucoup de charme. J’ai adoré découvrir le destin tumultueux de Clara, tout en admirant ses coiffures de garçonne, son regard tour à tour étonné, agacé ou séduit par son alter égo Malraux. Les cases sont resserrées autour d’elle, au point de transformer le mari en second rôle ! Beaucoup de gros plans sur son visage, au plus près de ses émotions. Le noir et blanc magnifie ce travail, des planches somptueuses, notamment celles qui dépeignent la découverte des temples d’Angkor. Un très bel album !


Lien : http://blogs.lexpress.fr/les..
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Sirène, tome 1

Une BD très poétique et superbement illustrée. Seul bemole, peut-être trop poètique pour saisir le sens de l'histoire.
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Calpurnia, tome 2

Résumé : Calpurnia grandit et sa famille veut faire d’elle une bonne gestionnaire du foyer et une bonne mère de famille. Alors que Calpurnia n’aime rien autant que sortir dehors au contact de la nature, elle va devoir apprendre à cuisiner, coudre… Tout ce qu’elle déteste !



Mon avis : Ce tome 2 a une tonalité beaucoup plus triste que le précédent, car Calpurnia va être rattrapée par la dure réalité de la vie à son époque.



Une fille n’est pas faite pour courir la nature et s’intéresser aux sciences, elle doit apprendre à diriger un foyer, et à s’occuper de sa famille. Et la mère de Calpurnia va être très stricte à ce sujet ! Et on aurait pu penser que son grand-père la soutiendrait dans son projet de faire des études et de devenir naturaliste, mais même lui semble se ranger du côté de ce qui doit être fait en société.



Je ne sais pas s’il y aura un tome 3, mais il faudra beaucoup de courage et de persévérance à Calpurnia pour pouvoir dépasser les préjugés de la société. On est aussi désolé pour son petit frère qui aurait bien voulu apprendre à faire des gâteaux, et à qui on le refuse, car c’est un garçon.



Une BD à faire lire pour montrer que les femmes doivent se battre pour pouvoir faire ce qu’elles veulent vraiment dans une société qui attribue des rôles à chacun en fonction du sexe.
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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Calpurnia (BD)

Comme je le disais plus tôt, chez Rue de Sèvres, on aime les titres engagées. Après Lumière noire dont je parlais dans le précédent article, dans un tout autre registre, voici Calpurnia, un récit féministe qui ne laissera pas non plus indifférent et où les sublimes dessins de Daphné Collignon viennent souligner la force des propos de Jacqueline Kelly dont elle adapte l'oeuvre ici.



Calpurnia était en effet à l'origine une série de deux romans américains, mettant en scène une charmante petite fille après la guerre de Sécession, à l'aube du XXe siècle. Celle-ci, aux côtés de son grand-père, contre toute attente se passionne pour la nature qui l'entoure et dans laquelle elle aime tant déambuler, ce qui n'est pas du goût de sa mère très conservatrice...







Avec cette charmante enfant magnifiquement rendue sous le trait de Daphné Collignon, qui lui donne des airs de Sophie de la Comtesse de Ségur, nous allons suivre une petite fille qui va tenter de se rebeller contre sa condition de femme telle qu'on l'entendait fin XIXe - début XXe. C'est une vraie bouffée d'air frais et en même temps un voyage douloureux car tout est fait pour la brider. Calpurnia tente pourtant d'affirmer sa personnalité haute en couleur, mais dur dur de lutter contre une société aussi bien installée et des parents et surtout une mère toute puissante.



J'ai adoré suivre les déchirements de cette enfant, jeune adolescente, qui a un côté vraiment passionné et une insatiable curiosité. C'est enchanteur de la voir se balader dans la forêt seule ou avec son grand-père à la recherche de nouvelles espèces en tout genre. Son grand-père est une superbe figure tutélaire et on adore leur relation complice. Celui-ci n'a que faire que ce soit une fille et lui ouvre bien des horizons. Il râle même à cause de la façon dont on éduque les filles et des carences qui en ressortent. Car en effet, au-delà de la passion pour les sciences et la nature qu'on nous transmet, il y a également un combat criant dans ce livre : celui de la libération et de l'instruction des femmes qui ne devraient pas être cantonnée à leur rôle de mère et de maîtresse de maison.



