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Critiques de Donald McCaig (36)
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Le clan Rhett Butler

Etats-unis, guerre de Secession,

A la première lecture je me suis dit quelle nullité ! Je ne voulais même pas en parler; Je l'ai quand même relu récemment (je redonne toujours une chance aux livres). Si on le lit indépendament d'Autant en emporte le vent, l'histoire peut être pas mal. On découvre l'enfance et la jeunesse de Rhett, et les évènements qui ont forgé sa personnalité. L'auteur réexplique des évènements d'Autant en emporte le vent et réécrit sa propre histoire, mais avec des longueurs. On y trouve beaucoup de descriptions de Charleston et de le Guerre de Secession..

Mon avis est mitigé, je n'ai pas aimé le style d'écriture, l'histoire est intéressante, mais j'ai été trop marquée par Autant en emporte le vent pour l'apprécier.
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Le clan Rhett Butler

Je ne comprends pas les héritiers de Margaret Mitchell qui ont consacré Le clan Rhett Butler "suite officielle" d'Autant en emporte le vent. Cette suite est en effet un autre livre, qui reprend l'histoire depuis le début, avec un autre point de vue, et qui octroie de ce fait une vie littéraire à certains personnages restés dans l'ombre, que ce soit dans Autant en emporte le vent ou dans Scarlett, d'Alexandra Ripley (suite agréée mais non officialisée par le clan Mitchell).

Le roman de Donald Mc Caig surprend et intéresse lorsqu'il met en lumière la vie de Belle Watling et celle de son fils Tazewell, dont Rhett est le tuteur. En revanche il peut déstabiliser, lorsque l’histoire de personnages quasiment historiques est réécrite. Ainsi celle de Mélanie Wilkes. Certains apprécient que celle-ci soit moins nunuche et sa conduite exceptionnelle surtout le fait d’une femme avisée qui veut garder son mari (Ashley, je pense que je ne dévoile rien au public ?). A mon sens, Mélanie perd surtout son caractère de Bodhisattva, ces êtres d’exception qui renoncent au nirvāṇa pour aider l’humanité souffrante. Elle et Scarlett sont Janus, l'une est attachée au passé, l'autre regarde exclusivement vers l'avenir. Leurs qualités et défauts sont en exact contrepoint et lorsque Mélanie meurt, Scarlett reste orpheline de sa jumelle. Il est émouvant aussi de voir s'affirmer les caractères des enfants, faire-valoir des adultes dans les autres romans. Enfin l'esclavage y est montré dans sa réalité et sa brutalité. La guerre dans son atrocité. Le passage du blocus dans sa terrifiante dangerosité. Alors, que manque-t'il donc ? Eh bien, Scarlett ! Et puis Rhett ! L’une est presque inexistante, l’autre singulièrement affadi. Et voilà que ces deux têtes brûlées, déjà un peu pénibles à suivre dans leurs précédentes volte-face amoureuses, se mettent à s’appeler « chéri vs chérie » dans ce dernier ouvrage. Trop, c’est trop !

J’ajoute que le roman est bizarrement traduit, l’édition bourrée de coquilles et la couverture du livre passablement moche. Pour une suite officielle, je trouve l’écrin peu soigné.





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Le voyage de Ruth

« mam’zelle Scarlett » j’entends encore cette voix ronde et chaude de Mama, la servante esclave de Scarlett O’Hara, dont le caractère se révélait aussi bien trempé que sa « maîtresse ».



Le voyage de Ruth, préquel d’Autant en emporte le vent, narrant la vie de Mama était pour moi diablement tentant, tant ce personnage haut en couleur m’était sympathique.



Notons, et rendons hommage, à Hattie Mc Daniel, première Noire à avoir remporté un Oscar pour ce rôle de Mama ; fait d’autant plus remarquable que le film est sorti en 1939 et que la condition et la considération données aux Noirs étaient alors exécrables.



