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Critiques de Do-woo Lee (18)
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L'odeur des clémentines grillées

Après un burn-out, Haewon, professeure de dessin à Séoul, retourne à Bookhuyn, le village de montagne où elle a passé son enfance. Elle y retrouve sa tante Myeong-yeo, une autrice qui a abandonné l’écriture après un premier roman à succès, pour s’occuper de la Maison de Noix, la maison d’hôtes familiale.

En descendant du bus, par un froid glacial, la jeune fille découvre une boutique inconnue : la librairie Goodnight. Si l’endroit l’inspire, elle ne se doute pas encore qu’elle va y passer de longues heures, au côté du propriétaire, Eun-seop, un ancien camarade de classe, et de tous les membres du club de lecture qu’il a initié.



Une petite pépite qui nous vient tout droit de Corée du Sud et nous invite dans l’ambiance hivernale d’un petit village dans les montagnes. La neige et la glace n’empêchent pas les corps et les cœurs d’être bien au chaud dans l’accueillante librairie tenue par le gentil Eun-seop. Autour de lui gravitent les membres du club de lecture. Ce beau monde se réunit dans l’odeur des clémentines qu’un grand-père taiseux fait griller sur son brasero improvisé. On échange autour des livres, de l’écriture mais aussi sur les petits faits du quotidien, la vie du village et des ses habitants. L’amitié, la bienveillance et la solidarité sont les maîtres-mots de cette petite communauté hétéroclite. Eun-seop tient scrupuleusement le compte-rendu de ces réunions dans son journal, y ajoutant ses considérations sur ceux qui l’entourent et surtout sur le retour d’Heawon, dont il était follement (et silencieusement) épris au lycée. La jeune femme, loin de rompre l’harmonie du groupe, va y trouver naturellement sa place. Loin de Séoul, elle reprend son souffle et tente de percer quelques secrets de famille farouchement gardés par sa tante.

Un roman doudou, à lire au coin du feu, en dégustant une clémentine et en rêvant d’avoir sa place dans la librairie Goodnight et de pouvoir s’y réfugier un soir de grand froid.

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L'odeur des clémentines grillées

Ah, comme ça fait du bien de se plonger dans un joli roman hivernal et poétique.

"L'odeur des clémentines grillées" se passe en Corée du Sud, durant les fêtes de fin d'année, au coeur d'un petit village enneigé.

Nous allons faire la connaissance de plusieurs personnes : une jeune femme professeur de dessins, sa tante qui tient une auberge et qui a connu le succès avec un roman qu'elle a écrit quand elle était plus jeune, son ancien camarade de classe qui a acheté une librairie dans le village et quelques autres, qui tous vont nous faire passer un agréable moment, doux, tendre et empreint de nostalgie.

J'ai adoré cette ambiance reposante, ces paysages glacés de montagne, ces moments passés autour des braseros à faire griller des fruits, à lire dans un fauteuil moelleux et à évoquer de vieux souvenirs.
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L'odeur des clémentines grillées

Par sa belle couverture d'abord, ce livre est une invitation à la lecture. Avec Haewon, nous revenons passer l'hiver dans la petite ville de Corée où elle a grandi. Elle revient dans l'ancienne maison d'hôtes que tenait sa tante et retrouve Eun-Seop, secrètement amoureux d'elle depuis l'enfance, tenant la petite librairie Goodnight où se croisent les membres d'un club de lecture informel. Chaque personnage porte son histoire et leurs rencontres et personnalités tissent l'étoffe de ce roman, sur fond d'hiver et de neige. Eun-Seop partageant son temps avec la patinoire ouverte pendant l'hiver pour les enfants, Haewon vient l'aider à la librairie où elle retrouve son envie de dessiner des portraits et des illustrations. Du froid et de la glace émergent leur histoire d'amour et des secrets de famille enfouis depuis longtemps, les flocons de neige jetant sur eux ces paillettes argentées qui font naître les rêves.

Pourtant, ces personnages m'ont aussi semblé manquer d'épaisseur et de crédibilité parfois. C'est peut-être dû au parti-pris de la traduction de systématiquement oraliser les dialogues en abusant des pronoms élidés et parfois de tournures étranges et peu fluides. Il faut aussi que je travaille ma connaissance des prénoms coréens qui me résistent encore dans mes lectures d'auteurs de ce pays.

