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Critiques de Dominique Sigaud (56)
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Aimé

Témoignage sans pathos d'une mère qui vit son début de grossesse dans le doute, dans la peine, puis dans la perte. Plein de choses importantes sur le deuil, sur la maternité, beaucoup de pudeur pour un sujet finalement très peu traité en littérature.

J'ai beaucoup aimé le style très retenu et en même temps touchant, le parti-pris de se dévoiler tout en se protégeant.

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Aimé

"Je ne te prendrai pas dans mes bras. Je ne t'appellerai pas Aimé".

Une femme écrivain (l'auteur?) nous confie ses états d'âme suite à une fausse-couche, puis revient sur le début de sa grossesse, ses réactions et celles de son entourage.

Avec beaucoup de pudeur et de sensibilité, elle s'adresse à Aimé, celui qu'elle n'a pas eu le temps d'aimer, source d'attitudes et de sentiments contradictoires.

Peur de l'âge, peur de perdre sa liberté,obligation de s'arrêter de fumer,épuisement, insécurité.... que de bonnes (mauvaises) raisons de ne pas avoir envie de "porter" cet enfant.

"Porter", un mot qui revient en leit-motiv comme si cette future mère avait eu besoin d'être portée elle même, soutenue par mari et amies pour assumer une charge trop lourde.

Mais si la nature fait bien les choses et élimine le gêneur reste un grand vide et un poids mort à éliminer, celui de la culpabilité et des regrets.

Mise en parallèle avec d'autres cas d'avortements, une grossesse avortée, même de façon naturelle n'est pas anodine et laisse des traces. Si, en plus, un curetage est nécessaire, la violence subie est amplifiée.

Entre lettre ("l'être" de remplacement) à l'absent et journal intime, le roman Aimé de Dominique Sigaud-Rouff ne peut laisser indifférent aussi bien les femmes qui se reconnaissent plus ou moins dans certains passages que les hommes qui ne portent pas mais devraient peut-être parfois plus porter.
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Aimé

Ce livre se présente sous la forme d'un roman, mais c'est un récit intime qui nous est livré avec beaucoup de courage de la part de l'auteur.

L'écrivain en deuil impossible d'un enfant qui n'est pas né décide de retracer par écrit le chemin de sa douleur indicible.

Elle parle du moment de sa perception intime d'être enceinte, de la certitude de l'être après examens et échographies. Elle dit ses craintes d'avoir un autre enfant en même temps que son désir de le porter à terme.

Elle se remémore l'ambivalence de ses sentiments aux premiers moments, la peur que cet enfant ne soit encore qu'une histoire avortée, ayant déjà vécu une fausse couche un an auparavant.

Puis elle raconte le temps de la douloureuse suspicion d'un œuf clair, l'implacable confirmation de l'échographe qui diagnostique"le débris" à éliminer...

L' attente de l'expulsion qui pourrait se faire sans intervention chirurgicale est également évoquée avec beaucoup d'émotion...

Et puis le chemin de l'hôpital, et la souffrance physique et psychique des jours qui suivent...

Cette lettre à un enfant qui n'est pas né parlera à nombre d'entre nous, femmes bien sûr, mais hommes aussi, qui tentent de nous accompagner durant ces évènements qui souvent veulent se vivre comme des non-évènements.

Je ne parlerai pas des qualités littéraires du texte qui est très court, avec des phrases sèches et presque haletantes, je saluerai simplement le fait qu'il existe.