Cependant, Calpurnia est une fille de son temps. Certes grâce à son grand-père, elle a accès à tout un monde plein de mystères et de sciences, mais elle fait aussi partie d'une famille classique américaine et ne peut que courber l'échine... On aime la voir évoluer dans sa famille avec ses nombreux frères, le grand qu'elle adore, ceux proches d'elle qui tournent autour de sa meilleure amie, et avec ses parents avec qui elle a des relations assez distantes. C'est un portrait assez juste de l'époque, je pense, avec ses défauts et ses qualités.



Jacqueline Kelly, à l'origine de ce texte, ne fait pas concession. Elle a un discours assez âpre dans les deux sens. Elle ose critiquer le modèle d'éducation des enfants, le rôle qu'on attribue par défaut aux femmes, mais en même temps, elle ne propose pas un happy end à ses lecteurs. Elle est honnête et montre le poids de la société, de la famille, auquel doit se résoudre, bon gré mal gré, son héroïne.



La mise en scène imaginée par Daphné Collignon pour mettre en image ce récit fut un vrai bonheur. J'ai adoré sa mise en page éclatée et moderne, qui soulignait l'imagination galopante et romanesque de son héroïne. Elle est également très variée et propose de nombreuses variations au fil des aventures de l'héroïne pour accompagner et personnaliser celles-ci de manière vraiment originale et pas du tout figée dans le classique découpage en cases qu'on trouve encore trop souvent en BD. Elle a un trait vraiment chaleureux, qui rend de suite les personnages attachants de par leur bonhommie. La peinture de la nature dans laquelle vit Calpurnia est magique. Sa palette est également très parlante, changeant au gré des humeurs de l'héroïne. C'est du très très bel ouvrage !



Ainsi, la poésie des dessins de Daphné Collignon s'accorde à merveille avec la force du récit de Jacqueline Kelly pour nous offrir un objet magnifique qui enchante autant qu'il révolte. L'édition intégrale proposée par Rue de Sèvres en novembre dernier est un très bel ouvrage, avec son dos toilé rouge et sa couverture intimiste, qui donne envie de le retrouver sous le sapin. Seule petite frustration, cette fin brutale et abrupte qui laisse le lecteur en suspens, alors qu'il ne rêve que d'une chose : voir la suite des aventures de Calpurnia tandis qu'elle continue de grandir. J'espère donc que la suite sera un jour également adaptée en BD par Daphné Collignon.
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Tamara de Lempicka

Il est toujours bon de découvrir des histoires de vrais artistes à travers une bande dessinée, c'est une belle et simple façon de découvrir le différente variante de parcours artistiques. C'est n'est pas toujours dans la misère et la révolte que ce fait l'art. Il peu se faire dans un contexte plus bourgeois comme ici et avec d'autres raison de faire et de diffuser son œuvre. Déjà le personnage prends beaucoup de place et son entourage aussi, peu-être trop pour moi. Je trouve qu'il manque la densité et force que l'on trouve dans ses tableaux. Une chance qu'à la fin il se trouve une section avec des photos de ses tableaux. On aurait pu la retrouvé dans le dessin du personnage principale, mais elle se confond trop avec les autres et ont la perd de vu. J'imaginais plus un personnage plus charismatique et dense par sa présence comme sa façon de traduire dans ses tableaux. L'intention était bonne, mais pas assez pour moi, j'aurais aimé ressentir plus l'âme de l'artiste.
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Calpurnia, tome 2

