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Critiques de Durian Sukegawa (722)
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L'enfant et l'oiseau

Un livre étrange, qui surprendra plus d’un lecteur ou spectateur des savoureux "Délices de Tokyo", malgré une référence commune à l’intolérance et à la mort comme seule issue à l’exclusion. Cette fable, commençant comme une sorte de roman-jeunesse, contant la rencontre entre un enfant et un oiseau, en l’occurrence un corbeau, évolue en un conte fantastique culminant dans une fin tragique qui nous fait réellement (et non métaphoriquement) monter les larmes aux yeux tout en promettant une nuit sans sommeil. Les rapports mystérieux entre corbeaux et humains, les plus grands se sont permis de l’évoquer, d’Edgar Allan Poe à Alfred Hitchcock, mais jamais avec autant de force que dans les destins mêlés de Johnson (le corbeau) et Yôichi (l’enfant). Métaphore d’une société japonaise où la différence est vécue comme un outrage ? Plusieurs lectures sont possibles car aucun message n’est directement délivré, mais l’émotion et la poésie sont au rendez-vous dans ce roman que l’on n’est pas près d’oublier…

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Les délices de Tokyo

J'ai beaucoup aimé la lecture de ce livre rempli de poésie. Derrière une histoire qui ne paie pas de mine, on trouve un récit emprunt de métaphores et de philosophie. J'ai trouvé ce roman très doux, très juste, qui laisse le lecteur réfléchir au message qu'il porte. Il manque une étoile à ma note car évidemment, on aimerait que la fin de l'histoire aille un petit peu plus loin, qu'elle nous donne à voir ce qu'il se passe un mois plus tard par exemple.
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L'enfant et l'oiseau

Nos émotions suivent le rythme des péripéties du corbeau Johnson. Certains passages ont même réussi à me tirer des larmes.



Car ce livre dégage cette poésie étrange, que seul un auteur japonais peut transmettre.



Ce dernier tente de décortiquer de manière réaliste la conscience et les émotions animales. Et au final, malgré la distance entre l'homme et le corbeau, on se retrouve à éprouver beaucoup d'affection pour Johnson.
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L'enfant et l'oiseau

❤️ J’ai été ravi de retrouver Durian Sukegawa après ma lecture des Délices de Tokyo (une pure merveille). Ravi de retrouver sa poésie. Ravi de retrouver ses personnages à la fois épurés et pleins de profondeur. Ravi de retrouver sa plume si douce et entrainante.



🌑 Mais tout de même qu’est-ce que ce roman est sombre !



🖋 Alors bien sûr l’auteur parvint à nous embarquer dans l’histoire, à nous faire ressentir toute sorte d’émotions et pas seulement la tristesse, mais le constat final est là : c’est triste, c’est injuste, c’est dur… Que ce soit pour ce malheureux corbeau chassé par les hommes ou pour Yôichi et sa mère qui ont également beaucoup de mal à trouver leur place dans la société cloisonnée japonaise, on souffre… 🗾



😢 Un vrai coup de gueule sur le conformisme d’un monde où l’on veut tout contrôler. Contrôler cette nature qui nous précède et qu’on veut réguler pour notre seul bien être. Contrôler les Hommes pour les mettre dans des boîtes afin qu’il ne s’oppose jamais à l’intérêt général.



💯 Je ne suis pas friand de ces contes philosophiques emplis de noirceur habituellement, mais là par cette douce litanie propre à l’écriture japonaise, le message a raisonné en moi plus qu’à l’ordinaire.



🙌 Je ne sais pas si j’ai aimé ma lecture ou non, mais je sors avec bien plus que ça…
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Les délices de Tokyo

Ce livre est avant tout l’histoire d’une rencontre. Une rencontre entre deux mondes, entre deux générations et finalement entre deux solitudes. (Aussi l’histoire de ma rencontre avec le doriyakis, mais celle-ci est beaucoup moins passionnante !)



Sentaro va voir son existence remise en cause par la rencontre de Tokue, passionnée de cuisine et de la vie elle-même. Elle viendra bousculer d’une manière poétique et sucrée tout le petit monde de ce gérant d’échoppe, perdu dans une société dans laquelle il ne trouve pas sa place.



