Au sommet d'une colline, dominant la ville, se dresse la résidence Pendleton. Anciennement un manoir privé, l'immeuble du 19ème siècle a été transformé dans les années 1970 en appartements luxueux. Mais le lieu a une histoire sombre car des gens y ont disparu ou y ont été tués de façon régulière. Un des habitants actuels, Silas Kinsley, un ancien avocat, est d'ailleurs passionné par l'histoire du bâtiment et il est inquiet quand il remarque que des évènements étranges ont lieu : des secousses secouent les fondations, des ombres furtives apparaissent brusquement pour disparaître dans les murs et l'atmosphère a radicalement changé, lourde de menaces et de danger. Tout semble s'accélérer quand un ancien sénateur vivant au dernier étage monte dans l'ascenseur en rentrant chez lui et n'arrive jamais à destination …
La couverture et le titre m'avaient totalement conquise quand j'avais vu ce livre en librairie : j'adore les histoires de maisons hantées où il se passe des choses étranges et je ne peux pas résister à m'y jeter dessus ! Qui plus est, l'auteur est une valeur sûre dans l'ensemble, même si cela fait longtemps que je n'ai plus rien lu de lui malgré sa prolificité. Dès le départ de ce roman, on est mis dans l'ambiance avec la disparition étrange d'un ancien sénateur et les évènements vont vite s'enchainer pour atteindre un paroxysme avant même d'être arrivé à la moitié du livre. Les différents habitants vont se retrouver dans un monde effrayant où ils vont devoir lutter pour leur survie et plus généralement pour la survie du monde entier, ce qui donne encore plus de poids à leur lutte. Le monde décrit est angoissant à souhait, cauchemardesque mais il n'y a pas de descriptions trop violentes ou sanglantes, même si tout le monde ne s'en sort pas vivant. L'auteur joue plus sur l'ambiance que sur l'horreur pure, ce qui n'est pas toujours évident mais que j'ai trouvé très réussi. De plus, il a créé des personnages attachants (je pense plus particulièrement à Winny, un garçon de 9 ans) et d'autres bien détestables mais très crédibles. J'ai donc tremblé pour certains et me suis réjouie de la destinée de certains autres. Et heureusement que j'ai pris quelques petites notes sur les différents personnages en fonction de leur appartement car on a beaucoup d'infos dès le départ et il est facile de se mélanger les pinceaux ! L'explication des phénomènes qui secouent la résidence est vraiment originale mais je crois que je l'aurais préférée différente (je ne peux dire en quoi car sinon, j'en révèlerai trop !). Allez, disons que tout n'est pas axé sur le fantastique … et je n'en dirai pas plus ! Si vous voulez trembler un peu dans une maison pas comme les autres, ce roman est donc pour vous … de mon côté, je n'ai pas fait de cauchemars mais j'ai bien apprécié le voyage !
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77, nombre prometteur puisque fait de mes deux chiffres fétiches. Sauf que là, il ne porte pas vraiment bonheur, c'est le moins qu'on puisse dire.
Le mal se cache derrière la porte de cette maison. Mais pas n'importe quand. En effet, un événement macabre se produit dans la demeure tous les 30 ans exactement.
Encore une fois, il y a deux enfants, adorables de surcroît, Winny et Iris, une petite autiste dont le courage force l'admiration. Je n'ai plus à préciser le don qu'a Dean Koontz de nous faire aimer ses personnages qu'on connaît presque comme s'ils étaient de la famille. Et chaque fois, j'ai l'impression que c'est encore plus fort, encore mieux détaillé. Ce n'est pas le cas, bien entendu, mais... je ne sais pas comment il fait, ça me stupéfie.
Hormis les personnages, l'ambiance n'est pas en reste, évidemment, et on est gentiment oppressé tout au long du livre. Pas de fioritures, comme d'habitude, l'auteur va droit au but et nous en met plein les mirettes.
J'aime les histoires de maisons "hantées", certaines sont plus marquantes que d'autres, et de grands auteurs ont imprimé leur patte dans les plus inoubliables. King avait Shining, Matheson a Hell house, Straub nous a offert Ghost. Il faudra désormais compter avec le 77 shadow house de Dean Koontz.
