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Citations de Donna Leon (991)


[...] Il n’avait rien appris non plus d’important sur Davide Cavanella. Sa mère était une menteuse ; son médecin en savait plus long qu’il ne voulait bien le dire ; il y avait une vieille femme qui en savait probablement plus long encore, mais ne lâcherait pas le morceau ; et la fille de l’ancien employeur de sa mère vivait dans un monde ouaté, où elle n’était censée ni savoir ni parler, et payait probablement très cher cette liberté.
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[...] Ce qui le perturbait, ce n’étaient pas les circonstances de la mort de cet homme, mais le fait qu’il ait pu vivre quarante ans sans laisser la moindre trace. C’est ce mystère, et le halo de tristesse qui l’enveloppait, qui tourmentaient Brunetti.
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[...] — Tout ce que je sais de lui, c’est ce que tu m’as dit, Guido : qu’il était sourd et simplet.
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[...] Il n’a jamais été arrêté, on ne lui a jamais délivré de permis de chasse ni de conduire, il n’a pas de passeport, ni de carte d’identité, n’a jamais travaillé pour l’État ni cotisé à une caisse de retraite. Il ne touchait pas non plus de pension d’invalidité.
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[...] « Rien ? » Elle avait cherché à d’autres endroits, sans prendre le soin de lui en faire part. « Rien. D’après les preuves officielles, il n’existe pas et n’a jamais existé. »
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[...] « C’est exactement ce qu’elle a dit : c’étaient ses propres termes. “Cette personne n’existe pas". »
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un taxi roulait droit devant eux. Tout en gardant une main à a barre, Foa donna un gros coup de sirène..... heu nous sommes à Venise, au milieu du grand canal expliquez moi comment peut rouler un bateau taxi
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(Brunetti) Il se redressa et ouvrit donc l'ouvrage qu'il avait lui-même commencé, Les Annales de la Rome impériale de Tacite, livre qu'il n'avait pas ouvert depuis au moins vingt ans. Et qu'il lisait à présent avec l'attention d'un homme d'une génération plus âgée que la première fois. La sauvagerie d'une bonne partie de ce que décrivait Tacite n'était pas sans rappeler les temps dans lesquels Brunetti vivait lui-même. Un gouvernement enfoncé dans la corruption, tous les pouvoirs concentrés entre les mains d'un seul homme, les goûts des gens et la morale publique avilis jusqu'à en être méconnaissables - comme tout cela lui paraissait famillier !
Il s'arrêta sur une phrase : " les fraudes, contrecarrées lois après lois, recommençaient ingénieusement après chacune".
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Brunetti et son époude Paola :

Il referma la porte-fenêtre et revint s'assoir sur le lit. "Il a neigé." Il approcha la main qui avait touché la neige de l'épaule de Paola. Elle avait beau avoir la tête tournée de côté et aux trois quarts dissimulée par l'oreiller, il n'eut aucun problème à entendre ce qu'elle lui dit : " Si jamais tu me touches avec ta main gelée, je divorce et je pars avec les enfants.
- Ils sont en âge de décider par eux-mêmes, répondit-il avec un calme qu'il jugea olympien.
- C'est moi qui fais la cuisine.
- C'est vrai", dit-il, admettant sa défaite.
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Le comte, à Brunetti :

"... Mais de nos jours, tout le monde veut avoir le dernier modèle, la dernière cochonnerie à la mode. Si bien que maintenant, nous devons non seulement payer pour l'acheter mais payer aussi pour en être débarrassé."
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Brunetti évoqua Jane Austen et son conseil d'épargner son souffle pour refroidir son thé, résistant à la tentation de faire remarquer à sa voisine que la Fenice, après tout, était un théâtre mineur dans une minuscule ville provinciale italienne, et qu'on ne pouvait s'attendre à y voir de grandes choses.
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Alors que Brunetti se tournait pour repartir, Vianello lui lança une dernière question. "Et si je conclus un accord avec lui ? Devrons-nous pour autant le respecter ?"
Le commissaire fit volte-face et regarda longuement Vianello. "Evidemment. Si les criminels ne peuvent plus compter sur notre parole de flic lorsque nous concluons un compromis illégal avec eux, en quoi pourront-ils croire ?"
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Les gens ne donnent de l’argent que contraints et forcés.
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Tout penche, mais rien ne tombe.
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Une fois qu’une femme a couché avec un homme, tous les mâles prétendent lui être passés dessus aussi.
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Une blonde pleine aux as, qui épouse un gigolo qui pourrait être son fils. Un homme fortuné, incapable d’avoir un héritier mâle, qui laisse sa femme pour une femme plus jeune, et finit par avoir une autre fille.
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Le temps efface tellement de choses du passé.
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C’est le lot de notre génération de travailler jusqu’à ce qu’on s’écroule.
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On ne peut pas enterrer quelqu’un avant d’être sûr que ce soit bien lui ou elle.
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C’est tellement différent des anciennes matières – la littérature, la philosophie, l’astronomie, les mathématiques – où ce qu’on y fait est clair, ou tout au moins, ce que sont les matériaux sur lesquels les gens travaillent. Les historiens essaient de reconstituer ce qui s’est passé, puis de reconstituer pourquoi ça s’est passé.
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