Il s’agit de la 17eme enquête du Commissaire Brunetti.
Ce dernier est, toujours, égal à lui-même, même si en prenant de la bouteille, il jette un regard de plus en plus caustique, désabusé (voire parfois révolté) sur le monde qui l’entoure.
Cette fois çi, le lecteur assiste tranquillement à la vie quotidienne de Brunetti. En effet, le meurtre n’intervient qu’à la centième page. Brunetti peut, donc, prendre le temps de vivre en famille, de discuter avec femme et enfants autour d’un excellent repas, d’un verre de vin et/ou grappa tout en menant de front une enquête sur les sectes, puis, les roms lorsqu’on découvre le cadavre d’une fillette.
Même si la politique s’en mêle, et, fait des pieds et des mains pour étouffer l’affaire, Brunetti n’en fait qu’à tête afin de résoudre, dans les meilleurs conditions possible, ses investigations, et, ceci avec la bénédiction très très discrète du vice questeur Patta.
C’est toujours un véritable régal de deguster les polars de Donna Leon. En ce qui me concerne, une fois commencé, il m’est pratiquement impossible de le lacher avant de l’avoir terminé.
Pour tous ceux qui apprécient les romans policiers à énigme, les polars psychologiques.Et, pour ceux qui ne connaissent pas, Donna Leon est à lire, voire même à déguster de toute urgence.
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C'est le deuxième volet des enquêtes du commissaire Brunetti et on retrouve avec bonheur Venise et ses canaux, sa vie de famille, ses confrontations avec son supérieur, bref tout ce qui m'avait déjà plu dans Mort à la Fenice.
Cette fois-ci, Brunetti se heurte à des puissances économiques et politiques et il va avoir bien du mal à obtenir justice. Comme dans le premier tome l'intrigue n'est pas trépidante mais on suit le travail obstiné de Brunetti avec plaisir et l'incursion dans une base américaine apporte un peu de changement et d"exotisme". Bref, une lecture rapide et agréable.
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A Venise, en automne, les carabiniers entrent de force en pleine nuit chez un médecin qui se défend; ils emmènent le bébé de 18 mois du couple.
Brunetti est appelé: qui est au courant à la questure de cette opération de gendarmerie, l'enfant est-il, oui ou non un enfant acheté dans le cadre d'un trafic... Brunetti aura bien du mal à démêler cette histoire qui se déroule dans la meilleure société et met en jeu des sentiments forts.
Comme d'habitude, Dona Leon nous plonge dans les méandres sombres de Venise. On est ici dans la bourgeoisie et au coeur d'un problème de nos sociétés: des gens riches achètent des enfants à des clandestins pour satisfaire leur désir de famille avec le risque que ces enfants se retrouvent dans des orphelinats quand ils sont pris par les autorités ou ne conviennent pas aux parents adoptants.
En filigrane, se pose la question intime de l'amour paternel ou maternel et, plus généralement, de la filiation.
Autre dimension, dès qu'il est question d'immigration dans le Nord de l'Italie: le poids de la politique et spécialement des partis de droite et de la manière dont ils voient les problèmes sociaux.
Bref, derrière un roman policier finalement assez traditionnel et captivant, des réflexions que nous ne pouvons manquer de nous poser.
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Dans la série, "2007 est l'année des déceptions", ce dernier opus de Donna Leon est parfait !
Dès la 50° page, j'avais deviné le motif du probable meurtre (bon d'accord, je n'avais pas alors la bonne victime !)
J'ai par ailleurs, trouvé ce roman confus, la famille de Guido Brunetti trop peu présente, la vie vénitienne a peine suggérée ...
Ce livre aurait pu se passer n'importe où, alors qu'habituellement Venise occupe une part importante dans le déroulé de ces romans ...
De plus, j'ai ressenti un manque d'enthousiasme chez les personnages, tant dans leur humeur que dans la description qu'en fait Donna Leon. Certaisn semblent à peine esquissés alors qu'ils auraient mérité mieux.
Même la Signorina Elettra semble distante !