Le début de cette histoire a pourtant été pour moi difficile à pénétrer. Trop romanesque. Beaucoup de batailles napoléoniennes, de bals aux exquises mesquineries, de personnages secondaires sans relief sinon insignifiants, peu d’action, peu de Ruth… Moi qui n’aime pas la lenteur, les digressions, les descriptions et les phrases qui ne semblent rien apporter à l’histoire ou à la psychologie des personnages, ce style ne m’a pas convenu. Et puis j’ai tout de même avancé petit à petit dans l’histoire, sans être emportée cependant (elle était facile !) mais sans ennui réel non plus.



La vie de Ruth est semblable, malheureusement, à bien des esclaves : perte d’êtres chers, séparation d’avec les enfants lors de vente d’esclaves, soumission à la volonté de l’Homme blanc, menaces de tortures ou de mort et bien sûr, une vie de labeur sans relâche et de pauvreté.



Le livre nous parle aussi des différences entre les « Marrons » (mulâtres) et les Noirs, des Noirs libres et des Noirs esclaves. Les « Marrons », ainsi nommés, pouvaient constituer une sorte d’aristocratie à l’image des Blancs, avec le même mépris pour les Noirs que les Blancs eux-mêmes. Les Noirs libres pouvaient avoir eux-mêmes des esclaves (noirs va sans dire)…



Le récit évoque aussi Denmark Vesey, cet esclave noir qui a acheté sa liberté grâce à un billet de loterie et qui a instillé une révolte des esclaves.



Voilà pour les éléments qui m’ont intéressés (malheureusement ça ne pèse pas lourd sur les 550 pages).



Au style lent et descriptif de l’auteur s’ajoute à la troisième partie Mama Ruth en tant que narratrice et là le style est celui emprunté aux esclaves. Dans les dialogues, cette façon de s’exprimer est une singularité qui peut s’apprécier, mais lorsque la narration entière est faite de mots « ent’coupés » et que les phrases semblent accolées sans liant entre elles, la lecture devient tout de même assez laborieuse.



En conclusion, je n’ai malheureusement pas adhéré à cette histoire, ni à son style littéraire et à mon grand regret Mama Ruth n’est pas rendue aussi attachante qu’elle le devrait parce qu’elle n’est finalement pas l’élément central du livre.



A réserver – peut-être – aux inconditionnels de Autant en emporte le vent qui retrouveront d’une certaine façon l’ambiance du film (mais qui à mes yeux se prêtent mieux au genre cinématographique que littéraire).

Trois étoiles car ce n’est pas un mauvais livre en soi. Il ne m’a simplement pas convenu.



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Le clan Rhett Butler

Lecture qui avait mal commencé et qui se finit bien. Je m'explique. La première partie du roman, qui raconte la jeunesse de Rhett, la première rencontre avec Scarlett O'Hara et le début de la guerre de Sécession m'a paru insupportable. Mal écrit, long, je ne voyais pas vraiment ce que ça apportait à l'oeuvre originale.

Heureusement dans le reste du roman, l'auteur se libère et la lecture devient nettement plus prenante et passionnante.

L'auteur réussit quand même le tour de force de me faire ressentir exactement les mêmes sentiments pour les personnages que ceux que j'avais eu lors de la lecture d'Autant en emporte le vent.

J'ai bien aimé Rhett Butler, j'avais trouvé Scarlett courageuse mais agaçante au dernier degré, j'avais eu un attachement particulier pour Mélanie et Ashley Wilkes. Et bien dans le clan Rhett Butler, pareil! C'est fort, quand même!

Les personnges mis en lumière dans le clan Rhett Butler, je pense nottament à Rosemary Butler, Belle et Taz Watling, sont très réussis et attachants.

Je reste admirative devant ses auteurs qui arrivent à s'approprier l'histoire et les personnages d'un autre et à en explorer et combler les creux et les non dits.