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Eh bien voilà, le jour est arrivé où je n'ai mis que trois étoiles à un Dean Koontz. Il faut dire qu'il n'est pas tout récent (1974), et je l'ai retrouvé presque par hasard dans ma bibliothèque.
Baker St Cyr est un cyber détective dont la particularité est qu'il est une sorte d'ordinateur humain. Cela l'affecte dans son quotidien et le poursuit jusque dans ses rêves. Un milliardaire dont la famille a été assassinée l'engage pour enquêter et retrouver les coupables, puisque la police patauge allègrement et ne trouve aucune piste. Mais les assassinats se multiplient autour de notre ami et ses jours même sont en danger.
Le peu d'indices qu'il recueille le guide vers des humains ayant été transformés en loups-garous. Et c'est là qu'on a la dosette de romance, Baker tombant amoureux de la fille de son client. Nous voilà bien. Mes passages préférés... Notre détective finit par découvrir qui est responsable de tous ces meurtres. Et non, je ne vous dirai pas qui c'est.
L'histoire est plutôt plaisante, pour ne pas dire amusante. On n'est pas sur le qui-vive, on n'est pas terrifiés non plus, j'ai beaucoup souri. Beaucoup de choses étaient un peu prévisibles également, ce qui peut en rebuter plus d'un. Quant aux combats qui viennent en fin de bouquin et le final, ils sont un peu décevants, mais c'est un livre très ancien, ne l'oublions pas.
Je dirais divertissant, mais néanmoins toujours aussi bien écrit.
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Encore un Koontz qui décoiffe. Bibi Blair, écrivain à succès de 22 ans a un malaise. On l'hospitalise, et un cancer fulgurant, de forme rare, est diagnostiqué. Il ne lui reste plus qu'une année à vivre. Tout son entourage est sous le choc. Elle aussi, mais au lieu de se laisser abattre, elle décide de ne pas y croire.
Un homme étrange accompagné de son chien lui rend visite dans sa chambre d'hôpital et après son départ, les médecins stupéfaits réalisent que son cancer a disparu.
Retour à la maison, grande fête et tout le toutim, mais c'est là qu'on apprend que si Bibi a été épargnée, c'est parce qu'elle a une tâche à accomplir. Sauver Ashley Bell, qu'elle ne connaît ni d'Adam ni de la pomme. Et elle est apparemment la seule à pouvoir le faire.
Dean Koontz frappe très fort encore une fois, parce que tout du long, on ne sait pas si nous sommes dans la réalité ou bien si Bibi imagine tout ce qui se passe.
L'auteur flirte allègrement entre les genres, n'hésitant pas à mêler fantasy et paranormal à l'univers angoissant auquel il nous a habitués.
Certains peuvent se sentir perdus entre rêve et réalité, les personnalités complexes, surtout celle de Bibi, mais moi je l'ai trouvée très attachante et je me suis comme fondue dans son esprit.
Est-ce que sa farouche détermination de vaincre son cancer lui a donné des pouvoirs incommensurables ou bien est-ce qu'elle a tout imaginé, plongée dans le déni ? On passe d'une certitude à l'autre, et il faut se laisser porter sans chercher de réponses. C'est du paranormal, tout ne s'explique pas, après tout. Esprits cartésiens, vous risquez de ne pas trouver votre compte dans ce roman teinté de fantastique qui part un peu en tous sens.
Croyez-vous que la volonté et la force de votre esprit peut faire reculer tout envahisseur de votre organisme ? Si oui, ce roman est fait pour vous.
Personnellement, j'ai adoré.
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Le roman démarre bien ; la course-poursuite entre les trois héros et les prétendus tueurs laissent augurer une aventure palpitante. Le suspense est habilement entretenu sur ce que ce pseudo-médecin a injecté dans les veines du trio Jilly, Dylan et Shep pour petit à petit se rendre compte des fantastiques pouvoirs, différents d'une personne à l'autre, que cela leur confère.
L'origine scientifique de ces pouvoirs est un peu "tirée par les cheveux" mais l'histoire se laisse facilement lire. Les différentes péripéties tiennent le lecteur en haleine.
La fin est originale.
