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Critiques de David Zaoui (206)
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Le peintre du dimanche

Dans cet ouvrage, paru initialement sous le titre "Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris ", David Zaoui nous parle encore des gens, des autres, avec beaucoup de tendresse et d'humanité.



C'est l'histoire d'Alfredo Scali, un jeune peintre incompris... mais on ne sait finalement pas s'il est bien le personnage principal de ce roman, tant il est la somme de tous ceux qui l'entourent: ses parents bien-sûr et sa grand-mère, mais aussi ses amis, ses voisins du quartier, et même Schmidt ce petit singe qui lui permettra d'accéder à son rêve, pouvoir vivre de son art.



Au-delà des situations drôles et parfois même délirantes, j'ai lu l'amour entre les personnes et l'importance de ces liens simples, mais forts et sincères. Jolie lecture!



         《La phrase à retenir》

Soudain j'ai pris conscience de la folie qui consiste à croire ses parents éternels.
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Le peintre du dimanche

Alfredo Scali est peintre, artiste, pas en bâtiment. Enfin, ça c’est lui qui l’affirme haut et fort tant à sa famille qu’à son inénarrable conseiller pôle emploi. Pourtant rien n’y fait, personne ne veut de ces rêves d’animaux qu’il a posé sur ses toiles.



Sa chère grand-mère est atteinte d’Alzheimer. Une association lui propose l’aide d’un singe capucin pour l’assister dans ses tâches quotidiennes. Mais c’est sans compter sur l’évolution de la maladie. Aussi, le jour où elle menace d’en faire du bouillon, Alfredo se voit contraint de récupérer Schmitt, le gentil singe amateur de beignets à la pistache. La cohabitation sera facile et plutôt joyeuse, et aura des conséquences inattendues pour Alfredo et la réalisation de ses ambitions d’artiste.



De péripéties en courriers rageurs auprès de son conseiller, Alfredo va finir par trouver le succès auprès d’un galeriste… Mais qui est le véritable auteur des œuvres exposées ? Et comment va-t-il se dépêtrer de ces accommodements pas vraiment raisonnables qu’il mène avec sa conscience.



Le roman est parsemé de nombreuses invraisemblances et de tout aussi nombreuses expressions empruntées, mais le personnage central est plutôt attachant et la morale de l’histoire est sauve.



Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/06/22/le-peintre-du-dimanche-david-zaoui/
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Le peintre du dimanche

Je ne connaissais pas du tout David Zaoui, j'avais déjà entendu parler de lui, mais je n'avais encore jamais lu aucun de ses romans. Je crois que cela va changer maintenant que j'ai lu celui-ci. Le peintre du dimanche est la version poche du grand format paru aux éditions Lattès, Sois toi-même, les autres sont déjà pris. J'avais entendu parler de ce roman au moment de sa sortie, le titre est évocateur et est tiré d'une célèbre citation d'Oscar Wilde. Et maintenant que je connais l'histoire, je dirais que les deux titres, la version grand format ou la version poche, collent parfaitement avec l'histoire.



L'auteur nous fait faire connaissance avec Alfredo Scali. Il est peintre, artiste, pas peintre en bâtiment. Il peint l'inconscient des animaux à travers leurs rêves. C'est déjà pas banal comme idée. Il aimerait bien exposer dans une galerie et se faire un nom. Mais pour l'instant ses recherches sont vaines. Il est au chômage, et reçoit beaucoup de propositions d'emploi de la part de son conseiller Pôle Emploi, qu'il envoie paitre bien souvent. Pas question pour lui d'être déménageur, ou encore faire une formation pour être conducteur de tramway.