Pour toutes ces raisons et malgré la lecture laborieuse de la première partie et les fautes d'orthographe, ce sera quand même un 3/5 pour le clan Rhett Butler (en gardant un bon 5/5 à Autant en emporte le vent)
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Le clan Rhett Butler

Autant en emporte le vent est un des romans que j’ai lu et relu, et re-relu plus d’une fois, autant dire l’un de mes livres préférés… Alors, depuis le temps que Le clan Rhett Butler me faisait de l’œil, j’ai fini par céder à la tentation.



J’en ressors avec un sentiment mitigé : à la fois préquelle et séquelle du best-seller de Margaret Mitchell, ce roman ne m’a pas totalement convaincue. J’y ai certes apprécié l’histoire du jeune Rhett et de son entourage à Charleston, même si je ne la juge pas indispensable pour éclairer le personnage adulte, mais j’ai le trouve le reste plutôt banal. Il manque à tout cela le souffle épique qui parcourt les pages écrites par Mme Mitchell. J’ai lu il y a quelques années Scarlett, autre suite donnée, et je l’ai largement préférée à celle-ci, car bien plus dans l’esprit de son aîné. (à suivre sur le blog)
Lien : http://flof13.unblog.fr/2012..
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Le clan Rhett Butler

Dans le Sud des Etats-Unis dans les années avant la guerre de Sécession, Rhett Butler est un jeune homme à la réputation de gentleman mâtinée d'aventurier. Son enfance et son adolescence n'ont pas toujours été très faciles malgré sa famille aisée. Il a été renié par son père et a du, du fait de son caractère bien trempé, se débrouiller seul très tôt,. Un jour, lors d'un pique-nique, il rencontre Scarlett O'Hara et tombe sous le charme de ses yeux verts …


Inutile de faire un résumé très poussé ou très détaillé : toux ceux qui ont lu "Autant en emporte le vent" connaissent l'histoire (pour les autres, n'attendez pas !!) mais cette fois, c'est du côté de Rhett et de sa famille que l'on découvre tout ce qui a fait le charme et le succès du roman de Margaret Mitchell. J'avoue que cela faisait très longtemps que j'avais lu ce classique et je ne me rappelais pas de tous les détails de l'histoire ou les différents personnages mais j'ai néanmoins apprécié ma lecture (comme quoi, il n'est pas nécessaire d'avoir lu "Autant en emporte le vent" pour se lancer dans sa "suite"). Les quelques pages du début m'ont un peu déstabilisée, on plonge directement dans le feu de l'action mais je me suis vite retrouvée absorbée dans le livre. Le début nous raconte la jeunesse de Rhett, nous permettant de mieux comprendre les motivations de cet homme mystérieux. Hormis quelques petites coquilles d'édition ou quelques phrases bizarrement tournées, les pages défilent à toute vitesse, on s'attache aux personnages, les méchants sont bien détestables, Rhett toujours aussi envoûtant et Scarlett toujours autant tête de mule ! L'auteur s'attache à nous faire découvrir la vie et les pensées de divers personnages, certains n'ayant qu'un lointain rapport avec Rhett et donc on peut se poser la question de cette sélection. Mais ces découvertes permettent une autre lumière sur l'histoire, éclairant des zones d'ombre, créant de nouveaux liens entre les personnages et l'ensemble m'a semblé plutôt réussi. La fin nous raconte enfin la suite de l'histoire, le après "Autant en emporte le vent", ce qui permet de sourire un peu devant la signalétique de la couverture qui clame "La suite officielle d'Autant en emporte le vent" ! Un point de vue différent, je suis d'accord, autorisée par les héritiers de Margaret Mitchell, je n'en doute pas mais quant à une suite, cette partie-là est plutôt réduite à sa plus simple expression dans le livre, une centaine de pages au total. Mais bon, je comprends qu'il n'a pas du être facile de trouver une accroche qui indiquait que ce livre ne trahirait pas le classique de la littérature américaine. Effectivement, pour l'ambiance, l'auteur s'est vraiment bien débrouillé mais la magie entre Rhett et Scarlett est loin d'être aussi forte et puissante. Certaines scènes marquantes du roman de Mitchell ont disparu dans celui de McCaig et m'ont manqué alors que mes souvenirs restaient malgré tout assez vagues alors j'imagine la réaction de certains fans de Margaret Mitchell. Mais le livre se lit bien, l'écriture est fluide et j'estime que l'auteur s'est bien tiré de l'exercice difficile qui est de "s'attaquer" à un classique particulièrement connu et apprécié !
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Le clan Rhett Butler

