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Citations de David Mitchell (296)


Je veux que vous envisagiez que les clauses du contrat de la vie stipulant que " Ce qui vit doit mourir" puissent, en de rares circonstances, être renégociées.
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La vérité, c'est que, lorsque l'amour vous épargne, la douleur en fait autant.
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Ce ne sont pas les gens qui peuplent le monde des hommes, mais leurs histoires.
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Sainte Marie mère des morues !
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Cette escapade vous a donc aidé à vous… débarrasser de votre lassitude ?

D’une certaine façon, oui. Cela m’a permis de comprendre que la connaissance de l’environnement d’un individu vous donne la clé de son identité. Cependant, de mon environnement – Papa Song -, j’avais perdu la clé. Je me suis surprise à vouloir retourner à mon ancien dînarium souterrain de la place Chongmyo. Je n’arrivais pas bien à expliquer pourquoi ; toujours est-il que, parfois, les pulsions restent floues et sont pourtant pressantes. (L’oraison de Sonmi~451)
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Mis en bouteille, le mépris que Mme Wagstaff affichait à l’égard de son mari eût fourni une excellent mort-aux-rats. (Journal de la traversée du Pacifique d’Adam Ewing)
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Parfois, le lièvre duveteux de l'incrédulité filant sur son rail disparaît si vite au détour du virage que le lévrier du langage, surexcité, reste au fond de sa cage.
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. Un modèle du temps: une infinité de poupées gigognes d'instants figés, où chaque poupée (le présent) est enfermée sous une série de poupées (les présents précédents) que je nomme passé réel mais que nous percevons comme le passé virtuel. La poupée qui correspond à "maintenant" renferme une série de présents à venir, que j'appelle futur réel mais que nous percevons comme le futur virtuel.
. Proposition: je suis tombé amoureux de Luisa Rey.
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Nous ne sommes que ce que nous savons, et moi, je souhaitais être tellement plus que ce que j'étais.
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"Entre les mains de personnes à l'intelligence limitée, le pouvoir illimité a toujours abouti à la cruauté." Soljenitsyne.
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Après que j'eus recouvré les tréfonds de ma cabine, le sauvage me remercia et mangea l'humble chère comme s'il s'agissait d'un dîner présidentiel. Je ne lui confiai guère mes véritables motivations, id est, mieux rempli était son estomac, moins grandes seraient les chances qu'il me mangeât, et je préférai lui demander pourquoi, durant sa flagellation, il m'avait souri. "La douleur, c'est fort, oui : mais les yeux d'amis, c'est plus fort." Je lui dis qu'il ne savait presque rien de moi, et moi, rien de lui. Il désigna son œil, puis le mien, comme si ce geste fournissait quelque plénière explication.
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« Car qu’est-ce qu’un océan, sinon une multitude de gouttes ? »
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Le conflit auquel prennent part l'industrie et les militants est analogue à un combat qui opposerait la narcolepsie à la mémoire. L'industrie dispose d'argent, de pouvoir et d'influence. Provoquer l'indignation de l'opinion publique, voilà notre seule arme. C'est en faisant éclater le scandale que la construction du grand barrage du Yuccan a pu être évitée, que Nixon a été évincé du pouvoir, que l'on a contribué à mettre un terme aux monstruosités commises au Vietnam. Mais le scandale est un produit dont l'élaboration et la manipulation sont complexes. Pour ce faire, nous devons d'abord capter l'attention générale ; ensuite, il faut une prise de conscience collective ; et si celle-ci atteint une masse critique, alors le scandale explose. L'opération est susceptible de capoter à n'importe quelle étape. Les Alberto Grimaldi de la planète peuvent détourner l'attention générale en ensevelissant la vérité sous des rapports de commission, en jouant sur la désinformation, en tablant sur la lassitude ou en intimidant ceux qui suivent les événements de près. Ils abrutissent les consciences en rabaissant le niveau d'éducation, en achetant des chaînes de télévision, en versant des "indemnités d'hôtes" à ceux qui dans le monde de l'écrit font autorité ou en arrosant simplement les médias.
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Quel genre de société préconise-t-il ? "Aucun ! Plus un pays est organisé, plus ses habitants sont moroses".
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Un récit se doit d’avancer. Le malheur est mouvement ; la satisfaction est inertie.
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Nous sommes ce que nous faisons.
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Si une chanson plante une idée ou un sentiment dans un esprit, elle a déjà changé le monde.
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- Je ne peux pas résumer la ville en un seul mot, dit Elf, mais si New York était une phrase, ce serait : « Occupe-toi de tes oignons et tout se passera bien. » Londres, ce serait : « Tu te prends pour qui? »
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Une petite chorale chantait. Des strates de voix pures s'élevaient jusqu'au toit, tout là-haut. Dean devait s'en aller mais une partie de lui ne s'en irait jamais. En mémoire et en rêve, il revisiterait cette faille spatio-temporelle. L'endroit faisait désormais partie de lui. Chaque vie, chaque tour de la roue, recèle quelques failles comme celle-ci. Un embarcadère près d'un estuaire, un lit simple sous une lucarne, un kiosque à musique dans un parc au crépuscule, une église cachée sur une place cachée.
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Dean n'avait jamais compris l'intérêt de l'église : « Les voies du Seigneur sont impénétrables. » ne semblait pas très différent de « Face je gagne, pile tu perds. »
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