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Citations de Didier Van Cauwelaert (1681)


Les femmes, les affaires, les maisons, les voitures : je les aime au pluriel, dans les souvenirs qu'on retrouve, les choix qui s'offrent, les nouveautés qu'on alterne, les fidélités croisées.
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Déstabiliser les gens par l a peur qu'on leur inspire, au moyen d'une influence réelle mais difficile à cerner, et les mettre à nu par le biais d'une science d'autant plus délicate à réfuter qu'elle ne repose sur rien. Voilà mon rôle, voilà ce qu'ils attendent de moi , et pour mériter leur respect, j' ai dû leur faire sentir combien je les méprise. C'est faux, souvent, mais c'est m o n métier, alors je me force, sinon ils ont l'impression que je les vole.
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Dans u n monde gouverné par l'incompétence, l'imposture est le seul remède
qui ne provoque pas de rejet.
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J'aimerais bien me tromper, un jour. Sous-estimer. J ' a i p e u d'espoir. J ' a i trente ans, je suis le meilleur et je ne m'aime pas : ça donne des motifs de fierté, mais ça ne fait pas une raison de vivre.
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Comment veux-tu que l’on soit tendre Alors que l’on manque de pain ?
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Un rêve qui se réalise, c’est un rêve de moins.
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Trois siècles passés à vous côtoyer m'ont imprégné de vos différentes façons d'envisager l'au delà. Refus, angoisse, attirance morbide, tentative d'oubli, souffrance - ou alors illusion d'éternité à travers la passion, la religion, l'art, la débauche... Tout cela pour un seul et même résultat : la découverte finale qu'il n'y a rien de spécial après la mort. Rien de plus que la vie. Rien d'autre que soi et les autres, rien à part les sentiments avec lesquels on est venu au monde, qu'on a développés ou combattus à l'intérieur d'un corps qui n'était qu'un moyen d'expression.
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Quand on n’est pas beau, on a des excuses, on peut ne rien faire, on peut se détruire.
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Le temps passe vite, quand on ne change pas.
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Quand on joue trop bien, Roy, ça déteint.
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Nous défendons un football plus moderne, plus humain, davantage en prise sur la vie et ses plaisirs, ses réalités les plus crues aussi, parfois tragiques, devant lesquelles l’attitude citoyenne ne consiste pas à se voiler la face. Chacun a le droit de fréquenter qui bon lui semble, et je récuse toute forme de jugement a priori débouchant de près ou de loin sur l’exclusion.
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L’Enfer se vit sur terre, dans le remords et les nuits blanches.
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— Le bon chemin. C’est quoi, pour vous, le bon chemin ?
— Chacun a le sien, Roy. L’être humain est sur terre pour garder son cap, rayonner, transformer… Malheureusement c’est souvent le contraire qui se produit. La vie nous détourne, la société nous éteint, le temps nous fait changer.
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Les magouilles, les mensonges, les soupçons, la haine… Pire que la haine : l’indifférence.
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L’hypocrisie lucide est un assez bon remède contre la déception.
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Enfin, à quelque chose malheur est bon : je vais avoir le temps de m’y mettre, maintenant.
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Après tout il y a pire, comme mort, et je ne vois pas trop ce que je regrette. S’il y a un paradis on arrivera plus vite et s’il n’y a rien, on aura gagné du temps sur les prolongations d’un match nul.
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C’est difficile de reprendre goût à la vie quand on s’est cru fini.
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Je ne veux plus jamais réveiller le monstre en moi, risquer de pousser la logique de ma créature jusqu'à son point de non-retour, laisser la jalousie, le dépit, la violence prendre le contrôle de ma pensée, décider de mes actes.
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Je n'oublierai jamais ce regard entre nous. Ce respect mutuel, cette intelligence. On s'était reconnus en un instant, sous la différence de génération, d'origines et de culture; moi le petit bâtard du Paillon nourri de Mickey Parade et lui l'agrégé gourmet, l'encyclopédie vivante. Un signe de ralliement, la promesse d'un échange passait dans ce regard par-dessus les verres de cristal : ma volonté d'apprendre, de partager enfin les leçons, l'héritage de quelqu'un, et la fatigue de son esprit qui tournait à perte dans un univers trop sage, trop bourgeois pour l'ampleur de son savoir et de sa fantaisie.
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