Durian Sukegawa

Un livre qui se lit vite et donne à réfléchir avec l'histoire des 2 personnages principaux tout 2 confrontés à une interruprion de parcours dans leur vie.

Sentarô se cherche suite à une erreur de jeunesse que l'on ne connaitra pas mais qu'on devinera et se confrontera à une propriétaire toujours prête à lui remémorer sa faute passée, l'empêchant ainsi de prendre son envol.

Tokue, une petite grand mère au crépuscule de sa vie et au passé douloureux, donnera l'inspiration à un Sentarô réticent au début mais bien décidé à trouver sa voie.

En trame fond, une réflexion sur le sens de la vie ou comment des personnes marquées par la mise au ban de la société (Tokue a été obligée de passer la plupart de sa vie en complète autarcie dans une communauté, Sentarô s'est racheté aux yeux de la justice mais pas encore auprès de sa propriétaire) ont donné un sens à leur vie.

En marge ce livre m'a donné une furieuse envie de goûter aux dorayaki ;)

Très belle histoire d amitié entre un enfant et un corbeau. Le tout est raconté de façon légère et poétique je trouve. C est une lecture agréable et émouvante. Cela nous fait réfléchir sur la vie de ces pauvres corbeaux souvent mal aimés.

Le tout raconté dans des chapitres courts.

Je me suis ennuyée de la première à la dernière page…



Vraiment une énorme déception. Je m’attendais à lire un roman plaisant et il en a été tout autre en ce qui me concerne. Il s’avère que j’aime beaucoup l’univers asiatique, les précédents romans que j’ai pu lire m’ont fortement plu mais alors celui-ci…



J’étais à deux doigts d’abandonner cette lecture même si je déteste ne pas aller au bout des histoires.

Il me semble même que je n’ai jamais mis une note si basse à un roman.



Tout était trop lent, trop peu intéressant, parfois les détails étaient inutiles pour ma part.

J’ai trouvé que l’histoire n’avait aucun rythme, aucun tempo. Il ne se passait rien.



Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages.



Je suis déçue par ce roman mais contente de l’avoir bouclé 😅



Ma première grosse déception de l’année, je suis totalement passé à côté de celui-ci…

Un homme éponge ses dettes dans une pâtisserie japonaise, sans goût pour ce qu'il fait. Une vieille dame vient lui proposer son aide et fait bien plus que de lui apprendre sa recette de pâte de haricots rouges! Un roman poétique, très agréable à lire, et qui donne envie de goûter ces fameuses pâtisseries japonaises!

Ce livre m'a été recommandé par ma bibliothécaire, hé bien, quelle déception ! Une langue extrêmement pauvre (sujet-verbe-complément, et encore, pas toujours ...), une accumulation de lieux communs (les cerisiers en fleurs, la vieille dame qui a un secret, l'adolescente "qui se cherche", l'ancien délinquant qui "paie sa dette", la "méchante patronne" obsédée par sa comptabilité), des personnages si peu fouillés qu'on peine à s'y intéresser (sans parler de s'y attacher ...), une intrigue cousue de fil blanc, et une fin en queue de poisson. Non, vraiment, il n'y a pas grand-chose à sauver dans ce livre, sinon, peut-être, la recette des dorayaki (mais ce n'est pas ma pâtisserie japonaise préférée, hélas !) Je ne m'étonne toutefois pas de son succès, car la mode est aux livres simplistes et "bouleversants d'humanité" : l'auteur a bien compris le principe, et il le suit avec une application navrante. Jamais on ne dépasse le niveau d'un devoir de rédaction de 3ème. Heureusement, cet ouvrage est court : je n'ai pas trop perdu de mon temps.

Ce livre me permet de dire officiellement que j'apprécie la littérature japonaise !



J'ai tout simplement adoré ce roman : les personnages, l'ambiance et l'intrigue.