On parle très peu des souffrances et du difficile "travail de deuil"suite aux avortements, fausses couches, morts d'enfants in utéro ou à la naissance. Les sentiments de solitude et d'incommunicabilité inévitables dans ces moments là en sont très certainement amplifiés.

des liens et des images sur le blog :
Lien : http://sylvie-lectures.blogs..
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Aimé

Sujet difficile et très intime que celui de la perte d’un enfant, même si cette perte a lieu en début de grossesse, surtout si c’est la deuxième fois en un an. Difficulté à comprendre la réaction du partenaire qui ne montre pas d’enthousiasme à l’annonce de cette nouvelle grossesse. Angoisse qui se présente rapidement avec la peur d’une nouvelle perte. Culpabilité de ne pas faire ce qu’il faut, de trop se mettre en colère, de trop fumer, d’être trop vieille… Besoin d’écrire lorsque l’échographie montre qu’il n’y a pas d’activité cardiaque, écrire pour tous ces « innombrables » qui ne verront pas le jour. Tous ces bébés qui ont porté un prénom avant de disparaître bien avant terme. Mais finalement, lors de l’hospitalisation pour curetage, l’embryon a grandi. L’espoir revient. Les questions que cette grossesse pouvait apporter (difficultés financières, âges avancés des parents…) passent au second plan. Et puis, les taches brunes, de plus en plus nombreuses et à nouveau avoir en face de soi des professionnels indifférents et durs.

Ce livre est là pour parler de la difficulté de faire son deuil d’un enfant, même s’il n’est pas né, du déni qui entoure ces « innombrables » et de la violence de certains membres du corps médical.

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Blue moon

C'est fort. ,direct,et profond .Là où Tony Morrisson a besoin de 350 p pour tenter de nous faire sentir l'âme "Noir Américaine" ,Cette écrivaine française en une centaine de pages nous livre l'impossible délivrance mentale et physique de l'esclavage .Une technique de montage toute cinématographique aide à nous ouvrir les yeux et le coeur pour recevoir une Vérité.Il y une métaphysique dans ce texte ,dans la mesure où la force de l'Autre radicalement Autre ne peut qu'être acceptée,non comprise ,non expliquée mais vécue à l'image de l'aumonier ,reflétée dans l'oeil du condamné ...tous que nous sommes, condamnés à être condamnés.
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Blue moon

Curieux et étonnant ce roman Blue Moon. Un roman étasunien écrit en français par un auteur français. Et pourquoi pas !



Voici l'histoire de Aaron Robbins, un noir illettré descendant d'esclaves, condamné à la peine capitale pour viol et meurtre dans l'état du Texas. Toute sa vie, il a rêvé de New York, mais sa rencontre avec la belle blonde et blanche, Emma Wild au bar Blue Moon changera la donne. Il en est instantanément obsédé.



Flashbacks entrecoupés des derniers moments de la vie de Aaron Robbins. La narration est sobre et sans jugement, parfaitement dosée entre descriptions et dialogues. On s'y croirait.



Ce roman est d'autant plus émouvant qu'on imagine plus facilement lire la prose virile d'un écrivain homme (je pense vaguement à celle de Dany Laferrière, par exemple), pourtant Dominique Sigaud est bel et bien une femme. Un véritable ovni dans le panorama des lettres françaises, ce roman...
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Blue moon

Comme l'histoire est simple, il faut la rendre complexe. (Les humains sont comme ça.) (Il faut qu'ils se pensent uniques, intéressants, originaux, utiles, que sais-je). Donc ce livre se transforme en prise de tête, ou plutôt en prises de tête, au pluriel. Parce que si on est dans celle du personnage central, d'autres gravitent et prennent leur poids, leur attraction, leur orbite... Un livre tellement humain, mais pas terrestre.

C'est quand même étrange, cette femme blanche française qui se permet de tels thèmes, les Noirs, l'esclavage, racisme, désirs pour ce qui n'est pas soi (la blancheur), l'altérité... les peurs... L'auteure ne s'en sort pas trop mal pourtant c'est hautement casse gueule en 2022. Et sans doute, heureusement pour elle, elle l'a écrit en 1998.

Il faut aussi parler de la narration toute découpée temporellement. Là aussi, pourquoi faire simple, il faut faire compliqué. Du coup, ça donne plus l'impression d'être un scénario qu'un roman. Et personnellement, j'aime beaucoup plus lire un roman qu'un scénario.

Mitigé au final.