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L'odeur des clémentines grillées

Mon fleuriste m'a gentiment prêté ce roman, ce qui m'a permis de découvrir une belle histoire, poétique et paisible, parfaite en cette période hivernale.

Ce style change quelque peu de celui d'autres romans coréens beaucoup plus sombres que j'ai pu lire par le passé.



J'ai aimé faire un bout de chemin avec les personnages, tous ayant leurs questionnements et leurs petites joies, mais unis par une belle entraide. Le temps semble être arrêté durant cette lecture, j'avais l'impression d'être dans un cocon coupé de tout, une petite bulle emplie de bienveillance et de bons sentiments.



Malgré tout, certains secrets refont surface, et il va falloir réussir à y faire face, coûte que coûte. Bien qu'abordant parfois des thèmes difficiles, tout est dit avec douceur et l'auteure fait la pzrt belle au pardon et à l'amitié.



Néanmoins, je suis un peu perturbée par la fin que j'ai trouvé trop rapide et surtout trop floue. Et je dois avouer que certains dialogues ne m'ont pas paru très fluides, mais cela est principalement dû au choix de traduction avec du langage assez oral.



Ce roman reste une bonne lecture qui vous permettra de vous évader dans une petite ville coréenne, à déguster sans modération accompagné d'un thé et de clémentine, emmitouflé dans un plaid.
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L'odeur des clémentines grillées

Contrairement à la littérature japonaise dont je commence à être coutumière, je connais que très peu de livres coréens. C'est donc avec une certaine curiosité que j'ai lu ce roman. Ici nous sommes avec Haewon qui retourne dans son village d'enfance. Elle y retrouve sa tante et son ami Eun-soep qui tient la librairie du coin. Nous allons découvrir les membres du club de lecture tout en remontant les souvenirs de notre héroïne. Une vague de froid souffle sur la Corée, et nous nous réchauffons ici avec l'ambiance chaleureuse de la petite librairie Goodnight. Peu à peu les liens entre les personnages se nouent et les secrets se dévoilent pour notre plus grand plaisir. Histoire d'amour, d'amitié et de famille j'ai apprécié suivre l'évolution de chacun des personnages et me suis vite pris au jeu des révélations. J'ai également aimé me plonger dans le journal de Eun-soep, jonché de confessions touchantes, on y découvre un homme sensible, plus à l'aise à l'écrit qu'à l'oral. La plume de l'autrice est limpide et j'y ai retrouvé un peu la douceur de la littérature japonaise. C'est vraiment une lecture réconfortante que je vous recommande pour vos longues soirées d'hiver. Ma curiosité sur les dramas coréens a été piquée en avez-vous à me conseiller?
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L'odeur des clémentines grillées

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Odeur des Clémentines Grillées ?

"C'est peut-être l'une des sorties que j'attendais le plus et ce, depuis longtemps ! Enfin, un roman coréen qui a l'air doux, et qui a été adapté en drama depuis. Je suis tellement heureuse de ce choix ! Et je remercie les éditions Decrescenzo de me l'avoir envoyé."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Haewon quitte Seoul et son emploi de professeur de dessin pour rentrer dans son village auprès de sa tante. Là-bas, elle va être confrontée à son passé de bien des manières différentes et découvrir que son voisin a ouvert une librairie dans ce coin reculé qui compte pourtant très peu d'habitants..."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

"J'ai lu ce roman alors que j'étais en vacances dans un chalet dans le Jura. La maison sentait bon le bois, dehors la pluie tombait à rythme régulier. Le cadre était parfait. Et je me suis lovée dans l'Odeur des Clémentines Grillées avec délice, dans sa douceur et son confort. Je ne suis pas étonnée qu'il ait été adapté en drama, je le "voyais" pendant ma lecture, tous les éléments sont là, la petite communauté, les secrets du passé, la famille, l'histoire d'amour bien sûr. L'intrigue tourne autour d'une librairie, et on y parle lecture alors cet élément-là ne pouvait que me plaire également, comme le fait que la nature, et le temps qu'il fait aient une part importante dans l'histoire. C'est vraiment un roman qu'il faut savourer et que je conseille absolument à lire cet hiver sous un plaid, une parfaite façon de découvrir la société et la littérature coréenne. Vraiment, on en veut plus des comme ça !"



