Daphné Collignon

Daphné Collignon délivre un récit introspectif, personnel, identitaire. Dans ces paysages marocains qu'elle connait bien pour y avoir vécu, elle tisse et dresse sa presque propre histoire. Ce scénario, dessin et couleurs de Daphné Collignon est un plongeon vers le bonheur. Entre songe et réalité, ce bonheur n'est pas un rêve, il existe. Il est raconté ici, en mots et en images, c'est un chant qui sonne bien, de toute beauté.



Le scénario alterne entre carnet de voyage, voix off, passage onirique, situation nocturne, situation marine et terrestre, le tout pour suivre une voix, un chemin un peu tortueux mais qui coule de sens. La reflexion sur " donner la vie ", ce commencement qui se termine, cette souffrance, ce bien être, n'est pas qu'une voix de femme, c'est aussi et tout simplement notre histoire, quelque part...



Le dessin est juste magnifique. Les paysages marocains sont somptueux et incitent au voyage. Il y règne une alternance quasi magique entre le réel et les symboles provocants la contemplation. On se retrouve parfois face à des tableaux de calligraphie arabe, il y a un peu de cette référence avec Habibi de Craig Thompson...



Que dire des personnages, ils sont comme envoutant ! Expressif, attirant, typique, typée... La couleur n'est pas en reste. Entre ombre et lumière, entre terre et mer, les éclats ressortent et sont comme cet être mythique moitié femme, moitié poisson... Au noir et blanc se succède les différentes palettes de coloris mis en gouache. Il y a de l'influence de Pierre Duba, que cela ne m'étonnerai pas !



Bref, ne craignez plus de vous faire posséder par une Sirène ! Lisez là !!
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Résumé : Calpurnia vit à la fin du 19ème siècle aux Etats-Unis. Son père possède une plantation de coton, et elle est la seule fille parmi ses sept frères. Elle s’intéresse beaucoup à la nature et adore observer plantes et animaux, à l’image de son grand-père.



Mon avis : Je n’ai pas lu le roman dont cette BD est l’adaptation, donc je ne peux pas comparer les deux. En tout cas, je me suis laissée emporter par le récit de cette jeune fille, qui ne s’intéresse pas à l’amour et aux garçons, contrairement à ses frères, mais qui adore observer le monde qui l’entoure.



Elle consigne dans son carnet ses observations, plantes, comme animaux, et aimerait devenir naturaliste, suivant les pas de son grand-père avec qui elle partage la même passion.



Elle observe aussi sa famille, et ne peut s’empêcher d’être agacée par ses frères qui ne pensent qu’à l’amour et aux filles, alors qu’elle sent qu’il est possible d’avoir d’autres passions dans la vie.



Cette BD m’a beaucoup plu, avec son héroïne qui aime les sciences, les illustrations sont superbes, et les planches présentant des plantes ou animaux sont très détaillées.



Une bonne idée de lecture pour montrer que les filles peuvent aussi s’intéresser aux sciences !
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Cet album a été réalisé par Isabelle Dethan au scénario et Daphné Collignon au dessin. L'idée de conception est bonne : on reprend une forme de malédiction des pharaons, mais transposée dans la cité nabatéenne de Petra, avec une touche d'Agatha Christie. L'histoire ne manque pas de poésie et de douceur (certains trouveront peut-être même le ryhtme un peu lent, mais moi j'apprécie). Le dessin quant à lui est effectivement un peu gras comme le soulignait un des précédents chroniqueurs. Il manque de détail et de finition et se fait parfois peu précis. Les traits des personnages sont un peu stéréotypés : vous retirez les cheveux et bon nombre d'entre eux sont faits sur le même canevas de visage. Dommage.

Cet ouvrage raconte l'histoire d'une célèbre correspondante de guerre à savoir Anne Nivat. Il a été réalisé en collaboration avec Reporters sans Frontières. Une partie du revenu des ventes reviendra à l'association visant à défendre la liberté de la presse dans le monde. Bref, que des choses très louables.



Pour autant, j'avais envie de découvrir une facette du grand journalisme: ceux qui vont sur le front, ceux qui partent dans des zones du monde très dangereuses. Oui, je voulais ressentir cette émotion. Or, c'est désespérément plat.



