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Critiques de Durian Sukegawa (717)
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L'enfant et l'oiseau

Encore une fois, Durian Sukegawa nous emporte dans un livre d'une douceur et d'une beauté indescriptible.



L'histoire ne paie pas de mine. Un enfant, Yôichi, un corbeau, Johnson. Et une histoire d'amitié, une histoire de vie. Celle d'un enfant et de sa mère, vivant dans la pauvreté. Celle d'un corbeau et de ses pensées dans une ville où tout le monde le déteste, lui et ceux de son espèce.



Et au milieu de cette histoire qui paraît bien banale, Durian Sukegawa captive, emporte à travers une douce plume, poussant le lecteur a se prendre d'affection pour ces personnages atypiques.



Une belle histoire qui se lit vite, comme une poésie.
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Les délices de Tokyo

Ce livre m'a été recommandé par ma bibliothécaire, hé bien, quelle déception ! Une langue extrêmement pauvre (sujet-verbe-complément, et encore, pas toujours ...), une accumulation de lieux communs (les cerisiers en fleurs, la vieille dame qui a un secret, l'adolescente "qui se cherche", l'ancien délinquant qui "paie sa dette", la "méchante patronne" obsédée par sa comptabilité), des personnages si peu fouillés qu'on peine à s'y intéresser (sans parler de s'y attacher ...), une intrigue cousue de fil blanc, et une fin en queue de poisson. Non, vraiment, il n'y a pas grand-chose à sauver dans ce livre, sinon, peut-être, la recette des dorayaki (mais ce n'est pas ma pâtisserie japonaise préférée, hélas !) Je ne m'étonne toutefois pas de son succès, car la mode est aux livres simplistes et "bouleversants d'humanité" : l'auteur a bien compris le principe, et il le suit avec une application navrante. Jamais on ne dépasse le niveau d'un devoir de rédaction de 3ème. Heureusement, cet ouvrage est court : je n'ai pas trop perdu de mon temps.



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Les délices de Tokyo

Sentarô tient une petite échoppe de dorayakis (pâtisseries japonaises).

Il finit par embaucher Tokue, une vieille femme aux doigts étrangement tordus, et voit ses ventes doubler du jour au lendemain.

Cependant, certains clients sont gênés par l’aspect de la vieille femme qui, un jour, disparaît…



Avis :

Une histoire d’amitié intergénérationnelle émouvante et poétique en dépit des carcans de la société japonaise.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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Les délices de Tokyo

Sentaro vend des dorayakis dans une petite échoppe bordée de cerisiers. Il fait les mêmes gestes chaque jour sans joie. Il n’aime même pas les pâtisseries qu’il vend trouvant celles-ci trop sucrées. Une dame âgée l’observe souvent depuis la rue. Un jour, elle ose entrer pour postuler à son offre d’emploi. Commence alors un apprentissage de la pâtisserie mais pas seulement. Cette rencontre fera naître un espoir, des projets.
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Les délices de Tokyo

Très déçu. Je ne trouve à ce livre aucune originalité. Il est semblable en cela à des dizaines voire des centaines du même type. Alors, il y a des éléments de la culture japonaise dedans, ces éléments "exotiques" qui doivent plaire. Si c'était la même chose avec des éléments français plus connus des lecteurs, ils trouveraient ça beaucoup moins bien. Pourtant, c'est la même chose. Ce sont ou c'est un message tout simple qui émanent de ces pages. Que vous soyez réceptifs à cette forme, que je trouve plutôt plate et facile, tant mieux. Moi je suis déçu, j'attendais beaucoup, trop sans doute. Mal m'en a pris.

Je n'ai relevé en fait aucun extrait qui m'aie un tant soit peu tourneboulé. Rien sur le plan littéraire.

Je dois reconnaitre que j'ai sans doute un peu appris et parfois salivé avec les mets dont il est grandement question dans le livre.

Mais ça n'en fait pas pour moi un livre-clé, pas un livre qui restera dans ma mémoire.
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Les délices de Tokyo

Une pâtisserie à Tokyo chez Doraharu où l'on vend des dorayakis, pâtisserie japonaise à la pâte de haricots rouges.

La pâtisserie est tenue par un gérant qui éponge une dette qu'il doit à la propriétaire et il ne rêve que de quitter ce lieu.