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Bon, très bon. L’un de ces derniers bons romans. Fantastique sans être gore, accessible. J'ai beaucoup aimé ce trio de héros improbables et cette traque.
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J'ai énormément eu de mal à rentrer dans cette histoire ! J'ai dû lutter à plusieurs reprises contre l'envie de l'abandonner ! L'écriture a trop de passages et descriptions inutiles, on s'y perd et on s'i désintéresse... Etant de fan de Thriller, j'ai été très déçue, car de thriller, il n'a que le mot marqué sur la couverture. Trois personnes se font injecter une substance inconnue, il en découle des pouvoirs surnaturels et hop, on tombe dans de la science-fiction... Malheureusement, les quelques passages du livres où cela s'accélère, l'auteur les ralenti avec des moments sans queue ni tête... pas fan du tout !
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Salut les Babelionautes
Voila un roman de Dean Koontz qui manquait dans la liste de ses romans que j'ai lu, c'est pourquoi je l'ai mis au dessus de ma PAL.
Comme d'habitude avec cet Auteur c'est du fantastique sans être Gore, les personnages principaux sont attachants et même si le début de l'histoire est abracadabrante elle s'améliore par la suite.
Ils m'ont parfois parus un peu bisounours dans leur réaction face a ce qui leur est tombé sur le paletot et pour Shep c'est encore plus flagrant.
Seule la fin m'a paru bâclé, comme si Dean Koontz avait gardé des idées pour une suite.
Merci a Dominique Defert pour la traduction.
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Le résumé éditeur m'a laissé penser à une histoire un peu plus mouvementée, ce qui a pu décevoir certains. Malgré certaines longueurs, j'ai trouvé la lecture plaisante et j'ai passé un bon moment : c'est ce qui compte pour moi, même si ce n'est pas le meilleur Koontz que j'ai lu.
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Deux jeunes gens qui ne se connaissent pas sont victimes d'un "savant fou" qui les séquestre dans un motel en plein milieu du désert et leur injecte un mystérieux produit dont il leur annonce qu'il va changer leur vie. De nouveau libres, l'artiste peintre (accompagné de son frère autiste) et la comédienne cherchent à comprendre mais ils assistent surtout à la mort de leur bourreau et constatent que de sombres individus semblent à leur poursuite. Ils sont obligés de fuir, tout en commençant à subir les effets de l'injection...
J'ai eu énormément de difficultés à rentrer dans cette histoire, au début sans queue ni tête malgré la sympathie que m'inspirait les personnages principaux, tous attachants à leur façon. Ce n'est que vers les 2/3 du roman, alors que j'avais lutté contre l'envie d'abandonner cette lecture, que j'ai soudain été happée par l'histoire qui bascule dans la science-fiction (le produit injecté aux héros leur donne des pouvoirs, les héros devenant des super-héros au sens propre) et la fin, m'a laissée perplexe. Je ne dirais pas que c'était un mauvais roman mais je ne suis pas entrée dedans, ce sont des choses qui arrivent...
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Franchement, je m’attendais à quelque chose de plus palpitant, mais ce roman est d’un ennui! Et il se veut d’action suspense, le genre de chasse à l’homme où nous craignons pour les héros, mais les personnages manquent de profondeurs et au final, nous ne comprenons pas davantage qui était le médecin fou qui a implanté son sérum dans 2 clients choisis au hasard d’un modeste hôtel. Son sérum développe des dons paranormaux chez les cobayes. Mais à partir du moment où le précieux sérum circule dans leur veines, ils deviennent des sujet à éliminer (pour qui? Le gouvernement? Ça reste à déterminer) Les 2 héros essaient donc de fuir et apprennent peu à peu à se servir de leur nouveaux dons, mais ils sont pitoyables. Beaucoup de longueur sans définir réellement ce qui aurait pu être intéressant.
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«Une lune fantomatique, comme l’œil d’un ectoplasme, s’était levée derrière le couchant. Avec la nuit qui tombait, ce regard de cyclope s’illuminait.»
Je présente donc ici «Au clair de lune» de Dean Koontz.
Je suis captivée, troublée et envoûtée par cette histoire mythique. Dès les premières pages, je suis charmée par le récit. Quand tu ouvres le livre, tu ne peux plus le lâcher. C’est ce qui est arrivée avec moi, la magie s’est opérée.