L’auteur nous amène subtilement sur un des sujets les plus lourds de l’histoire du Japon, tout en gardant une pudeur et une sensualité propre à ses personnages.



Peu familier de la littérature japonaise, Durian Sukegawa s’est montré comme un ambassadeur de luxe à travers ce petit bijou que je recommande à tous les amoureux de la cuisine ou du bon goût, tout simplement.
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Les délices de Tokyo

Et c'est un coup de coeur. Un coup de coeur qui m'a émue aux larmes comme je ne l'avais jamais vécu auparavant. Durian Sukegawa a une plume poétique, si belle et transportante que j'ai été déçue de ne pas pouvoir la découvrir en japonais.



L'histoire, c'est celle de Sentarô, vendeur de pâtisseries japonaises nommées Dorayaki. Un beau jour, il rencontre Tokue, une vieille femme étrange qui le tanne de bien vouloir l'embaucher. C'est le début d'une aventure drôle, douce et poétique au rythme des saisons symbolisé par l'état du cerisier en face de la boutique. Mais une ombre au tableau, l'état de santé de Tokue qui montre au lecteur une certaine forme de résilience et la manière dont certaines personnes sont poussées aux marges de la société. La relation entre les deux personnages est emplie de tendresse et de respect. On ne peut qu'être touché tout au long du livre.



Les descriptions sont telles qu'elles donnent envie de pâtisseries et de partir à leur découverte, mais aussi à prêter plus attention au monde qui nous entoure.



"Les délices de Tokyo" est un livre aisé et rapide à lire. Cependant, je vous conseille de le lire avec lenteur comme on déguste un bon vin ou un bon café. Il happe le lecteur dès les premières pages et ne cesse de le maintenir en émotions jusqu'à la fin.



Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de lire ce livre, je vous le conseille autour peut-être de Dorayaki.



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Les délices de Tokyo

Un lecteur m'avait signalé ce livre il y a quelques années... Je viens de le trouver dans une ressourcerie. Je ne connaissais pas l'auteur et cette découverte est plutôt une bonne surprise. Je trouve simplement qu'on s'attarde un peu trop longtemps sur la préparation de ce fameux gâteau, le "dorayaki"... Beaucoup de sucre me semble-t-il, je ne suis pas fan des aliments sucrés, et puis une pâtisserie aux haricots, cela me déstabilise un peu... De plus il me semble que je ne pourrais rien entendre et qu'une des protagonistes parlerait vainement en me conseillant d"'écouter la voix des haricots"... même si ce sont les conseils avisés d'une pâtissière nipponne.

Malgré les paragraphes un peu longs et répétitifs concernant la préparation de ces délices, j'ai apprécié ce roman que j'ai trouvé à la fois très humain et aussi dégageant beaucoup de poésie. Ce roman m'apprend aussi, que jusqu'au dernier quart du 20 ème siècle, les lépreux japonais étaient tenus à l'isolement, totalement coupés du monde, les hommes stérilisés et les femmes soumises à des avortements. Les rares personnes qui se révoltaient étaient jetées dans des cachots où elles mourraient.

Des passages très durs dans ce livre très bien écrit... un roman qui a su me séduire.
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Les délices de Tokyo

Voici sans conteste une lecture dépaysante à bien des niveaux, pour commencer il y a cette immersion dans une culture qui ne cesse de me fasciner, une sensibilité différente, il y a aussi, et c'est plutôt original, une incursion dans l'art culinaire japonais.

La cuisine : comme partout dans le monde il y a ceux qui privilégient la rentabilité en vendant des produits industriels, et ceux qui sont dépositaires d'un savoir faire qui se perd, ceux qui ne veulent se donner qu'un minimum de contraintes, et ceux qui estiment que la satisfaction et le plaisir du client valent la peine de se donner du mal, je pense que le sujet est universel, même dans ce Japon dont l'idée que l'on se fait des traditions est légendaire.

Pour parler de ce roman, je dirais que, mis bout à bout, tous les ingrédients de cette histoire ne sont pas très originaux, et pourtant l'auteur va nous offrir une histoire digne d'un conte en faisant preuve d'une vraie sensibilité, je mets l'accent sur ce terme car je fais la distinction avec la sensiblerie voire la mièvrerie.