C'est beaucoup trop axé sur la personnalité même d'Anne Nivat avec quelques anecdotes croustillantes plutôt que sur le monde extérieur ce qui m'aurait beaucoup plus intéressé. Oui, il y a quelques trucs qui décrivent ce que doit être un bon journaliste c'est à dire à l'écoute des autres sans préjugés. A part cela, on n'apprendra pas grand chose. C'est un peu dommage d'autant que la narration était plutôt fluide et que la construction graphique paraissait originale, presque à la manière d'un vrai documentaire.

Dans le genre intimiste, j'avoue avoir lu mieux. On se perd véritablement dans les méandres de cette pensée féminine. La sirène sera juste une image, comme une projection de la pensée. On ne sera finalement pas grand chose de ce qui unit les personnages. L'home est absent et on voit que cette absence pèse lourd. Si seulement, il était là: cela arrangerait bien des choses. Ce road hypnotique m'a véritablement laissé de marbre avec un sentiment de tout ça pour cela. bref, on passera aisément à autre chose.

Ce récit nous emmène à l'âge d'or de l'archéologie au travers une expédition. On découvre la magnifique cité de Pétra en Jordanie. Il va se nouer un drame autour de ce lieu magique et mystique. La relation presque incestueuse entre une soeur et un frère jumeau va être le déclencheur psychologique.



Le dessin empli de douceur est bien entendu correct. Néanmoins, il semble un peu trop gras pour qu'on puisse véritablement savourer à sa juste valeur ce site archéologique qui figure actuellement parmi les nouvelles merveilles du monde. Encore une fois, un style graphique plus réaliste aurait été le bienvenu. C'est vrai qu'il s'agit ici de deviner un peu les formes. La couleur dans un ton pierre et sable nous y aident un peu mais il faut imaginer et non apprécier.



Je suis toujours aussi fan des oeuvres d'Isabelle Dethan. Il semblerait cependant que le projet de faire d'autres titres soit tombé à l'eau car aucun nouveau tome depuis 16 ans.

Avec ce deuxième tome adapté des romans jeunesse de Jacqueline Kelly, j'ai retrouvé avec plaisir l'attachante et curieuse Calpurnia, douze ans, qui vit avec sa famille au Texas.



Nous sommes en 1899 et le destin de notre jeune héroïne est déjà tout tracé par ses parents. Mais Calpurnia ne s’intéresse ni à la cuisine ni à la couture et préfère passer son temps dehors à observer la nature avec son grand-père avec qui elle partage sa passion pour les sciences.



En dépit d'un quotidien régi à la lettre par les convenances, Calpurnia n'a pas dit son dernier mot et ne perd pas l'espoir de réaliser un jour son rêve en devenant naturaliste.



Ce second opus est aussi réussi que le précédent. J'ai été une nouvelle fois conquise par la palette de couleurs douces et les superbes illustrations de Daphné Collignon.



On suit avec beaucoup d’intérêt l'histoire rythmée de cette jeune adolescente qui doit se plier aux règles afin de devenir une parfaite épouse. Le dénouement nous laisse sur notre faim et j'ai hâte de savoir quel sera l'avenir de Calpurnia.



Un excellent roman graphique qui met en lumière la condition féminine de cette époque aux Etats-Unis et évoque l'émancipation des femmes. Captivant.
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1899, Texas. L’été s’achève, le coton dans les champs va bientôt être récolté et Calpurnia ne cesse d’observer la nature qui la fascine tant. La plante rare trouvée avec son grand-père a été envoyée pour analyse dans un institut à Washington, peut-être est-ce une grande découverte? Mais son enthousiasme dans l’attente de ce résultat est mis à mal par le poids chaque jour plus pesant de la bienséance liée à son rang… Sa mère est bien décidée à faire entrer son unique fille dans le « monde ». Elle, la jeune fille de famille aisée dont le rêve est de devenir naturaliste, est contrainte d’être débutante. De prendre sa place dans la bonne société, d’apprendre à cuisiner broder, de voir défiler les prétendants, de faire un beau mariage et de beaux enfants… Elle, la jeune fille curieuse passionnée de sciences, les cheveux toujours lâchés, les pieds nus, les mains dans le vent la terre l’eau, les yeux grands ouverts sur les rivières les insectes, les arbres, des idées des réflexions des raisonnements à profusion… À l’aube d’un siècle nouveau, un avenir plein de promesses, on voudrait l’enfermer dans un cercle, une tradition, et faire fi de son envie, de ses désirs, de ses projets. À l’aube de ses douze ans, Calpurnia est submergée par des émotions confuses et contraires. Son cœur oscille sans cesse entre ce qu’elle est, ce qu’elle souhaite être, et ce qu’on veut d’elle. Un trouble qu’a parfaitement su retranscrire Daphnée Collignon dans ses dessins tantôt lumineux tantôt graves, et dans sa mise en page avec des cases traditionnelles et des planches proches du journal intime. Une BD qui amène à réfléchir sur la condition de la femme, les tourments de l’adolescence et la passion – ici pour la science – comme lueur de liberté.
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Ce livre car s'en ai bien un qui mêle dessins et photographies, notations et discussions est le portrait d'un reporter, d'une en l'occurrence : Anne Nivat.