Pas sûr que je m'en souvienne longtemps.

Ah oui, en lisant, je m'étais dit que j'allais parler de Boris Vian et de Vernon Sullivan, avec son J'irais cracher sur vos tombes, bien plus... et plus..., et puis finalement...
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Conte d'exploitation

Voilà un roman dans l'air du temps. Le personnage principal y fait de nombreuses réflexions et appartées sur la vie politique actuelle, l'officielle et la people.



Un humour sympathique, parfois décapant, mais pas trop.



Deux enquêtes rondement menées sans temps morts.



Mais je suis étonnée que l'auteure n'ait pas mis un pluriel dans son titre, car il est question de deux façons d'exploiter les gens. Un conte sur les exploitations possibles de l'homme par l'homme. Heureusement, Partouche connait son "art de la guerre" par coeur.



L'image que je retiendrai :



Celle du départ de l'enquête : un travesti retrouvé dans un conteneur à ordure avec ses cou... dans la bouche.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Conte d'exploitation

"Lundi,lunae dies,jour de la lune et fin de la trêve de Dieu;nous savions donc à quoi nous en tenir,la trêve terminée la guerre allait reprendre"

Et voilà, le ton est donné!

La commissaire Régine Partouche flemmarde sous sa couette aux côtés de son Georges et elle a bien raison car ce qui l'attend sera de l'ordre de la guerre et du combat.

"Comment juguler l'inconfort de l'être?"

Ses neurones cogitent fort dés le petit déjeuner.

Faut bien atteindre ses objectifs pas vrai?

"Amorcer de nouvelles synergies,rehausser le potentiel de cohésion et favoriser la la mutualisation des hypothèses de travail"

Surtout lorsque Plantin, le chef vous assène tout de go : Graziela Perçao,Belove Latortue et Justine Blanche.

Quoi? Comment? Justine a été retrouvée morte dans une poubelle devant la librairie de Georges? Elle avait une "couille" enfoncée dans la gorge? C'était un travesti alors?

Vite "Sun Tzu l'art de la guerre chapitre 3.La stratégie offensive"

Et ainsi de suite, ce polar se déroule émaillé d'un humour corrosif.Et il lui en faut à cette Régine de l'humour et une bonne dose d'énergie, surtout lorsque Darnando,l'inspecteur taupe reprend l'enquête et qu'on la balance sur les traces d'une peintre Hortense Majera au dernier commanditaire peu recommandable.

"Exit mules,muffins et bol accueillant. Sans Dieu le monde gisait tout en bas de l'échelle!" c'est du sérieux cette enquête aux côtés des hommes de "Pucheu", ça passe même case "lupanar".

Vite Sun Tzu chapitre 6.Du plein et du vide pour une relève assurée!

Y a des fois elle ressemble à un bouledogue Régine. Elle va avoir l'IGS sur le dos? Qu'importe elle fera face aux deux jeux de pistes et continuera à faire du bon boulot.

"Bien! Très bien!"

On croit même entendre la voix de Passante sa psy en fin de séance.

Dominique Sigaud écrivain contemporain prolifique mène son polar avec brio pour notre plus grand bonheur!
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Conte d'exploitation

Régine Partouche une femelle alpha qui sait aussi cacher son jeu pour ne pas froisser la susceptibilité de ses collègues et supérieurs très souvent masculins.

Elle n'en garde pas moins un avis lucide sur sa situation professionnelle qui ne l'encourage pas à poursuivre sa carrière et le tout accompagné d'un humour assez corrosif.
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Conte d'exploitation

J'ai eu un peu de mal au début à m'adapter au style de cette auteure que je ne connaissait pas. Et puis au fil des pages je me suis détendue et j'ai même fini par prendre grand plaisir à cette lecture.

La commissaire Régine Partouche va avoir 50 ans. Elle va devoir mener 2 enquêtes de front .Une ne lui est pas attribuée mais elle se sent impliquée dans la mesure où un cadavre a été retrouvé dans une poubelle devant la librairie de son mari.