J’ai chiné il y a quelques jours le premier tome de Calpurnia chez Emmaüs, très contente de ma trouvaille. Puis, on m’a dit qu’il y avait un second tome. Ni une ni deux, je l’ai trouvé en bibliothèque. En réalité, je viens de me rendre compte qu’il existe également un tome 3, qu’il me tarde à présent de dénicher car oui je suis tombée amoureuse du personnage de Calpurnia, il faut le savoir… A onze ans, Calpurnia rêve de devenir naturaliste. Elle aime étudier ce qui l’entoure et passe beaucoup de temps dehors. Son frère aîné, Harry, qu’elle adore, lui a offert un carnet qu’elle utilise comme carnet d’observation. Alors qu’elle interroge son grand-père sur la raison qui fait que les grandes sauterelles sont jaunes, un lien de curiosité se crée entre eux. Lui aussi s’intéresse beaucoup à la science et passe une grande partie de ses journées dans son laboratoire. Mais nous sommes en 1899, au Texas, et Calpurnia est censée plutôt se perfectionner dans l’art de la cuisine, de la broderie, afin d’être une bonne épouse, plus tard. Quand on lui apprend qu’elle doit bientôt faire son entrée dans le monde comme toutes les jeunes filles de son âge, et que c’est une chance, c’est le drame. Calpurnia ne rêve elle que de science et de liberté… J’avais vu passer ces couvertures, illustrées par Daphné Collignon à de multiples reprises sur les blogs, sans me douter que j’allais adorer découvrir cette jeune fille, son univers, son humour et son espièglerie, et les belles pages de ces albums ! Les dialogues sont un délice et les dessins remplis de douceur sont magnifiques. J’ai bien sûr souffert avec Calpurnia des entraves que sa mère, et la société de l’époque, lui proposent. Le grand-père de Calpurnia s’étonne du peu de savoir qu’on lui enseigne alors qu’il constate combien ce jeune esprit est avide de connaissances. Entourée de six frères, seule fille de la famille, comment Calpurnia peut-elle faire entendre sa voix ? Ces deux albums sont une belle rencontre avec un personnage attachant dont j’attends donc avec impatience la suite des aventures.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Calpurnia, tome 1

J’ai chiné il y a quelques jours le premier tome de Calpurnia chez Emmaüs, très contente de ma trouvaille. Puis, on m’a dit qu’il y avait un second tome. Ni une ni deux, je l’ai trouvé en bibliothèque. En réalité, je viens de me rendre compte qu’il existe également un tome 3, qu’il me tarde à présent de dénicher car oui je suis tombée amoureuse du personnage de Calpurnia, il faut le savoir… A onze ans, Calpurnia rêve de devenir naturaliste. Elle aime étudier ce qui l’entoure et passe beaucoup de temps dehors. Son frère aîné, Harry, qu’elle adore, lui a offert un carnet qu’elle utilise comme carnet d’observation. Alors qu’elle interroge son grand-père sur la raison qui fait que les grandes sauterelles sont jaunes, un lien de curiosité se crée entre eux. Lui aussi s’intéresse beaucoup à la science et passe une grande partie de ses journées dans son laboratoire. Mais nous sommes en 1899, au Texas, et Calpurnia est censée plutôt se perfectionner dans l’art de la cuisine, de la broderie, afin d’être une bonne épouse, plus tard. Quand on lui apprend qu’elle doit bientôt faire son entrée dans le monde comme toutes les jeunes filles de son âge, et que c’est une chance, c’est le drame. Calpurnia ne rêve elle que de science et de liberté… J’avais vu passer ces couvertures, illustrées par Daphné Collignon à de multiples reprises sur les blogs, sans me douter que j’allais adorer découvrir cette jeune fille, son univers, son humour et son espièglerie, et les belles pages de ces albums ! Les dialogues sont un délice et les dessins remplis de douceur sont magnifiques. J’ai bien sûr souffert avec Calpurnia des entraves que sa mère, et la société de l’époque, lui proposent. Le grand-père de Calpurnia s’étonne du peu de savoir qu’on lui enseigne alors qu’il constate combien ce jeune esprit est avide de connaissances. Entourée de six frères, seule fille de la famille, comment Calpurnia peut-elle faire entendre sa voix ? Ces deux albums sont une belle rencontre avec un personnage attachant dont j’attends donc avec impatience la suite des aventures.
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Tamara de Lempicka

Un ouvrage très stylistique qui nous plonge dans la vie de l'artiste polonaise Tamara de Lempicka.

Je connaissais cette peintre de part ses oeuvres que j'aime beaucoup. Elle a une telle technique artistique propre à elle, si fine et si originale, que ça en est joli et touchant à voir. Ce qui est sûr, c'est que ses oeuvres dénotent des émotions diverses, qui surprennent le spectateur.



Sur sa vie, il y en avait des choses à dire ! Marié à un homme qui visiblement, ne la rend plus très heureuse, mère d'une jeune fille, Tamara avait une vie peu calme. Je dirais même que c'est une tempête.

Il est intéressant de constater que pour vivre de son art, pour ressentir ces peintures, elle en venait à toucher, à avoir des relations intimes avec ses modèles, hommes ou femmes. Je ne savais pas qu'elle pratiquait ce genre ''d'art'' mais c'est très intéressant de voir que son amour pour la peinture va dans la démesure, la stimule, l'acapare, la domine, l'anime...