Il n'est nullement question de relater les expériences fortes de ce reporter mais plutôt sa vision des choses : des choses de la vie, de la guerre, des gens…



C'est autour d'un projet d'album qu'une amitié s'est nouée entre Daphné Collignon et Anne Nivat : on y retrouve des dessins, un récit, une bande dessinée sur leurs rencontres, des extraits de livre et des photos, un montage particulier qui rend cet album fort intéressant avec un petit plus qui est la collaboration des auteurs avec Reporters sans frontières dont une partie des revenus de l'album reviennent à l'association.



Portrait intime donc mais aussi découverte d'un univers celui d'une femme nomade. Il est très pratique de ranger cet album dans le genre carnet de route ou de voyage mais je pense que c'est plutôt le carnet d'une vie celle d'Anne et de toutes les personnes qu'elle a rencontré et toutes les voix qu'elle a entendu. Un « compte rendu » des motivations et des choix d'une Correspondante de Guerre sur ses sujets, son choix de vie, ses rencontres.



Un très bel album, des textes magnifiques même si les couleurs rendent le tout un peu froid.




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Nous retrouvons la jeune Calpurnia, alors qu’on lui dit qu’elle devrait faire ses débuts dans le monde et que c’est une chance. Alors que sa mère n’a pas pu le faire à cause de la guerre.

Mais elle a quand même eu la chance de rencontrer le père de Calpurnia. Son grand-père aussi lui parle de la guerre, et de ce qu’il a appris à faire par lui-même.

Elle essaye, car ainsi va la vie, sans être motivée à la cuisine, la broderie, etc. et le résultat n’est pas fameux, mais elle poursuit sous le regard sévère de sa mère.

Elle a une discussion sérieuse avec sa meilleure amie Lula et elle s’interroge sur ce qu’elle veut. Veut-elle vraiment une famille ? Les filles doivent vraiment rester à la maison ?

Elle rêve de choisir son destin, d’être naturaliste, son grand-père lui a mis de belles idées dans la tête et lui a fait connaître des femmes scientifiques de talent. Elle rêve de science, et non de ménage et de mari, mais elle ne veut pas être une déception.

Incomprise, déçue par la vie et ses obligations, elle a des moments tristes.

Le graphisme est beau, les détails aussi, le tout nous rend Calpurnia attachante.

Bon-Papa lui a appris que la meilleure façon d’apprendre est d’expérimenter soi-même.



Des pages nous montent son carnet remplit d’observations, ses dessins.



Calpurnia choque car elle veut elle-même expérimenter des choses considérées comme inconvenantes, elle dérange à courir dans les bois et revenir débroussaillée, à se baigner dans la rivière, ramener des spécimens à étudier, etc.

Même quand elle fait des efforts, elle voit bien qu’elle n’est pas intéressée par les choses qui font plaisir à sa mère. Aucune d’elle n’est au final contente.



Alors qu’elle perd l’espoir, d’aller à l’université, de devenir naturaliste, de choisir son destin, quelque chose refait naître cet espoir en elle, alors qu’elle passe un nouveau siècle plein de promesses.

Ce sera à elle de prendre son destin en main ! Courage Calpurnia !



Si vous aimez les connaissances, le savoir, voulez faire la connaissance d’une jeune femme attachante et intéressante, vous intéressez aux sciences, et n’avez pas peur de voir des insectes de trop près.