C'est la suite approuvée par les héritiers de Margareth Mitchell.On peut reprocher à ces suites le style différent de celui de l'auteur original.

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Le clan Rhett Butler

Les aventures d'Autant en Emporte le Vent mais du point de vu de Rhett Butler.



Très intéressant de se positionner à travers un autre personnage que nous connaissions pas si bien que ça, car très mystérieux.



Je préfère toutefois la première version de l'histoire, celle de Scarlette.
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Le clan Rhett Butler

Donald Mc Caig explore les non-dits d'"Autant en emporte le vent", oeuvre romanesque inoubliable s'il en est!


Le lecteur retrouve avec un plaisir sans cesse renouvelé les personnages phares du roman de Margaret Mitchell ainsi que l'ambiance ineffable du Sud, ce Sud si inébranlable dans ses certitudes, si aristocratique, si raffiné et si confiné dans sa conscience de classe à part!


On découvre Rhett Butler enfant, adolescent puis adulte. On déambule dans l'immense plantation familiale des Butler, maîtres de rizières. On fait connaissance avec le patriarche, peu sympathique, et le fils aîné, rebelle et indomptable....le renégat: il apprécie autant les hommes, les femmes de couleur que ceux de sa caste. En effet, un homme de Bien, noir ou blanc, est un homme de Bien comme reste méprisable, noir ou blanc, celui qui n'est que mesquinerie, violence et haine.


Dès l'enfance, Rhett est un être extraordinaire: il est chevaleresque, romantique autant que tête brûlée et batailleur; un homme qui ne demande qu'à être pris dans les rets de l'amour, encore faut-il rencontrer l'âme à la hauteur des exigences du personnage! Une âme qui n'hésiterait pas une seconde à fouler au pied la respectabilité de la bonne société sudiste.


L'auteur s'amuse à parsemer le récit de répliques inspirées d'"Autant en emporte le vent", permettant aux souvenirs de lecture de rejaillir et d'instaurer une sympathique complicité entre le lecteur et l'auteur. Le terrain familier guide l'exploration des allées nouvelles d'une histoire qui n'avait été qu'effleurée.


Le personnage de Scarlett O'Hara est aussi attachant que dans le roman de Margaret Mitchell: tempêtueuse, amoureuse romantique d'un homme qui n'est absolument pas fait pour elle et qui refuse de regarder en face l'Amour jusqu'à ce que ce dernier lui décille, tardivement, les yeux. Le lecteur n'espère qu'une chose: que Rhett réponde à l'appel, maladroit certes mais sincère, du coeur de Scarlett!


Les personnages de Mélanie et d'Ashley Wikes sont à la hauteur: Ashley est exaspérant à souhait (il m'a toujours exaspérée....même après 5 lectures d'"Autant en emporte le vent"!!) tout en ayant un côté attendrissant d'homme du passé, inadapté au monde moderne qui se profile (d'ailleurs, souhaite-t-il vraiment s'adapter à la modernité en route?) et qui change les données de la vie socio-économique du Sud. Mélanie est la sainte qui m'avait autant subjuguée qu'agacée: la grande dame par excellence, celle qui possède une profonde générosité, une tolérance immense, une grande ouverture d'esprit et une acuité intellectuelle qu'elle sait dissimuler pour ne pas froisser les convenances de la bonne société sudiste. Elle a la classe des héroïnes discrètes, fragiles d'apparence mais à la volonté et la pugnacité d'airain que les alea de la vie ne font pas chuter. "Le clan Rhett Butler" la grandit et lui offre un espace moins confiné, bien que plus en retrait dans le récit, que dans le roman de Mitchell. Mc Caig explore d'"autres côtés du miroir" suscités par l'envie de connaître l'envers du décor de certaines scènes d'"Autant en emporte le vent": Mélanie prend une autre dimension et n'est plus la naïve que la bonté d'âme perdra!


