Durian Sukegawa

Franchement en lisant les critiques je pensais que ce serait un livre intéressant. Mais qu'est ce que c'était bateau, simpliste. On a l'impression d'avoir lu ce genre d'histoire mièvre et sans complexité 1000 fois. On voit la fin d'avance. Psychologie des personnages peu développée. Disons que c'est un bouquin pour les personnes qui ne lisent pas. Qu'est ce que c'était ennuyant.

Ryôsuke, un jeune homme de vingt ans, suicidaire, sans famille, s'engage dans des travaux de terrassement sur une île au fin fond de nul part Mais le but de cet engagement est apparemment tout autre !



Dans ce roman, beaucoup d'insolite : entre les personnages, les chèvres (aussi appelé "pinza"), l'île, la foret primaire ... le décor est posé.

Autant le premier roman de l'auteur est "feel good", autant celui-ci est plus noir avec l'évocation de la mort et du suicide.



Pour conclure, ce livre nous apprend à rêver mais que parfois transformer son rêve en réalité peut-être cauchemardesque.
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"Être à l'écoute de ce qui nous entoure..."



Une histoire poétique et gourmandes.



Les détails de la culture Japonaise si douce et pudique.



Un régale et de la tendresse, une piscine sur l'acceptation de sois-même mais aussi des autres, de se faire confiance et trouver sa place.

Les délices de Tokyo est un livre mi-contemplatif mi-historique, chargé en émotion, amour et compassion. Une magnifique rencontre amicale chargée en signes et good vibes. J’ai adoré le lire et suivre l’aventure des personnages principaux, se retrouver à cette époque 💖

❤️ J’ai été ravi de retrouver Durian Sukegawa après ma lecture des Délices de Tokyo (une pure merveille). Ravi de retrouver sa poésie. Ravi de retrouver ses personnages à la fois épurés et pleins de profondeur. Ravi de retrouver sa plume si douce et entrainante.



🌑 Mais tout de même qu’est-ce que ce roman est sombre !



🖋 Alors bien sûr l’auteur parvint à nous embarquer dans l’histoire, à nous faire ressentir toute sorte d’émotions et pas seulement la tristesse, mais le constat final est là : c’est triste, c’est injuste, c’est dur… Que ce soit pour ce malheureux corbeau chassé par les hommes ou pour Yôichi et sa mère qui ont également beaucoup de mal à trouver leur place dans la société cloisonnée japonaise, on souffre… 🗾



😢 Un vrai coup de gueule sur le conformisme d’un monde où l’on veut tout contrôler. Contrôler cette nature qui nous précède et qu’on veut réguler pour notre seul bien être. Contrôler les Hommes pour les mettre dans des boîtes afin qu’il ne s’oppose jamais à l’intérêt général.



💯 Je ne suis pas friand de ces contes philosophiques emplis de noirceur habituellement, mais là par cette douce litanie propre à l’écriture japonaise, le message a raisonné en moi plus qu’à l’ordinaire.



🙌 Je ne sais pas si j’ai aimé ma lecture ou non, mais je sors avec bien plus que ça…

Ce livre est avant tout l’histoire d’une rencontre. Une rencontre entre deux mondes, entre deux générations et finalement entre deux solitudes. (Aussi l’histoire de ma rencontre avec le doriyakis, mais celle-ci est beaucoup moins passionnante !)



Sentaro va voir son existence remise en cause par la rencontre de Tokue, passionnée de cuisine et de la vie elle-même. Elle viendra bousculer d’une manière poétique et sucrée tout le petit monde de ce gérant d’échoppe, perdu dans une société dans laquelle il ne trouve pas sa place.



L’auteur nous amène subtilement sur un des sujets les plus lourds de l’histoire du Japon, tout en gardant une pudeur et une sensualité propre à ses personnages.



Peu familier de la littérature japonaise, Durian Sukegawa s’est montré comme un ambassadeur de luxe à travers ce petit bijou que je recommande à tous les amoureux de la cuisine ou du bon goût, tout simplement.