Venez faire la connaissance de Calpurnia dans ce dyptique très sympathique à lire, qui maintenant est également disponible en intégral.
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Calpurnia," Callie", a 11 ans et vit au Texas en 1899 avec son père, directeur d'une fabrique de coton, sa mère , son grand-père, un homme ténébreux et passionné de science, et ses 6 frères.



Pendant les vacances d'été, alors que tout le monde dort par l'écrasante chaleur qui règne alors, elle affectionne d'aller se promener dans la forêt environnante.



Son objectif : devenir naturaliste (même si elle ne sait pas très bien en quoi cela consiste exactement). Son grand-père, sous des dehors austères, va néanmoins encourager la petite fille dans cette voie et saura éveiller en elle la curiosité pour la science et l'observation de la nature.



Le quotidien de Callie est rythmé par ses observations scientifiques, et entrecoupé d'épisodes familiaux savoureux (l'amoureuse de son grand frère) ou de souvenirs (le grand-père durant la guerre) que le lecteur parcourt avec délice grâce aux magnifiques illustrations de Daphné Collignon.



Un régal !

Complet en 2 tomes.

J'aime ce style avec ces beaux dessins et cette narration en journal intime. Quand c'est écrit aussi joliment, ça donne encore plus de cachet à cette adaptation ! Callie voudrait faire des études et devenir naturaliste : faire partie de ces femmes scientifiques qui ont marqué l'Histoire. Mais, ce n'est pas du tout de l'avis de sa famille et ce n'est pas encore la bonne époque pour qu'une jeune fille de bonne famille sorte du rang. Son devoir : faire ses débuts et trouver un mari pour qui elle assurera toutes les tâches de la maison. J'ai ressenti sa révolte et sa soif insatiable d'apprentissages écrasée par les devoirs familiaux. Une BD féministe prônée par cette jeune fille en quête de liberté !

Calpurnia, 11 ans, seule fille d'une fratrie de 7 enfants dans le Texas de la fin du 19e siècle, se découvre un grand intérêt pour l'observation des plantes et animaux qui l'entourent et désire devenir naturaliste. Si elle suit ainsi les pas de son grand-père passionné de sciences, elle s'écarte aussi du chemin tracé pour les filles de sa condition et de son époque.



Un portrait attachant de cette fille curieuse et déterminée, servi par de très belles illustrations. Donne envie de lire la suite ainsi que le roman dont cette BD est l'adaptation.

A proposer dès 10/11 ans.

Calpurnia est l’adaptation éponyme du roman d’apprentissage signé Jacqueline Kelly. J’avais trouvé le roman charmant même si il y avait trop de longueurs à mon goût et cette adaptation très fidèle du roman n’a pas ce travers, j’ai donc passé un excellent moment avec cette bande dessinée qui reprend la trame du roman et qui fait la part belle à l’héroïne, sa découverte de la nature et à la belle relation qui l’unit à son grand-père.

Les planches de Daphne Collignon sont comme toujours superbes, ses dessins tout en rondeur sont un régal pour les yeux, sa maîtrise des couleurs (noir et blanc, sépia ou ocre) fait merveille et c’est un vrai plaisir que de parcourir les pages, de la première jusqu’à la dernière.



Les personnages sont très expressifs et les planches sont variées : tantôt sous forme de cases, tantôt sous forme de planches naturalistes, quant à la police de caractère façon écriture manuscrite, elle est très lisible et agréable à lire.

Comme le roman, l’adaptation aborde très intelligemment l’adolescence, la condition féminine et l’envie d’émancipation de son héroïne qui déteste jouer au piano, faire du crochet ou converser en français, entre autres choses, tout ce que sa mère considère comme essentielles à une jeune fille.

Il faut dire qu’à l’époque la science était un domaine réservé aux hommes et peu de femmes ont alors accès aux études supérieures mais Bon-Papa croit en elle et refuse que sa petite-fille si vive d’esprit, soit cantonnée aux tâches ménagères.

Un second volume tout aussi réussi que le précédent que je conseille à tous et plus particulièrement aux jeunes filles qui délaissent souvent les études scientifiques, Calpurnia, personnage très attachant, les fera peut-être changer d’avis !