A l'instar de la préparation du an, la pâte de haricots rouges qui accompagne les dorayaki et qui demande un dosage subtil, Durian Sukegawa va nous parler de culture et de préjugés, d'injustice et de discrimination, de mal être et de désespoir. Le fait est que la société japonaise qu'il nous donne à découvrir n'est pas si idyllique que cela, d'un autre côté, l'être humain ne peut vivre sans rêves et sans espoir, et sans sombrer dans le "pathos", l'auteur va nous faire voyager, y compris dans le temps, en nous instruisant d'un pan de l'histoire du Japon.

J'ai aimé la galerie de personnages de ce roman, ils ne sont pas nombreux mais ils sont tous authentiques et actuels à leur façon, car si la culture asiatique a sa spécificité, les émotions sont quant à elles universelles.

Voilà, il m'arrive de sortir de mes habitudes de lecture, et pour le coup je m'en félicite, j'ai lu ou plutôt dévoré ce livre en moins de deux jours.

Je vous laisse découvrir le résumé d'introduction qui en dit juste ce qu'il faut, et vous invite à venir déguster un dorayaki (pâtisserie japonaise) dans l'échoppe "Doraharu" tenue par Sentarô, peut-être pourrez vous y "écouter la voix des haricots".
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L'enfant et l'oiseau

Comme beaucoup j'ai découvert Durian Sukegawa avec son roman Les délices de Tokyo que j'avais adoré.

Et je n'ai pas été déçu par L'enfant et l'oiseau. J'ai retrouvé la délicatesse et la poésie de l'auteur qui m'avaient touché auparavant.

Si j'avais su que j'allais lire un roman ayant comme narrateur, un corbeau... Aurais-je tenté l'expérience ?

Mais ça marche ! Je me suis attachée et ai été bouleversée par l'histoire de cet oiseau et de cet enfant. Un joli roman sur l'amour, la différence et l'intolérance des hommes ...
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L'enfant et l'oiseau

Après avoir lu Les délices de Tokyo et le rêve de Ryosuke, dont j’avais apprécié la poésie et la délicatesse, j’avoue que j’avais certaines attentes en entamant la lecture du roman de Durian Sukegawa.



Côté atmosphère, on est loin de l’optimisme qui perçait dans les deux autres romans. Le ton est sombre, voire désespéré. La vie d’un corbeau en milieu urbain n’a rien de réjouissant et Johnson, corbeau de son état, personnage principal, en est le parfait exemple. Encore incapable de voler, le voici éjecté du nid par un prédateur affamé. Recueilli par Ritsuko, soigné par son fils Yôichi, il est vite obligé de fuir les Hommes. Confronté à la violence de ses congénères, il sera sauvé par Rayon vert avec laquelle il fonde une famille. Mais le bonheur est de courte durée et les hommes, encore eux, y mettront fin dans le sang, ce qui ne sera pas sans conséquence. Parallèlement, nous suivons Ritsuko, mère divorcée qui élève seule son fils Yôichi. Et pour eux, non plus, la vie n’est pas rose.



Nous vivons l’histoire avant tout à travers les yeux de Johnson, et même si, l’auteur lui prête souvent des sentiments finalement assez humains, sa « voix » nous fait passer par diverses émotions (quand même plutôt négatives, il faut l'avouer) : colère, tristesse, etc. Dès qu’une légère lueur d’espoir perce, c’est pour s’évanouir aussitôt dans un désespoir encore plus profond. Il est donc difficile de ressentir des émotions positives et pourtant l’amitié improbable entre un corbeau, Johnson, et Yôichi, un jeune garçon un peu perdu, est la lumière qui illumine le roman de bout en bout, même s’il faut bien l’avouer, elle est bien ténue.



Faut-il y voir une lueur d’espoir pour l’Homme qui peut encore retrouver ce lien avec la nature qu’il s’obstine à nier et à repousser ?
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Les délices de Tokyo

« Les délices de Tokyo » est un met doux et délicat, réconfortant qui nous emporte dans un tourbillon de fleurs de cerisiers à la découverte de nos cinq sens.

Sentarô en embauchant dans son échoppe de dorayaki ,Tokue, une vieille femme étrange aux doigts tordus, saisira un sixième sens, celui de la vie.