L'histoire nous fait vivre toute une palette d'émotions allant de la description de la recette des dorayaki que j'ai trouvé presque sensuelle à une grande joie devant la complicité naissante des deux personnages mais aussi une infinie tristesse sur l'histoire de Tokue...



Une lecture qui me restera longtemps en tête !

🌸 Les délices de Tokyo 🌸 Durian Sukegawa



"Ecouter la voix des haricots" : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le "an", la pâte de haricots rouges qui accompagne les dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentaro, qui à accepté d'embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentaro interpréter à sa façon la leçon qu'elle lui a fait partager.



La vieillesse a ses charmes, la vie est une expérience et l'écoute reste la plus sage décision pour avancer sans trébucher. Tokue observe, enseigne et nous laisse le choix : " Si on regarde uniquement la vérité, elle donne envie de mourir". Rêver pour adoucir son quotidien, il le faut ! C'est une mère, une grand-mère qui me plaît. Sentaro, lui, reste sceptique mais se met à douter, et pourquoi pas? Il commence à écouter et tergiverse seul. Et Wakana, la plus jeune, vient se fondre dans ce paysage magnifique de cerisiers qui moutonne et floconne. J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce trio d'une vie de partage et de sagesse. A découvrir 😍&#xNaN



" Quels que soient vos rêves, un jour vous trouverez forcément ce que vous cherchez grâce à la voix qui vous guide, j'en suis convaincue. Une vie est loin d'être uniforme. Parfois, sa couleur change du tout au tout"

Un petit livre facile à lire rythmé par de courts chapitres. Un petit garçon touchant par la relation qu'il développe avec le corbeau qu'il recueil. Une ou deux séquences émouvantes vécues à travers le regard du corbeau face à la cruauté de l'homme.

Mais globalement pas transporté par ce conte.

Des longueurs dans le début, un bon tiers du livre où je me suis demandé si je n'allais pas le refermer. Mais une très jolie fin. Un livre facile à lire, avec des paragraphes courts. Je suis tout de même étonné du succès de ce livre et de sa note de 4.

Nous voici au Japon, dans un quartier tranquille où jeunes collégiennes et passants s'arrêtent pour acheter une pâtisserie à Santarô. Il voit passer sa vie sans lui trouver de saveur, jusqu'à ce que Tokue, septuagénaire, n'entre dans sa vie.

Nous découvrons grâce à ce roman tout en nuances, la vie de personnages attachants. Comment accepter notre destin ? Comment se satisfaire de ce que nous offre le monde ? Comment puiser en nous la force de sublimer le réel ? C'est en se penchant au-dessus des haricots rouges que la réponse viendra.

L'originalité de ce livre réside dans sa poésie.

Un jeune homme, Sentarô cuisine et vend des dorayaki, pâtisseries japonaises. Mais il est seul, et un jour il décide d'embaucher de l'aide. Cette aide apparaît sous la forme d'une dame âgée et d'aspect un peu effrayant. Au début réfractaire, Sentarô finit par l'accepter, et une belle amitié naît entre eux.

Ce roman m'a séduite car il m'a fait découvrir une culture dont je n'était pas familière, et qu'il encourage de belles valeurs de tolérance, amitié ou persévérance pour ne citer qu'elles.

Un grand aspect du livre est évidemment la cuisine et la préparation des pâtisseries. C'est là que l'écriture est la plus poignante, décrivant avec délices les odeurs, le cérémonial, là délicatesses des recettes.

Un film en a été adapté, primé à Cannes en 2015, je le regarderai avec plaisir si l'occasion se présente.

J'ai littéralement adoré ce livre.

Une vraie claque et un vrai hommage aux personnes qui souffrent des prejugés.

C'est un livre qui nous rend en colere face aux injustices que d'autres subissent.

Et à la fin on a envie de devorer ce faleux dessert japonais.

Sentarô gère une échoppe dans laquelle il vend à emporter des dorayaki, des pâtisseries japonaises. Un jour, Tokue, une dame âgée aux doigts déformés, lui propose son aide, elle qui sait faire la pâte de haricots rouges comme personne. D’abord réticent, Sentarô se laisse finalement convaincre.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..