Dans "Le clan Rhett Butler" apparaît un personnage aperçu, fugacement, au cours du roman de Margaret Mitchell: la soeur de Rhett. Elle est le lien qui retient Rhett au Sud qu'il déteste souvent mais auquel il reste fidèle. Elle sait qu'il aime à jamais Scarlett, sa douleur et son immense bonheur, et le lui rappelle sans cesse. Malgré son caractère trempé, elle est attaché au passé...comme Ashley: la violence de la guerre et son cortège de souffrances ne peuvent être oubliées qu'en cultivant un jardin intérieur aux douces senteurs d'un temps révolu.


Scarlett et Rhett apparaissent comme les éléments de la modernité en marche: ils regimbent contre la société ruinée du vieux Sud Confédéré tout en souhaitant y être intégrés. Rhett Butler, chez Margaret Mitchell, était déjà un personnage que le lecteur ne pouvait détester et encore moins mépriser. Il prend toute sa dimension romanesque et sa puissance narrative dans le roman de McCaig!


J'ai aimé ce bout de la lorgnette qui complète la fresque romanesque de Margaret Mitchell. Tout y est, tout sonne comme dans "Autant en emporte le vent" avec un petit quelque chose en plus: l'espoir que "Demain sera un autre jour" et que tout peut s'arranger malgré le chaos des coeurs et des sentiments. Les inconditionnels (dont je fais partie) de Rhett Butler et Scarlett O'Hara, enfants terribles d'un Sud qui n'a pas su évoluer, seront comblés et ne bouderont pas leur plaisir: Rhett est encore plus séduisant que chez Margaret Mitchell....même si l'imaginaire est phagocyté par la prestation de Clark Gable (qui peut imaginer Rhett Butler sous d'autres traits que ceux du beau Clark? Si quelq'un a une bonne idée de casting...).


Aussi serai-je tentée de conclure avec cette boutade: vous avez aimé et dévoré "Autant en emporte le vent"? Vous craquerez pour "le clan Rhett Butler"!


Il fallait oser tenter reprendre le flambeau de Margaret Mitchell et McCaig l'a fait de manière agréable et surprenante! La question de savoir si Margaret Mitchell aurait souhaité voir une suite ou une prolongation de son "Autant en emporte le vent" est ouverte et alimentera sans cesse les controverses entre les pro et les anti. Il apparaît évident que l'histoire d'amour entre Rhett et Scarlett est indémodable, donc éternelle et suscitant nombreuses interprétations romanesques. Est-ce ce que l'on appelle parfois "la rançon de la gloire"?


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Le voyage de Ruth

Ruth, enfant devenue orpheline suite au massacre de sa famille, est recueillie par le capitaine Fornier sur l’Ile de Saint-Domingue. Il la confie aux bons soins de sa femme Solange mais un conflit sévit sur l’Ile et les contraint à la quitter pour s’établir à Savannah en Géorgie. Une nouvelle vie commence pour Ruth qui deviendra bien des années plus tard la Mama d’Autant en emporte le vent.

Ce roman est un préquelle d’ «Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell» que j’aie lu tout comme «Scarlett» d’Alexandra Ripley.

Et bien, quel bonheur de découvrir les aïeuls de Rhett et de Scarlett mais surtout de retrouver cette chère Mama, de suivre son parcours dont il est très peu question dans les livres que je viens de citer. Une vie faite de coups durs et de moments de bonheur d’une femme courageuse, forte et pleine de sagesse.

