Citations de David S. Khara (200)
Horst Geller, SS de circonstance, père de famille embarqué dans la folie ambiante, mourut le 9 novembre 1942. Il figura au nombre des six victimes officielles d'un attentat perpétré contre Heinrich Himmler. Une vague de terreur et d'arrestations s'ensuivit. Le maître de l'Ordre Noir survécut.
La solution finale était en marche.
Je veux croire en la bonté. Je l'ai connue. Elle m'a sauvé. Laissez-moi croire qu'elle est ancrée dans l'âme humaine. Laissez-moi espérer que le mal est l'exception
Jamais je n’ai jugé un homme ou une femme autrement que par sa valeur intrinsèque. Qu’importe sa couleur, qu’importe son rang. Le mérite ne connaît pas de limitation.
J’ai beau réfléchir, je ne vois aucune créature sur terre capable de perpétrer des horreurs équivalentes à celles qui jonchent le chemin parcouru par l’humanité.
Un pouvoir perçu est un pouvoir reconnu.
Nous sommes tous des esclaves. […] Esclaves de nos passions, de nos désirs, de notre pouvoir ou de nos frustrations. Ce n’est qu’à la fin de la route que tout s’égalise. […] Même si parfois, la route semble ne jamais vouloir finir…
Au cinéma, une voiture qui explose, c’est joli. Et bien, en vrai aussi. Sauf pour les occupants de la bombe à roulettes, il va sans dire.
Voilà pourquoi il détestait l’inaction. Les réminiscences du passé trouvaient leur chemin dans l’attente, s’insinuaient dans les interstices de l’ennui.
L'homme sait de quel métal il est fait en affrontant la réalité sans détourner les yeux.
Tout ouvrage recèle une part d'humanité, de vérité, de beauté, de savoir.
La parole est comme un torrent qui balaie les peines. Il faut les empêcher de s'ancrer en vous sous peine de les voir ronger vos fondations et vous mener, tôt ou tard, à l'effondrement.
J'ai commis de lourdes erreurs, et rendu de grands services. Les deux sont l'apanage des hommes. Les deux procèdent de la même soif d'agir, parfois à raison, parfois à tort.
La volonté fait partie des attributs de l'Homme. Ses capacités à établir et suivre un schéma dans lequel il se reconnaît, à respecter les codes qu'il choisit, à évoluer dans son comportement, pour être sans cesse meilleur, définissent un être.
Je n'ai jamais aimé les hommes adipeux. J'ai toujours vu dans le laisser-aller pondéral les stigmates d'un manque de respect de soi et, par voie de conséquence, des autres.
Oui, la folie engendrait le désespoir. [...] La futilité dirigeait le monde moderne. L'indignation d'un moment s'effaçait au fil des jours, se dissolvait dans l'attente d'une promotion, d'un nouveau film ou du prochain événement sportif. L'individualisme et les communautarismes s'érigeaient en murailles contre les valeurs essentielles de solidarité et de partage. Ce monde ne croyait plus en rien.
Nous vivons dans une société d'images. Les hommes tels que vous, prêts à faire le coup de poing ou à dégainer à tout va, sont des anachronismes vivants. Abattre un adversaire ne passe plus par les armes et leurs munitions. Aujourd'hui, rien ne vaut un bon assassinat médiatique, diffusé en boucle sur les chaines d'information. A ce titre, Internet mérite une place de choix sur le podium des armes de destruction massive. Savez-vous pourquoi ? Parce que le bon peuple réclame sa dose de sang, de morbide. Livrez-lui une victime en pâture, et la masse s'en délectera jusqu'à plus soif, prête à gober n'importe quelle absurdité pourvu qu'elle prolonge le plaisir. Mais attention, toujours les mains propres ! [...]Nous assistons à l'effondrement de la raison sous les assauts de l'émotion.
Combien d'innocents paieraient encore le prix des délires d'une minorité d'illuminés ? Car, au final, l'attaque menée avec Elena le démontrait avec une tragique ironie, les gens paisibles ne pouvaient endiguer les assauts d'une poignée de va-t-en-guerre.
L'économie est exsangue, les petites gens souffrent, et les dirigeants sont de plus en plus éloignés des réalités. Cela ne vous rappelle rien ? Les conditions sont propices à l'émergence de forces délétères, obscures.
- Avant que je sévisse en vous traitant au passage de tous les noms, je vous laisse une chance de vous expliquer. Un conseil : soyez convaincant. Avec tous les aéroports en alerte, le trafic aérien interrompu et le département de la Justice qui met une pression d'enfer sur l'ensemble des services de renseignement, je pourrais vite me montrer irritable.
On lui assignait des missions, il les exécutait. Goran se considérait comme un épicier de la mort et de la terreur, ouvert vingt-quatre heure sur vingt-quatre, jamais à court de stock ou d'astuces pour contenter le chaland.