L'auteur se lasserait-elle ?
Bref, autant relire "Mort à la Fenice", ou "l'affaire Paola", ces grenouillages chez les verriers de Murano ne méritent absolument pas le détour !
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J'ai enfin retrouvée Donna Leon avec ce dernier livre paru, tout récemment, en poche en VO.
Guido Brunetti y est au mieux de sa forme :)
Sa famille aussi et on arrive même à déceler quelques pointes d'humour anti-berlusconien chez ses beaux- parents aristocrates !
Tout commence par la découverte du corps sans vie d'une préadolescente au bord d'un canal ...
et ... je ne vous dirai rien de plus, car cette fois, rien n'est prévisible dans les trois quarts du livre, et vous en dire davantage dévoilerai trop du reste de cet excellent roman.
Autant j'avais été déçue par ces précédents opus, autant celui-ci m'a réconciliée avec son écriture et sa faculté de nous emmener à Venise, des bords des canaux aux banlieuex délabrées.
En bref ... dans deux ans quand il sortira en France, n'hésitez pas ou lisez le vite en VO si vous pouvez !
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Avis aux amateurs !!!!! L’illustrissime Commissaire Brunetti est de retour.
Fidèle à sa réputation, Brunetti traîne son flegme légendaire dans les eaux troubles de Venise.
Lors de cette enquête corsée, Donna Leon entraîne ses lecteurs dans
le monde de la corruption et de la drogue...
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Le suicide suspect d’un adolescent, met tous les sens du Commissaire Brunetti en alerte. Père lui-même, Brunetti se questionne sur les raisons du geste du jeune homme.
Menée par le Commissaire Brunetti, une enquête minutieuse est ouverte au sein de l’Académie militaire de Venise. Ce dernier découvre un monde occulte où l’entraide, le silence et surtout la corruption règnent en maître.
Son flegme habituel, son sens de l’observation aigue, l’efficacité de la Signora Electra - secrétaire de son état - mais surtout sa femme Paola - à qui il n’hésite pas à confier ses doutes - permettront à Brunetti de découvrir la vérité, même si celle-çi lui laisse un goût amère.
Ayant enseigné la littérature américaine pendant une vingtaine d’année à la base américaine de Venise, Donna Léon décrit un monde qu’elle connaît bien, et, qu’elle n’estime guère.
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Premier livre de Donna Leon, et premier livre que j'ai lu d'elle. J'ai beaucoup aimé son style, et le personnage du Commissaire Brunetti, qui sort du lot des commisaires habituels que l'on a l'habitude de rencontrer.
De plus, je l'ai trouvé intéressant de par le lieu de l'intrigue, situé dans un opéra.
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Pour une fois, Brunetti quitte Venise le temps d'une enquête à Pellestrina, petite île de la lagune. Mais les rudes pêcheurs de palourdes de l'île n'entendent pas pactiser avec l'ennemi étranger et l'enquête sur l'assassassinat de deux habitants de l'île s'avère difficile, chacun taisant les renseignements qu'il pourrait détenir. C'est donc Elletra, habituée des lieux, qui va jouer les espionnes sur place. Mais rien n'y fait. Les langues ne se délient pas, un autre meurtre est commis et Elletra, inconsciente du danger, ne souhaite d'autant pas rentrer à Venise qu'elle vient de nouer une relation amoureuse avec Carlo, un jeune pêcheur de l'île.
Pour moi, un des meilleurs de la série. Donna LEON qui excelle dans les descriptions de Venise, est aussi brillante quand il s'agit de reconstituer l'atmosphère lourde, méfiante et violente qui règne dans l'île. Pour une fois le suspense est bien présent jusqu'au bout et l'histoire se terminera par deux morts de plus dont un collaborateur de Brunetti...