Un jour, la maladie d'Alzheimer est découverte chez sa grand-mère. Une association va lui amener un singe capucin, capable d'aider la vieille dame dans des tâches basiques du quotidien. C'est une petite femelle, qu'elle appellera Schmidt, nom que la grand-mère prend de sa série fétiche Derrick. Le souci est que la maladie de sa grand-mère s'accentuera, elle ne saura plus s'occuper de Schmidt, et c'est donc Alfredo qui va l'accueillir chez lui. Alfredo va vite se rendre compte que ce petit singe est malicieux, et que grâce à lui, il va pouvoir enfin exposer ses toiles dans une galerie parisienne. Et comment me direz-vous ? Il s'avère que Schmidt peint, à certains moments de la vie d'Alfredo, et les toiles ont apparemment du succès. Mais Alfredo s'en veut du subterfuge et aimerait bien être reconnu pour sa propre valeur à lui... comment va-t-il faire ? Quand Schmidt peint-il pour lui ? Va-t-il arriver à exposer ses propres créations ? Ça je vais vous laisser le découvrir. Je ne voudrais pas plus gâcher la surprise. Déjà que j'ai la sensation de vous en avoir dit de trop...



Ce que je ne peux pas vous retranscrire dans ce résumé de l'histoire, c'est le ton qu'a pris David Zaoui pour décrire les faits et les personnages. L'humour est en première ligne, la dérision aussi. C'est drôle, on ne peut que sourire et même rire devant certaines remarques, certains faits. Évidemment, avec un singe comme compagnon de route, on se doute bien que les situations comiques et cocasses vont s'enchainer. J'ai beaucoup ri quand Alfredo doit masquer Hutch de la série télévisée Starsky et Hutch parce que Schmidt ne l'aime pas. Vous voyez, c'est plein de petites allusions qui sont faites et qui mettent beaucoup de drôlerie dans l'histoire. Et pourtant, les messages qui transpirent du personnage d'Alfredo sont très sérieux et très nobles. Car cet homme n'a qu'une envie, c'est de vivre de ce qu'il aime faire, d'être épanoui et de se consacrer à sa passion. Et comme on le comprend. Tout le monde rêve de vivre de sa passion, et on sait très bien que c'est souvent irréalisable. Mais après tout, pourquoi pas, pourquoi ne pas essayer ? Il aimerait vivre d'autre chose que des boulots alimentaires, et pour ce faire, il va devant de grandes désillusions. J'ai trouvé beaucoup de profondeur dans les propos de l'auteur sur ce sujet du travail, de la passion, et de la différence entre vivre de sa passion et vivre pour manger. Un sujet très vaste et que chacun d'entre nous connait.



Les personnages sont très attachants, que ce soit la grand-mère, Alfredo ou ses amis Casimir et les autres. Ils sont tous très bien travaillés avec leurs qualités et leurs défauts et surtout avec cet amour de la vie, quelle qu'elle soit. Ce sentiment d'attachement à Alfredo est renforcé par le choix narratif de l'auteur que j'aime beaucoup. En effet, il utilise la première personne du singulier pour faire parler son personnage principal. C'est un procédé que j'aime beaucoup et que je préfère, car il me permet de me sentir au plus près du héros, de ressentir la moindre de ses émotions, de rentrer dans sa tête et de connaître la moindre de ses pensées. Et vous pouvez me croire que c'est une folle expérience que de rentrer dans la tête d'un homme comme Alfredo. Il ne m'a pas déçue, j'ai aimé son extravagance, mais aussi sa grande sensibilité et son amour de la vie. Il m'a fait rire bien souvent, il m'a énormément touchée et émue aussi. Ce qui m'a fait le plus souvent sourire, ce sont ces interludes faits avec les courriers que lui et son conseiller Pôle Emploi s'envoient. Les réponses automatiques du conseiller mettent à mal la patience d'Alfredo, il a beau répéter ce qu'il a déjà dit, rien y fait. J'attendais ces lettres avec impatience dans ma lecture car je savais qu'elles étaient synonymes de rigolade et d'humour, elles étaient totalement jubilatoires. En fait, tout est raconté avec tellement de naturel et d'authenticité qu'il était difficile pour moi de ne pas croire que tous ces personnages n'existaient pas réellement.