J’ai trouvé la 3ème et dernière partie intéressante car elle est racontée du point de vue de Mama avec son parler bien spécifique lorsqu’elle débarque à Tara avec sa maîtresse Solange fraîchement mariée à Gérald O’Hara. Les dernières pages se recoupent avec le début du livre de Margaret Mitchell mais sous un autre angle, sous l’œil avisé de Mama !

Je ne sais pas si Margaret Mitchell aurait apprécié ce préquelle mais moi oui ! J’ai aimé la plume de Donald McCaig mais surtout la vie qu’il a imaginé pour Mama Ruth tout à fait plausible et telle que je l’aurais aimé l’imaginer.

Un très bon moment livresque où je me suis retrouvée plongée en plein 19ème siècle dans un premier temps au milieu du conflit opposant l’armée napoléonienne et les esclaves noirs sur l’Ile de Saint Domingue qui deviendra après la déclaration d’Indépendance Haïti puis aux Etats Unis avec ses problèmes politiques et économiques, la ségrégation, l’esclavage et ses immigrés récemment débarqués et leur difficile adaptation etc.

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Le voyage de Ruth

Je suis apparemment la seule pour l'instant à avoir lu ce livre ET autant en emporte le vent :-) (ET le clan Rhett Butler... Oui, je suis une grande fan).

Je dois dire que j'ai aussi eu du mal à plonger dedans au début, même si je connais bien l'univers. J'ai beaucoup moins accroché dans l'ensemble que pour le Clan Rhett Butler, mais ça reste une chouette manière de prolonger le plaisir d'Autant en emporte le vent. Je pense que quand j'aurai beaucoup de temps devant moi, je me ferai tous ces livres d'affilée. Parce que le talent de Donald McCaig est là, pour moi : il est parvenu à écrire d'autres tomes à un classique, et s'il n'atteint pas à 100% le talent de Margaret Mitchell, il ne détonne tout de même pas trop. S'il décidait d'écrire un nouveau livre sur ces personnages, je continuerais de le suivre :-) (même si après Mama et Rhett, je ne vois pas trop de qui il pourrait bien parler...)
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Le clan Rhett Butler

Attention ceci n’est pas la suite du roman culte de Margaret Mitchell, Autant en emporte le vent, mais l’histoire d’un de ses personnages principaux : le ténébreux Rhett Butler.

Donald McCaig débute son histoire par l’enfance de Rhett, ce qui nous permet de découvrir des pans de sa vie jusqu’alors inconnus. On y découvre un père tyrannique, une mère effacée et une sœur aimante. Cette facette de sa vie nous permet de comprendre un peu mieux le personnage et ses réactions dans le chef-d’œuvre de Margaret Mitchell.

L’histoire se poursuit ensuite en parallèle avec celle d’Autant en emporte le vent : la rencontre de Rhett avec Scarlett, les différents mariages de Scarlett, la Guerre de Sécession…

Enfin, l’auteur invente une fin à la rupture tragique de Rhett et Scarlett.

Si le livre n’est pas très bien écrit ni surtout bien traduit, il nous permet de faire revivre deux personnages mythiques de la littérature et du cinéma, et ravira tous celles et ceux qui se sont passionnés pour ces deux héros.

Spécialiste de la Guerre civile américaine, Donald McCaig est l’auteur à succès de Jacob’s ladder. Ce roman, récompensé par de nombreux prix aux Etats-Unis, a été élu par The Virginia Quarterly comme étant « le meilleur roman jamais écrit sur la guerre de Sécession
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Le clan Rhett Butler

La suite d'Autant en emporte le vent, autorisée par les ayant droits de Margareth Mittchell. On retrouve Rhett et Scarlett, tous deux beaucoup plus semblables qu'on pouvait le croire. Une suite tout à fait dans le même esprit que le chef d'oeuvre que j'avais adoré!
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Le clan Rhett Butler

Bien sûr, il n'atteint pas le niveau de Margaret Mitchell et d'Autant en emporte le vent. On parle d'une oeuvre inégalable, je ne vois pas ce qu'il y a d'étonnant à ce qu'elle reste... inégalée.