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Calpurnia est jeune, intelligente et débrouillarde. Seule fille de la fratrie, elle a décidé un été du XIXe siècle d'être naturaliste. Elle va s'ouvrir au monde de la connaissance et des sciences car pour elle, le piano, les bonnes manières et le dé à coudre, tout ça n'est vraiment pas pour elle ! J'ai bien aimé découvrir ce petit bout de fille apprendre à écouter la nature et bâtir une relation avec son bon-papa. Concernant le style, j'ai adoré la superbe écriture représentant la typographie de Callie et le style suranné des dessins pour représenter le siècle dernier. Bonne surprise pour une pioche hasardeuse à ma biblio !

Avec cette bande-dessinée à destination de la jeunesse, Daphné Collignon se réapproprie avec délicatesse l'univers de Jacqueline Kelly, qui avait publié "Calpurnia" aux éditions L'école des Loisirs. Ce beau roman avait eu le prix Sorcières en 2014 dans la catégorie "Romans ados" et narre l'éveil d'une jeune adolescente aux sciences naturelles, en 1899, au Texas. Le dessin délicat et féminin de Daphné Collignon convient parfaitement au récit de l'initiation de cette jeune fille, qui découvre à la fois cette passion pour la nature qu'elle partage avec son grand-père et sa propre émancipation dans une Amérique qui sort de la Guerre de Sécession.

Bof bof bof.

Oui c'est un peu court.

Pour préciser mon avis, disons que si j'ai trouvé le dessin plutôt réussi, tout comme le jeu des couleurs, l'approche narrative de Daphné Collignon m'a paru tarabiscotée. A plusieurs reprises, je me suis dit que tel ou tel choix était à priori intéressant mais la plupart du temps, j'ai eu l'impression qu'il n'était pas complètement mené jusqu'au bout. Au fil de la lecture, la répétition de cette impression a fait que je suis peu à peu sorti de l'histoire. Tant pis.

Sirène est un oneshot assez troublant qui dégage un côté envoûtant tant par son graphisme que sa prose poétique.

Le graphisme est un mélange de plein de choses. Le texte est comme écrit à la main. Mais un côté hermétique et nébuleux fera très certainement que nos appréciations seront différentes. La façon de faire même si j’en sens le potentiel n’atteint pas mon cœur, justement il y reste hermétique, il lui manque quelque chose.

Magda est une jeune femme qui était chanteuse, elle avait une voix et briller sur scène. Mais elle est tombée amoureuse de Nour, qui ne fait qu’être évoqué tout en étant absent.

Magda n’est pas en Europe, elle est au Maroc et la voilà enceinte en se posant des questions. Elle ne l’a pas fait seule mais c’est elle qui le porte, c’est elle qui n’aura d’autres choix que de faire avec. Nour ne semble pas en vouloir.

Magda va parler à différentes personnes, réfléchir et surtout faire entrer dans sa vie une mystérieuse jeune femme mais qui est elle vraiment ?

Soyez prêt à être déstabilisé.

Quant à la comparaison à la petite sirène, c’est vraiment une très grosse variation alors.

Une très belle découverte que ce soit par l'histoire et le graphisme.

Calpurnia vit au début du XXe siècle au Texas dans une famille où elle est la seule fille.

Elle adore la nature et va étudier avec l'aide de son grand père les sciences.

La BD est une adaptation du roman de Jacqueline Kelly paru à L'école des Loisirs. Le dessin est très beau avec des couleurs jouant sur e noir, le gris, le jaune beige.

J'ai adoré. je l'ai emprunté à la médiathèque pour mes élèves et ils l'adorent donc je pense que ce sera un prochain achat.

Calpurnia est la seule fille d'une fratrie de sept enfant. Sont père est planteur de coton au Texas. Au 19e siècle l'éducation des filles est domestique et Calpurnia s'interesse à la science auprès de son grand-père... Il s'agit d'une histoire en deux volumes d'après le roman de Jacqueline Kelly.

J'ai suivi avec grand intérêt le quotidien de Calpurnia qui a 11 ans réalise que son avenir sera bien différent de celui de ses frères. Comment concrétiser ses rêves sans être rejetée de sa famille dans une société ou pour être institutrice on ne doit pas se marier... Les informations scientifiques apportées lors des observations et échanges de Calpurnia avec son grand-père sont savamment amenées sans alourdir le récit.

Ce premier ouvrage est superbement illustré, contrastant les dessins stylisés dans ses pages. Vivement conseillé dès la 6e !

La professeuse documentaliste