C'est la rencontre entre cet homme et une petite dame âgée toute fripée aux doigts déformés et qui sait préparer une excellente pâte de haricots rouges, elle écoute les haricots lorsqu'ils cuisent.

On se laisse prendre par le récit, les cerisiers en fleurs, les odeurs, des envies de douceur avec un thé.

Mais la vieille dame a un secret et quitte la pâtisserie.

C'est une histoire d'amitié entre un homme, une dame âgée, une collégienne.

Il y est question de rêve, de solitude, de vieillesse, de maladie, d'isolement, d'écoute, d'aller de l'avant. C'est un récit touchant, agréable à lire.



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L'enfant et l'oiseau

Après" Les délices de Tokyo", je me réjouissais de retrouver l'auteur. Ce roman m'a beaucoup émue aussi. Mais je l'ai trouvé bien noir. Et pas parce que le héros est un corbeau!



Dans ce récit que l'on peut considerer comme un conte initiatique, Johnson nait dans un cèdre. Cependant, blessé lors d'une tempête, il ne doit sa survie qu'au jeune Yôichi et sa mère qui le cachent dans leur appartement , alors que c'est interdit, les corbeaux ayant mauvaise presse au Japon. En danger, il devra ensuite s'envoler du balcon et connaitra d'autres aventures...



Ce livre est passionnant tout d'abord pour apprendre comment se déroule la vie d' un corbeau, animal très intelligent. On sent que l'auteur s'est beaucoup documenté, même si les informations sont transmises de façon naturelle, avec subtilité.



Le lien créé avec Yôichi est touchant, intense. le garçon de onze ans trouve un équilibre en s'occupant de l'oiseau, lui dont la mère peine à gagner sa vie, le père ne leur donnant plus signe de vie.



Et par ailleurs, le livre rend compte des préjugés sociaux, de la discrimination, non seulement en présentant comme nuisibles certains animaux, en les pourchassant, mais aussi en montrant du doigt les femmes élevant seules leurs enfants. Je parlais de noirceur. Quelle cruauté du destin, aussi bien pour Johnson que pour Yôichi! La fin est particulièrement poignante, elle serre le coeur. Un livre inoubliable pour moi.
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Les délices de Tokyo

Ce livre me permet de dire officiellement que j'apprécie la littérature japonaise !



J'ai tout simplement adoré ce roman : les personnages, l'ambiance et l'intrigue.



L'histoire nous fait vivre toute une palette d'émotions allant de la description de la recette des dorayaki que j'ai trouvé presque sensuelle à une grande joie devant la complicité naissante des deux personnages mais aussi une infinie tristesse sur l'histoire de Tokue...



Une lecture qui me restera longtemps en tête !
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Les délices de Tokyo

Sentarô est le gérant d’une échoppe qui sert des dorayaki, des sortes de pancakes fourrés à la pâte de haricots rouges (an). Comme il se sent seul, il met une annonce pour embaucher quelqu’un et voilà qu’une vieille dame, Tokue, vient le voir : elle tient absolument à travailler, qu’importe le salaire.

Si le début du roman de Durian Sukegawa m’a ouvert l’appétit, le reste m’a tout simplement bouleversée. Au début, Sentarô rechigne à embaucher Tokue à cause de son âge ; il cède dans le simple but d’apprendre à faire une aussi bonne pâte de haricots. Seulement, au fil des pages, des liens se tissent et l’homme qui me semblait assez méprisant et quelque peu méprisable change. Cette évolution s’opère parce qu’il apprend à connaître Tokue, bien que cette dernière se montre parfois très évasive. De mon côté, Tokue, je l’ai aimée dès le début, alors qu’elle attendait non loin de la boutique de Sentarô, regardant tranquillement dans sa direction. C’est simple, je crois qu’il est impossible de ne pas l’apprécier dès qu’on la rencontre.

Alors voilà, le roman est court et, lorsqu’il se termine, c’est à regret que l’on quitte les personnages. De mon côté, je n’ai pas envie de vous en dire plus si ce n’est que j’ai été émue par ces protagonistes et leur histoire au point de verser une larme dans le métro – ce qui ne m’était jamais arrivé.



