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Citations de Edgar Mittelholzer (53)


Sur la colline les arbres sont comme de sombres oiseaux aux plumes arrachées.
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Épouser un parfait gentleman, quel rêve!...
Et faire l'amour avec une brute, quel plaisir!
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Depuis quelques minutes il semble qu'une lumière, venue des alcôves les plus lointaines et les plus sacrées de la nuit, pénètre son enveloppe charnelle et lui donne une étrange beauté. Elle est comme translucide et la forme de son corps se noie dans cet imprécis ruissellement.
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Tout n'est que rêverie et tromperie.
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Et Hyacinthe enleva son imperméable en dandinant complaisamment les fesses, et d'une façon trop étudiée pour être élégante.
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Seul un cerveau criminel, fanatique ou dévoyé, peut concevoir et préparer une guerre. Aucun individu normal, [...] ne peut avoir envie de faire la guerre, ne peut avoir envie, d'une façon générale, d'exercer une violence quelconque contre un autre individu. Et personne, chefs d'États mis à part, ne peut se réjouir des conflits qui éclatent entre son pays et un pays voisin. Pour s'en réjouir il faut avoir une mentalité pervertie, malade, et ces mentalité sont uniquement dues à l'hérédité. L'environnement social n'y est pour rien. Il s'agit uniquement de malades incurables donc inaptes à vivre dans une société organisée, civilisé. Un seul remède : les éliminer dès leur naissance et ne pas s'arrêter tant que l'humanité ne sera pas définitivement purgée de tous les malades mentaux. [...]
_ Et ceux qu'on chargera de cette extermination, Southy, ne deviendront-ils pas eux-mêmes des sadiques et des brutes ? Ne finiront-ils pas par haïr l'humanité ? Souviens-toi des nazis qui commandaient les camps : ils avaient l'esprit déformé, mon pauvre imbécile !
_ Justement. Ils avaient déjà l'esprit déformé. Leur esprit ne s'est pas déformé à ce moment-là. Il l'était de naissance. (P.222)
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Au début, Dieu était un croque-mitaine. Aujourd’hui ce croque-mitaine est devenu une hydre à mille têtes, et chacune de ces têtes préside à une secte particulière d’adorateurs.
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Rien de plus fourbe que les gens calmes. Ils sont laids mais ça leur est égal.
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Je me suis pas une mauvaise femme, Mr Woodsley - mais je suis étrange. Etrange d'une étrange manière. [...] D'une étrange manière qu'aucun de mes semblables n'imaginerait possible. Mais je ne suis pas mauvaise. Je ne suis pas folle non plus. Vous ne devez pas me craindre.
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Le ciel est d'un blanc grisâtre et morne, lourd de neige encore en suspens. Toutes la nuit les flocons sont tombés, impalpables débris de fantômes cachés dans les bois, tissant entre le ciel glacial et morne et la terre glaciale et morne un long rideau mouvant.
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La fumée qui sortait des cheminées de briques rouges ne pouvait masquer cette odeur de bois qui saigne, de chlorophylle répandue, de sève encore à vif.
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Pourquoi certains esprits étroits et bornés obligent-ils les autres à se priver de choses agréables?
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L'air froid sentait la feuille déchiquetée, l'arbre blessé, la plante violée par le vent.
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Quelques feuilles restaient encore aux châtaigniers, aux chênes et aux peupliers, mais beaucoup d'arbres, et surtout les plus verts, laissaient pendre leurs membres rompus, et les talus, les prairies défoncées par le bétail, les chemins creux, tout, jusqu'aux portails des maisons, était jonché de débris de branchages.
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Un soleil décoloré, semblable à une goutte d'huile de ricin coagulée, eclairait par moments le paysage convalescent.
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Le vent hurle sur la maison avec une fureur de tempête. Le toit gémit, prêt à prendre son envol pour aller s'écraser sur le bois de pins. Mais le hurlement s'éteint, la cheminée soupire, la menace s'apaise.
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Vous m'intéressez Mr Woodsley, - vous m'intéressez beaucoup. Et j'ai dans l'idée que, lorsque nous nous séparerons, vous serez un jeune homme bien mieux avisé de l'étrangeté de ce monde. »
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Au bord des routes, au pied des arbres, les feuilles brunes s'étaient rassemblées en tas et l'une parfois s'échappait, tâtonnant le long d'un trottoir avec un faible crépitement comme un insecte épuisé qui cherche désespérément quelque asile.
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Une porte, un volet peut-être, commence à battre de l'autre côté de la route à petits coups monotones comme un cercueil vermoulu, et tous les pins frémissent en sifflant comme un verre qui se brise et jonche l'herbe drue.
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La bouilloire siffle de plus en plus fort et ce sifflement monotone envahit la cuisine. Il tourne, tourne entre les murs bruns, se glisse fiévreusement entre les pots, les assiettes et les casseroles rangées sur le buffet et, sur chaque couvercle, sur chaque rebord de faïence, s'allume alors un grand oeil ironique. La chaudière, idéale, noire et grasse, sorcière au visage impassible, qui dissimule un sourire entre les dents de son foyer, écoute siffler la bouilloire. Grace éprouve parfois l'envie violente de l'étreindre et de l'embrasser - non qu'elle soit folle, mais le bonheur et la paix lui donnent le vertige. Cette maison et tout ce qu'elle renferme, voilà son univers, sa chrysalide.
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