Ce livre comporte deux nouvelles d'
Eduardo Mallea, auteur argentin, parues en 1970 : "
les Rembrandt" et "La Rose de Cernobbio". Deux nouvelles qui ont pour point commun l'attente de quelque chose qui surviendra, ou pas...
Dans "
Les Rembrandt", le narrateur ne cesse de répéter "Je dois absolument voir
les Rembrandt", phrase qui inaugure la nouvelle et qui reviendra la ponctuer, comme un refrain. Nous sommes en 1928 et le narrateur, journaliste argentin venu couvrir les Jeux Olympiques, a cette obsession. Il rencontre Mona, la jeune fille de Delft avec laquelle il découvre Amsterdam. A la façon du peintre convoité, Mallea nous livre une peinture de cette jeune femme et de cette ville.
Dans "La Rose de Cernobbio", Mallea raconte l'histoire de Berta, la fille d'un fleuriste qui attend la rose éponyme. Berta est sûre que l'arrivée de cette fleur à la boutique signera sa fin. Dans l'atmosphère étouffante de la boutique, le lecteur suit la destinée de ce personnage...
Deux portraits ciselés de personnages qui m'évoquent les héros balzaciens...