Et comment cela s'est-il fini ?

"Ce n'est pas une fin ouverte, mais l'autrice reste tout de même un petit peu dans le flou, il y a quelque chose d'un peu confus et j'aurais aimé mieux comprendre les réactions des héros, c'est peut-être la seule petite chose que j'ai moins aimé.



Je n'ai évidemment pas pu m'empêcher de regarder ensuite When the Weather is Fine, le drama inspiré du roman. Pour faire court, le livre est mieux. Il m'a manqué dans toute la première partie de la série, l'ambiance cosy que j'ai apprécié dans le roman, ils ont aussi changé beaucoup d'éléments et ajoutés des complications bien inutiles à mon goût. Mais ça reste un joli drama, vraiment, avec des acteurs excellents, comme toujours, et un héros dont le regard devrait vous faire fondre."
Lien : http://booksaremywonderland...
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L'odeur des clémentines grillées

Il y a quelques années, j'ai eu une période "dramas asiatiques", où je ne regardais quasiment que ça. J'ai débuté par les dramas japonais mais rapidement, ce sont les coréens qui ont eu ma préférence. J'avais développé un tel amour pour ce pays que je m'y suis même rendue. Et puis peu à peu, je me suis ouverte à d'autres passions et la Corée a perdu pour moi son caractère exclusif. Je ne regarde plus guère de dramas aujourd'hui car je n'ai plus vraiment la patience pour des séries de plus de 8 épisodes, mais je garde une tendresse particulière pour tout ça.



Et cette année, j'ai découvert L'odeur des clémentines grillées. C'est grâce à @the.garden.in.my.mind que j'ai entendu parler de ce roman, traduit par les éditions @decrenscenzo, dont j'ai appris qu'il avait même inspiré un drama, et je comprends totalement pourquoi ça a pu fonctionner.



L'héroïne du roman, Haewon, est professeur de dessin à Séoul. Après un burn-out, la voilà de retour dans le petit village de Bookhyun, où elle a passé son adolescence aux côtés de sa tante.

En arrivant, elle découvre rapidement une petite librairie gérée par son ancien camarade de classe, Eun-seop. A la librairie Goodnignt, Haewon va faire la connaissance des différents membres du club de lecture créé par Eunseop, et partager un peu du quotidien des habitants du village, tout en se confrontant à son passé et aux secrets qui le jalonnent.



Bien que je connaisse assez bien la société coréenne et ses conventions grâce aux dramas, je dois dire que je n'avais jamais lu de roman coréen. Je m'attendais plus ou moins à quelque chose de similaire à la littérature japonaise, ce en quoi je me suis trompée!



Si l'on retrouve effectivement en partie la poésie des mots de la littérature japonaise, je trouve qu'ici l'exploration des sentiments est bien plus développée que dans les romans japonais souvent bien plus pudiques.

Je ne saurais vraiment comment l'expliquer, mais j'ai trouver que l'on retrouvait exactement l'ambiance des dramas coréens. On y retrouve une certaine nostalgie, la douceur de l'hiver qui se prête bien à l'introspection, et pourtant quelque chose d'assez fort et sérieux, car le passé d'Haewon comme d'Eun-seop ne sont pas faciles. La Corée est un pays qui a beaucoup évolué en très peu de temps, où l'histoire et la modernité se rencontrent partout, dans l'architecture, dans les relations humaines, et cela se ressent bien dans le roman.



J'ai vraiment adoré l'ambiance de ce roman, qui est absolument parfaite à lire pendant la saison d'hiver qui arrive. Ces descriptions de la Maison de Noix prise dans les glaces, du froid polaire qui fige tout, des balades dans la montagne recouverte par la neige, qui éteint tous les bruits et installe ce silence si particulier des matins neigeux... et à côté de ça, la chaleur des soirées du club de lecture réfugié dans la librairie, des moments autour du brasero sur la terrasse de la Maison de Noix, moments suspendus propices aux aveux et révélations ...