Le livre au format poche n'est pas très long, à peine trois cents pages. Je passais un tel bon moment avec lui que je n'arrivais pas à le lâcher pour mes obligations quotidiennes, je n'avais qu'une envie, c'est de me replonger dedans pour savoir ce qui allait se passer. Car, bien que ce ne soit du tout un polar ou autre livre à suspense, l'auteur a justement bien su le créer ce suspense. Je me suis demandée tout le long, comment allait s'en sortir Alfredo, s'il allait révéler que c'était Schmidt qui avait peint à sa place, et allait-il réussir à vivre de son art. Comme si on se posait des questions au sujet d'un ami. C'est sa la grande force de ce livre, c'est que l'on considère très vite Alfredo comme un pote, comme quelqu'un de notre entourage et on s'inquiète pour lui et on voudrait qu'il ne lui arrive que des bonnes choses. Je le quitte avec regret, la fin est belle, jolie, inattendue, attendrissante. J'ai été très émue par celle-ci, et le mot final est donné encore avec une pointe d'humour, comme s'il ne fallait pas oublier de sourire au travers de l'émotion qui envahit. Et comme il est dit si bien, "Il existe des êtres si rares que, lorsqu’on les croise, ils vous touchent à jamais. Alors il ne faut pas les quitter d’une semelle. Il faut les suivre au bout du monde." Je crois que si une personne comme Alfredo existait et était mon ami, je ne le lâcherais pas...



Je ne suis pas déçue du tout de ma lecture. C'est une belle découverte, j'ai passé un moment extra en compagnie de tous les personnages et de David Zaoui. Je ne partais avec aucun a-priori, la couverture m'avait fait sourire, l'histoire m'a émue et fait rire. David Zaoui fait aimer la vie avec une telle histoire, et nous suggère à nous lecteurs, de toujours croire en nos rêves, de se battre pour eux et de tout faire pour les réaliser. Une très belle leçon de vie, sans pour autant avoir pris un ton moralisateur...le message passe dans l'humour et l'allégresse. Comme il dit d'ailleurs, "Sois libre et écoute ton cœur, c'est le seul moteur de l'inspiration. " Je suis entièrement d'accord avec ça.



Donc, si comme moi, vous ne connaissiez pas encore David Zaoui, je ne peux que vous encourager à le faire avec ce livre ci, ou avec le dernier qui vient de sortir aux éditions Jean-Claude Lattès, Le financier en chef. J'avoue que ce livre me fait bien envie aussi, et cette fois, c'est une poule qui se retrouve en couverture... et le résumé est fort tentant. Moi, en tout cas, je vais continuer de lire cet auteur, il est une très belle surprise de ce Prix des Lecteurs, il m'a fait passer un excellent moment, distrayant et tellement profond. Un style fluide et décalé, un auteur à lire absolument..
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Le peintre du dimanche

C'est ma première lecture de cet auteur et je n'ai aucun regret, c'est captivant fluide, plein de sens.

Je lai vu passé beaucoup de fois sur la toile et je me suis dis faut que je le lise et c'est chose faite

Tout souris a Alfredo il viens d'être repéré par un galeriste, malheureusement tout ne vas pas se passer comme prévu, il à hérité d'un petit singe enfin un capucin malicieux accro aux beignets a la pistache, qui es le véritable auteur de ses toiles.

Comment va-t-il se sortir de cette situation.?

Lisez le et vous le saurez.

C'est un roman très beau, c'est comme un bonbon que l'on aimerais jamais que son gout ne s'arrête.

Un coup cœur pour ce premier roman de David Zaoui



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Le peintre du dimanche

Si l’on nous présente de prime abord « Le peintre du dimanche » comme un roman loufoque et déjanté, j’ai plutôt trouvé une histoire drôle, touchante et parfois profonde avec un personnage principal ancré dans la réalité et dans ses bottes. C’est le singe d’Alfredo, Schmidt, qui va apporter cette touche de loufoquerie et d’absurdité mais cet aspect n’est vraiment pas prédominant dans le récit. Il va, au contraire, permettre de l’accent sur la difficulté professionnelle qu’est celle d’être artiste, entre les lourdeurs fantaisistes de Pôle Emploi, la difficulté d’en faire un métier et d’en vivre qui sont autant de choses concrètes à confronter sans cesse avec le regard et le jugement des autres et le fait qu’il s’agisse avant tout d’une vocation et que l’on veut se donner une chance et croire en soi et ses rêves.
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Le peintre du dimanche

