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Citations de Don Winslow (816)


Je suis comme un alcoolique, se dit-il. Il a entendu d'anciens alcoolos repentis raconter comment ils se rendaient jusqu'au magasin de spiritueux, en jurant leurs grands dieux pendant tout le trajet que ce n'était pas là qu'ils se rendaient, puis entraient en jurant toujours autant qu'ils n'achèteraient rien, puis achetaient en jurant qu'ils n'allaient pas pas boire la gnôle qu'ils venaient de payer.
Ensuite ils la buvaient.
Je suis ce mec-là, songe-t-il, attiré vers Tio comme un poivrot vers sa bouteille.
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Comme il est difficile de savoir ce qu’on peut faire au sujet du Mexique depuis Washington, alors que la véritable cause du problème de la drogue se trouve peut-être à Wall Street. Tu montes la garde sur le Rio Grande, se dit-il, et tu essayes de repousser le flot d’héroïne avec un balai, pendant que des milliardaires délocalisent des boulots à l’étranger, ferment des usines et des villes, tuent les espoirs et les rêves, répandent la douleur.
Et ils viennent te dire : arrêtez l’épidémie d’héroïne.
Quelle est la différence entre un directeur de fonds spéculatif et le chef d’un cartel ?
La Wharton Business School.
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Eddie avait entendu dire que l'amour unissait les gens, mais il savait que la haine était un lien plus puissant.
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Il sait que si vous enfoncez votre tête suffisamment loin dans le gueule du jaguar, celui-ci ne peut plus la refermer.
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C'est un décor parfait pour la haine de soi. Il aime cet endroit.
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Son père avait coutume de dire que la plupart des gens sont prêts à faire ce qui est juste quand ça ne leur coûte pas grand-chose, mais que rares sont ceux qui le font quand ça leur coûte beaucoup. ( p 497 )
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Apprendre à vivre avec ses déceptions, c'est apprendre en partie à devenir un homme.
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Ce qui était un plaisir est devenu une corvée
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C'est à cet instant précis qu'il comprend la nature du mal, il comprend que le mal a une force et une énergie propres impossible à arrêter une fois qu'elles sont libérées. (...) La chose la plus difficile au monde n'est pas de s'empêcher de commettre un mal, c'est de se dresser pour en arrêter un.
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Art regarde la une du journal et remarque sans grand intérêt que l'ALENA prend effet à partir d'aujourd'hui.
Et bien, mes félicitations, tout le monde. Le libre commerce ne manquera pas de prospérer. Des usines vont sortir de terre comme des champignons, juste de l'autre côté de la frontière, et une main-d'oeuvre mexicaine sous-payée nous fabriquera chaussure de tennis, fringues de grand faiseur, réfrigérateurs et appareils électroménagers à des prix défiant toute concurrence.
Nous serons tous gras et heureux, et qu'est-ce que la mort d'un prêtre comparée à tout ça ?
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Ce n’est pas à Eva qu’on va apprendre que le monde est déglingué.
Elle connaît la vie, elle connaît ce monde.
Elle sait que, quelle que soit la manière dont on y entre, on en sort toujours brisé.
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Game over.
Et pas de bonus.
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"La Crown Vic banalisée roule vers le nord dans Amsterdam, mais ils ne sont plus là pour distribuer des dindes, ils viennent répandre la souffrance. Les gens d'ici savent à quoi elle ressemble, c'est un mode de vie." - p. 100
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Il a retenu les leçons de la révolution reaganienne. Ils se feront plus d'argent en baissant leurs impôts qu'en les augmentant : des impôts plus bas permettent à plus d'entrepreneurs d'entrer dans l'affaire, qui vont gagner plus et payer plus de taxes.
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- C'est ça que vous voulez que je choisisse ? Des Contras fourgueurs de came ? Des terroristes cubains ? Des escadrons de la mort salvadoriens qui assassinent des femmes, des enfants des prêtres et des nonnes ?
- Ils sont brutaux, vicieux, malfaisants, répond Hobbs. Les seuls qui soient encore pires, si je réfléchis, ce sont les communistes.
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Les connards de la NRA vous diront que « ce ne sont pas les armes qui tuent, ce sont les gens ». Oui, se dit Malone, des gens armés.
Certes, vous avez aussi des meurtres à l’arme blanche, des tabassages mortels, mais s’il n’y avait pas d’armes à feu, le nombre d’homicides serait négligeable. Et la plupart des putes du Congrès qui se rendent à la convention de la NRA parfumées et vêtues de fanfreluches n’ont jamais vu un homicide par balle, ni même quelqu’un qui s’est fait tirer dessus.
Les flics, si.
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Malone et la Task Force, ce n’était pas n’importe quels flics. Sur les trente-huit mille types en uniforme bleu, Denny Malone et ses gars représentaient le un pour cent du un pour cent du un 14pour cent : les plus intelligents, les plus coriaces, les plus rapides, les plus courageux, les plus méchants, les meilleurs.

La Manhattan North Special Task Force.

« La Force » soufflait sur la ville tel un vent froid, hostile, vif et violent, qui balayait les rues, les ruelles, les terrains de jeu, les parcs et les cités, arrachait les ordures et la crasse, une tempête prédatrice qui emportait les prédateurs.

Elle s’engouffrait dans la moindre fissure, les escaliers des tours, les fabriques d’héroïne dans les appartements, les arrière-salles des clubs, les résidences des fortunes récentes, les penthouses des fortunes anciennes. De Columbus Circle au Henry Hudson Bridge, de Riverside Park à Harlem River, en remontant Broadway et Amsterdam, en descendant Lenox et St. Nicholas, à travers les rues numérotées de l’Upper West Side, Harlem, Washington Heights et Inwood. S’il y avait un secret que La Force ignorait, c’était qu’il n’avait pas encore été prononcé à voix haute, ni même pensé.
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Cette nuit-là on a arraché Rafi à sa chambre d'amis, fait fondre devant lui le plat en argent qu'il avait offert au couple comme cadeau de noces,on lui a introduit un entonnoir dans la bouche et on lui a versé le métal fondu dans la gorge.
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Ne pas se préparer, c'est se préparer à échouer.
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Une mère s’interpose de tout son être entre son enfant et le danger.
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