J'ai vraiment passé un formidable moment de lecture avec ce roman qui m'a énormément touchée. Et m'a même donné l'envie de revoir quelques dramas! Je vous le conseille vraiment, même si vous ne pensiez pas être réceptifs à la littérature asiatique après avoir lu quelques romans japonais, car c'est vraiment une expérience très différente, mais que j'ai adoré!

De mon côté, je vais continuer à me pencher sur la littérature coréenne, c'est sûr!

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L'odeur des clémentines grillées

Lorsque j’ai découvert ce livre chez @the.garden.in.my.mind avec cette magnifique couverture j’ai eu immédiatement envie de le lire alors que la littérature coréenne ne m’attire pas plus que ça (malgré le harcèlement d’Alice 😉). Et miracle de Noël, j’ai eu la chance de le gagner à un concours (encore merci @coraliekhongpascaud et @decrescenzo_editeurs). Tout d’abord notez la beauté de cette couverture, la douceur de son titre, deux éléments qui reflètent parfaitement ma lecture.



Ce n’est pas un coup de cœur car j’ai ressenti quelques longueurs et une fin un poil rapide mais c’est une lecture doudou par excellence. C’est rempli de douceur même si les sujets abordés sont parfois difficiles. L’histoire prend place en parti dans une librairie autour d’un club de lecture, en parti dans une maison d’hôtes dans un petit village coréen enneigé. Certains passages sont très drôles, d’autres encore bouleversants.



C’est l’histoire d’une renaissance, de personnes qui se trouvent et se découvrent, d’amitiés qui se créent, de secrets révélés. C’est une histoire le temps d’un hiver et d’un printemps mais qui porte sur des décennies. C’est une plongée au cœur de la Corée (d’ailleurs il faut que j’avoue que j’ai eu beaucoup de mal avec les prénoms au début pour reconnaître qui était qui)(entre aveu, je me suis retrouvée à faire des recherches sur les maisons coréennes car j’avais envie de mieux plonger, imaginer ce roman) et un dépaysement garanti.



C’était une très belle lecture, exactement ce dont j’avais besoin à ce moment-là : de la douceur, de la chaleur, de l’amour et l’odeur des clémentines grillées …
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L'odeur des clémentines grillées

Première lecture de 2024, ce roman a été, pour moi, un moment en dehors du temps. C'est un peu comme si on restait au chaud à la maison en attendant que le printemps revienne...

Malgré le froid et les chutes de neige, l'hiver, passé aux côtés des habitués de la librairie Goodnight, est empreint de douceur et de chaleur, d'amitié et d'envie de se (re)découvrir les uns les autres...

Joli moment de lecture qui, une fois la dernière page tournée, nous laisse un peu nostalgiques : il faisait vraiment bon dans cette petite librairie...
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L'odeur des clémentines grillées

Pour commencer je tiens à remercier Babelio et les éditions Decrescenzo pour l’envoi de ce livre, gagné dans le cadre de la Masse Critique.

Ce roman est ma 1ère expérience dans la littérature coréenne et honnêtement, j’ai adoré. Pour commencer le titre m’a beaucoup plu : L’odeur des clémentines grillées. Après ma lecture, je trouve qu’il colle parfaitement au roman, faisant référence pour moi à l’hiver, la douceur et la nostalgie de l’enfance.



Ce roman parle d’Haewon, une jeune femme qui est professeur de dessin à Séoul. Après un burn-out, elle retourne vivre quelques temps chez sa tante qui tient un hôtel dans le petit village de montagne de Bookhyun. Là-bas, elle découvre que son voisin et ancien camarade de classe, Eun-Seop, a ouvert une petite librairie dénommée Goodnight, un endroit chaleureux et accueillant. Au fil des semaines, Haewon va reprendre goût à la vie, découvrir ce qu’elle souhaite vraiment et déterrer des secrets bien enfouis.



Ce que j’ai le plus aimé, et qui caractérise vraiment ce roman, c’est l’ambiance. L’histoire se déroule principalement en hiver et l’autrice parvient très bien à retranscrire l’ambiance hivernale, entre la lumière matinale sous la neige, le sapin de Noël qui clignote dans la nuit ou le froid mordant des hivers coréens. On est immédiatement transporté dans une atmosphère cosy, douce et réconfortante.