Ainsi Les délices de Tokyo est un roman délicat et bouleversant qui nous raconte la transmission, l’amour de la pâtisserie, la beauté et plein d’autres choses qu’il vous faudra découvrir par vous-mêmes. C’est un livre, une ode à la vie, une pépite que je vous recommande chaudement ✨
Lien : https://malecturotheque.word..
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Les délices de Tokyo

Sentarô est un cuisinier pas très inspiré qui tient un stand de pâtisserie à Tokyo. La spécialité du lieu est le dorayaki, une sorte de crêpe épaisse fourrée avec de la pâte de haricot rouge sucrée. le stand vivote mollement parce que Sentarô est paresseux. Mais tout change quand il embauche Tokue, une femme âgée aux doigts tordus, qui va lui apprendre le secret de cette pâtisserie, et plein d'autres. Une lycéenne et un canari en cage viendront bientôt compléter le tableau.

Cette petite histoire (240 pages seulement, quelle tristesse!) m'a ensorcelée. Au point que je ne sais pas la décrire: est une longue nouvelle, un petit roman ou un conte?

Les personnages ont tous un lourd passé qui, le croyaient-ils, déterminait leur existence. Mais leur rencontre va tout changer, ils vont apprendre à s'ouvrir, à sortir, à s'épanouir, et à se pardonner aussi un peu.

Une histoire très touchante, qui mêle la tradition - la cuisine - et la modernité - les personnages ne sont pas artificiellement maintenus dans une image d'Épinal féérique, au contraire puisque sont abordés tous les thèmes, la famille, les dettes, les problèmes - ici sanitaires traités de façon inhumaine-.

Petit livre phénomène ou phénoménal, comme on voudra!!!

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Les délices de Tokyo

J’ai lu mon premier roman asiatique il y a peu de temps avec « Tant que le café est encore chaud » et ce fut une superbe découverte. Suite à ma chronique, beaucoup d’entre vous m’ont recommandé « Les Délices de Tokyo ». Un roman qui fait du bien et qui apporte de la douceur. J’ai trouvé ce roman mignon, émouvant parfois, il se lit bien. Mais je n’ai pas accroché comme je l’espérais. Une bonne lecture cependant. Je continuerai à lire de la littérature asiatique car c’est tout doux et ça permet de varier les lectures.
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Les délices de Tokyo

🌸 Les délices de Tokyo 🌸 Durian Sukegawa



"Ecouter la voix des haricots" : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le "an", la pâte de haricots rouges qui accompagne les dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentaro, qui à accepté d'embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentaro interpréter à sa façon la leçon qu'elle lui a fait partager.



La vieillesse a ses charmes, la vie est une expérience et l'écoute reste la plus sage décision pour avancer sans trébucher. Tokue observe, enseigne et nous laisse le choix : " Si on regarde uniquement la vérité, elle donne envie de mourir". Rêver pour adoucir son quotidien, il le faut ! C'est une mère, une grand-mère qui me plaît. Sentaro, lui, reste sceptique mais se met à douter, et pourquoi pas? Il commence à écouter et tergiverse seul. Et Wakana, la plus jeune, vient se fondre dans ce paysage magnifique de cerisiers qui moutonne et floconne. J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce trio d'une vie de partage et de sagesse. A découvrir 😍&#xNaN



" Quels que soient vos rêves, un jour vous trouverez forcément ce que vous cherchez grâce à la voix qui vous guide, j'en suis convaincue. Une vie est loin d'être uniforme. Parfois, sa couleur change du tout au tout"

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Les délices de Tokyo

Résumé membres :

Pour rembourser une dette, Sentarô est devenu vendeur de Dorayakis, des pâtisseries aux haricots rouges, un métier qu'il exerce sans goût ni talent. À plusieurs reprises, une petite vieille dame, Tokue, est venue lui proposer son aide. Malgré ses refus répétés, elle persiste et un jour il finit par lui confier la confection de la pâte de haricots. C'est une révélation. Tokue va lui révéler, non seulement les secrets de sa pâtisserie, mais surtout le sens de la vie. Petit à petit il va découvrir comment et pourquoi elle a été bannie de la société. La clientèle afflue, jusqu'au jour où le secret de Tokue est révélé...



Roman bien écrit, plein de subtilité. Une belle relation entre Sentaro et Tokue.

Le jeune homme va apprendre beaucoup, et en particulier sur le sens de la vie.

Un petit bijou.
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Les délices de Tokyo





Un soupçon de délicatesse, une touche de poésie, un brin de gourmandise et une bonne dose d'émotions … voici une lecture qui est arrivée à point nommé pour accompagner  cette fin d'année. 



