AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Daphné Du Maurier (1122)


J'aime le calme d'une pièce après une reception.
Les sièges sont déplacés, les coussins en désordre,
tout montre que des gens se sont amusés;
et l'on revient dans le salon vide, heureux que ce soit terminé,
heureux de se reposer et dire : Nous revoilà seuls.
Ambroise me disait à Florence que cela valait la peine de supporter l'ennui des visiteurs rien que pour le plaisir de leur départ.
Comme il avait raison !
Commenter  J’apprécie          120
Je n'y pouvais rien si j'avais l'impression d'être une invitée sous mon propre toit, à mettre mes pas là où elle avait marché, à me reposer là où elle s'était allongée. J'étais comme une invitée attendant, patiemment, le retour de la maîtresse du logis. De petites phrases, de petits reproches me le rappelaient heure après heure, jour après jour.
Commenter  J’apprécie          113
Le bonheur n’est pas un objet à posséder, c’est une qualité de pensée, un état d’âme.
Commenter  J’apprécie          110
La vérité est souvent ce dont on a le plus de peine à se convaincre ou convaincre les autres. J'aimais Vita pour tous les moments vécus en commun depuis des mois et des années, pour tous ces hauts et ces bas qui rendent la vie conjugale parfois exaspérante et monotone, mais en font quelque chose d'unique et d'incomparablement précieux. J'avais appris à m'accommoder de ses défauts et elle des miens. Nous nous disputions souvent sans penser un mot des mauvaises paroles que nous nous jetions à la figure et, habitués l'un à l'autre, nous ne nous disions que rarement toutes les choses gentilles que nous pensions l'un de l'autre.
Commenter  J’apprécie          112
- Trois ans de mariage, remarqua-t-il, et le lave-vaisselle a plus d'importance dans votre vie conjugale que le grand lit mis par moi à votre disposition ! Je te l'avais dit, qu'il ne durerait pas. Je parle du mariage, bien sûr, pas du lit.
Commenter  J’apprécie          111
Nos parents prenaient les choses plus philosophiquement que nous. Un maître verrier devait s'habituer aux changements. Jadis, , ils avaient toujours été des errants, allant d'une forêt à l'autre, ne s'y installant que pour quelques années. (p. 68)
Commenter  J’apprécie          110
Il n'y a rien qui s'oppose autant à des manières aisées que d'être mal assis.
Commenter  J’apprécie          110
Regardez, voilà sa robe de nuit. Elle était bien plus grande que vous. Mettez-là contre vous. Elle traine par terre. Elle avait un corps splendide. Voilà ses sandales. Elle avait des jolis pieds pour sa taille. Mettez vos pieds dans ses sandales.
Elle enfilait de force les sandales dans mes pieds nus, souriant en épiant mes orteils. Ces sandales sont pour un tout petit pied. Elle était si mince aussi. Vous sentez comme elles sont étroites ?
Commenter  J’apprécie          110
C'était Manderley, notre Manderley, secret et silencieux tel qu'il l'avait été, sa pierre grise luisant au clair de lune de mon rêve, ses fenêtres à meneaux reflétant les pelouses vertes et la terrasse. Le temps n'avait pu détruire l'admirable symétrie de l'édifice, non plus que la perfection de son emplacement : un joyau dans le creux d'une main.
Commenter  J’apprécie          110
– Vous voulez dire que vous avez besoin d'une secrétaire, ou quelque chose comme cela ?
– Non, nigaude, je vous demande de m'épouser.
Commenter  J’apprécie          110
L’Ecossais avait une théorie favorite, qu’il se plaisait à exposer souvent devant le directeur de son agence, selon laquelle il n’existait que très peu de gens sur terre n’ayant rien à cacher.
Commenter  J’apprécie          110
Tandis qu' il m' accompagnait à l' ascenseur, je songais à notre rencontre de la
veille, aux bavardages de Mrs Van Hopper et à la froide courtoisie avec laquelle