Comme beaucoup j'ai découvert Durian Sukegawa avec son roman Les délices de Tokyo que j'avais adoré.

Et je n'ai pas été déçu par L'enfant et l'oiseau. J'ai retrouvé la délicatesse et la poésie de l'auteur qui m'avaient touché auparavant.

Si j'avais su que j'allais lire un roman ayant comme narrateur, un corbeau... Aurais-je tenté l'expérience ?

Mais ça marche ! Je me suis attachée et ai été bouleversée par l'histoire de cet oiseau et de cet enfant. Un joli roman sur l'amour, la différence et l'intolérance des hommes ...

Un roman plutôt enrichissant. Attention il vaut mieux aimer l’univers de la restauration pour rester accroché à la première partie du roman. Ensuite s’enchaine un thème historique plutôt sombre. Je les conseillerai pour les fans du Japon, il a le mérite de retranscrire très bien la vie de ce merveilleux pays.

Je m’attendais à une histoire d’amitié. Au lieu de cela, j’ai eu droit à une histoire de deux êtres qui vivent leur vie avec leur lot de combats et de lutte chacun de leur côté qui se terminera de façon… dramatique. Franchement, je vous le déconseille si vous broyez du noir. C’est un récit qui vous serre la poitrine parce qu’elle traite finalement de la cruauté humaine. J’ignore si c’est fictif, en tout cas je ne savais pas que les japonais étaient suspicieux au point de haïr les oiseaux noirs et de vouloir quasiment les exterminer. L’histoire commence littéralement avec la naissance du corbeau dont on suivra la vie jusqu’à la dernière page. L’auteur a fait le choix surprenant de tenter d’imaginer et décrire ce que pourrait ressentir l’oisillon en fendant sa coquille et découvrant son environnement sans pouvoir lui donner de nom, ce qui a dû être un véritable défi à écrire. Il m’a d’ailleurs fallu plusieurs pages pour comprendre de quoi est-ce qu’il parlait. Le rôle du garçon est assez secondaire. L’histoire tourne principalement autour de ce corbeau et je dois dire qu’au début l’expérience était un peu troublante. Ce n’est pas tous les jours qu’on se retrouve dans les plumes d’un oiseau, surtout de façon aussi immersive. On s’attache rapidement à lui, d’autant plus quand l’auteur crée un véritable parallélisme entre les corbeaux et les humains : ils souffrent quand on les blesse, sont en colère quand ils sont victimes d’injustice, aspirent au bonheur simple d’une famille et de trouver chaque jour de quoi se nourrir…

Mais la fin est d’un triste… Et le pire, c’est que ça aurait pu être pire !

Tombé de son nid, Johnson est le seul corbeau survivant de sa fratrie. Il est recueilli par Ritsuko, une mère célibataire, qui le ramène chez elle au mépris de l'interdiction d'héberger des animaux dans son immeuble. Yôichi, son fils, s'attache immédiatement à l'oiseau, mais un jour, le gardien fait irruption chez eux et Johnson s'envole. C'est le début pour lui d'une longue errance. Comment survivre dans une ville hostile alors qu'il vient de perdre son unique ami ?



Avis :

L'auteur des Délices de Tokyo nous envoûte une nouvelle fois avec ce très beau voyage initiatique où règnent la poésie et la nature japonaises.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..

Encore une fois, Durian Sukegawa nous emporte dans un livre d'une douceur et d'une beauté indescriptible.



L'histoire ne paie pas de mine. Un enfant, Yôichi, un corbeau, Johnson. Et une histoire d'amitié, une histoire de vie. Celle d'un enfant et de sa mère, vivant dans la pauvreté. Celle d'un corbeau et de ses pensées dans une ville où tout le monde le déteste, lui et ceux de son espèce.



Et au milieu de cette histoire qui paraît bien banale, Durian Sukegawa captive, emporte à travers une douce plume, poussant le lecteur a se prendre d'affection pour ces personnages atypiques.



Une belle histoire qui se lit vite, comme une poésie.

"C'est l'histoire d'un mec qui part faire du fromage de chèvre sur une île au Japon", je répondais quand on me demandait ce que je lisais.



