Citations de Eckhart Tolle (436)
Après tout, il est toujours aussi vrai pour des millions de gens que la souffrance dans une large mesure, n'est pas le fait des cataclysmes naturels, mais qu'elle s'exerce par les humains sur les humains.
Ecoutez aussi souvent que possible cette voix dans votre tête. Prêtez particulièrement attention aux schémas de pensée répétitifs, à ces vieux disques qui jouent et rejouent les mêmes chansons depuis des années. Faite le objectivement sans jugement. Ne condamnez pas ce que vous entendez, car si vous le faites, cela signifie que cette même voix est revenu par la porte de service. Vous prendrez bientôt conscience qu'il y'a la voix et qu'il y'a quelqu'un qui l'écoute et l'observe. Cette prise de conscience que quelqu'un surveille, ce sens de votre propre présence, n'est pas une pensée. Cette réalisation trouve son origine au delà du mental.
La liberté commence quand vous prenez conscience que vous n'êtes pas cette entité, c'est à dire le penseur. En sachant cela, vous pouvez alors surveiller cette entité. Dès l'instant où vous vous mettez à observez le penseur, un niveau plus élevé de conscience est activé.
Vous pouvez toujours composer avec le présent, mais vous ne pourrez jamais composer avec le futur. Et vous n'avez pas à le faire. La réponse, la force, l'action ou la ressource justes se présenteront lorsque vous en aurez besoin. Ni avant ni après. (p. 51)
Quand vous créez un problème, vous créez de la souffrance.
Tout ce qu'il faut c'est simplement faire un choix : prendre une décision.
C'est se dire, quoiqu'il arrive je ne me créerais plus de souffrance.
Dès que vous honorez le moment présent, tout malheur et tout combat disparaissent et la vie se mets à couler dans la joie et la facilité.
Quand vous agissez en fonction de la conscience que vous avez dans le moment présent, tout ce que vous faites est imprégné d'une certaine qualité, un certain soin, et d'un certain amour, même le plus simple des gestes.
Il est essentiel d'introduire dans votre vie plus de conscience dans des situations ordinaires où tout se passe relativement en douceur.
Aucune conscience, négativité, discorde, ou violence entrant dans ce champ ne peut y survivre.
Un jour, je serai libéré de l’ego. » Qui parle ici ? C’est l’ego. Se libérer de l’ego n’est pas vraiment un gros boulot. Il vous suffit d’être conscient de vos pensées et de vos émotions, quand elles arrivent. Il ne s’agit pas vraiment d’un « faire », mais d’un « voir » vigilant. Et dans ce sens, il est vrai que vous ne pouvez rien faire pour vous libérer de l’ego. Quand la pensée bascule vers la conscience, une intelligence bien plus grande que la ruse de l’ego commence à entrer en jeu dans votre vie.
Le secret de la vie, c'est de "mourir avant de mourir" et de découvrir que la mort n'existe pas.
Le pouvoir sur les autres, c'est de la faiblesse déguisée en force.
Le secret de la vie, c’est de « mourir avant de mourir » et de découvrir que la mort n’existe pas.
La culture occidentale entretient un déni généralisé de la mort. Une culture qui nie la mort finit par devenir superficielle, préoccupée uniquement par la forme extérieure des choses. Lorsqu'on nie la mort, la vie perd sa profondeur. La possibilité de savoir qui nous sommes par delà le nom et la forme, soit d'accéder à la dimension du transcendant, disparaît de notre vie, puisque la mort est la porte d'entrée de cette dimension.
Si vous appréciez un objet pour ce qu'il est, si vous reconnaissez son être sans projection mentale, vous pouvez également sentir qu'il n'est pas vraiment inanimé, que ce n'est qu'apparence des sens. En effet, les physiciens confirmeront que, sur un plan moléculaire, tout objet constitue un champ d'énergie en pulsation.
Que restera-t-il de toute la peur et de tous les désirs associés à votre condition de vie problématique, qui accapare chaque jour la majeure partie de votre attention ?
Un tiret de quelques centimètres entre votre date de naissance et celle de votre décès, sur votre pierre tombale.
L'instant présent, le seul moment où tout EST.
Si, en pleine crise de négativité, vous réussissez à réaliser que« en ce moment, je suis en train de me créer de la souffrance», cela suffira à vous élever au-dessus des états et des réactions de l'ego. Cela vous amènera à d'infinies possibilités, à d'autres façons plus intelligentes de composer avec toute situation donnée.
Derrière toute notion positive de soi se cache la peur de ne pas être assez bien. Derrière toute notion négative de soi se cache le désir d'être meilleur que les autres.
Tout état intérieur négatif est contagieux : le malheur se répand plus facilement qu'une maladie physique. Par la loi de la résonance, il déclenche et alimente la négativité qui est latente chez les autres, sauf s'ils ont atteint un niveau de conscience élevé.
Chaque fois que vous vous sentez supérieur ou inférieur à quelqu'un d'autre, c'est l'ego qui entre en jeu.
Le phénomène bien connu qui veut qu'on laisse tomber dans la conversation des noms célèbres et donc "importants" de gens avec qui l'on s'associe, de les mentionner comme si de rien n'était, fait partie de la stratégie de l'ego pour acquérir de la supériorité aux yeux des autres et, par conséquent, à ses propres yeux.