Défi ABC 2020-2021

Un petit roman qui fait du bien: une fois n'est pas coutume, les bons sentiments ne se transforment pas en écoulement verbeux sucré et douceâtre. Nous voici donc avec une vraie histoire, un rien improbable, mais pas complètement, des personnages pas tout à fait ordinaires, mais pas irréalistes, un petit singe capucin malicieux, forcément, mais tellement sympathique, une vieille dame gentiment démente, un peintre ambitieux (presque) sûr de son talent: c'est drôle, enlevé, espiègle, et pose agréablement et sans appuyer quelques questions bien sérieuses.

Un bon moment, parfois, on n'a juste besoin que de cela.
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Le peintre du dimanche

c'est un livre feel good, qui se lit facilement et très loufoque. Parfois un peu vulgaire sur quelques propos qui m'ont un peu dérangé.

Si vous souhaitez passer un bon moment je vous le conseille.
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Le peintre du dimanche

Ce livre est une vraie gourmandise, une bulle de champagne ! A la fois légère et savoureuse, qu’on déguste sans modération. Un bonbon que l’on laisse fondre sous la langue, et qui pique de temps en temps. C’est drôle, enlevé, truculent, cocasse, original, parfois loufoque, parfois teinté d’émotion, mais toujours maitrisé grâce à une belle écriture pétillante et fluide qui mêle bons sentiments, culpabilité, recherche de sa place dans la vie, liens entre les gens, humanité, indifférence, mensonge, ironie, et voyage initiatique. Le tout saupoudré d’humour. Les 280 pages se dévorent.



Alfredo Scali est un artiste peintre incompris, qui rêve de grandeur et de reconnaissance. Il peint les rêves des animaux, sans grand succès auprès de la profession. Il vit encore aux crochets de ses parents, et entretient un rapport particulier avec son conseiller Pôle emploi à qui il écrit des lettres. Ses meilleurs amis sont eux aussi spéciaux, quant à ses rapports avec les filles….Sa notoriété viendra d’un capucin intelligent, qu’il héberge quelques temps. Ce dernier s’exprimera par la peinture haute en couleurs explosives. Ses toiles, qu’Alfredo prendra à son compte, feront le bonheur des galeristes. Alfredo connaît ainsi une petite célébrité non méritée, son travail ne récoltant que des soupirs.



A travers ses déceptions, les lettres qu’il écrit, ses coups de cœur amoureux, son rapport avec le singe, ses amis, ses parents, et sa grand-mère, on découvre Alfredo Scali et on assiste à son envol. Cette quête d’identité est rondement menée, et superbement écrite. On s’aperçoit vite que ce roman renferme plus de profondeur qu’il n’y paraît au premier abord. Les personnages sont croqués avec bienveillance mais ne restent pas superficiels.



Un petit roman bien sympathique, loufoque, mais intelligent.



A consommer sans modération.

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Le peintre du dimanche

🅤🅝 🅑🅡🅘🅝 🅓'🅗🅤🅜🅞🅤🅡 🅔🅣 🅓🅔 🅕🅞🅛🅘🅔   

"Un soir, au Drugstore des Champs-Élysées, j'ai demandé au responsable du rayon livres s'il pouvait me conseiller un roman qui comporterait une dose d'humour, de folie, d'émotion, d'originalité et qui soit en prise sur son temps.   

Le libraire a réfléchi un moment avant de me dire :   

- Franchement, je ne vois pas ... Ce livre, vous n'avez qu'à l'écrire !".    



Voilà comment David Zaoui nous présente son livre "Le peintre du dimanche".