Jusqu’à la dernière minute, je ne savais pas si j’allais acheter ce livre car l’action se déroulant au Japon, je n’étais pas certaine d’accrocher. (Je ne suis pas très attirée par l’Asie en général). De plus, à la lecture de la quatrième de couverture, l’histoire ne semblait pas avoir le potentiel pour me donner envie de lire jusqu’au bout (j’aime en majorité les romans historiques, les polars, les thrillers, les romans avec du mystère un peu comme ceux de Dan Brown).

L’envie de participer avec les autres a été plus forte et en me rendant à la librairie, voyant que le livre était en rayon, je l’ai ajouté à mes achats.



Rapidement en rentrant chez moi, j’ai commencé la lecture des délices de Tokyo. Je mentirai si je vous disais que j’ai tout de suite été emballée par ma lecture. Le début m’a semblé un peu ennuyeux, je n’arrivais pas bien à comprendre où l’histoire était supposée nous entraîner. Le livre étant plutôt court, j’ai eu envie de poursuivre me disant qu’au pire je n’allais perdre que quelques heures de mon temps si l’histoire ne me plaisait pas.



Des mains, un cerisier et des dorayaki constituent le fil conducteur du récit. Le cerisier est présent pour marquer la chronologie de cette histoire et j’ai trouvé que c’était une jolie façon de le faire.

En lisant ce livre, j’ai appris ce que sont les dorayaki, la pâtisserie japonaise que confectionne le personnage principal. Il s’agit en fait de sorte de pancakes fourrés avec une pâte sucrée à base de haricots, appelée an. (Cette image a été trouvée sur le site cuisine japonaise, je n’en suis pas l’auteure)



C’est à partir du milieu du récit que j’ai vraiment été captivée par l’histoire de Tokue, la grand-mère venue travailler auprès de Sentarô.

Le parcours de cette mamie est très touchant. A travers le regard de Sentarô et ses interrogations, nous nous posons la question sur notre propre regard face au handicap. Je dirai même que ça pose la question du regard de la société toute entière face aux personnes handicapées.

D’une façon poétique et sans basculer dans le pathos, le récit nous invite également à nous mettre à la place de ces personnes.

Un parallèle est fait entre la situation de Sentarô (qui a été en prison) et Tokue qui, du fait de son handicap, n’a pratiquement pas connu la liberté. L’accent sur cette envie de liberté, que peuvent ressentir les personnes handicapées, est mis à travers la présence d’un oiseau en cage qui demande lui aussi qu’on la lui rende.



La fin de l’histoire m’a particulièrement émue et j’avoue vraiment que je ne m’attendais pas à ce que ça me bouleverse puisqu’en commençant la lecture de ce livre, je n’en attendais rien.

Cette histoire m’a parlé, elle a fait écho à mes propres « souffrances » (avec l’endo), mes propres questions sur la vie et ses raisons (oui tout ça dans un petit bouquin de 200 pages).

Sur fond de recette de pâtisseries Japonaises, ce court roman aborde les questions sur l'existence, le pardon, la résilience et la relation à l'autre. Tout est saupoudré tel le sucre de glace sans jamais oser rentrer en profondeur. Sentarô aurait mérité à lui seul quelques chapitres de plus par son passé trouble et son ressenti sur son avenir. Même le sujet d'être à l'écoute voire d'être ancré aurait mérité un peu plus pour nous amener à la réflexion. J'ai apprécié le style qui permet une lecture facile mais je suis resté un peu circonspect sur la fin.

Agréable moment de lecture avec gourmandise ! C’est une ode à la vie ! Quand un homme et une vieille femme se rencontrent et à travers la recette d’une pâtisserie, les Dorayakis, se racontent les petits secrets de leur vie et faire attention à tout ce qui nous entoure !!