Beaucoup de pistes de réflexion, sur les nouvelles méthodes de management de la police, le rôle du juge d'instruction...mais aussi et surtout les doutes de Régine, sa force, ses faiblesses.

Un polar différent où l'essentiel n'est pas dans la résolution de l'énigme.
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Conte d'exploitation

Une commissaire bientôt quinqua qui se bat contre la corruption, et un auteur qui ne voile pas ses convictions...un bon polar, une intrigue rondement menée, sans temps mort, et une femme attachante !! Je plonge et j'en redemande !!
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Conte d'exploitation

Conte d'exploitation fait suite à l'affaire de l'inconfort des ordures : une même histoire de prostituée dont le cadavre gît dans une poubelle. L'affaire nous conduit de plus belle dans les poubelles de l'Etat, avec des puissants, ministres ou industriels, plus nauséabonds et impunis les uns que les autres.

Beaucoup de plaisir avec une écriture très loin du style passe-partout de beaucoup de romans policiers, et une héroïne toujours très proche de nous : angoisses de vieillir et de l'adultère, vieilles blessures qui se rouvrent, difficultés à se réveiller le matin... Heureusement qu'il y a Passante, la psy, qui libère les mots.

Cet opus m'a semblé plus virulent que l'inconfort des ordures par rapport à la politique du gouvernement : beaucoup de faits réels de l'actualité se cachent dans la fiction, avec une amertume qui sous-tend tout le roman.
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Conte d'exploitation

Il y a encore des flics en France qui croient aux sacro-saintes valeurs de la République. Régine Partouche, commissaire de son état, en fait partie. Et elle mène plusieurs combats de front : contre sa hiérarchie, contre un crime immonde prouvant corruption entre hommes politiques et mafieux…

Un polar vraiment intéressant car il sort du schéma traditionnel.
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Dans nos langues

Pour paraphraser un slogan connu "lire des livres" oui, lire délivre ou plutôt dire délivre et c'est ce déliement de la langue que nous révèle sans fausse pudeur, sans zone obscure non plus Dominique Sigaud. Par la langue tous se dit du corps, tout est dit du corps, alors lisons encore un dernier coup...alors, lisons encore beaucoup.
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Dans nos langues

Ce livre est une plongée dans la construction collective et individuelle de la langue : comment la langue accueille au monde l'enfant qui naît, ce qu'est la langue familiale, celle de la mère, celle du père, celle qui construit, celle qui détruit ; puis langue de l'école, de la cour de récréation, des opprimés, des intellectuels. La langue qui tait et celle qui dit. La difficulté à faire émerger celle qui dit, en sculptant jusqu'à l'os les clichés langagiers : eux qui tuent une seconde fois en déposant le voile du déni sur les cadavres des exterminés, des torturés, des affamés. Dominique Rigaud, journaliste de guerre, a fait parler les humiliés, les vaincus du bras de fer entre humbles et puissants. Elle rend un bel hommage à ceux qui ont cru que la langue avait échoué : Primo Levi, Jean Amery, Tadeusz Borowski. Beau livre plein de déchirements, de douleurs, d'espoir. Devoir de dire, de redire, d'écrire, de réécrire jusqu'à trouver enfin ses mots à soi pour dépeindre son monde et se libérer pour l'écoute de celui de l'autre. Style dur et poétique. Travail d'extirpation des démons comparable à celui d'Asli Erdogan, sans que l'oeuvre aboutie ait une quelconque ressemblance. Mais deux âmes soeurs. J'ai beaucoup aimé.
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Dans nos langues

Avec « Dans nos langues », son auteure livre l’intense récit d’une émancipation, celle que lui ont procurée la littérature puis l’écriture.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Dans nos langues



On peut choisir de se raconter à travers son corps (Journal d’un corps, Daniel Pennac), à travers le collectif (les Années, Annie Ernaux). Dominique Sigaud tire le fil de la langue – du langage- pour dérouler son autobiographie.