En plus de décrire parfaitement le temps qu’il fait, Lee Do-Woo décrit aussi les lieux et paysages avec délicatesse. J’arrivais sans mal à m’imaginer la librairie Goodnight ou la Maison de Noix, à travers le récit et j’adore ça !



Je me suis rapidement attachée aux personnages, surtout à Eun-Seop et les membres du club de lecture. Les relations entre les personnages sont belles et réalistes, tout en retenue, l’amitié et l’entraide tenant une grande place dans leur vie. Eun-Seop m’a touché et c’est lui que j’ai préféré. C’est un homme doux, bon et compréhensif. Sous sa carapace de garçon timide, se cache un cœur d’or et un petit ami attentionné. A la place d’Haewon, j’aurais moi aussi craqué pour lui.

En revanche, Haewon est plus difficile à cerner. Je l’apprécie beaucoup mais j’eu du mal à comprendre certaines de ses réactions, notamment vers la fin du récit.



SI le roman fait la part belle à la romance et l’amitié, comme dans beaucoup de dramas coréens, on a droit à plusieurs secrets et révélations sur le passé des personnages principaux.

Je dois ici saluer le talent de Lee Do-Woo, car j’ai été surprise par les secrets qu’elle a concocté. Pour certains, je ne m’y attendais pas.

L’autrice arrive à maintenir l’attention du lecteur en distillant d’infimes indices avant de nous surprendre avec ses révélations.

Sa plume est aussi fluide et délicate, et j’ai pris un grand plaisir à la lire sans m’ennuyer une seule minute. J’ai aussi aimé son choix des titres de chapitres qui sont poétiques et l’alternance de l’histoire avec des extraits du journal intime d’Eun-Seop sur la messagerie de la librairie, où il y révèle ses sentiments.



Mais (parce qu’il faut bien un mais) la fin m’a un peu déçue. Elle est vite expédiée et pas très claire. Plusieurs questions restent en suspens concernant l’avenir des personnages principaux, de la Maison de Noix ou de certains personnages secondaires. Dommage ! Un épilogue n’aurait pas été superflu.



En conclusion, ce roman coréen est parfait si vous souhaitez lire une histoire d’amitié et d’amour dans une ambiance chaleureuse. C’est une lecture lente et contemplative que l’on savoure comme une bonne tasse de thé au coin du feu.

Je me suis plongée dans cette lecture comme on se plonge dans un bain chaud après une longue journée, avec délice et un sentiment de réconfort. Un roman que j’ai refermé avec regret, car j’aurais voulu passer plus de temps dans la librairie Goodnight, et que je recommande à toutes les personnes aimant les dramas coréens et les lectures qui prennent le temps de se déguster.
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L'odeur des clémentines grillées

Rien à voir avec la littérature coréenne habituellement connue en France. Ici, pas de meurtres sanglants, pas de citadins stressés mais le rythme des saisons.

Ayant eu la chance de visiter la Corée du Sud, je n'ai pas eu trop de mal avec les prénoms ni pour me représenter les hanok et leur mode de chauffage si particulier. Ni avec la nourriture et les habitudes de boissons en fin de journée.

Néanmoins, ce n'est pas un livre dont je garderai un grand souvenir. J'ai trouvé que les personnages ne sont pas assez fouillés et la retranscription du "parler" de la région m'a un peu crispée à la lecture. Enfin, si quelqu'un peut me dire ce que sont les guimauves dans les champs....
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L'odeur des clémentines grillées

Ce roman plongé dans la saison hivernale en Corée m’a bien séduit. Il m’a surtout fait du bien et m’a beaucoup apaisée à sa lecture.



Au sens strict du terme ce n’est pas non plus un chef d’œuvre des plus parfaits mais il a le mérite d’avoir cet effet thérapeutique d’apaisement en le lisant !L’écriture est fluide et agréable.

Ce plaisir est d’autant plus partagé que toute personne aimant les librairies, les livres, les jolies écrits , bref tout ce qui fait cette ambiance unique pour les amoureux de lecture y retrouvera cette saveur bien particulière.



