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Citations de Elizabeth von Arnim (195)


Elizabeth von Arnim
Chaque saison a pour moi ses bonheurs (...) il m'est parfois arrivé de danser de joie dans mon jardin couvert de givre, sans souci de mon âge ni de mes enfants (mais je l'ai fait à l'abri dun buisson, par égard pour les convenances ).
Les cerisiers qui m'entourent ont des branches qui frôlent le gazon de si près, et sont couronnés d'une telle abondance de bourgeons blancs et verts que le jardin prend des allures de noce villageoise. (p. 22 / "Elizabeth et son jardin allemand ", Bartillat, 2016)
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Les compliments étaient quelque chose de merveilleux qui vous réchauffait le cœur et vous poussait à tout faire pour vous en montrer digne, révélant des qualités enfouies au plus profond de vous.
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Dieu , son Mari, sa Maison et ses Devoirs étaient les quatre points cardinaux de l'univers de Mrs Arbuthnot.
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Dans le cercle que fréquentait Mrs Fischer on évoquait pas son mari à tout propos. Autour de 1880, sa grande époque, les maris étaient pris très au sérieux - il n'existait pas d'autres remèdes contre le péché. Des lits non plus , on ne parlait, quand vraiment on ne pouvait l'éviter, qu'avec un luxe de précautions oratoires. En tout cas jamais on ne se serait permis de faire apparaître dans une même phrase un lit et un mari.
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La glycine était si foisonnante qu'elle retombait plusieurs fois sur elle-même, et au bout de la pergola, le soleil donnait à plein sur de véritables buissons de géraniums pourpres, de capucines, de soucis tellement fauves qu'ils en flamboyaient, et de mufliers rouges et roses, tous plus éclatants les uns que les autres. Derrière ces splendeurs, des terrasses descendaient en pente douce vers la mer, chacune d'elle abritant un petit verger où, au milieu des oliviers, poussaient des vignes sur treillis, des figuiers, des pêchers et des cerisiers. Les cerisiers et les pêchers étaient en pleine floraison, colorant de larges taches blanches et roses la frémissante délicatesse des oliviers.(...) Par delà les arbres on apercevait des iris bleus et violets, des bouquets de lavande, des cactus gris et au milieu du gazon des masses de pissenlits et de pâquerettes. En bas c'était la mer . Les couleurs semblaient avoir été jetées au hasard par tout le paysage comme un peintre saisi d'enthousiasme -
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Toute la splendeur d'un avril italien semblait rassemblée à ses pieds. La mer bougeait à peine sous le soleil éclatant. De l'autre côté de la baie, de charmantes montagnes aux couleurs délicates paraissaient somnoler elles aussi dans l'éblouissante lumière. Sous la fenêtre, au pied de la pente herbue, fleurie, d'où s'élevait la muraille du château, on voyait un grand cyprès qui tranchait parmi le bleu, le violet et le rose tendre des montagnes et de la mer comme une immense épée noire.
Elle n'en croyait pas ses yeux. Tant de beauté pour elle seule! Le visage baigné de lumière, elle sentait mille parfums monter vers elle tandis qu'une légère brise lui ébouriffait les cheveux. Plus loin, dans la baie, un petit groupe de bateaux de pêche voletait comme une troupe d'oiseaux blancs sur la paisible mer. Que de beauté, que de beauté! Quel bonheur d'avoir assez vécu pur voir, sentir, respirer ce paysage de songe...Elle écarquillait les yeux, entrouvrait ses lèvres. Heureuse? Oui elle était heureuse mais que ce mot paraissait soudain pauvre, ordinaire, insuffisant! Comment décrire la salve de sensations qui l'envahissait? Il lui semblait être devenu trop petite pour contenir une pareille joie. Quelle surprise de se trouver plongée en pleine béatitude alors qu'elle ne faisait rien que de parfaitement égoïste! Les remords auraient dû la tenailler or elle n'en ressentait pas le moindre. Comment celai était-il possible? Elle qui était toujours si vertueuse en Angleterre et ne cessait de se torturer.
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Pour la centième fois, peut-être, je me suis rendu compte qu’un frère qui ne parvient point, comme son devoir l’y oblige, à faire asseoir convenablement sa sœur ne mérite pas mon respect.

