AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Daphné Du Maurier (1119)


- Vous voulez un fusil ?
Nat secoua la tête. [...] Trigg était fou. À quoi bon un fusil contre un ciel couvert d'oiseaux ?

LES OISEAUX.
Commenter  J’apprécie          170
Une voix américaine , avec un rauque accent du Sud, tonna : " Bon sang, qu'on vienne nettoyer tout ce gâchis ! " La voix émanait d'un homme d'âge moyen, à la forte carrure, dont le visage, pour être trop longtemps resté exposé au soleil, était si enflé et couvert de cloques qu'il semblait avoir été piqué par des guêpes. Les yeux étaient enfoncés dans le crâne, dont le sommet — dégarni entre deux massifs grisonnants — était rose et tendu comme la peau d'une saucisse sur le point d'éclater. D'énormes oreilles, qui avaient la taille de palourdes, achevaient de déformer ce visage où un brin de moustache aux extrémités tombantes n'était pas en mesure de dissimuler la lèvre inférieure proéminente, épaisse et humide comme une lippe. J'avais rarement eu l'occasion de voir quelqu'un d'aussi peu séduisant.
Commenter  J’apprécie          170
Cela résumait bien mon sort : subir une contrainte tout en étant libre, être seul bien qu'en leur compagnie, être né en mon siècle mais vivre inaperçu dans le leur.
Commenter  J’apprécie          160
Il fallait, pour le repos de son esprit, qu'elle me crût heureux. J'avais quitté le pays imaginaire afin qu'elle y entrat. Ainsi, deux êtres ne pouvaient partager un rêve. Sauf dans l'obscurité, comme une feinte, où chacun n'était plus pour l'autre qu'une ombre.
Commenter  J’apprécie          160
Quand je mens, j'aime que mon mensonge repose sur quelque chose de vrai, car cela apaise ma conscience.
Commenter  J’apprécie          160
Entre temps, la Déclaration des droits de l'homme avait rendu tous les citoyens égaux, mais elle n'en avait pas fait des frères. (p. 196)
Commenter  J’apprécie          161
Première partie - La Reyne d'Hongrie

