Poisson d'amour... pour le meilleur et pour le pire !
Un des premiers romans de Didier van Cauwelaert, annonciateur de ce que sera une grande partie de sa bibliographie, si j'en crois ce que j'en ai lu. Comme dans
Un aller simple, et
le principe de Pauline, pour ne citer qu'eux...
L'histoire commence par une belle histoire, de beaux sentiments, dénués de mièvrerie, juste ce qu'il faut de cocasserie et de drôlerie, contée d'une belle écriture pleine de poésie et de jolis mots... et l'on a envie que cela dure !
Et cela dure... jusqu'aux trois quarts de la belle histoire. Alors, par peur de tomber dans la mièvrerie des bons sentiments, ou par recherche de personnaliser son style, ou pour toute autre "bonne" raison que j'aimerais connaître (écriture sous hallucinogènes ?)... tout se déglingue !
Tout se déglingue, pourquoi pas ? Je serais même plutôt pour ! Mais dans la limite du supportable, du lisible et du respect du lecteur. Et là ce n'est pas le cas, on est à la limite du foutage de gueule.
J'ai fini péniblement, et en diagonale, cette histoire de débilités amazoniennes, jusque, sur le même formatage que mes lectures précédentes de cet auteur, un dénouement bâclé.
Ce
Poisson d'amour conclura mes lectures des romans de Didier van Cauwelaert : trop d'enthousiasme annihilé par trop de déception !