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Les polars de Donna Leon ne sont certes pas trépidants mais j'ai toujours beaucoup de plaisir à retrouver le Commissaire Brunetti et surtout Venise si bien décrite par l'auteur. Ici Brunetti plonge dans l'enfer de la prostitution et des snuff-movies et même si les hautes sphères veulent l'empêcher d'enquêter il continue avec obstination mais aussi résignation parce qu'il sait qu'un réseau démantelé sera aussitôt remplacé. Il pourrait s'aigrir mais le Commissaire trouve son équilibre dans sa paisible vie de famille et son amour pour les bons petits plats de Paola.
Une lectrice facile et très agréable.
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Entre vrais amoureux, conservateurs peu scrupuleux et collectionneurs prêts à tout, Brunetti va devoir démêler un trafic d'objets d'art. L'enquête entre vols, meurtres et agressions est très prenante mais encore une fois c'est Venise qui tient le premier rôle. Envahie par les eaux, la ville cache ses secrets derrière ses palais et Donna LEOn en parle avec tant d'amour qu'on a envie de s'envoler pour l'Italie malgré la pluie et la montée des eaux.
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Privé d'enquêtes par le calme persistant de la ville et libéré de son chef parti en vacances, Brunetti s'intéresse aux soupçons de l'ancienne religieuse Maria Testa. Ses investigations vont le conduire au coeur de l'Opera Pia, une organisation religieuse très puissante et qui effraie même les ministres.
Cette sixième enquête du Commissaire Brunetti est à mon avis la plus passionnante même si comme d'habitude le rythme de l'histoire reste lent. Au fil des livres, on s'attache à Brunetti, à sa famille et à ses collaborateurs et bien sûr à Venise et je prend toujours du plaisir à les retrouver.
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Le moins bon de tous.
Les choses se mettent en place très lentement et je me suis ennuyée. C'est d'autant plus dommage que l'idée de départ était plutôt bonne et que l'exploration dans l'aristocratie, ses secrets, ses intrigues, est assez intéressante. Mais vraiment c'est trop trop long. Heureusement, il reste Venise, toujours superbe sous la plume de Donna Leon.
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A chaque fois que je commence un livre de Donna LEON, je me dis que je vais encore avoir droit aux mêmes histoires de corruption, de critiques du gouvernement et de l'administration, le tout sous l'ombre de l'omniprésente maffia...Mais à chaque fois, et cette fois-ci encore, je suis immergée dans l'ambiance de Venise et je lis le livre d'une traite. Je me suis attachée à Brunetti, fin gourmet, amoureux de sa femme et fou de ses enfants, et à ses collègues, Vianello plein de bon sens, Patta beau, arrogant et incompétent et aussi Electra, secrétaire efficace gràce à un réseau d'amis serviables et ses talents de hackeuse. J'aime aussi les parties qui traitent de la vie privée de Brunetti, de ses rapports avec ses enfants, ses beaux-parents et Paola sa femme qui ici a un rôle très important. Voulant lutter à se façon très obstinée contre le tourisme sexuel, elle met son mari en mauvaise posture mais fidèle à ses convictions elle ne change pas d'un iota son comportement quitte à mettre en péril et son mariage et la carrière du commissaire.
Comme d'habitude, une bonne enquête, malgré de thèmes répétitifs, et toujours la magie de Venise...
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Encore une bonne enquête de Brunetti, cette fois dans le monde des usuriers, des pots de vin et du bureau des cadastres. Rien de nouveau sous le soleil de Venise, c'est toujours magouilles et corruption à tous les niveaux mais je ne m'en lasse pas...
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Premier livre que je lis de Donna Leon et je suis agréablement surprise. Il ne faut pas s'attendre à une intrigue hors du commun, mais les aléas et pensées du quotidien du commissaire Brunetti font sourire. Les livres écrits par Donna Leon se déroulent tous à Venise, cadre assez original qui invite au voyage. A quand le prochain ?
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Brunetti se retrouve cette fois-ci confronté à un crime de nature raciste. Un Africain à Venise en plein hiver est assassiné. Pourquoi ces tueurs se sont-ils cahranés sur un vendeur à la sauvette ? Tout le jeu subtil entre l'enquête policière et les tiraillements familiaux permet de comprendre le jeu dangereux de la mainmise sur les richesses convoitées.
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