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Quand vous êtes bien nourri, bien vêtu, bien chauffé, et que rien ne vous manque de ce que vous pouvez raisonnablement désirer dans la vie, des désagréments de nature spirituelle vous mettent parfois mal à l’aise, et peuvent vous rendre malheureux. C’en est un, par exemple, de se sentir incapable de communier avec l’âme de son voisin – absurde souci, sans doute, car rien ne prouve qu’il en possède une.
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Ne serait-ce pas délicieux, ne serait-ce pas merveilleux, un été de solitude ? Pendant des semaines, quel bonheur de se réveiller en sachant qu'on est à soi, rien qu'à soi et à personne d'autre?
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Frederick avait été le genre de mari dont la femme est amenée très tôt à contempler fréquemment les pieds du Tout-Puissant.
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Rien que de rester allongé sous un acacia à regarder le ciel à travers ses branches menues, ses feuilles fragiles et ses fleurs si blanches, à respirer le parfum qui se répandait au moindre souffle de vent, on était au comble de la félicité.
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Lady Caroline était catastrophée. Tous les symptômes familiers du soupirant pot-de-colle s'etaient trouvés en un instant rassemblés sous ses yeux. Si Briggs restait, c'en était fini de sa tranquillité.
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Pas une fois, durant toute sa vie conjugale, il n'avait manqué d'être accompagné par sa femme à la gare, et accueilli par elle à son retour bien sûr. Ces marques d'attention, et d'affection, renforçaient les liens entre époux et avaient l'avantage de convaincre les maris qu'ils ne pouvaient échapper à leurs épouses . Etre là, toujours là, c'était la seule façon pour une femme d'assurer la tranquillité de sa vie conjugale.
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Tous ceux qui m'entourent sont persuadés que je suis, pour le moins, une excentrique, car le bruit s'est vite répandu que je passe mes journées à lire dans le jardin sans jamais coudre ni faire la cuisine. Mais pourquoi faire la cuisine quand on dispose d'une cuisinière ?
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Elle bêchait. "Quand une femme, décida-t-elle sévèrement, commence à éprouver des sentiments qui ne peuvent, si on ne les réprime pas, que la conduire à l'esclavage, le mieux qu'on puisse faire est de s'imposer un exercice dur et prolongé." Aussi bêchait-elle , et découvrit qu'il y a bien de la vertu dans une bêche.

Quand on en use avec persévérance, une bêche fait, Jen s'en aperçut, des miracles au bénéfice de l'esprit; et lorsqu'elle déposa la sienne le dimanche soir ... , lorsqu'elle la déposa, elle était d'avis qu'il ne devrait pas y avoir de femmes sans bêche. Elles ne seraient pas si sottes car elles s'aviseraient peut-être qu'il y a autre chose dans la vie qu'un certain homme. Elles s'aviseraient , par exemple, du goût étonnamment délicieux qu'ont le pain et le beurre quand on meurt de faim et, quand on a peiné dehors toute la journée, de la satisfaction profonde et exquise que donne un sommeil sans rêve.
Vraiment l'efficacité simple des bêches pour vous ramener à la raison étonna Jennifer. Surtout quand il faisait chaud, que la terre était brûlée de soleil, il n'y avait évidemment rien de tel. La transpiration ruisselait, et elle entraînait ces sentiments un peu fous pour James .Jen comprenait bien qu'on ne peut à la fois transpirer et soupirer.
... Aussi, elle bêchait et bêchait.
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Elle lui faisait penser à sa mère, à sa gouvernante, à toutes sortes de créatures faites pour la douceur et la tendresse, tout en présentant l'avantage de n'être ni sa mère ni sa gouvernante.
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Il avait loué une deux pièces près du British Museum - scène de ses exploits - où il se rendait chaque matin et dont il ne revenait que bien après que sa femme se fût couchée. Parfois il ne revenait pas du tout. Parfois il lui arrivait de ne pas se montrer de plusieurs jours avant de réapparaître au petit-déjeuner, étant rentré sans bruit la nuit précédente grâce à son passe, toujours d'excellente humeur, jovial, heureux de vivre et de se faire servir quelque chose à manger "si c'était un effet de ta bonté", la bonté de sa femme s'entend. Bref, un homme en règle avec le monde et avec lui-même. Quant à elle, elle se montrait parfaitement aimable avec lui, veillant attentivement à ce que son café lui fût servi à la bonne température.
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Bien sûr, certains titres ( livres) ne méritent pas mieux que les bibliothèques du salon, mais d'autres traversent avec moi l'hiver comme l'été et perdent bientôt leurs brillants habits pour prendre l'allure de vieux amis en vêtements de tous les jours.
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Sa bonne humeur dura jusqu'à l'heure du coucher, et il n'hésita pas à pincer l'oreille de sa femme en lui souhaitant bonne nuit. Elle n'en revenait pas. Que signifiait cette subite tendresse ? [...] Au cours de cette deuxième semaine au château, il lui arriva en effet de lui pincer non pas une oreille mais deux avant d'aller dormir. Très peu préparée à de pareils débordements, Lotty se demandait ce qu'il lui réservait pour la troisième semaine, lorsqu'il ne lui resterait plus de nouvelles oreilles à pincer.
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Elles traversèrent un petit pont, apparemment jeté au-dessus d'un ravin, et se retrouvèrent au milieu de hautes herbes mouillées qui trempaient leurs bas. L'odeur des fleurs était partout. Le sentier continuait en zigzaguant entre des bouquets d'arbres. La pluie tiède exaltait tous les parfums de la nuit, et la lueur rouge sur la jetée paraissait de plus en plus lointaine.
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