🐒 On y découvre Alfredo Scali, artiste peintre au chômage. Doux rêveur, un brin excentrique, qui croit dur comme fer à son heure de gloire. En attendant il va de petits boulots en petits boulots, toutes sortes de jobs alimentaires, pas vraiment passionnants, qui lui sont dégotés par son conseiller Pôle Emploi, Mr Bubard, pas vraiment investi dans sa mission et qu'Alfredo ne porte pas dans son coeur. Durant son temps libre, il continue de peindre et d'arpenter Paris à la recherche du galeriste qui lui donnera sa chance.   

🙊 Sa vie va se retrouver chamboulée par l'arrivée d'un petit singe capucin, Schmidt. Celui-ci a été apprivoisé, et parfaitement dressé, pour accompagner les personnes âgées dans leur vie quotidienne. Il le récupère auprès de sa grand-mère atteinte d'Alzheimer, qui ne peut plus le garder.    

🙉 Ces deux là réunis, croyez-moi, ça vaut son pesant de cacahuètes !!. D'autant que Schmidt, va se révéler être, dans des conditions bien particulières, que je vous laisse découvrir 😉, un peintre hors pair, dont les toiles vont être repérées par un galeriste parisien.   

🙈 Alfredo voit se profiler enfin la reconnaissance tant attendue, sauf que les toiles qui font fureur ne sont pas les siennes, ...   

Comment va t-il se sortir de cette situation ?   



🪄✨ Ce livre de David Zaoui, avec toute sa palette de personnages, tous aussi loufoques les uns que les autres, m'a fait pensé au film "le fabuleux destin d'Amélie Poulain". Un p'tit côté burlesque, poétique, magique, ... tout en légèreté, qui arrête le temps et nous offre une jolie parenthèse, drôle et fraiche, qui fait un bien fou.   



A déguster sans modération !! 🥰💞💥
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Le peintre du dimanche

Un roman réaliste ? fantastique ? humoristique ?

Un feel good ou plutôt un feel not bad ?

Un récit de vie?

Un conte dont le héros est à la poursuite d'une quête ou engagé dans un parcours initiatique ?

Ce livre n'entre dans aucune case, et c'est tant mieux à une époque où chacun doit trouver la sienne.

Un bon moment de lecture.
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Le peintre du dimanche

Alfredo Scali est un artiste peintre harcelé par son conseiller pôle emploi. Ses toiles n'ont aucun succès et il se désespère de pouvoir en vivre un jour.



Cela faisait un bon moment que ce livre me faisait de l'œil et que je m'étais promis de le lire pour pouvoir rire.

Et bien grosse déception. Je n'ai pas du tout adhéré ni au style d'écriture, ni à l'humour, ni au personnage.



Pourtant le thème est original, l'idée amusante.



Alfredo Scali est tellement centré sur lui-même, à se parler en s'appelant par son nom qu'il m'a même énervée. Je l'ai trouvé mou et j'ai eu envie de le secouer...

Les dialogues et situations drôles m'ont donné l'impression de s'effondrer comme des soufflés.

Je suis malheureusement restée totalement hermétique à ce qui aurait dû me faire sourire.

Sans compter que la 4ème de couverture nous spoile ce qui se passe dans la 2ème moitié du livre.

Déçue ! J'en attendais trop.
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Le peintre du dimanche

Alfredo Scali vit dans un studio au-dessus de chez ses parents. Peintre passionné mais doutant de son talent, il est obligé d’écouter son conseiller de pôle emploi qui ne cesse de lui dire que ce n’est pas un travail et qu’il doit essayer de trouver un vrai emploi. Pourtant, lorsqu’il va recueillir Schmidt, le singe de sa grand-mère, sa vie va être changer. Lorsqu’il va se rendre compte que son singe peint lorsqu’elle est jalouse, un cycle vicieux va s’installer. Entre un frère qui ne vit que dans la richesse, une grand-mère qui commence à être atteinte d’alhzeimer, un singe qui aime se déguiser et à de multiples talents et ses relations il ne sait plus où donner la tête. Ce n’est pas facile de trouver sa voix et apprendre à se connaître quand tout le monde autour de toi te juge, te dit quoi faire. Mais parfois, il suffit d’un petit quelque chose qui fait toute la différence. USchmidt m’a beaucoup touché par son attitude, humaine et compréhensive. L’histoire m’a beaucoup fait rire et j’ai passé un très bon moment.
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Le peintre du dimanche

Je suis un peu passé à côté de cette histoire qui était soi-disant déjantée et cocasse, comme quoi il ne faut jamais se fier à ce qu'il y a écrit en très très gros, parfois plus que le titre lui-même.