Ce roman nous emmène sur une île imaginaire japonaise, une île qui vit en autarcie, coupée du monde, sous l'égide du Président, son résident le plus important. Le Président, c'est celui qui impose sa loi, une loi qu'il veut la plus juste possible pour maintenir le fragile équilibre ilien. Autant dire que l'arrivé de Ryôsuke et de ses projets alimentaires va apparaître comme un séisme dans la petite communauté.



Mais le problème, c'est que je n'ai ressenti aucune once d'empathie pour les personnages mis en scène dans cette histoire. Durian Sukegawa raconte des êtres en quête, mais qui ne semblent pas vraiment savoir ce qu'ils recherchent. Il y a sur cette île quelques personnages intéressants, mais d'autres gravitent en périphérie, sans qu'on saisisse trop leur intérêt... Le personnage du fils du Président par exemple aurait pu, à mon goût, être plus travaillé et l'intrigue autour de lui plus poussée et plus complexe.
Lien : http://croqlivres.canalblog...

Une histoire belle, émouvante et triste qui nous place dans la peau d'un corbeau au cœur de la ville de Tôkyô. Nous suivons l'oiseau noir lors de plusieurs étapes de sa vie: au sein du nid familial, séparé de sa fratrie, puis à son passage à la vie adulte. A un moment du récit, il sera même recueilli par une humaine Ritsuko et son fils Yôichi alors qu'il était blessé et affaibli. Baptisé "John" par Yôichi, le jeune garçon se prend très vite d'affection pour lui.

Suivre le point de vue du corbeau nous permet de nous attacher à lui et de prendre conscience de la cruauté que les humains peuvent leur faire subir en milieu urbain. Le choix du corbeau comme héros n'est pas anodin quand on pense aux nombreux préjugés négatifs autour de cet oiseau et à sa prolifération dans Tôkyô. Les oiseaux y sont en effet connus pour causer quelques troubles comme éventrer les sacs poubelles en quête de nourriture ou installer des nids sur les fils électriques.

Le chapitre où les humains détruisent plusieurs nids de corbeau dans les arbres ne peut laisser de marbre. Un autre fait qui est l'interdiction aux résidents de garder des corbeaux est nécessaire à une bonne cohabitation dans l'immeuble et le respect des règles, mais on se sent révolté par l'acharnement de certains voisins et de la mairie à l'encontre de Ritsuko et Yôichi abritant le petit John dans leur appartement. Nous suivons également le quotidien difficile et touchant de Ritsuko en tant que mère célibataire, ce qui ne contribue pas à embellir la vision de l'humanité contenue dans le livre.

Auteur du célèbre "Les délices de Tôkyô" que j'avais adoré, Durian Sukegawa m'a encore prouvé son talent et fait transparaître beaucoup d'humanité dans cette oeuvre.

Entre le livre et son adaptation cinématographique je dois avouer avoir préféré la seconde pour je ne sais quelle raison...

Cest souvent difficile d'expliquer pourquoi on a aimé ou non, ce qui nous a transporté ou laissé de marbre mais même si la lecture a été loin d'être déplaisante, j'ai adoré suivre le duo insolite de Sentaro et Tokue dans leur entreprise incongrue de faire des dorayaki mais j'ai trouvé le film plus abouti !

Il manquait un petit quelque chose dans le livre que jai trouvé dans le film... mais une chose est sûre Les délices de Tokyo est un livre aussi gourmand que touchant et j'ai aimé son ambiance douce et paisible... .
Lien : https://www.lafilleapanier.c..

Le résumé m'a séduit car ce roman se passe au Japon sur une île fictive nommée Aburi. On y suit l'intégration difficile de Ryôsuke, un jeune homme aux tendances suicidaires, qui vient chercher un sens à sa vie. C'est une ambiance particulière, très proche de la nature et du mystique. On y retrouve les codes japonais : droiture, tradition, humour décalé. Après avoir eu du mal à me mettre dedans, je me suis laissée porter par cette histoire pleine d'élégance et d'espoir.