Mais comme vous vous en doutez, c'est bien plus que ça.



On a déjà du mal à trouver sa place et sa voie dans un monde entier, comment la trouver sur une île rocheuse qui compte plus de chèvres sauvages et d'êtres humains ?



La confrontation entre un homme qui s'accroche à un rêve qui n'est pas le sien mais qui n'a rien d'autre pour le maintenir vivant. Des personnes qui tentent de le suivre avant de réaliser que ce rêve n'est pas le leur non plus mais qu'elles ont autre chose à quoi se raccrocher.

C'est aussi la confrontation entre des traditions d'une île qui ne veut rien entendre ni savoir des rêves des autres.



Chacun a tort, personne n'a raison. Absolument aucun personnage n'est parfait ou a raison, tous s'accrochent à la vie comme ils peuvent. C'est ce que j'ai particulièrement apprécié. L'imperfection des personnages qui le savent et ne prétendent pas être meilleurs que les autres, mais ne prétendent pas être moins bien non plus.



Au-delà de s'intéresser aux paysages et à la fabrication du fromage de chèvre, impossible sur cette île venteuse et humide, ce roman évoque la difficulté de trouver sa place, son rêve et jusqu'où acceptons-nous d'être secoués dans l'ordre que nous avons établis dans nos vies.

Une écriture douce, une histoire poignante, des personnages attachants… Ce roman de Duran Sukegawa est touchant et bouleversant. Cette ode à la vie et aux dorayakis est une gourmandise, qu’il faut prendre le temps de déguster, pour en profiter jusqu’à la dernière ligne.

Dès les premières pages j'ai été transportée, entourée d'une bulle de douceur ce qui explique que je l'ai dévoré d'une seule traite.

Sentarô est employé dans une échoppe qui vend des dorayaki, une pâtisserie japonaise qui se compose de deux pancakes fourrés de "an", une pâte de haricots rouges sucrée; Alors qu'il fait ce travail sans ambition, pour rembourser une dette à son patron qui l'a tiré d'affaires, Tokue, une vieille dame aux doigts déformés se présente afin de mettre ses talents de pâtissière au profit de cette boutique. Elle prétend en effet connaître le secret pour réussir le "an": écouter la voix des haricots".

Sceptique, Sentarô finit par l'embaucher et la boutique voit sa clientèle doubler du jour au lendemain. Mais un lourd secret concernant Tokue va mettre à mal la fréquentation de cette échoppe et du jour au lendemain le vieille dame est contrainte de quitter son travail;



Ce roman est une merveille, une ode aux sens, à l'amitié et à la vie.

Il aborde une amitié entre deux êtres que tout semble opposer, la solitude, l'exclusion et l'injustice mais aussi et avant tout la capacité de certaines personnes à savoir résister aux traumatismes et à retrouver un sens et un équilibre dans leur vie;

J'ai adoré l'écriture de ce roman, qui vous offre une grande quiétude et une profonde sérénité.

Avec une plume très poétique, l'auteur nous transporte au Japon grâce à un voyage culinaire empreint de passion et d'amour.



J'ai aussi beaucoup aimé la symbolique du cerisier dans ce roman. En face de la boutique se trouve un cerisier que l'on va voir évoluer au fil des saisons, tel un fil conducteur du temps qui passe.



Malgré les thèmes abordés il se dégage vraiment une extrême douceur dans ce roman, qui rend un joli hommage à ce pays.



Une lecture différente de ce que j'ai l'habitude de lire. Un roman court et pourtant percutant et empreint d'émotions fortes. Je le suis profondément attachée à ces personnages, qui vous dont réfléchir sur la vie et sur le sens que nous seuls pouvons lui donner.

Un homme qui vend des doriakis, des pâtisseries typiquement japonaises...

Une vieille dame raidie par les rhumatismes qui parlent aux haricots …

Cela nous donne un véritable conte moderne où se rencontre une femme qui a vécu tant de malheurs mais qui doté d'une âme aussi tendre que bienveillante, et d'un homme dont le sens de la vie lui échappe...