***



Au cœur de Tokyo, dans une boutique située rue des Cerisiers, Sentaro Tsujii confectionne et vend des pâtisseries japonaises traditionnelles appelées dorayaki.



Le petit commerce qu'il tient en gérance depuis quatre ans maintenant vivote et attire essentiellement une clientèle estudiantine. 



Loin du rêve poursuivi jadis, le jeune homme travaille sans réel entrain ni conviction. Il espère quitter les plaques chauffantes de chez Doraharu, une fois ses dettes remboursées. 



Un jour se présente à lui, une vieille dame aux doigts déformés désireuse de le seconder en cuisine en contrepartie d'un salaire des plus modestes. 



Au vu de son âge avancé, Sentaro refuse.Tokue Yoshii insiste et l'invite à découvrir la pâte de haricots rouges confits qu'elle prépare artisanalement. 



La dégustation s'avère être une véritable explosion de saveurs et d'arômes en bouche, en rien comparable avec l'insipide garniture d'origine industrielle qu'il utilise. 



Devant un tel savoir-faire, le gérant revient sur sa décision. Cette femme mystérieuse au regard pénétrant pourrait bien représenter une aide précieuse et un atout considérable pour son entreprise.



Pas à pas, Tokue l'initie aux secrets de fabrication de l'anko, depuis le choix des ingrédients de base jusqu'à l'obtention d'une pâte savoureuse à la texture harmonieuse.



Bientôt, les clients affluent, l'échoppe prospère et des liens se tissent jusqu'au jour où…



*



Ode à la pâtisserie japonaise et aux rencontres inattendues, Les délices de Tokyo réveille les papilles gustatives et réchauffe les cœurs. 



La plume douce et enveloppante de Durian Sukegawa croise les destins d'êtres éprouvés par la vie. Au contact des uns et des autres, chacun dépoussière ses rêves, panse des blessures anciennes et regoûte au bonheur. 



L'auteur nous souffle les ingrédients de l'épanouissement et de la réalisation de soi : l'ouverture, la découverte, le contact humain, l'écoute, le partage mais aussi la confiance, la persévérance ou encore la générosité.



Il nous plonge au cœur des traditions nippones et explore un pan de l'Histoire du pays. En filigrane, le récit met en valeur la transmission intergénérationnelle, le respect des anciens et interroge subtilement le regard que nous portons sur l'autre. 



Au rythme des saisons qui s'égrènent, nous assistons à la métamorphose des cerisiers, symbole de renouveau ainsi qu'à celle des personnages. 



Il est touchant de les voir s'apprivoiser, se rapprocher, s’apporter mutuellement et évoluer page après page, en faisant fi de leurs différences, peurs et préjugés. 



Les confidences mêlant pudeur et sobriété permettent d'aborder des thèmes multiples tels que la vieillesse, la maladie, la solitude,  l’exclusion, le rejet ainsi que la reconstruction de soi.



*



J'ai été particulièrement sensible à la beauté, la sagesse, la force tranquille qui transparaissent derrière les mots, sans oublier les messages délivrés.



En refermant ce livre, comme une envie de ralentir le rythme, s'arrêter,  respirer, regarder autour de soi, se connecter au moment présent, savourer, s'ouvrir à l'imprévu, à l'autre, au monde et s'enivrer des bonheurs simples.



Une mignardise douce-amère à déguster sans modération. 



*** 



"Un regard et tout change. Un regard et rien n'est plus pareil… Une rencontre. Des atomes qui s'accrochent et laissent des traces indélébiles." (Angélique Barberat) 



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Les délices de Tokyo



Pour éponger des dettes, Sentaro tient une échoppe de Dorayaki, pâtisseries japonaises à base de pâte de haricots rouges. Il embauche à contrecoeur Tokue, une vieille femme aux doigts déformés pour fabriquer la fameuse pâte de haricots rouges, et surprise, la clientèle afflue et les ventes décollent.

Mais un jour, Tokue disparaît. Sentaro va la chercher, avec l'aide d'une étudiante, et va découvrir ses secrets.



Un roman tendre, touchant, émouvant.

Dans un texte plein de délicatesse autour de l'art culinaire, on aborde la maladie, la souffrance du corps et de l'esprit, la vieillesse, les souvenirs, la honte, la solitude, la résilience...



Très beau roman.