Quand deux âmes meurtries, victimes de l’isolement et de la discrimination se rencontrent, leurs histoires s’entremêlent pour tisser un lien magique qui nous émeut nous renvoyant à nos propres souvenirs. Ma grand-mère, le lait qui bout, l’odeur de la crème que l’on récupère, la texture de la pâte entre nos petits doigts et la saveur des biscuits encore chauds qui brûlent la langue.

Un roman bouleversant, éloge de la patience et de la transmission. N’oublions pas que les premiers secrets que l’on se transmet sont ceux des recettes de famille. Les moments de cuisine à plusieurs sont aussi des temps suspendus durant lesquels les échanges sont riches et merveilleux.

« Les délices de Tokyo » est tout simplement une poésie des sens à déguster sans modération
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Les délices de Tokyo

Un roman plutôt enrichissant. Attention il vaut mieux aimer l’univers de la restauration pour rester accroché à la première partie du roman. Ensuite s’enchaine un thème historique plutôt sombre. Je les conseillerai pour les fans du Japon, il a le mérite de retranscrire très bien la vie de ce merveilleux pays.
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L'enfant et l'oiseau

Je m’attendais à une histoire d’amitié. Au lieu de cela, j’ai eu droit à une histoire de deux êtres qui vivent leur vie avec leur lot de combats et de lutte chacun de leur côté qui se terminera de façon… dramatique. Franchement, je vous le déconseille si vous broyez du noir. C’est un récit qui vous serre la poitrine parce qu’elle traite finalement de la cruauté humaine. J’ignore si c’est fictif, en tout cas je ne savais pas que les japonais étaient suspicieux au point de haïr les oiseaux noirs et de vouloir quasiment les exterminer. L’histoire commence littéralement avec la naissance du corbeau dont on suivra la vie jusqu’à la dernière page. L’auteur a fait le choix surprenant de tenter d’imaginer et décrire ce que pourrait ressentir l’oisillon en fendant sa coquille et découvrant son environnement sans pouvoir lui donner de nom, ce qui a dû être un véritable défi à écrire. Il m’a d’ailleurs fallu plusieurs pages pour comprendre de quoi est-ce qu’il parlait. Le rôle du garçon est assez secondaire. L’histoire tourne principalement autour de ce corbeau et je dois dire qu’au début l’expérience était un peu troublante. Ce n’est pas tous les jours qu’on se retrouve dans les plumes d’un oiseau, surtout de façon aussi immersive. On s’attache rapidement à lui, d’autant plus quand l’auteur crée un véritable parallélisme entre les corbeaux et les humains : ils souffrent quand on les blesse, sont en colère quand ils sont victimes d’injustice, aspirent au bonheur simple d’une famille et de trouver chaque jour de quoi se nourrir…

Mais la fin est d’un triste… Et le pire, c’est que ça aurait pu être pire !

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Les délices de Tokyo

Une découverte au hasard, attirée par la couverture et l'envie de voyage du titre. Et absolument aucunement de déception. L'histoire est douce, poétique, bien que portant des thèmes lourds ( la maladie, la prison, l'exclusion). On se laisse bercer par la fabrication des sucreries dans la boutique,par les cerisiers en fleurs, par l'ambiance nostalgique et mélancolique d'un quartier à l'écart dans une mégalopole en mouvement permanent. Très court roman mais dont la beauté imprègne longtemps.
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Les délices de Tokyo

Je me suis ennuyée de la première à la dernière page…



Vraiment une énorme déception. Je m’attendais à lire un roman plaisant et il en a été tout autre en ce qui me concerne. Il s’avère que j’aime beaucoup l’univers asiatique, les précédents romans que j’ai pu lire m’ont fortement plu mais alors celui-ci…



J’étais à deux doigts d’abandonner cette lecture même si je déteste ne pas aller au bout des histoires.

Il me semble même que je n’ai jamais mis une note si basse à un roman.



Tout était trop lent, trop peu intéressant, parfois les détails étaient inutiles pour ma part.

J’ai trouvé que l’histoire n’avait aucun rythme, aucun tempo. Il ne se passait rien.



Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages.



Je suis déçue par ce roman mais contente de l’avoir bouclé 😅



Ma première grosse déception de l’année, je suis totalement passé à côté de celui-ci…
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Les délices de Tokyo

Un délice de livre !