Alors oui, l'histoire est sympa et certaines tournures sont drôles mais de là à parler de roman super drôle, il y a des limites.

L'histoire est sympa et tendre mais vite oubliable. "Le tueur humaniste" est mille fois mieux, à tous points de vue.

Et pourquoi avoir changé le titre alors que le premier était mille fois plus beau !?
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Le peintre du dimanche

Flop flop flop flop

Tout est dit, ce roman a été un flop pour moi. Heureusement, il est court, moins de 300 pages.

Je dois avouer que je n'ai absolument pas saisi la drôlerie, ou l'humour, dans ce texte.

Je n'ai pas réussi à m'attendrir sur le sort d'Alfredo, qui rêve d'être un artiste peintre reconnu, mais qui, en attendant son heure de gloire, envoie des lettres d'insultes à son conseiller Pôle Emploi et se lamente sur son sort.

Je n'ai pas non plus aimé que la maladie d'Alzheimer de la grand-mère ne soit qu'un prétexte pour introduire le fameux singe capucin, ou pour des gags douteux. Pourquoi l'affliger d'une maladie aussi grave pour ensuite la laisser seule dans son coin, libre d'être un danger pour elle-même ou pour les autres ?

Vous me direz, ce livre est censé être un roman réjouissant, loufoque, qui fait sourire. Et bien, soit, mais dans ce cas-là, l'égoïsme et l'insouciance de la famille vis à vis de la grand-mère devrait être un ressort comique et ce n'est pas vraiment le cas.

Oh par contre, le point positif du roman, c'est Schmidt, le singe capucin. Elle (oui c'est une femelle) m'a beaucoup plu avec sa propension à se déguiser, et ses petites attentions pour ceux qu'elle apprécie.

Mais elle ne suffira pas à changer mon Non en Oui et cette lecture fut heureusement courte mais pas vraiment agréable.

D'ailleurs, le titre a été changé entre la parution en grand format et la parution en poche. Il est passé de "Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris" à "Le peintre du dimanche". Cette modification m'a intriguée, quelqu'un connait les raisons d'un changement de titre entre deux parutions ?
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Le peintre du dimanche

La quatrième de couverture m'a donné vraiment envie de plonger dans ce court roman et il faut dire que je n'ai pas été déçu, surtout au début.



Le personnage principal, ce peintre un peu "raté" ou du moins qui a du mal à percer dans le milieu de l'art et qui enchaîne les petits boulots peu gratifiants proposés par son conseiller pôle emploi, arrive enfin à se faire un nom après avoir vendu une toile qu'il a réussi à faire exposer dans une galerie d'art. Petit problème : cette toile n'est pas de lui mais de son singe de compagnie, un singe dressé pour aider les personnes dépendantes qu'il a récupéré chez sa grand-mère.



Ce livre léger en apparence vient quand même aborder des thèmes tout à fait sérieux tel que la solitude, les maladies dégénératives et les situations de dépendance des personnes âgées, le chômage, l'amour et la religion. L'auteur livre une critique de certains aspects de notre société et aussi du milieu de l'art. Ce livre, en réalité, est faussement "simple" et cache vraiment sous les situations déjantées et les traits d'humour à répétition un peu plus de profondeur. C'est assez surprenant.



Pour autant, après des débuts tonitruants, j'ai trouvé que le récit s'essoufflait dans sa deuxième moité. Ça patine un peu, l'humour se fait moins corrosif qu'au début. Alors certes, le personnage évolue mais c'est nettement moins efficace qu'au début du roman et heureusement que l'auteur a réussi à arrêter son récit au bon moment.