En ce qui concerne les éléments historiques, soient les années folles et la Révolution bolcheviks, je trouve qu'ils ont été vite passé et peu approfondis. C'est dommage pour ceux et celles qui n'en connaisse pas grand chose.



Dans l'ensemble, j'ai apprécié ma lecture, car on apprends des choses sur des peintres, on voit quelles ont été les inspirations des artistes, leurs oeuvres sont illustrées. C'est très beau à voir. On se sent proche de l'histoire, de leur vie, de leur oeuvre. Une belle initiative, que de reproduire en BD, la vie des grands artistes.

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Calpurnia, tome 1

La bande dessiné de Calpurnia est adaptée du roman de même nom de Jacqueline Kelly. Calpurnia est immédiatement une jeune fille très attachante, et différente des autres surtout en son temps.

Elle a le goût de sortir, d’observer, d’expérimenter, d’être une scientifique, une naturaliste, malheureusement elle n’apprend aucune matière scientifique à l’école.

Nous sommes dans le comté de Caldwell, au Texas, en 1899. Calpurnia semble écrire elle-même certains moments de l’histoire, et même de son écriture. Elle nous présente sa vie, sa famille, et ses aventures.

Alors qu’au début, elle a peur de son Bon-Papa, son grand-père, qu’on voit en retrait sur la couverture. Il est celui qui peut le mieux la comprendre, la guider et améliorer son éducation, son savoir.

Ils finissent par passer pas mal de temps ensemble et étudier toutes sortes de phénomènes.

Avec ses nombreux frères, la vie est très rythmée, et pas facile tous les jours. Entre son adorable grand-frère Harry qui tombe amoureux, et n’a plus l’air d’être lui-même et ses frères qui commencent à avoir des sentiments pour la meilleurs amie de Calpurnia et à leur tourner autour. De plus, être une femme n’est pas évident, surtout à cette époque, et nous voyons bien qu’elle a moins de droits que ses frères, qu’on lui pardonne moins.

Sa meilleure amie n’a pas du tout les mêmes centres d’intérêt qu’elle, elle est belle, et elles sont attachées l’une à l’autre et complémentaires.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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Sirène, tome 1

Superbe dessin, en aplats, aux contrastes forts, lumineux au trait élégant et précis, sans fioritures, mais je n'ai pas du tout accroché à l'histoire de cette femme qui se morfond dans ses problèmes. Trop autocentré, trop replié sur soi-même, monologues un peu culculs, et finalement ennuyeux.
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Tamara de Lempicka

Les oeuvres de Tamara de Lempicka sont marquantes. Quand on en a vue une, elle rentre dans notre imaginaire. La force de la peinture vient aussi du fait qu'il est réalisé par une femme dans une période où règne les hommes. Et aussi par les représentations et la force qui s'en dégage. Puis, on apprend à connaître cette femme très audacieuse, coquine, séductrice et mère. Son mari est ruiné et ne voit d'un bon oeil la vie de bohème de son épouse. Où passe t'elle la nuit? Ou plutôt avec qui? Pourtant lui n'a pas de compte à rendre lorsqu'il découche. Il jalouse aussi un succès et une réussite qu'il a perdu. Son image de mâle en prend un coup. Mais ce qui compte pour elle c'est son art, son plaisir et sa fille. Elle regarde les femmes comme des sources d'inspiration et son charme singulier attirent femmes et hommes. Plus d'une passera de bons moments en sa compagnie. Certaines deviendront des sources d'inspiration. On est emporté dans le récit. Surtout grâce aux sublimes dessins et mise en couleur de Daphné Collignon. Elle apporte beaucoup de grâce et de séduction avec ces nuances de couleurs ternes. Néanmoins, on est vite déçu car on a juste le droit à une mise en bouche pleine de charme. Et encore l'infernal 48CC est de passage et limite les choses. Heureusement qu'un dossier pédagogique de quelques pages avec des photos donne des compléments. On reste sur sa faim avec l'image d'une femme incroyable, sociale et brillante.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Calpurnia, tome 2

Ce second tome conclut les aventures de Calpurnia (ou tout du moins l'adaptation du premier roman).

