AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Elizabeth Hoyt (105)


— Vous êtes-vous exercé à la flatterie, depuis l'autre jour ? interrogea lady Beckinhall.
— J'attendais votre venue, milady, répliqua Winter. Et, après une pause, il risqua :
— Je suis admiratif de l'efficacité avec laquelle vous commandez le thé, milady.
M. Hurt lui lança un regard apitoyé.
Il y eut un silence.
— Merci, monsieur Makepeace. Je dois dire que vos compliments sont... originaux.
Commenter  J’apprécie          10
Isabel vit Winter Makepeace cligner des yeux le temps d'absorber la nouvelle. Ce fut sa seule réaction, mais elle était déjà éloquente, de la part de quelqu'un qui aurait fait passer une statue de pierre pour un modèle d'animation.
Commenter  J’apprécie          10
Ce n’est pas un jeu. Je n’ai accepté de vous apprendre l’escrime que pour que vous sachiez mieux vous défendre en toute circonstance. Mais si vous continuez à faire montre d’une pareille arrogance, je ne vous donne pas longtemps avant de récolter une blessure, si ce n’est pire.
Commenter  J’apprécie          10
Il avait beau ne plus coucher avec elle et avoir pris d’autres maîtresses, il la considérait toujours comme sa maîtresse. Sa possession. Et les enfants lui appartenaient tout autant. Il avait payé pour leur éducation, et peu importait qu’il se soit rarement soucié d’eux, et qu’il n’ait pas pris la peine de les reconnaître officiellement.
Commenter  J’apprécie          10
Un élégant gentilhomme et un grand meneur d’hommes, n’est-ce pas, Hartley ? Toujours un mot gentil aux lèvres, toujours des paroles d’encouragement pendant que nous marchions dans l’enfer de ces forêts… Et lorsque les sauvages nous attaquaient, madame, si vous aviez vu comment il faisait face ! Certains avaient peur, d’autres brisaient les rangs et fuyaient et…
Commenter  J’apprécie          10
L’un des premiers enseignements prodigués par son père avait été de lui apprendre à dissimuler ses propres déjections. Les animaux étaient prudents. S’ils percevaient l’odeur des humains, ils passaient au large. Or sans animaux à chasser, pas de nourriture. L’existence était aussi simple que cela, dans les forêts de Pennsylvanie.
Mais ici, les gens vivaient les uns sur les autres et se soulageaient dans les angles de rues. La vie était bien plus compliquée que dans la forêt. Il y avait aussi des proies et des prédateurs, mais leurs silhouettes étaient tellement indistinctes qu’il était difficile de déterminer qui était proie et qui prédateur. La ville était infiniment plus dangereuse que les bois avec les Indiens et les bêtes sauvages.
Commenter  J’apprécie          10
C’était vraiment une très belle femme, aux yeux et aux cheveux de jais, aux lèvres pleines couleur rubis. Mais cette beauté ne présentait pas que des avantages : nombre d’hommes seraient dissuadés de la courtiser à cause de son regard trop intelligent et de sa bouche à l’expression méfiante.
Commenter  J’apprécie          10
Elle aimait sa vie paisible. La plupart du temps, elle prenait plaisir à rester chez elle , penchée sur ses miniatures, travail qu'elle interrompait régulièrement pour donner des grains d'orge à sa colombe sans nom. En fait Ève Dinwoody, était peu sociable.
Commenter  J’apprécie          10
- Puis-je marcher seule James ? Juste un petit peu ? Je sais que vous n'avez pas toujours apprécié ce que je voulais faire ni les endroits où j'avais envie d'aller ... Je ne cherche pas à me mettre délibérément en danger vous savez ? Mais je tiens à être libre de décider de ce qui est périlleux pour moi , marcher seule maintenant ne l'est pas ; j'ai juste envie de vivre .

Il allait protester , il y avait tant d'obstacles de part et d'autre du sentier mais il ravala ses paroles.
Elle voulait être libre , il comprenait cela ; il l'avait toujours comprise .
La fonction qu'il avait occupé pour le compte du duc consistait à la tenir en cage , mais Wakefield n'était pas là et plus important encore ; il ne pensait plus que le seul moyen de la garder en sécurité fût de limiter ses mouvements.
Peut être Phoebe avait-elle raison ? Peut être que pour se sentir vivant fallait-il trébucher et tomber de temps en temps .
Commenter  J’apprécie          10
Londres, février 1737