il les écoutait. Je l' avais mal jugé, il n' était ni dur ni sarcastique, il était mon
ami depuis des années, le frère, que je n' avais jamais eu . J' étais de bonne
humeur, cet après-midi là, et il m' en souvient bien .
Commenter  J’apprécie          110
"Il n'y a rien de très grave, dis-je. Sinon que j'ai raté ma vie.
- Nous en sommes tous là, dit-il, vous, moi, tous les gens que vous voyez dans ce buffet de gare. Nous sommes tous des ratés. Le secret de l'existence, c'est de reconnaître ce fait assez tôt et de s'y résigner. Ensuite, ça n'a plus d'importance.
Commenter  J’apprécie          110
La vérité est une chose intangible, invisible, et il arrive que nous trébuchions dessus sans la reconnaître, mais elle est parfois découverte, saisie, comprise, par de vieilles gens proches de leur mort ou bien par des êtres très jeunes et très purs.
Commenter  J’apprécie          110
Etre amoureux n'était qu'un joli mot pour excuser la chose. Jem Merlyn était un homme, elle était une femme; que ce fût ses mains, sa peau ou son sourire, quelque chose en elle répondait à cet homme ; le seul fait de penser à lui était irritant et stimulant à la fois et cela la tourmentait. Elle savait qu'il lui faudrait le revoir.
Commenter  J’apprécie          110
Ma fierté d'adulte se désagrégea et mes méprisables larmes, heureuses de leur victoire, remplirent mes yeux et se mirent à couler sur mes joues.
Je pensais à toutes les héroines de romans que les pleurs embellissent, moi, avec mon visage boursouflé et mes yeux rougis. Ainsi finissait cette matinée, et la journée qui s'étendait devant moi serait longue.
Commenter  J’apprécie          110
- Je ne savais pas, Rockingham, que vous écoutiez volontiers les bavardages d'écurie.
- Pas possible Dona ! Mais, c'est un de mes passe-temps favoris ! Qui donc, sinon les domestiques de mes amies, m'apprendrait les derniers scandales de la ville ? Les bavardages des escaliers de service sont toujours vrais, partant, fort instructifs et divertissants.
Commenter  J’apprécie          100
- Vous savez, qu'on soit historien, archéologue ou géographe, quand le passé vous tient, c'est comme une fièvre qu'on a dans le sang ; on ne connaît pas de répit tant que n'est pas résolu le problème qui se pose à vous.
Commenter  J’apprécie          100
Je ne me demandais pas qui il était ni d'où il venait, je savais seulement qu'il y avait en lui une espèce de resplendissement qui me soulevait au-dessus de moi-même, humiliant par sa grandeur le lâche qui était en moi.
Commenter  J’apprécie          100
Néanmoins , la vie était dure pour eux, car ils devaient payer la capitation et la gabelle; mais ce qui grevait le plus le budget de nos ouvriers et de leurs familles, c'était le prix du pain, qui était monté, au cours des derniers mois, jusqu'à onze sous pour une miche de quatre livres; le pain était leur principale nourriture-ils ne pouvaient s'offrir de la viande-, et un homme gagnant en moyenne une livre ou vingt sous par jour, avec une famille à nourrir, dépensait la moitié de son salaire uniquement à acheter du pain.
Je me rendais compte à présent de tout ce que ma mère avait fait en faveur des femmes et des enfants du pays, et quelle besogne déchirante ce pouvait être que d'essayer de barrer la route à la famine, tout en s'efforçant de réduire au minimum les frais de fabrication. (p. 118)
Commenter  J’apprécie          100



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Daphné Du Maurier Voir plus

Quiz Voir plus

Rebecca - Daphné du Maurier

Le récit est basé sur...

un journal intime
une narration à la première personne
un procès verbal de tribunal

10 questions
314 lecteurs ont répondu
Thème : Rebecca de Daphné Du MaurierCréer un quiz sur cet auteur

{* *}