Mais pour moi le travail de Donald McCaig reste très bon, j'ai adoré ce livre, les personnages qu'il décrit collent tout à fait avec ceux de Mitchell, l'ambiance est certes un peu différente, mais pas au point de déranger énormément.

Personnellement, j'ai vraiment apprécié ce livre, ne fût-ce que parce qu'il m'a permis de passer encore un peu de temps avec ses personnages, sans pour autant relire une 15e fois Autant en emporte le vent.
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Le voyage de Ruth

En commençant ce livre, je n'avais pas d'à priori ni d'attentes particulières, tout simplement parce que je n'ai jamais lu "Autant en emporte le vent" (pas taper !)

Pour donc lire une préquelle de ce roman alors, me demandez vous. Et bien tout simplement parce que j'ai été intriguée par le résumé.



Je n'ai pas directement été embarquée dans l'histoire. J'ai dû attendre d'avoir lu une cinquantaine de page pour vraiment plonger dans l'histoire. Mais une fois que j'y étais je ne pouvais plus m'en détacher.



Donald McCaig nous emmène dans un voyage extraordinaire qui commence à Saint Domaingue, pour se finir à Tara, non sans être passé d'abord par Savannah et Charleston.

On découvre la vie des colons et des Noirs, rythmée par les différentes guerres, révolution et révoltes d'esclaves.

L'auteur nous offre également une grande diversité de personnages. Certains nous marque, on s'attache aux uns, on déteste les autres et on sourit à la mention de certains noms dont on sait qu'ils nous amèneront bientôt dans le vif de l'histoire.



Parmi tous ces personnages, certains se détachent du lot. Evidemment le premier personnage est Ruth. Sa personnalité, et son histoire m'ont énormément émue. En quelques pages il est possible de passer de la joie à la tristesse. Car la vie n'a pas souvent été rose pour Ruth. Elle a souvent connu des moments difficiles et la vie lui a enlevé beaucoup de ses proches. Mais elle s'est toujours relevée et a toujours continuer à avancer malgré tout. Ruth nous offre en quelques sortes une leçon de vie et d'humilité.



L'histoire est avant tout centrée sur Ruth, mais Solange Escarlette Fornier est également un personnage marquant de l'histoire. Bretonne au caractère bien trempé, Solange fait à plusieurs reprise preuve d'ingéniosité, ce qui lui sauvera souvent la mise au cours de sa vie. C'est elle qui adopte Ruth et prend soin d'elle au début de sa vie, même si sa relation avec la petite fille est quelque peu ambiguë. On ne sait pas très bien si Solange considère Ruth comme une esclave, une amie, une fille, un animal de compagnie ou les quatre à la fois.

Cependant, elle m'a assez souvent fait sourire par ses réflexions. C'est un personnage qui est agréable à suivre.



Le livre est divisé en trois parties et c'est seulement dans la troisième (qui est en plus racontée de son point de vue) que l'on apprend comment Ruth se retrouve à Tara, et comment celle-ci deviendra la Mama de Scarlett O'Hara, l'innoubliable héroïne de Margaret Mitchell.



Donald McCaig nous offre ici un magnifique roman qui se lit tout seul et nous permet d'avoir un autre regard sur ce grand classique de la littérature. Laissez-vous tenter, vous ne le regretterez pas.
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Le clan Rhett Butler

Je suis une grande fan d'Autant en emporte le vent, j'ai vu la comédie musicale! Et quand j'ai vu ce livre dans un dépôt vente je me suis jetée dessus! En plus, j'avais entendu parler de ce roman, il avait fait beaucoup de bruit à sa parution. Quoi de mieux, une histoire sur Rhett Butler! En le lisant j'ai apprécié le fait qu'on découvre l'enfance de Rhett, mais on retrouve aussi les événements d'Autant en emporte le vent du point de vue de Rhett. Malheureusement on ne retrouve pas trop d'événements après le roman d'Autant en emporte le vent. Et j'ai été assez déçue... Mais sinon, je n'ai pas pu lâcher ce roman! L'auteur nous fait aller jusqu'aux Etats-Unis et c'est génial!
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Le clan Rhett Butler