Il n'empêche que ce livre m'a fait rire à plusieurs reprises. Bon, toutes les blagues ne font pas mouche, certaines sont moins fines que d'autres, moins bien placées mais dans l'ensemble c'est plutôt efficace. Le ton est moderne, c'est rafraîchissant, drôle et certaines situations sont vraiment complètement ubuesques.



Malgré ce petit essoufflement en deuxième partie de roman, j'ai passé un bon moment à la lecture de ce petit roman déjanté, frais et drôle. Ça se lit très vite et ce ton original et décalé mérite que l'on ouvre ce roman.
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Le peintre du dimanche

Alfredo Scali est artiste peintre. Il habite dans un immeuble de banlieue, sur le même palier que ses parents juifs italiens. Au chômage, il rêve de vivre de son art et d’être reconnu mais ses toiles n’intéressent personne. Un jour, il récupère le malicieux petit singe capucin de sa grand-mère Daisy, atteinte d’Alzheimer. La vie d’Alfredo va en être bouleversée. Entre quête de reconnaissance artistique et en quête d’amour, Alfredo va tenter de mettre de la couleur dans sa vie, encouragé par sa famille et ses amis.



Les personnages de ce roman sont bien campés. Schmidt, le petit singe amateur de beignets à la pistache est bien sûr le plus original. Mais, on s’attache aussi à la grand-mère tout autant adepte de Derrick et de Bob Marley et de sa chanson « No woman no cry ».



Même si l’humour est moins présent dans la deuxième partie, le ton reste rafraichissant toute la durée de ce roman, ponctué des nombreux échanges courriels d’Alfredo avec son conseiller Pôle Emploi.



L’auteur a fait le choix du récit à la première personne pour exprimer ce qu’ Alfredo a sur le cœur ainsi que sa volonté farouche d’être reconnu pour ce qu’il est.



Ainsi derrière la légèreté de cette histoire se cache la recherche d’une certaine forme de bonheur et d’accomplissement personnel. D’ailleurs, le livre dans sa version grand format parue aux éditions Lattès avait pour titre, « Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris », tiré d’une célèbre citation d'Oscar Wilde.

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Le peintre du dimanche

Ce livre est une vraie gourmandise, une bulle de champagne ! A la fois légère et savoureuse, qu’on déguste sans modération. Un bonbon que l’on laisse fondre sous la langue, et qui pique de temps en temps. C’est drôle, enlevé, truculent, cocasse, original, parfois loufoque, parfois teinté d’émotion, mais toujours maitrisé grâce à une belle écriture pétillante et fluide qui mêle bons sentiments, culpabilité, recherche de sa place dans la vie, liens entre les gens, humanité, indifférence, mensonge, ironie, et voyage initiatique. Le tout saupoudré d’humour. Les 280 pages se dévorent.



Alfredo Scali est un artiste peintre incompris, qui rêve de grandeur et de reconnaissance. Il peint les rêves des animaux, sans grand succès auprès de la profession. Il vit encore aux crochets de ses parents, et entretient un rapport particulier avec son conseiller Pôle emploi à qui il écrit des lettres. Ses meilleurs amis sont eux aussi spéciaux, quant à ses rapports avec les filles….Sa notoriété viendra d’un capucin intelligent, qu’il héberge quelques temps. Ce dernier s’exprimera par la peinture haute en couleurs explosives. Ses toiles, qu’Alfredo prendra à son compte, feront le bonheur des galeristes. Alfredo connaît ainsi une petite célébrité non méritée, son travail ne récoltant que des soupirs.



A travers ses déceptions, les lettres qu’il écrit, ses coups de cœur amoureux, son rapport avec le singe, ses amis, ses parents, et sa grand-mère, on découvre Alfredo Scali et on assiste à son envol. Cette quête d’identité est rondement menée, et superbement écrite. On s’aperçoit vite que ce roman renferme plus de profondeur qu’il n’y paraît au premier abord. Les personnages sont croqués avec bienveillance mais ne restent pas superficiels.