Les lois, usages et privilèges des verriers étaient plus rigidement observés que les droits féodaux de l'aristocratie; ils étaient également plus justes et plus raisonnables. Les verriers constituaient indéniablement une communauté fermée, où chaque homme, chaque femme et chaque enfant connaissait sa place, depuis le directeur lui-même, qui travaillait près de ses hommes, partageant leurs besognes, portait les mêmes vêtements, mais que tous considéraient comme le seigneur et maître, jusqu'à l'enfant de six ou sept ans qui faisait les commissions des uns et des autres, formant équipe avec ses aînés, et saisissait toutes les occasions de s'approcher du four de la verrerie. (p. 28)
Commenter  J’apprécie          160
Le bonheur n'est pas un bien quantifiable, c'est une qualité de pensée, un état d'esprit.
P.14
Commenter  J’apprécie          160
Le bonheur n'est pas un objet à posséder, c'est une qualité de pensée, un état d'âme.
Commenter  J’apprécie          160
- Mais toute la campagne m'appartient, Mary, j'ai le ciel pour toit et la terre pour lit. Vous ne comprenez pas. Vous êtes une femme ; la maison, avec toutes les petites choses familières et quotidiennes, est votre royaume. Je n'ai jamais aimé cela et ne l'aimerai jamais. J'aime à dormir une nuit sur la colline, dans une ville le lendemain. J'aime à chercher fortune au hasard de ma course, avec des inconnus pour compagnie et des passant pour amis.
Commenter  J’apprécie          160
Si seulement on pouvait inventer quelque chose... qui conserve un souvenir dans un flacon, comme un parfum et qui ne s'évapore pas, ne s'affadisse jamais. Quand on en aurait envie, on pourrait déboucher le flacon et on revivrait l'instant passé.
Commenter  J’apprécie          160
- Si vous croyez que je suis de ces gens qui plaisantent au petit déjeuner, vous vous trompez, fit-il. Je suis toujours de mauvaise humeur le matin. Je vous répète que vous avez le choix. Ou bien vous allez à New-York avec Mrs. Van Hopper, ou bien vous venez à Manderley avec moi.
- Vous voulez dire que vous avez besoin d’une secrétaire, ou quelque chose comme cela ?
- Non, nigaude, je vous demande de m’épouser.
Commenter  J’apprécie          162
« avec le sentiment étrange, à demi conscient, que le produit de leur imagination avait quelque chose de répréhensible, qui encourrait la réprobation, le blâme de tous ; ils baptisèrent leur création “le monde infernal”, comme si Satan lui-même en était le Grand Instigateur. » (p. 47)
Commenter  J’apprécie          160
" Tu sais, dit-elle, tu avais absolument raison en ne voulant pas qu'on se marie. C'est beaucoup plus amusant comme ça, tu ne trouves pas ? On ne se sent pas lié du tout. On peut se quitter si on veut. "
Je fus surpris de ces paroles. C'était fort bien pour moi de mépriser le mariage mais, je ne sais pourquoi, cela prenait un autre sens, venant d'elle.
Commenter  J’apprécie          150
Je suppose que tôt ou tard, dans la vie de chacun, l’adversité survient et qu’il faut l’affronter. Nous avons tous en nous un démon qui nous harcèle et nous tourmente, et il faut bien finir par lui livrer combat.
Commenter  J’apprécie          150
Poussière ! La vie n'a pas de sens. Elle n'est qu'une question de temps, entre la naissance et la mort, une onde à la surface de l'eau. Janet avait souffert et aimé. Elle avait connu la beauté comme la douleur. Et voici qu'elle n'existait plus, dévorée par la terre indifférente, avec, pour tout souvenir, quelques lettres maladroites gravées sur un morceau de rocher.
Commenter  J’apprécie          150
Si seulement on pouvait inventer quelque chose qui conserve un souvenir dans un flacon, comme un parfum, et qui ne s'évapore, ne s'affadisse jamais. Quand on en aurait envie, on pourrait déboucher le flacon et on revivrait l'instant passé.
Commenter  J’apprécie          151
- Je n’ai qu’une faiblesse dans ma vie, dit-il, et je vais vous la confier : c’est l’alcool. C’est une malédiction, et je le sais. Je ne peux pas m’en empêcher. Un jour, cela me perdra et ce sera une bonne chose. Certains jours, je ne prends qu’une goutte, comme ce soir. A d’autres moments, je sens la soif s’emparer de moi et je bois comme une éponge, je bois pendant des heures. C’est la puissance, la gloire, les femmes, le Royaume de Dieu, tout cela à la fois. C’est alors que je parle, que je parle jusqu’à ce que la moindre des damnées choses que j’ai faites soit dispersée aux quatre vents. Je reste dans ma chambre et hurle mes secrets dans mon oreiller.
Commenter  J’apprécie          150
- (...) Elle est très franche, elle aime dire ce qu'elle pense. Pas de chichis. Si tu ne lui plais pas, elle te le dira carrément.
Je ne trouvais pas cela très rassurant, et me demandai s'il n'y avait pas quelque vertu dans l'hypocrisie.
Commenter  J’apprécie          150
« Bonne nuit, ma chérie », dit-elle tout en l'embrassant tendrement et en caressant son visage rougi par endroits, défiguré, qui suscita en elle le désir malsain d'éclater de rire (Je suis vraiment ignoble, pensa-t-elle) et elle chercha fiévreusement une formule d'adieu consolatrice ; puis, parce que dans une demi-heure elle sera avec lui, blottie contre lui, ivre et déraisonnable, elle s'écria, joyeusement, le visage radieux, debout sur le pas de la porte : « Tout ira bien ; le chagrin n'a qu'un temps ».
Commenter  J’apprécie          150



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Daphné Du Maurier Voir plus

Quiz Voir plus

Rebecca - Daphné du Maurier

Le récit est basé sur...

un journal intime
une narration à la première personne
un procès verbal de tribunal

10 questions
314 lecteurs ont répondu
Thème : Rebecca de Daphné Du MaurierCréer un quiz sur cet auteur

{* *}