Je dévore donc ce livre en une semaine. Il contient 538 pages. Il est édité par la maison d’édition : «Le livre de poche». Je trouve que la page couverture est mystérieuse, que la nature semble tranquille dans ce cadre paisible. J’aime le reflet des bougies dans ce paysage surnaturel. Je pense que ce dicton le représente bien : «C’est le calme avant la tempête».
On retrouve ici une course contre la montre. C’est un médecin fou qui fait une injection à nos trois héros. Ils s’appellent : Dylan, Shep et Jilian. Ils doivent fuir s’ils ne veulent pas être attrapés par des étrangers, qui veulent connaître le remède. Ils sont donc en danger et on les voit partir ensemble dans leur quête.
Au fil des pages, l’histoire se place, les personnages se définissent et l’énigme se tisse. Je suis aussi impressionnée par L’HUMOUR INCROYABLE que déploie l’auteur. Je crois que je n’ai pas pu résister à son TALENT DE CONTEUR. Je suis passée du rire aux larmes, j’ai eu peur par moment et je suis aussi émue par quelques scènes touchantes.
Quand on avance, on découvre la personnalité des trois héros. On aime Dylan car il est un peu l’homme de la situation. Il me fait rire avec sa chemise hawaïenne. On s’attache à Jilian avec sa personnalité directe et rebelle. Elle amène partout avec elle «Fred». Pour finir, on se lie d’affection à Shep. Malgré son autisme, il fait preuve de courage et il aide comme il peut. On ne peut pas rester indifférent.
Dans ce roman, l’auteur aborde des sujets comme la famille, l’amitié, l’entraide, et la survie. J’aime aussi comment il aborde l’autisme, il sait s’y prendre pour toucher le lecteur. Je mets une citation où parfois on peut perdre le contrôle dans certaines situations : «Tu es en boucle Shep ! lança Dylan avec colère. Tu es toujours en boucle. Jour après jour, semaine après semaine. Toujours le même disque qui tourne, toujours la même chanson. Année après année, les mêmes vêtements, les mêmes cochonneries dans ton assiette, les mêmes rites absurdes, ton obsession à te laver les mains toujours deux fois, à rester neuf minutes sous la douche, jamais huit, jamais dix ; neuf ! Toujours neuf ! Et à longueurs de temps à te balader tête baissée, à contempler tes chaussures, et toujours ces peurs stupides, ces mêmes tics, ces mêmes rictus. Dada-doudou-dada, ces répétitions idiotes, ces manies imbéciles, à l’infini… Je n’en peux plus ! »
À cause des injections, on se rend compte qu’ils n’agissent pas pareil sur nos trois héros. Dean Koontz a une facilité de parler des hallucinations, des prémonitions. C’est un peu leur mission : ils se trouvent souvent en terrain inconnu pour aller aider des gens. Ils ne savent pas pourquoi, ils le ressentent très fort depuis que ce produit coule dans leurs veines.
Je dois avouer qu’il y a certaines longueurs, parfois on peut s’y perdre dans les explications de l’auteur. On n’y attache pas tellement d’importance car vers la fin, nos héros développent leurs potentiels. On découvre aussi qu’un d’entre eux, il a un pouvoir de voyager. On constate qu’ils sont devenus une équipe et c’est merveilleux de les voir interagir.
Je rajoute ici, quelques poses délicieuses, que j'aime beaucoup :
- «À la fois une bénédiction et malédiction. Sherp, dans ses bons moments, lui faisait chaud au cœur et le comblait de joie à l’idée qu’il soit son frère. »
- «Parler à une plante n’est peut-être pas une simple excentricité ? Mais le signe que ça ne tourne pas rond dans ma tête.»
- «Vous avez déjà vu des tueurs en série se balader avec leur petit frère autiste ? Vous ne pensez pas que ça fait peu tache avec la tronçonneuse et les perceuses électriques ? Peut-être que le petit frère est un tueur aussi répliqua-t-elle ? »
-«Allons, une petite douche et vous serez prête pour aller au bal de Buckingham. »
- «Être un peu méchant peut se révéler nécessaire parfois. En fait, quand le mal est trop grand, la seule chose bien à faire, c’est d’y mettre fin une fois pour toutes.»
