AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Eduardo Mallea (69)


La vie décide, qui peut en douter ? et tel qui lui a résisté s'y soumet, car elle dure plus qu'aucune de nos volontés ; nous n'en sommes que les sujets. A la longue, c'est elle qui triomphe et qui nous mène, quand elle le veut, là où elle le veut.
Commenter  J’apprécie          10
(à propos de la Holande en 1928)
- Quel pays prospère ! dis-je. Plein de prairies et de vaches !
Carballeda était tout songeur.
- Et pourtant, ces canaux, avec leur insupportable odeur d'eau croupie, et cette capitale, avec ses rues paisibles et désertiques, évoquent immanquablement la misère, la misère éternelle.
- totalement d'accord !
- Mais c'est un pays riche, cela ne fait aucun doute. Un pays qui possède des colonies et des tailleurs de diamants.
- Et c'est aussi le pays d'Erasme et de Spinoza !
- Justement : la nostalgie de la folie et le besoin de chercher Dieu derrière chaque fragment de matière !
Commenter  J’apprécie          10
Les choses! Elles étaient plus vieilles et plus durables que la naissance ou la mort - avec leur monstrueuse docilité qui devient bientôt une tyrannie, obéissantes entre nos mains, mais despotiques à notre mort et régnant sur notre disparition.
Commenter  J’apprécie          10
Celui-ci, levant vers lui ses yeux patients, où la patience avait presque une qualité bovine, …
Commenter  J’apprécie          00
Le lendemain matin, en entrant de bonne heure dans la fabrique, il reconnut quelques-unes des physionomies qu’il avait vues la veille dans le groupe; mais il le fit sans que son esprit s’y arrêtât, de même que sur le chemin on distingue la couleur d’une pierre au milieu d’un cailloutis confus.
Commenter  J’apprécie          00
Le père n'adressait la parole à sa fille que pour l'accabler d'assertions peu amènes, avec des mots où l'on percevait à la fois une rancoeur cynique et une vague crainte face à la maladie qui, de nuit, provoquait chez lui d'incoercibles étouffements. Et, durant les repas, ses discours prenaient l'allure de malédictions contre le sort qui, à l'âge de vingt ans, lui avait fait épouser une femme souffreteuse ; sans ce mariage il n'aurait pas eu à veiller sur sa fille et aurait pu vendre ce maudit commerce. Berta, stupéfaite, pensait que la vie ne pouvait être autre chose qu'eux deux dans la boutique - chaque plante à sa place, chaque fleur dans son pot. Comment aurait-il pu en être autrement ?
"La Rose de Cernobbio"
Commenter  J’apprécie          00
Je la retrouvais le lendemain effrayée, préoccupée ; aucun désir cependant de rentrer chez elle, mais un désir fébrile de m'entendre parler, de m'entendre parler sans cesse. Son regard immobile demeurait fixé sur moi.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Eduardo Mallea (94)Voir plus

Quiz Voir plus

Le faucon déniché de Jean-Côme Noguès

Comment se prénomme le jeune héros ?

Martin
Jacquou
Brichot
Guilhem

20 questions
846 lecteurs ont répondu
Thème : Le faucon déniché de Jean-Côme NoguèsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}