Aucune rencontre n'est le fruit du hasard et parfois, le destin met sur votre route, une personne capable de rendre à votre vie toutes ces lettres de noblesse...

Un livre que l'on m'a prêté car j'avais cuisiné des dorayaki pour fêter Kodomo No Hi avec des enfants. J'ai lu ce livre avec d'autant plus d'émotions et de plaisir que j'avais encore le goût et le plaisir du an ou anko, pâte de haricots rouges sucrée en mémoire. Un livre plein de sagesse, avec des personnages résilients, aimants et plein de pudeur, mais prêts au partage de la vie, du quotidien pour éloigner la solitude... Une belle découverte que ce livre qui nous ouvre aux autres, il faut désormais que je regarde le film. En espérant qu'il retransmette les émotions aussi bien que dans ce roman.

/!\ propos sur la maladie et la tentative de suicide



Super roman qui nous fait découvrir la cuisine japonaise avec notamment les dorayaki à pâte d'haricot rouge au côté de Santarô, Tokue et Wakana.

L'actrice aborde également la maladie de la lèpre qui a sévi au Japon, ses conséquences et les mises en place du gouvernement via le personnage de Tokue qui veux aller de l'avant après sa rémission.



Super leçon de vie!!

Une chronique entendue à la radio m'avait mis l'eau à la bouche !

J'ai trouvé ce roman léger, facile et rapide à lire.

L'amitié entre les deux protagonistes est vraiment tendre, et quiconque aime cuisiner appréciera les conseils de la vieille dame : il faut entendre chanter les haricots !

Voilà une lecture qui m'aura donné envie de goûter aux dorayakis.

Les délices de Tokyo procure un moment de calme, de paix, de sérénité absolue, autour d’une douceur culinaire japonaise, alors même que l’auteur évoque quelques thèmes difficiles.



Si la transmission du savoir-faire, l’amitié, l’écoute sont des points forts du roman, la maladie, la honte, secret sont abordés avec le plus de dignité possible. Il y a une immense dose de délicatesse dans ce roman.

Tokue nous apprend comment « enjoliver » notre destin.



J’ai aimé l’observation de la nature. Le cerisier, arbre très représentatif du Japon, nous permet de suivre le cours du temps et des saisons.



La phrase m’a le plus marquée: « Ici, quand l'un d’entre nous meurt, on plante un nouvel arbre ».



C’est un roman plein de philosophie qui emmène le lecteur à la reflexion de sa propre condition.

Les délices de Tokyo, un délice de lecture ! J'ai découvert la littérature asiatique très récemment, il s'agit de mon deuxième livre et je suis déjà accro ! Je trouve beaucoup de plaisir à lire ce genre d'écrit poétique. Ici, il s’agit de l’histoire de SENTARO, gérant une échoppe de Dorayaki, une pâtisserie japonaise faite de pancakes fourrées d’une pâte d'haricots, il s’ennuie tellement tout seul qu’il cherche à recruter une personne pour accompagner ses journées. A sa grande surprise, TOKUE, une femme de 76 ans, assez spéciale, se présente à lui. Après une réticence de départ, il finit par la recruter. Bientôt, ils vont se rapprocher et une relation assez solide nait entre eux. Au fil du récit, nous découvrons les secrets de SENTARU et TOKUE nous fait rentrer dans son univers en partageant ses souvenirs de septuagénaire… Ce livre est écrit d’une manière très poétique et les personnages décrit d’une manière authentique, on s’attache facilement à eux, on partage leurs souvenirs et par là même leurs joies et leurs peines.

J’ai été particulièrement touchée par la partie du livre qui traite les souffrances nées à la suite de l’isolement des lépreux, qui fut un passage assez dur à lire pour moi. Ca m’a rappelé l’effet de la crise du COVID que nous vivons aujourd’hui, le confinement qui nous a été imposé, les restrictions auxquelles nous avons dû nous soumettre, l’éloignement de nos proches et je n’ai pu que compatir avec ce qu’a vécu TOKUE.