Citations de E.L. Todd (518)
J’avais refermé le chapitre de ma vie de playboy et je m’étais transformé en un homme monogame et engagé — très facilement. Mon passé ne me manquait pas du tout. Il n’était fait que de fric et de solitude. Si je voulais que mes amis pleins aux as rencontrent Carson, c’était pour qu’ils comprennent pourquoi je déclinais leurs invitations à faire la fête. Au lieu de me faire chier avec ça, ils verraient que c’était une fille géniale et respecteraient mon choix.
Quand on a aimé quelqu’un, on l’aime pour la vie. Et si on ne l’aime pas, c’est qu’on ne l’a jamais aimé. Tu sais très bien ce qui s’applique à nous.
Un homme va entrer dans ta vie, et il n’arrivera pas à croire le trésor qu’il a trouvé. Il baisera le sol que tu foules, t’aimera comme je ne l’ai jamais fait. Tu seras l’amour de sa vie. Je suis désolé que ce ne soit pas moi, mais celui qui me remplacera sera bien meilleur.
Nous n’avions pas encore parlé de l’avenir, mais l’entendre l’admettre de façon aussi candide qu’il voulait passer sa vie avec moi, qu’il n’avait pas peur de s’engager et qu’il voulait une famille… m’a profondément touchée.
Je sais ce que les hommes riches et séduisants font de leur temps libre, alors je ne suis pas surprise. Et je sais que c’est différent entre toi et moi, alors ton passé n’a pas d’importance à mes yeux.
Si tu ne peux pas gérer, il n’y a rien de honteux dans le fait de battre en retraite.
Je ne vivrais jamais avec ce genre de honte, de lâcheté sur la conscience. J’avais dû faire mes preuves pour obtenir ce poste au journal, et je n’allais pas foutre en l’air ma carrière maintenant.
Quand des méchants s’en prenaient à d’autres méchants, ça n’avait rien de personnel. Mais dans ce cas-ci, l’entreprise s’en prenait à des gens en souffrance et sans défense.
Ce type était plus sinistre que la plupart des crapules auxquelles je me frottais, car il était calme et sûr de lui. Mon insolence irritait souvent les gens, qui finissaient par perdre leur sang-froid, mais lui n’avait pas de mal à garder sa contenance. Il était pragmatique, donc sans doute très futé.
Les gens étaient toujours surpris de voir que je pouvais entrer dans un monde auquel je n’appartenais pas et m’y sentir comme chez moi. C’était parce que je savais que personne ne rivalisait avec moi.
– Je t’aime.
Chaque fois qu’il le disait, je ne faisais pas que l’entendre, mais aussi le sentir, dans sa voix et dans l’air autour de nous. Son cœur était en sécurité dans sa poitrine, mais je le voyais clairement qui battait sous sa peau. Dax était sincère et inoffensif, le genre d’homme qui ne me ferait jamais de mal.
– Je t’aime aussi.
Si le sommeil n’était pas une fonction essentielle, je sauterais cette étape pour continuer à baiser jusqu’à l’aube.
Quand nous faisions l’amour, je ne voulais pas seulement ses lèvres. Je voulais sa peau douce, son souffle profond, ses yeux lumineux. Ma langue voulait la goûter. Je voulais sentir son cœur battre contre ma poitrine et qu’elle sente le mien battre contre la sienne.
Les histoires sans lendemain ne me manquaient pas. Ni les clubs de strip-tease ou la vie de célibataire. Je n’ai jamais été aussi heureux que maintenant. Trouver une femme incroyable à qui me donner corps et âme était comme atteindre le nirvana.
C’était une nouvelle facette d’elle à laquelle je n’étais pas encore habitué. Je l’ai trouvée belle et exceptionnelle dès que j’ai posé les yeux sur elle, mais sa douceur était tout simplement exquise. Elle n’avait plus le regard méfiant, ses lèvres étaient toujours prêtes pour mes baisers et elle me faisait confiance, comme si j’étais le seul homme à qui elle voulait se donner.
J’ai souri contre ses lèvres, lui faisant savoir que j’aimais me sentir désiré dans ses bras, et digne d’elle. Je savais que j’étais séduisant, mais je recevais rarement des compliments de la part des femmes ; sans doute croyaient-elles que ma beauté était trop évidente pour être soulignée. Mais les belles femmes aimaient les compliments, et c’était la même chose pour les mecs.
C’était un rêve, l’avoir à mes côtés toute la nuit, le fait qu’elle veuille rester avec moi au lieu de se précipiter vers la porte juste après l’amour ou à l’aube. C’était ce que je voulais depuis le début, être vraiment avec elle, être heureux.
Perdre son amitié est triste, mais si elle m’en veut autant… c’est sans doute mieux que nos routes se séparent. Je veux qu’elle trouve un mec qu’elle aime vraiment et qu’elle soit heureuse. Mais je ne veux pas non plus que Carson perde sa meilleure amie. Elle n’y est pour rien.
Je savais sans l’ombre d’un doute qu’elle me voulait pour moi et pour aucune autre raison. Elle semblait même indifférente à ma fortune, et aux belles choses que je pourrais lui offrir. Elle n’était tout simplement pas faite comme ça. Elle n’avait pas l’appât du gain, car elle voulait changer le monde, pas s’enrichir. C’était une femme exceptionnelle. Et l’idée de passer ma vie avec elle ne me semblait pas si effrayante.
Je n’avais plus à être seule. J’aurais toujours cet homme pour me réconforter, pour porter mon fardeau avec moi. Je n’étais plus la seule à le porter, et j’espérais ne plus jamais l’être non plus. Je lui ouvrais mon cœur complètement. Je le laissais voir qui j’étais réellement, le laissais faire partie de moi.
Kat et moi on ne se remettra jamais de cette histoire, et je sens déjà qu’on va la perdre, qu’elle ne voudra plus du tout traîner avec nous. Je vais la croiser au coffee shop et elle va détaler en faisant semblant qu’elle ne m’a pas vue. Au fil du temps, ce sera de plus en plus difficile de se remémorer l’époque où on était potes, jusqu’à ce qu’on l’oublie carrément.
Mon côté poétique et sentimental est ressorti, brossant un sombre tableau de notre avenir, ce qui me rendait malade.