Pour terminer, c’est un livre qui se lit facilement, il se boit comme un bon chocolat chaud ou comme un délicieux café jamaïcain. C’est un excellent moment de lecture et Dean Koontz avec son humour exquis séduit littéralement. Il rentre dans mes coups de cœur et je remercie mon ami de me l’avoir suggérer. Chaque lecture est une question de goût mais pour moi le charme s’est manifesté.
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J'adore les thrillers médicaux et les savants fous, et quand en plus ils sont écrits par Dean Koontz, je ne peux que me précipiter desssus.
Tout étant raconté dans la 4e, il n'est pas facile d'en faire un retour sans spoiler.
Nous entrons directement dans l'histoire, comme chaque fois avec cet auteur qui ne s'embarrasse pas d'une tonne de préambules et rien de tel pour happer le lecteur dès les premières lignes. C'est qu'en plus, il soigne ses incipits et je sais que dès que je vais soulever la couverture, le livre ne sera posé qu'une fois terminé.
Nous suivons donc ces jeunes Dylan et Jilliann auquel un savant fou a injecté une mystérieuse substance. L'aboutissement de toute une vie, d'après le prétendu médecin... Les cobayes se rendront vite compte qu'ils sont désormais dotés de pouvoirs. L'expérience se transforme en fuite éperdue pour nos deux amis, les détracteurs du médecin n'ayant aucune intention de les laisser en vie.
Et puis nous avons Shep, frère autiste de Dylan, autre personnage très important du roman. Très attachant, il se retrouve pris dans la mêlée et bien que vivant dans son monde à lui, est également pourchassé par les tueurs.
Un très bon roman de Dean Koontz, donc, saupoudré de son humour dévastateur, ce que j'apprécie également chez lui, en plus de sa plume sans fioritures. Un tout petit bémol, la fin est ouverte et en général, ça me fruste un peu.
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Première lecture pour moi de Dean Koontz et j’en ressors enchantée. Ce n’était pourtant pas gagné au départ car j’avais un à priori plutôt négatif sur cet auteur, l’image d’un univers horrifique et gore, donc pas pour moi. Mais la recommandation de cet ouvrage par mon ami Senna a bien balayé ce sentiment car je me suis vraiment régalée durant cette lecture en sa compagnie.
Dylan O’Conner est un jeune artiste en déplacement pour promouvoir son travail. Accompagné de son jeune frère autiste Shepherd, ils font halte un soir dans un motel. Dans ce même motel s’est arrêtée également pour la nuit Jilly Jackson, jeune femme un peu décalée - son compagnon de route est une plante verte et s’appelle Fred ! - qui tente de faire carrière en tant qu’humoriste.
Ils ne se connaissent pas mais vont avoir la malchance de croiser ce soir-là une espèce de savant fou qui va les kidnapper, puis les utiliser comme cobaye en leur injectant par piqûre une substance qui va changer leur vie. Avant de les libérer, il les prévient de fuir car ils sont dorénavant pourchassés pour être éliminer par des hommes armés jusqu’aux dents.
Le début d’un périple à cent à l’heure pour notre sympathique trio…
Et l’on ne s’ennuie pas une seconde à suivre nos trois protagonistes. Tout en cherchant à comprendre ce qu’on leur a injecté et ce qui leur arrive, car évidemment plusieurs effets se font rapidement ressentir, nos héros sont dans une fuite éperdue pour éviter, à chaque fois de justesse, leurs agresseurs. Beaucoup d’actions, des rebondissements à chaque chapitre, des révélations bien sûr, mais aussi des moments plus poignants pour nos personnages.
Le traitement de l’autisme est bien abordé aussi par l’auteur dans ce roman. Sans rendre le sujet pesant, il montre bien les difficultés quotidiennes de ce handicap tout en y incluant des notes plus légères, avec un peu d’humour.
Et puis, je rassure les âmes sensibles, pas de scènes d’horreur ou de torture, quasiment rien de sanguinolent.