Un petit roman bien sympathique, loufoque, mais intelligent.



A consommer sans modération.

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Le peintre du dimanche

David Zaoui croque ici le portrait d’Alfredo Scali, un jeune aspirant peintre ayant pour ambition d’immortaliser sur ses toiles les rêves et l’inconscient des animaux, leurs désirs secrets. Un thème déjanté qui peine à trouver son public jusqu’au jour où le jeune homme recueille Schmidt, une petite femelle capucin, ex-animal thérapeutique de sa grand-mère, souffrant de la maladie d’Alzheimer. Plus qu’un animal de compagnie, le petit singe se révèle être une formidable compagne de vie pour le jeune Alfredo qui végète dans sa triste banlieue. Schmidt, dotée d’une remarquable intelligence, console et comble ainsi la solitude du jeune homme, avec toute sa douceur, sa sensibilité et sa drôlerie. Lorsqu’elle se met elle même à prendre les pinceaux et à composer des toiles somptueuses, Alfredo entrevoit enfin l’espoir d’un avenir meilleur et, surtout, la fin de sa longue relation chaotique avec son conseiller pôle emploi!



Alerte coup de cœur pour ce roman qui mêle humour, originalité et tendresse! J’ai vraiment adoré dès les premières lignes, totalement séduite par le ton de l’auteur et surtout conquise de trouver enfin un roman à la fois drôle et intelligent! C’est bien simple on éclate de rire presque à chaque page, à la lecture des pitreries de Schmidt, qui affectionne notamment les déguisements et le feuilleton « Starsky et Hutch » (mais sans Hutch!), ou encore avec les énormités que sort la grand-mère d Alfredo.



Coup de cœur également pour cette galerie de personnages qui traverse le roman, à la fois loufoques et tendres, touchants de par leur fêlures. Ces êtres atypiques et cabossés, avec leur fantaisie et leur philosophie de vie, illuminent les pages de ce roman, lui apportant profondeur et luminosité. Tous traînent en effet leurs problèmes et leur mal-être dans un Paris qui n’ouvre que difficilement ses portes aux êtres en marges de la société. Qu’importe, ils se font leur place, à leur manière.



Que le lecteur qui hésiterait se rassure : c’est un peu déjanté mais sans jamais déraper dans la lourdeur. Cela flirte avec le grotesque, l’absurde et le burlesque mais avec une telle bienveillance que ça fonctionne. Les personnages, révélés sous des jours parfois peu flatteurs, ne sont jamais ridicules mais au contraire profondément humain.



En bref, un livre qui fait vraiment du bien, décontracté, malicieux et, surtout, qui ne se prend pas au sérieux : un vrai bol d’air frais!
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Le tueur humaniste

Un tueur à gages philosophe, ça donne quoi ? Babinsky a un don pour ne pas rater ces cibles. Orphelin, il est recueilli par un type qui fera de lui un tueur à gages. Or, Babinsky apprécie la vie et souhaite au moins rendre heureuses ses victimes avant de les tuer.



J'avais très envie de lire ce roman, or, j'ai été un peu déçue. Le roman est bon, l'écriture est agréable, mais c'est plutôt mes attentes personnelles qui n'ont pas été satisfaites. La formule s'essouffle vite. Ce tueur, aussi efficace soit-il pour mettre une balle ou lancer un couteau, perd trop de temps à rendre heureuse sa cible pour finir par la tuer. Le côté répétitif de la situation ne m'a pas emballée.
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Le tueur humaniste

Voilà un roman au thème original qui ne manque pas d'humour et de bonté 😊 Babinsky n'a pas eu une enfance heureuse mais a un don qui le conduit au métier de tueur à gages mais avec une éthique ! Il aime la philosophie et fait passer le bonheur des autres avant le sien. Terriblement attachant ❤ merci David Zaoui pour cette histoire singulière !
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J'étais destiné à être prête mais je me détourne vite de cette carrière ecclésiastique. Je fréquente le salon de Mme Geoffrin. Qui suis-je ?

Descartes
Diderot
Duras
Du Bellay

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