Ce roman allie beaucoup de thème mine de rien . Sur fond d’hiver dans ce petit village de montagne de Corée, l’amour, la littérature s’y longent à merveille. Un bon doser pour passer un moment agréable.

J’ai particulièrement bien apprécié sa structure, scindée en deux mouvements. Le récit à proprement dit et les écrits, les réflexions de Eunseop le libraire .
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L'odeur des clémentines grillées

Alors avant la lecture ce qui m'a plu est la couverture et qui m'a donné envie de lire ce livre. Ce livre m'a beaucoup fait pensé au kdrama que je regarde beaucoup. L'ambiance, les personnages, le paysage, la neige, les maisons, les émotions etc... tout ce que j'aime.

Quand j'ai vu que ce livre a été adapté en kdram "when the weather is fine" j'ai eu toute de suite envie de le regarder, mais avant il fallait que je termine le livre. Chose faite ! Maintenant je vais pourvoir le regarder et j'espère que je retrouverai tout ce qui m'a plu dans cette histoire.
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L'odeur des clémentines grillées

Si vous avez l’habitude de lire de la littérature coréenne, ce livre devrait vous surprendre. Loin de dénoncer la violence physique et psychologique que fait subir la société coréenne, c’est une tranche de vie calme et bienveillante qui vous attend ici.

Haewon, Eun-seop, Myeong-yeo, Su-jeong, Seong-ho ou encore Hyeon-ji sont autant de personnages qui évoluent dans le village de Bookhyun et plus particulièrement autour de la librairie Goodnight, tenue par Eun-seop.



Chacun de ces personnages, dont nous entrapercevons la vie, porte avec lui son passé, ses blessures et sa solitude. Pourtant, au contact des uns et des autres, au fil des événements et des discussions, des anciennes querelles et des secrets se voient dévoilés et…plus ou moins réglés. Attention, rien ne se défait facilement et c’est en se confrontant à la vérité et à leurs sentiments profonds que nos personnages sont en mesure d’avancer.



Le roman se focalise particulièrement sur Haewon, jeune femme revenue dans le village où elle a grandi. Elle vient y retrouver sa tante Myeong-yeo, sa passion et surtout un peu de sens à son existence. Eun-seop et sa librairie lui apporteront un espace accueillant et chaleureux, dans lequel elle pourra prendre le temps de comprendre ce qu’elle veut réellement.



A travers son roman, Lee Do-woo met en avant la possibilité de sortir d’un modèle de vie désenchanté et très urbain. Dans la petite ville de Bookyun, située au pied de la montagne, il est impossible de vivre sans apprendre à connaître et donc à comprendre les autres. Les personnages sont attachants, pleins de bonne volonté, mis à mal par leurs peurs et leur ressentiment tenace, leurs mensonges accumulés ou tout simplement leur orgueil. Tout ce qui les rend le plus humain, finalement.



En arrivant au bout du roman, je ne doute pas que vous vous sentirez un peu lié à tous ces personnages, ne serait-ce que le temps d’une lecture. Attention, vous risquez aussi d’avoir une furieuse envie de goûter aux clémentines grillées !
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L'odeur des clémentines grillées

On dit toujours « ne jugez pas un livre par sa couverture », mais là, je dois avouer que si j’ai choisi de lire « L’Odeur des clémentine grillée » c’était aussi par sa couverture ! J’avais envie de me réfugier dans une lecture et chasser toute prises de tête. Cette couverture aux tons chauds et son titre si intriguant et un peu mystérieux, ont attiré toute mon attention.



Et là je peux affirmer avec grand plaisir que je n’ai pas été déçue une seule seconde !



« L’Odeur des clémentines grillées » raconte de changements, de rencontres, d’amour et de pardon. C’est aussi une (re)découverte douloureuse d’histoires passées, racontée avec gentillesse, où l’on plonge pour en ressortir plus légers et pleins d’espoir.



Haewon, enseignante de dessin déçue par son métier quitte Séoul et retourne dans son village natal pour retrouver sa tante et passer quelques temps avec elle. Elle n’a aucune attente, juste envie de s’éclipser pour un moment. Eun-Seop est un jeune libraire, un caractère calme, gentil, apprécié par les habitants du village de Bookhyun. Anciens voisins et camarades d’école, les deux jeunes sont confrontés à ce retour inattendu, qui devient vite une occasion unique et agréable pour se connaître pour la deuxième fois.