Bref, un très bon moment de lecture, très divertissant, je reviendrai vers cet auteur. Merci à Senna pour les échanges, c’est toujours un plaisir de lire ensemble. :)
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Relecture – Mon Amie Nadège (alias Nadou38) ne connaissait pas Dean Koontz. C'est après ma lecture « Un soir de cauchemar » que j'ai décidé de lui faire découvrir l'univers riche du californien. Dans sa très (trop) longue bibliographie, j'ai opté pour son roman « Au clair de lune », que l'on pourrait classer dans le genre fantastique, surnaturel. Merci à toi compagne pour ce voyage littéraire à deux, où nous avons pu converser à la fois de l'histoire ainsi que d'autres sujets personnels dont je te remercie.
J'avais lu ce roman il y a fort longtemps, mais à cette relecture, j'avais l'impression que c'était hier. On ne s'ennuie pas ici, pas de temps mort. La force tient dans ses personnages qui sont remarquablement bien travaillés. Dean Koontz à cette qualité de les rendre réels. L'histoire se concentre sur trois protagonistes : deux frères, dont un autiste, ainsi qu'une femme. La complicité entre les frangins est touchante, mais apporte une note d'humour, surtout Shep le jeune adulte handicapé. À plusieurs reprises, j'ai bien rigolé, ça fait du bien d'oublier les tracas quotidiens. Shep peut énumérer tous les synonymes. Alors quand le mot « caca » l'inspire, il nous abreuve de dialogue hilare. Tout en douceur, son frère aide comme il le peut. Comme toute personne autiste, Shep est émotif et se réfugie parfois dans son monde. C'est appréciable de le voir évoluer tout au long du récit. Jilly est de prime abord intéressante, a nouée une relation très intimiste avec sa plante grasse dénommée Fred. Toutefois, elle a tendance à s'effacer par la suite. le méchant est bien développé, mais moins que le charismatique Junior Cain du roman « Regard oblique ».
L'histoire est plaisante, mais Dean Koontz ne s'est pas cassé la tête pour terminer son récit. Les hommes qui sont à la poursuite de notre trio, ne sont autres que des mercenaires. Aucune autre explication que celle-ci. Dommage, ça aurait été sympa qu'il s'agisse d'une organisation secrète. de plus, nous n'avons pas d'explication pourquoi le professeur a tué la mère des deux garçons. Il semblerait que c'est une histoire du fisc. Enfin, je trouve facile que Shep envoie ledit professeur au pôle nord. L'action est omniprésente et les cinq pages représente en tout et pour tout une journée. J'ai adoré l'humour et puis, Dean Koontz a excellé au niveau de l'écriture, peut-être le talent du traducteur Dominique Defert. Dean Koontz arrive à communiquer de l'émotion à travers un chapitre remarquable.
Un beau texte qui se lit très facilement. Une oeuvre méconnue, mais qui mériterait d'être lu, un très bon cru que nous offre Dean Koontz.
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This is the third in the adventures of Odd Thomas, the titular hero who more than lives up to his name. Odd sees and communicates with spirits.
Odd, a charismatic young man with a sense for the otherworldly and the downright strange, is in self-imposed exile. Tragic events have led him from his sun-bleached desert home of Pico Mundo to a monastery in the High Sierra, searching for peace. It’s December and the remote abbey is besieged by icy winds and snow. But even in the silence of the mountains, danger and desperation haunt him still…
This episode sees odd holed up in a monastery trying to get some peace and quiet and recover from the traumas of his last couple of years. Sadly for odd trouble is never far away and his rest is broken by nefarious and dangerous goings on at the heart of the monastery.
Very much worth a read for fans of the series but start with the first book "Odd Thomas" to get into the character if not.
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Vous aimez les chiens ? Dean Koontz aussi, il y en a souvent dans ses romans.
L'émotion première dans tous les romans de Koontz est l'amour et l'amitié. Et il s'est surpassé dans Chasse à mort, histoire extrèmement captivante de la première ligne à la dernière, frissons garantis.
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Bien écrit, mais invraisemblable et tiré par les cheveux (cf ma citation à mourir de rire).
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Le roman de Koontz, ! un trés bon suspense prenant du début à la fin, certe les personnages sont traités un peu naïvement, mais on se laisse embarqué par cette expérience qui a dépassé leur géniteur, et un réel plaisir de rentrer dans cette théorie du complot chère aux années 80,
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