Une femme qui traversait à minuit le quartier de Saint-Giles était soit folle, soit complétement désespérée. Ou les deux - et Temperance Dews avait le sentiment d'appartenir à cette dernière catégorie.
- Les gens prétendent que le fantôme de Saint Giles revient hanter le quartier durant des nuits comme celle-ci, chuchota Nell Jones, la domestique de Temperance.
Cette dernière lui adressa un regard sceptique. Nell avait fait partie durant trois ans d'une compagnie d'acteurs itinérants, et elle en avait gardé un certain goût pour le mélodrame.
- Il n'y a pas de fantôme par ici, répliqua fermement Temperance.
La brise hivernale était déjà suffisamment glaçante sans qu'il soit besoin d'y ajouter un spectre.
Commenter  J’apprécie          10
Je n’aime pas dîner tard ! Cela me fiche la digestion en l’air. Et la nuit, tous ces gargouillis dans l’estomac m’empêchent de dormir
Commenter  J’apprécie          10
Elle gagna la porte, hésita un instant et lui jeta un regard par-dessus son épaule.
— Rappelle-toi, je t’en prie, que ce n’est pas parce que l’amour ne s’exprime pas qu’il n’existe pas.
Et elle quitta la pièce avant qu’il ait pu répondre.
Commenter  J’apprécie          10
_ Merde , voilà les flics locaux, jura John, il ne manquai plus que cela.
_Ils ont pris leurs temps, constata Turner en regardant sa montre.J'ai appelé le 911 il y a une heure .
Il y eut un court silence.
_Vous avez appelé la police !...
..Je suis un agent du FBI et vous avez appelé les flics pour qu'ils viennent m'aider?
_ Les agents du FBI peuvent être tués eux aussi.
_Agent Spécial, précisa John...
Commenter  J’apprécie          10
_ Ah, les poivrons ... je parie que vous aimez la salsa vraiment très HOT.
_ Plus c'est HOT meilleur c'est.
Commenter  J’apprécie          10
Jamais plus elle n'aurait une pareille occasion. Elle le savait parce que ça faisait quatre ans qu'elle attendait cet instant . Turner sourit intérieurement en palpant la clé à travers le papier.
C'était à son tour de braquer la banque.
Commenter  J’apprécie          10
— C’est le capitaine James Trevillion. Mon frère l’a désigné comme mon garde du corps, et il est enchaîné à moi comme un chien à un morceau de pâté.
— Je pense plutôt à vous comme à une tarte aux pommes, milady, murmura le capitaine Trevillion.
Commenter  J’apprécie          10
Avez-vous remarqué qu'une fois que l'on a goûté à certains plaisirs ( la gelée de framboise est l'un des miens), il devient pratiquement impossible d'y renoncer, de ne pas rêver d'en prendre une autre cuillerée.
Commenter  J’apprécie          10
Certaines femmes sont prêtes à vendre leur bébé pour une gorgée de gin. Et des hommes volent et tuent pour une bouteille. Le gin est une lèpre qui finira par réduire la ville à néant si sa progression n'est pas enrayée. Cette maudite boisson doit être combattue avec la même vigueur qu'une maladie contagieuse.
Commenter  J’apprécie          10
— Que c'est romantique, tonna une voix.
Le Vicaire et une demi-douzaine de ses hommes venaient de sortir de la prison juste derrière le petit groupe formé par Silence, Harry et Bert.
[spoiler]Harry n'eut pas le temps de pivoter qu'il se retrouva cloué au sol. Bert recula comme deux hommes braquaient leur pistolet sur lui. En un clin d'œil, Charlie referma la main sur la nuque de Silence comme s'il s'agissait d'un chien. Elle tenta d'agripper les doigts qui la meurtrissaient, et chercha, affolée, le regard de Mickael.
— C'est ta dame, Mickey? demanda le Vicaire. Non. Non.
Du sang coulait de la tête d'Harry, mais il essayait de se redresser, preuve qu'il était conscient. Bert, toujours sous la menace des deux pistolets, n'était pas en mesure d'aider Silence.
— Elle ne m'est rien, mentit Mickael, s'efforçant de contrôler sa voix. Laisse-la aller, Charlie.
— Oh, je le ferai peut-être un jour! répliqua le Vicaire. Mais je vais d'abord lui apprendre à me servir convenablement. Après tout, ta mère est morte, Mickey. J'ai besoin d'une remplaçante. Et puis, j'ai patiemment attendu ce moment depuis ton arrestation, histoire que tu le savoures pleinement.
Mickey sentait un flot de bile lui monter à la bouche. Il croisa le regard de Silence. Elle avait peur, visiblement, mais elle avait retrouvé son calme.
— Je t'aime, Mickael.
Mickey ferma brièvement les paupières, avant de foudroyer le Vicaire du regard.
— Dis ton prix. N'importe lequel.
Le visage de Charlie se déforma dans une parodie de sourire.
— J'ai déjà mon prix, mon garçon. Ta mort et ta femme. Je prendrai peut-être aussi ta fille, mais ce sera juste un dessert. Ça, ajouta-t-il en secouant Silence, c'est mon plat de résistance.[/spoiler]


http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/
Commenter  J’apprécie          10
Isabel vit Winter Makepeace cligner des yeux le temps d'absorber la nouvelle. Ce futsa seule réaction, mais elle était déjà éloquente, de la part de quelqu'un qui aurait fait passer une statue de pierre pour un modèle d'animation.

Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Elizabeth Hoyt (300)Voir plus

Quiz Voir plus

La métamorphose, de Kafka

Comme d'habitude, quel est le prénom du personnage principal ?

Georges
Grégoire
Gregor
Grigory

7 questions
226 lecteurs ont répondu
Thème : La métamorphose de Franz KafkaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}