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L'enfant et l'oiseau

Malgré l'interdiction d'avoir des animaux dans les appartements, Ritsuko rapporte chez elle un oiseau tombé du nid et c'est son fils Yôichi qui va s'en occuper. Le petit garçon s'attache à l'oiseau, mais il est difficile de cacher sa présence aux autres locataires et ça cause des ennuis à Ritsuko.

Début du roman surprenant, c'est Johnson, le petit corbeau qui raconte ses mésaventures. On a l'impression de lire un conte pour enfants.

Ensuite, ce sont Yôichi l'enfant et sa mère Ritsuko qui entrent en scène.

Les deux narrations se croisent et on se prend au jeu.

Les rapports sociaux et amicaux sont évoqués, ainsi que les conditions de logement au Japon.

Finalement j'ai apprécié ce livre, qui se dévore d'une traite. Un beau conte philosophique.



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Les délices de Tokyo

Sentarô a repris la boutique de dorayaki de son patron au décès de celui-ci, sans grande conviction mais parce qu’il lui reste une partie de sa dette à payer. Alors il vend ses pâtisseries japonaises au pieds des cerisiers. Lorsqu’il fait la connaissance de Tokue, sa vie s’en trouve transformée. Car la vieille dame est une cuisinière hors pair de pâte de haricots rouges. Mais elle cache aussi un terrible secret.



Quels délices que ces Délices de Tokyo. Un livre tout à la fois plein de la douceur sucrée des pâtisseries et de l’amertume des laissés pour compte. Le roman nous raconte la rencontre de trois générations - Sentarô, Tokue et la jeune Wakana - et le rapprochement de ces trois solitudes.



L’auteur nous parle ici de ce qui fait une vie, de ce qui se transmet. De la manière dont on choisit ceux qui vont nous accompagner et l’héritage qu’on va leur laisser. Ici, tout tourne autour de la cuisine, des sens qu’elle développe, de la patience qu’elle exige. Comme une allégorie de la vie avec ses espoirs et ses échecs.



Il nous parle de sujets universels à travers cette histoire qui se déroule au Japon tels que l’amour, la maladie, la vieillesse... On ne peut que s’attacher à ces trois personnages qui finissent par former une petite communauté soudée par des liens très étroits d’entraide et d’amitié.



Durian Sukegawa aborde aussi ici une page de l’histoire de Japon assez méconnue et fait naître une belle émotion à travers le personnage de Tokue et ce qu’on apprend de sa vie au fur et à mesure du récit. C’est très touchant et raconté avec énormément de sensibilité et de finesse.



Un très beau roman mais aussi un très beau film à découvrir (car l’adaptation est exceptionnellement réussie) !
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Les délices de Tokyo

Un moment de lecture agréable et émouvant qui me renvoie au film que j'avais tant apprécié. 3 personnages vont vivre un moment charnière de leur vie grâce à leur rencontre autour des dorayaki, ces pâtisseries sucrées faites à base de haricots rouges. Le savoir-faire de madame Hoshi et surtout son aptitude à voir les beautés du monde qui nous sont offertes, donne à son "patron" le courage d'aller de l'avant.

Comme évoqué dans une critique de ce livre c'est une forme d'entraide entre les trois protagonistes. Sentaro, qui après avoir connu la prison se trouve de nouveau emprisonné par sa dette. Une vielle dame qui a connu la réclusion pour cause de maladie contagieuse et pour qui ce travail va être une ouverture pour s'évader. La jeune fille également prisonnière de la situation sociale de sa famille. Leur rencontre leur permet de voir le monde autrement et peut être de s'affranchir de cette obsession culturelle de l'utilité sociale.

"j'estimais que ceux qui ne rendent pas service à la société ne valent rien. Parce que j'avais la conviction que les hommes naissent pour être utiles"... dira Mme Hoshi.



Ce qui est intéressant c'est de découvrir comment la terrible maladie de Hansen a été abordée au Japon. Pour lutter contre la lèpre, maladie effrayante dont on redoutait la contagion, l'isolement a bien a été la réponse apportée. Même des années après que le traitement curatif et préventif ait été trouvé, le Japon a continué de reléguer ces personnes comme des parias qui n'avaient même plus le droit à leur identité. Le société japonaise semble bien être celle du cloisonnement et du peu de solidarité : les malades même guéris relégués dans des sanatorium aux extrémités de la ville, les sans diplômes dans des petits boulots sans devenir, les pauvres dans les cours publics du soir pour pouvoir gagner un peu d'argent pendant la journée... J'ai pensé à ce reportage qui évoquait des personnes âgées sans ressources qui commettaient de petits larcins pour pouvoir être emprisonnées et ainsi avoir un toit pour l'hiver!