Le livre s’ouvre sur cette révélation : A trois ans, l’enfant, accompagnant sa mère chez une femme de la haute bourgeoisie, constate le déplacement du langage, du maternel vers le social : la voix, attitude, contenu se modifient pour s’adapter à l’interlocutrice. C’est aussi l’instant où la mère lâche la main de sa fille.

A partir de là, l’auteure creuse. Elle va déterrer ce que la langue a fait d’elle, ce qu’elle en a fait, ce qui s’est peu à peu mis en place : sa langue. (« il n’existe de langue que singulière (…)). Enfance, études, liens familiaux, voyages, journalisme, lecture, écriture, maladie, le récit se met en place sous ce prisme unique.

L’être est tout autant constitué de chair que de mots, de ce qui est dit, de la bouche qui le dit, de ce qui est tu (ces « implicites » destructeurs). Mais aussi de ce que dit l’autre, qui s’adresse à soi, impose, soumet, s’accorde, rejette, assujetti. De la langue de la littérature – admirables pages sur Marguerite Duras – à celle de l’enseignement, des médias, du travail, de la psychanalyse, l’existence est construite par le langage. L’écriture, bien-sûr, tient une place importante dans ce livre, y compris dans ses empêchements. Le récit se clôt sur les doutes d’une écriture encore possible, dans la maison de Julien Gracq, face à la Loire, où Dominique Sigaud se trouve en résidence.

Dominique Sigaud ne prend pas le parti du collectif ou de l’essai. Elle ne généralise pas, ne théorise pas. Elle reste collée avec acuité au plus près de la vie. De la sienne, mais aussi de ce que nous pouvons aisément faire nôtre, partageant, éclairant des expériences communes. La langue n’est pas une abstraction. Elle est un élément concret, agissant, façonnant, libérant.

« Le Réel donc. La langue va s’y nouer. S’y noue d’emblée. La façon dont la langue va s’y nouer est essentielle » écrit Dominique Sigaud à propos du cancer. Ces mots pourraient s’appliquer à chaque page, à chaque instant de nos vies.

Dominique Sigaud nous livre un admirable texte introspectif, d’une grande beauté et d’une remarquable intelligence.

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De chape et de plomb

Je ne suis pas, mais alors pas du tout polar. Cependant, l'atypique profil du soupçonné qui est psychanalyste m'a donné l'envie de lire ce roman. Hélas, je m'attendais à y trouver à tort quelques éléments de psychanalyse, d'avantage de détails quand aux séances de Simon Klein et surtout que l'auteure nous explique en profondeur son psyché. Au lieu de ça, j'avais l'impression de lire beaucoup de descriptifs. Je ne me suis pas attachée non plus au policier, et encore moins à Mathilde, victime de meurtre ou victime de son propre suicide...à vous de voir !
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De chape et de plomb

Un policier d'origine algérienne enquête sur le meurtre de Mathilde Klein, assassinée par son mari qui a voulu dissimuler son crime sous l'apparence d'un suicide.

Malheureusement pour lui Simon Klein est un homme arrogeant qui s’est targué de pouvoir commettre le crime parfait devant quelques amis. Et si Baptiste Lounès se révèle être un policier sympathique et empathique, il n’aura de cesse de vouloir confronter le psychanalyste reconnu un brin trop sur de lui.

Dans ce roman qui prend l’apparence d’un polar nous allons être balloté entre les discours intérieurs des deux principaux protagonistes. Nous sommes là dans une forme de huis clos complexe. Et pourtant l’auteure adopte un ton plutôt léger pour parler de sujets sensibles tel que le suicide, ce qui donne fort heureusement un peu de fluidité au récit.

Un polar psychanalytique au fil duquel le flic et l'assassin tentent d'analyser leurs comportements et leur personnalité complexe : l'un est hanté par le souvenir de sa mère morte en Algérie, l'autre traque les faiblesses des hommes.


Lien : https://collectifpolar.com/
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