On y retrouve tout ce qui a fait la saveur du premier avec un travail autour des illustrations très intéressant, mélangeant les types de cadrages, de typologies, de dessins selon s'il s'agit d'une pensée intime, d'une description scientifique ou d'une action d'ensemble.

L'histoire est tout à fait dans l'air du temps et montre combien il était difficile pour une jeune fille de pouvoir choisir son avenir à cette époque là. La jeune Calpurnia est reléguée loin des sciences et de son grand-père qu'elle affectionne car elle est désormais en âge de faire son entrée dans le monde.

Vraiment une belle bd à mettre entre toutes les mains !
Lien : http://boumabib.fr
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Calpurnia, tome 1

J'ai connu cette BD en tombant sur le tome 2 en librairie. Après avoir feuilleté quelques pages, j'étais assez intriguée pour avoir envie de découvrir le tome 1.



Au final, je suis assez mitigée. Dans ce tome, il ne se passe pas grand chose... On découvre Calpurnia et sa famille, dont ses 6 frères. Elle veut devenir naturaliste, ce qui la rapproche de son grand-père, qui semble froid et distant au début, plus trop à la fin. Ils observent donc les plantes et les insectes ensemble. le scénario est tout de même assez plat, on est surtout dans l'observation, la réflexion. Parfois il y a une touche d'humour...



Au niveau des illustrations, là non plus pas un coup de coeur, mais dans l'ensemble j'aime bien. Les couleurs en revanche sont assez ternes, et une petite touche de couleur (justement) par-ci par-là aurait été bienvenue à mon goût. Mais je comprends que c'est un choix.



Je vais sans doute prendre le temps de lire le tome 2, car c'est une série en deux tomes et que ce serait bête de ne pas connaître la fin. Et puis au départ, c'est le tome 2 qui m'a donné envie de découvrir cette série.

Mais en tout cas ce tome 1 ne m'a pas emballé plus que ça.

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Tamara de Lempicka

C'était une bonne idée de retracer la vie de Tamara de Lempicka en BD. Or, ici, il ne s'agit qu'un épisode, assez court, de la vie de la peintre. Le récit et les dessins se situent dans la période des années folles, vers 1920, période art déco. Tamara délaisse sa famille, mari et fille, pour fréquenter salons et endroits branchés de l'époque. Ceci entraîne éclats de voix, reproches et mécontentement du mari et questions de la fille. Seule à travailler Tamara, au caractère bien trempé, fait valoir, de ce fait, sa liberté et ses absences justifiées par son relationnel, modèles et peinture. Garçonne, elle s'adonne aux plaisirs saphiques, tout en côtoyant les personnalité de l'époque, Cocteau, Gide, etc.

L'apogée de la BD se situant avec la rencontre de Rafaëla et la fameuse toile qui devait asseoir la réputation de Tamara.

Les vignettes sont élégantes, les dialogues posés, représentatifs du personnage et de ses relations bonnes ou mauvaises.

Le dessin est précis, tout autant élégant, juste et réaliste. Les couleurs ocre, noir et blanc conférent au dessin une ambiance rappelant l'époque, feutrée et débridée par le jeu des contrastes et des oppositions, jaune et noir, bistre et blanc, noir et blanc avec des rendus très lumineux. Les deux tableaux, reproduits, dont la belle Rafaëla, sont superbes. Le rose de la couverture apporte une note de distinction à la BD (qui est ce personnage noir, ce cyclope derrière Tamara?).

Un cahier en fin d'album permet au lecteur de compléter sa lecture par une biographie complète de Tamara.

Un bon moment de lecture.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Correspondante de Guerre

Anne Nivat - Correspondante de guerre - Daphné Collignon



Très belle BD où l’on assiste à la rencontre de Anne Nivat, correspondante de guerre et Daphné Collignon auteure de BD.



BD originale où la vie des deux femmes se mêle et où l’on découvre la vie d’une correspondante de guerre, lauréate du prix Albert Londres.

Les dessins sont très beaux, la vie et le travail d’Anne Nivat sont passionnants.



Lecture très intéressante et instructive

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Calpurnia, tome 1

Son nom est Calpurnia Virginia Tate. Elle vit au Texas dans une grande maison , avec ses parents – son père dirige une fabrique de coton -, son grand-père, ses six frères, la cuisinière, la bonne et son mari. Nous sommes en 1899, c’est l’été.



