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Citations de Djaïli Amadou Amal (502)


Je dois soumission à mon époux !
Je dois épargner mon esprit de la diversion !
Je dois être son esclave afin qu'il me soit captif!
Je dois être sa terre afin qu'il soit mon ciel!
Je dois être son champ afin qu'il soit ma pluie !
Je dois être son lit afin qu'il soit ma case!
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La coutume impose la retenue dans les relations entre parents et enfants au point qu'il est impossible de manifester une émotion, des sentiments. C'est ce qui explique qu'il n'est pas particulièrement proche de nous. La seule preuve que j'aie de son amour paternel est celle d'exister. Je ne sais pas si mon père m'a déjà portée dans ses bras, tenue par la main. Il a toujours gardé une distance infranchissable avec ses filles. Et il ne m'est jamais venu à l'esprit de m'en plaindre.
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Et toi, ma mère ! Par souci de sécurité et par orgueil, tu m’as sacrifiée. Tu veux faire de moi une femme riche. Tu veux me voir au volant d’une voiture, tu veux que je sois adulée et respectée. Tu veux tenir la dragée haute à tes coépouses et tu as misé sur moi. Tu m’aimes, tu m’admires. Je suis ta fille et je suis parfaite. Avec ou contre mon gré, je dois être parfaite et enviée.
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Une femme nait avant tout épouse et mère.
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Il n'y a pas pire ennemie pour une femme qu'une autre femme ! (p. 157)
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Le décès de Bintou leur a appris qu'en partageant leurs peines et leurs doutes, elles se libèrent d'un poids insupportable. Si Bintou avait parlé, peut-être serait-elle encore là. Mais le temps des regrets est passé. Il leur faut avancer et survivre, envers et contre tout. p.303
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p.60 N’épouse pas qui tu aimes. Epouse qui t’aime, si tu veux être heureuse.
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Depuis un moment, les larmes qui coulaient sur ses joues hachaient la voix de ma mère. Et c’est dans un sanglot à peine étouffé qu’elle conclut : « Il est difficile, le chemin de vie des femmes, ma fille. Ils sont brefs, les moments d’insouciance. Nous n’avons pas de jeunesse. Nous ne connaissons que très peu de joies. Nous ne trouvons le bonheur que là où nous le cultivons. À toi de trouver une solution pour rendre ta vie supportable. Mieux encore, pour rendre ta vie acceptable. C’est ce que j’ai fait, moi, durant toutes ces années. J’ai piétiné mes rêves pour mieux embrasser mes devoirs. » (Hindou, p. 121)
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Le cœur d'une mère peut-il avoir ne serait-ce qu'un instant de répit ? Mais même avoir peur est un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre. Laisse partir ta fille, Kondem. De toute façon, que tu le veuilles ou non, elle s'en ira. Et ne pleure pas. Il faut souvent en sacrifier un pour que les autres survivent.
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Quel ennui ! La vie coule, et tous les jours se ressemblent. Nous n'avons rien à faire sinon faire la cuisine et nous occuper des enfants. La monotonie nous assomme et nous tue du matin jusqu'au soir et du soir au matin.
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N'épouse pas qui tu aimes. Épouse celui qui t'aime si tu veux être heureuse!
page 60
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Dans la lutte pour la survie, le rêve n'a pas de place!
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Au bout de la patience, il y a le ciel .Mais le ciel peut devenir un enfer .
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Les conseils d'usage qu'un père donne à sa fille et, par ricochet, à toutes les femmes présentes, on les connaissait déjà par cœur. Ils ne se résumaient qu'à une seule et unique recommandation : soyez soumises!
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À toi de trouver une solution pour rendre tavie supportable.mieux encore, pour rendre ta vie acceptable. C'est ce que j'ai fait,moi, durant toutes ces années. J'ai piétiné mes rêves pour mieux embrasser mes devoirs.
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Quand on est en guerre, on n’est pas regardant sur le choix des armes. On prend ce qui est à notre portée et on avance avec. Et cette fille ? À quoi s’attendait-elle quand elle a décidé d’épouser un homme marié ? Elle pensait que j’allais le lui laisser gentiment, c’est ça ? Je n’ai pas choisi d’en arriver là. On ne m’en laisse pas le choix. Je me défends, tout simplement. Je l’aimais. J’ai fait de mon mieux pour le satisfaire. J’ai été une bonne épouse. Une excellente mère. Je lui ai donné des enfants intelligents, en bonne santé, des deux sexes. Je l’ai réconforté, je l’ai aimé de tout mon cœur, de toute mon âme. Que voulait-il de plus ? Je ne suis pas méchante. On m’oblige à l’être. Je n’ai pas choisi de faire cette guerre. Mais m’en laisse-t-on le choix ? »
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J'ai piétiné mes rêves pour mieux embrasser mes devoirs.
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Ce n'est pas un viol. C'est une preuve d'amour. On conseille à tout de même à Moubarak de réfréner ses ardeurs vu les points de suture que ma blessure nécessita. On me console. C'est ça, le mariage. La prochaine, fois ça ira mieux. Et puis, c'est ça la patience, le munyal dont on parlait justement. Une femme passe par plusieurs étapes douloureuses de sa vie. Ce qui s'était produit en faisait partie.

(...)

Le médecin ne s'en formalisa pas non plus. ce n'était pas un viol. Tout s'était déroulé normalement. Je suis juste une nouvelle mariée plus sensible que les autres. Mon mari est jeune et amoureux ! C'est légitime qu'il soit ardent ! C'est habituel que ça se passe ainsi. D'ailleurs, qui a osé évoquer le mot « viol » ? Le viol n'existe pas dans le mariage.
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La patience est un arbre dont la racine est amère mais les fruits très doux.
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Accepter tout de nos époux. Il a toujours raison, il a tous les droits et nous, tous les devoirs. Si le mariage est une
réussite, le mérite reviendra à notre obéissance, à notre bon caractère, à nos compromis ; si c’est un échec, ce
sera de notre seule faute. Et la conséquence de notre mauvais comportement, de notre caractère exécrable, de
notre manque de retenue. Pour conclure, patience, munyal face aux épreuves, à la douleur, aux peines.
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