Cette narration occupe une place concrète dans l’esprit et dans les yeux du lecteur. Les lieux décrits - la patinoire, la Maison des Noix, la libraire Goodnight - deviennent familiers et en suivant les personnages, on ouvre des portes et on s’y réfugie nous aussi !



Un autre point fort de cette lecture, je trouve, est la dimension collective. Au début on pense de tomber sur une histoire entre deux jeunes et on craint le cliché. En réalité, c’est à travers Haewon et Eun-Seop qu’on rencontre des personnages qui gravitent autour d’eux et qui permettent ainsi une structure à l’histoire. Cette collectivité, soudée par la passion de la lecture ou peut-être juste par l’amour vers cette accueillante libraire atypique, fait preuve de force, de solidarité, d’initiative et bien évidemment, d’amitié.



Bref, je n’ai peut-être pas senti l’odeur des clémentines grillées en lisant cette œuvre, mais j’ai imaginé les couleurs des beaux paysages de montagne sous la neige, j’ai senti la chaleur de la libraire Goodnight et j’ai rencontrés des personnages très différents mais unis entre eux.



Je remercie le programme Masse Critique de Babelio et les éditions Decrescenzo pour cette belle découverte.

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L'odeur des clémentines grillées

On plonge avec douceur dans une ambiance décrite avec délicatesse et parfois avec sérénité, avec bienveillance et parfois avec émotion. 

Prendre le temps de vivre, de profiter de petites choses. Le plaisir de la simplicité. 

C'est une histoire de reconstruction, de pardon, de résilience et de partage.

À lire au coin du feu, un jour de neige avec une tasse de thé fumant.
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L'odeur des clémentines grillées

Comme je regarde beaucoup de K-dramas en ce moment, j'ai eu envie de poursuivre ma découverte de la culture coréenne. Ce roman a d'ailleurs été adapté en drama ("When the weather is fine").

Nous suivons les pas de l'héroïne qui, après un burn-out, retourne dans le village où elle a grandi. Elle recroise un ancien ami, qui tient une petite librairie et anime un club de lecture.

J'ai adoré l'ambiance chaleureuse : on a envie de s'installer avec le club de lecture au coin du feu, d'y boire une boisson chaude en dégustant des clémentines grillées et en contemplant les montagnes enneigées.

L'histoire est douce-amère, réconfortante mais aussi un peu triste. Les personnages cabossés par la vie trouvent du réconfort dans les choses simples du quotidien, l'art et la lecture. L'autrice rend hommage à l'écriture et aux livres à travers des personnages d'âges divers qui évoquent différents types de lectures sans jugement ni hiérarchie.

J'ai retrouvé la structure des dramas coréens : les flash-backs révélant peu à peu des secrets familiaux, la romance se développant peu à peu (on a même la fameuse scène de l'homme qui porte la femme sur son dos !). La romance est pleine de tendresse, avec un personnage masculin très doux.

Seul bémol : des maladresses dans la traduction qui rendent la lecture moins fluide. De plus, il faut aimer les récits un peu lents.
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L'odeur des clémentines grillées

Le livre raconte l'histoire de HaeWon, qui, après un burnout dû à son travail de prof de dessin dans un institut privé à Seoul, part se réfugier là où vit sa tante, à la campagne, dans la maison d'Hôte familiale « La maison de Noix »... Tante, qui après un succès littéraire (ou deux) s'est complètement coupée du monde et vit en recluse. Haewon envisage de faire de même.



Son voisin, EunSeop, qui tient la librairie « Goodnight » un peu plus loin, voit revenir son ancienne camarade de classe avec circonspection. Mais Haewon, non sans apprendre la vérité sur le secret de sa famille, fera finalement sa place dans ce petit village et se retrouvera en chemin, elle qui s'était perdue dans la vie trépidante mais hautement concurrentielle de Seoul.



Une très belle histoire « doudou », du genre de celles qui tiennent chaud au cœur, sous un plaid, quand il fait froid dehors.
Lien : https://honoraryreporters.ko..
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