Seule fille de la fratrie, sa mère veille à ce qu’elle respecte les traditions et la bienséance liés à sa condition et à son sexe. À l’école, Calpurnia suit des cours de maintien, de couture, de savoir-vivre, à la maison elle travaille le piano. Mais ces apprentissages et autres activités désintéressent et lassent la jeune fille, qui leur préfère, et de loin, la nature et ses manifestations.



Calpurnia est fascinée par la campagne environnante ; sa rivière fraîche et limpide, ses arbres par centaines, le bruissement du vent dans les feuilles, sa faune, sa flore. Curieuse, elle aime observer constater démontrer. Studieuse, elle note et dessine le fruit de ses recherches et de ses raisonnements dans un carnet qu’Harry, son grand-frère lui a donné. Un cadeau merveilleux pour Calpurnia qui rêve de devenir naturaliste.



Ses observations scientifiques arriveront aux oreilles de son grand-père, un savant froid et taiseux, qui passe ses journées dans une cabane isolée, son « laboratoire » . Leur passion commune les rapprocheront. Une relation privilégiée naîtra et mènera Calpurnia sur la voie palpitante de la science et sur le chemin, non moins captivant, de l’émancipation.



En même temps, on suit avec empathie « les choses de la vie » d’une jeune adolescente faites de colères, de jalousies, d’incompréhensions, de tristesse, d’allégresse, de craintes, de doutes…



Une histoire passionnante qui aborde avec intelligence l’adolescence, l’affirmation de la personnalité, la condition féminine, à travers une fascination pour la science et la nature. Une adaptation réussie aux illustrations élégantes lumineuses et ludiques. Ma fille et moi attendons avec impatience le second tome.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Miss catastrophe, tome 5 : Lapin, iguane et..

Dans l'histoire et toujours avec jojo et que ses catastrophe



je vous laisse découvrir la suite .
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Sirène, tome 1

Par le passé, Magda était chanteuse. Ce mode d’expression était une seconde nature plus qu’un métier, elle était connue et reconnue pour la qualité de ses textes et le timbre de sa voix. Puis, une prise de conscience la conduit à arrêter brutalement cette activité. Elle décide de voyager pour se retrouver, faire le point et se construire une nouvelle vie. C’est à ce moment qu’elle a rencontré Nour dont elle va tomber amoureuse.



Les années ont passé, Magda a 35 ans et est toujours en couple avec Nour. Ils ne sont pas mariés. La passion est toujours là mais le fait d’apprendre qu’elle est enceinte provoque une profonde remise en question chez la jeune femme. Elle éprouve alors le besoin de reprendre la route sans aucune destination précise, n’écoutant que son besoin de se retrouver seule pour réfléchir et décider de ce qu’il adviendra de son couple et de l’enfant à naître. Cependant, la veille de son départ, Magda vient en aide à une jeune femme qui erre sur la plage… elle se retrouvera malgré elle à faire le voyage en compagnie de cette silencieuse et étrange inconnue.



-



J’avais découvert le travail de Daphné Collignon avec Correspondante de guerre, ouvrage dans lequel elle mettait en images le témoignage d’Anne Nivat (reporter qui a couvert plusieurs conflits : Tchétchénie, Irak, Afghanistan…). A l’époque, j’avais été sensible au style de l’illustratrice. Je me réjouissais donc de la sortie de ce nouvel album… peut-être était-ce parce que j’avais le souvenir d’un récit plus cohérent ?



Les premières pages de l’ouvrage nous permettent de cerner rapidement de quoi il en retourne : sa grossesse met à mal la vie qu’elle s’est construite, les conventions lui imposent de renoncer au célibat (il est de mauvais ton qu’une femme marocaine enfante hors mariage). Mais autant être directe : je n’ai pas apprécié cet album. L’histoire de cette femme pourrait être touchante si elle n’avait été noyée sous un amas de métaphores qui nous font perdre le fil.



L’héroïne chemine très lentement vers l’acceptation de cette grossesse, l’idée de devenir mère, de renoncer au célibat, de ne plus prendre de décision uniquement par rapport à soi mais tenir compte de l’enfant… et du couple. Mais cette looongue litanie de questions existentielles s’étiiiire sur 72 pages, ce qui m’a semblé être interminable et finalement assez opaque.



(...)
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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