Parmi les lecteurs, cette suite fait l'unanimité contrairement à la suite d'Alexandra Ripley. A mes yeux c'est l'inverse. J'ai beaucoup aimé le fait qu'on soit dans la tête de Rhett ce qui donne une vision différente. Sauf qu'à partir du moment où Rhett quitte Scarlett, ce roman m'a lassé car les personnages n'étaient plus du tout les mêmes. Rhett éprouve des regrets et Scarlett essaye de jouer comme une vraie femme.
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Le clan Rhett Butler

Une déception! Je crois tout simplement que cela est du à l'absence, ou presque, de Scarlett, qui donnait tout son piquant à l'original.
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Le clan Rhett Butler

Lire ce roman, c'est surtout découvrir un tout autre pan de l'histoire du sud des EUA avant et pendant la terrible "Guerre civile".

Autant le roman de Margaret Mitchell m'avait paru une vision étriquée et incomplète de la société sudiste américaine, autant cette période décrite par l'oeil sans concession de Rhett Butler m'a passionné.

J'encourage donc chacun à lire ce roman.

NB : le texte original anglo-américain m'a paru très accessible, vous vous ferez plaisir en lisant la VO !
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Le voyage de Ruth

Il ne m'est jamais venu à l'idée de me demander quel pouvait bien être le prénom de l'inoubliable Mama d'Autant en emporte le vent... Hé bien voilà...

Ce livre raconte la vie de Ruth, seule enfant rescapée d'un massacre et qui ne doit la vie qu'au jeu de cache cache qu'elle faisait avec sa mère...Elle est recueillie par Augustin et Solange Fornier, jeune couple fraîchement marié et tout juste arrivé à Saint-Domingue pour prendre les rênes d'une plantation. Un conflit menaçant leur sécurité, le couple fuit en Georgie et s'installe à Savannah.

Ruth reste près de Solange après ses différents mariages et devient la "mama" de sa fille, Pauline. Elles ne seront séparées que lorsque, par amour, Ruth suivra l'homme de sa vie. Ruth connaîtra alors une vie faite de petits bonheurs, de grandes peurs et de drames incommensurables. Mais surtout, elle observe la vie et les événements avec une grande acuité.

A ce stade du récit, j'ai aimé me plonger dans la condition - très hiérarchisée - des Noirs juste avant la guerre de Sécession, et dans leur mode de vie.

Avec Ruth et Jehu, son époux, nous faisons connaissance, ça et là, avec des personnages aux noms familiers : des Robillard, des Butler, des Wilkes et des O'Hara.

C'est dans le dernier tiers du livre que nous raccrochons réellement à l'univers de Margaret Mitchell, avec le mariage de Miss Ellen, la petite fille de Solange, avec Gerald O'Hara. Nous suivons ensuite la jeunesse et Katie (pas encore Scarlett), déjà téméraire et intrépide, jusqu'au fameux pique nique au Douze Chênes qui clôt le roman.



J'ai trouvé la lecture plus difficile dans le dernier tiers du livre, quand Mama est narratrice. Donald McCaig a réellement donné la parole à Mama, avec des phrases aux mots mâchés et aux "r" avalés. J'ai trouvé cela dommage car sa narration me convenait mieux au début du roman.



Un beau moment de lecture - j'ai eu du mal à refermer le livre avant de l'avoir terminé - car il était agréable de retrouver ces personnages légendaires et familiers, vus sous un autre angle, même si, il faut bien le reconnaître, on ne retrouve pas le souffle épique de Margaret Mitchell avait réusi à insuffler à Autant en emporte le Vent.



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