J'ai franchi le pas après en avoir entendu parler dans une chronique culinaire sur le Japon.

C'est donc plein de gourmandise que j'ai débuté ce roman très tourné vers la cuisine. Mais il n'est pas que cela et l'histoire est très différente de ce à quoi je m'attendais, Quant à la narration, elle est douce et enveloppante.

Bref, un petit roman tout en douceur et plein de charme ...
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Les délices de Tokyo

Au cœur de Tokyo, Sentaro Tsujii gère une boutique de dorayaki, des pâtisseries japonaises. Il y travaille sans entrain afin de rembourser la dette qu'il a contractée à l'égard des propriétaires. Un jour, se présente une dame âgée, Tokue Yoshii, qui malgré ses réticences, le convainc de l'engager contre une très modeste rémunération et lui enseigne l'art de la confection du an, la pâte de haricots rouges qui accompagne les dorayaki. Celle-ci « écoute la voix des haricots » et grâce à sa maîtrise culinaire, l'échoppe voit sa clientèle augmenter grandement. Mais cette vieille dame a les doigts déformés et le visage partiellement paralysé et il lui demande de rester cachée pour ne pas effrayer la clientèle. Elle cache un lourd secret qui, sous la pression, obligera Sentaro à l'éloigner de la boutique.

Ce petit roman japonais est empreint de poésie, de tendresse, de sagesse, de résilience. Le personnage de Tokue lui donne toute sa dimension et l'histoire de cette dernière ne peut laisser indifférent. J'ai été profondément touchée par cette petite dame attachante. Ce livre m'a permis de découvrir le traitement absolument terrible réservé à une minorité malade, traitement discriminatoire qui a perduré jusqu'en 1996. Il est comme une respiration dans le tumulte grâce à la douceur qui en émane. Je regrette seulement le style un peu trop plat ; j'imaginais une plume plus imagée, plus aérienne. Malgré ce bémol, j'ai pris beaucoup de plaisir à ma lecture et les émotions étaient bien présentes.
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Les délices de Tokyo

Un roman plein de charme, aux senteurs sucrées salées, dans un Tokyo loin des buildings et des foules trépidantes. Dans un quartier passé de mode où les boutiques ferment les unes après les autres, Sentarô continue à vendre inlassablement ses dorayaki, sortes de pancakes fourrés à la purée de haricots rouges, dont raffolent les collégiennes. Lui qui voulait devenir écrivain, mais dont la vie est passée par la case prison, a trouvé ce petit boulot, qu’il accomplit sans cœur mais lui permet de subsister et, l’espère-t-il, rembourser un jour sa dette. Jusqu’au moment où il fait la connaissance de Tokue, une vieille femme un peu toquée mais dont le savoir-faire et les conseils avisés, issus de sa longue expérience et de sa profonde intelligence, vont lui redonner goût à la vie et à ce métier qu’il a malgré lui adopté. Deux personnages cassés par la vie, qui vont se transmettre, au-delà de leur différence d’âge, des raisons d’espérer. Un grand bol d’humanisme, un hymne à la fraternité, admirablement traduit, ayant inspiré un film du même niveau de qualité. À déguster en se laissant bercer par la poésie et les multiples sensations se dégageant de ce délicieux petit roman, vite lu mais jamais oublié…

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Les délices de Tokyo

Un récit doux, presque enfantin, mais il ne faut pas se tromper: comme souvent avec la littérature japonaise, la simplicité cache un secret. Un roman qui aborde des questions difficiles, notamment sur les exclus de la société japonaise.

Une belle lecture que je recommande !


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L'enfant et l'oiseau

Tombé de son nid, Johnson est le seul corbeau survivant de sa fratrie. Il est recueilli par Ritsuko, une mère célibataire, qui le ramène chez elle au mépris de l'interdiction d'héberger des animaux dans son immeuble. Yôichi, son fils, s'attache immédiatement à l'oiseau, mais un jour, le gardien fait irruption chez eux et Johnson s'envole. C'est le début pour lui d'une longue errance. Comment survivre dans une ville hostile alors qu'il vient de perdre son unique ami ?



Avis :

L'auteur des Délices de Tokyo nous envoûte une nouvelle fois avec ce très beau voyage initiatique où règnent la poésie et la nature japonaises.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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