En y regardant de plus près nos sociétés ne sont peut être pas plus empathiques. Mais les usages codifiés,les nombreuses formes de politesse au Japon donnent à penser que le raffinement va au delà des apparences et qu'il s'accompagne de bienveillance.

Finalement ce délice de Tokyo est plus amer qu'il n'y paraît.

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L'enfant et l'oiseau

Voici mon retour de lecture sur L'Enfant et l'Oiseau de Durian Sukegawa.

Johnson, tombé du nid, est le seul survivant de sa fratrie.

A bout de forces, le jeune corbeau est recueilli par Ritsuko, femme de ménage et mère célibataire, qui décide de le ramener chez elle au mépris de l'interdiction d'héberger des animaux dans son immeuble.

Bien lui en prend, car son fils adolescent, Yôichi, se passionne pour l'oiseau qu'il entoure de mille soins.

Un jour, le gardien fait irruption chez eux et Johnson, que Yoîchi avait caché sur le balcon, s'envole.

C'est le début pour lui d'une longue errance. Il sait qu'il ne peut retourner auprès de son ami et cherche à survivre dans une ville hostile. Une rencontre va lui sauver la vie..

L'Enfant et l'Oiseau est le second roman que je lis cet auteur. Ayant adoré Les délices de Tokyo, j'avais hâte de lire celui-ci.

Le principal est un corbeau, Johnson. On le découvre dès ses débuts dans le nid, en compagnie de sa fratrie. Il va être le seul survivant alors qu'il n'est pourtant pas le plus vaillant.

Johnson va faire un tour parmi les humains.

Alors que les animaux sont interdits dans l'immeuble HLM où ils habitent (surtout les corbeaux, considérés comme nuisibles), Ritsuko ramène l'oiseau chez elle. Son fils Yôichi est un ado turbulent, que rien ne passionne. Pourtant, il va se prendre d'affection pour le corbeau dont il va s'occuper du mieux possible. Cela lui fait du bien de s'inquiéter pour l'animal, espérant qu'il va s'en sortir car il est bien faible.

Malheureusement, Johnson ne pourra pas rester bien longtemps avec eux car en reprenant des forces il fait du bruit.

Il est intéressant de suivre principalement le corbeau, ses difficultés pour survivre dans une ville hostile à cet animal.

J'ai aimé découvrir ce qu'il ressent quand il aperçoit "ses" humains dont nous avons quelques nouvelles ici et là.

Je comprends que les corbeaux fassent des dégâts au Japon et qu'ils soient mal supportés en ville.

Toutefois, les solutions apportées par les humains sont cruelles. Les pièges tuent les oiseaux, éradiquent leurs nids alors qu'ils n'ont rien demandés !

Ils sont considérés comme des animaux sales et porteurs de maladie qui font peur. Pourtant, les morsures de chien ou les piqures de moustique sont au final plus dangereux, comme le souligne à un moment un des personnages.

J'ai été touché par certains passages car je suis mise à la place de ce corbeau. Par moment c'est insoutenable d'imaginer ce qu'il a pu ressentir. Je ne supporte pas les cruautés envers les animaux du coup j'ai eu parfois un peu de mal à lire ce roman.

Je n'ai pas été totalement convaincue par la fin, totalement différente de ce que j'imaginais.

Par contre, j'ai aimé l'ambiance très particulière, très japonaise, qui se dégage de cette lecture. On sent une tension dès le début, qui s'accentue au fur et à mesure que les pages se tournent.

Je garderais un souvenir mitigé de L'enfant et l'oiseau car même si j'ai aimé une grande partie, je n'ai pas accroché au dénouement. J'ai été un peu déçue.

Ma note : 3.5 étoiles.
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L'enfant et l'oiseau

Un petit livre facile à lire rythmé par de courts chapitres. Un petit garçon touchant par la relation qu'il développe avec le corbeau qu'il recueil. Une ou deux séquences émouvantes vécues à travers le regard du corbeau face à la cruauté de l'homme.

Mais globalement pas transporté par ce conte.
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