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Citations de Elizabeth von Arnim (195)


Voilà pourquoi, reprenant à mon compte des vers sur lesquels je suis tombée il y a quelques jours, et qui me sont allés droit au coeur :
Je lève ici mon verre en l'honneur des bons chiens,
Qui n'ont ni pedigree ni ancêtres illustres,
Dont la race est douteuse et les manières frustres,
Je bois à la santé des simples plébéiens...
Je chante les façons fidèles et pudiques,
Les queues toutes frétillantes, et les grands yeux candides,
La loyauté, la foi, le courage intrépide
De nos amis les chiens, modestes et stoïques." *

* Lord Alfred Tennyson
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Que j'aime le jardin où j'écris ces lignes par une belle fin d'après-midi. (...)
Ce jardin, on dirait une jungle. La vieille maison est restée inoccupée depuis vingt-cinq ans, et pourtant elle et si jolie que pour lui préférer délibérément les horreurs d'un appartement en ville, ses anciens propriétaires devaient appartenir à cette espèce d'êtres sans yeux ni oreilles qui semblent aujourd'hui peupler la majeure partie du monde. (Bartillat, 2016, p. 21)
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Mais qu'est-ce que la beauté? Un moment fugitif dans la vie d'une femme. Un claquement de doigts et la voilà disparue! Si seulement les femmes pouvaient comprendre que, leur jeunesse passée, elles n'ont de chance de se rendre agréables qu'en se montrant réservées, prévenantes, habiles aux soins du ménage - bref, en se faisant oublier - les hommes de sens rassis comme moi ne les en aimeraient que mieux.
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Elle ne pouvait plus supporter tant d'indignation de sa part. Peut-être avait-il raison. Mais peu importe ! Qui est dans son droit, au cours d'une dispute avec l'être aimé ? Celui qui aime passionnément préfère toujours être dans son tort ; jamais, non, jamais dans son droit. Qui accepterait de penser que l'être aimé à pu se montrer méchant ? Qui ne s'arrangerait aussitôt pour que ce soit faux ?
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Wemyss avait toujours détesté qu'on lui posât des questions. Même les plus banales lui semblaient une atteinte à la solitude.
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Si l’on ne disposait pas de quelques heures de détente pour se délasser de la grande parade de vertu à laquelle il faut se livrer en public, il serait absolument impossible de maintenir plus de quelques jours ses bonnes manières.
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Une langue de femme est une arme mortelle , et la plus difficile du monde à maîtriser. Impossible de l'empêcher de se mettre en action au moment même où elle devrait rester le plus tranquille.
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Si les domestiques manquent à leur tâche, ce n'est ni à vous ni à moi de le leur rappeler. Elles n'ont qu'à se rendre compte par elle-même, et si elles ne se rendent compte de rien, elle n'ont qu'à attendre jusqu'à ce qu'elles y parviennent. C'est la seule façon de leur apprendre leur métier.
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Malheureusement Mrs Fisher n'avait jamais aimé les pâtes, surtout pas ces longs macaronis en forme de vers de terre qui étaient beaucoup trop difficiles à manger.
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A son grand étonnement, elle avait été prise d’un soudain désir de réflexion. Jamais cela ne lui était arrivé auparavant…Elle avait eu des désirs, des élans, mais jamais ceux-ci ne l’avaient portée à réfléchir….Il y avait eu de merveilleuses étoiles dans le ciel, le soir précédent, et elle était allée se promener au jardin après dîner. Il lui avait soudain semblé que sa vie n’avait été qu’agitation et vacarme inutile. Beaucoup de bruit pour rien… A cette pensée, elle s’était sentie esseulée. Elle désirait passionnément être seule, mais redoutait l’esseulement plus que tout.

A aucun prix elle ne voulut plus sentir en elle cette douleur, cette brûlure de la solitude qui l’avait toujours poussée à courir les réceptions, les soirées…

Etait-il possible que la solitude ne fût pas le fruit des circonstances, mais d’une disposition intérieure ?
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N’étaient-elles pas en Italie où les nuages semblent des anges potelés ?
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- en attendant, si j'étais vous, je ne mettrais pas l'esprit à la torture, dit Mrs Fisher en se levant car le siège de pierre devenait vraiment trop froid. Les cervelles des femmes ne sont pas faites pour penser. Croyez-moi.
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Notre serre, en réalité, n'est qu'un refuge qui protège à peine du gel et où je rassemble les plantes qui ne supporteraient pas de passer l'hiver dehors. Je n'y fais rien pousser car je n'aime pas les plantes qui ne supportent la vie au grand air que trois ou quatre mois par an et exigent qu'on les cajole et dorlote tout le reste de l'année. Donnez-moi un jardin plein de force et de santé, capable d'affronter le froid et l'adversité sans fléchir ! Une constitution faible m'a toujours paru priver de toute séduction plantes et femmes.
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Seuls les laiderons ont besoin de travailler.
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Soleil et glycine… la petite annonce n’avait pas menti. On trouvait l’un et l’autre à profusion. La glycine était si foisonnante qu’elle retombait plusieurs fois sur elle-même, et au bout de la pergola le soleil donnait à plein sur de véritables buissons de géraniums pourpres, de capucines, de soucis tellement fauves qu’ils en flamboyaient, et de mufliers rouges et roses, tous plus éclatants les uns que les autres. Derrière ces splendeurs, des terrasses descendaient en pente douce vers la mer, chacune d’elle abritant un petit verger où, au milieu des oliviers, poussaient des vignes sur treillis, des figuiers, des pêchers et des cerisiers. Les cerisiers et les pêchers étaient en pleine floraison, colorant en de larges taches blanches et roses la frémissante délicatesse des oliviers.
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Pourquoi éprouver un sentiment d'infinie supériorité chaque fois que vous vous trouvez ne pas approuver les sentiments de votre prochain ? C'est bien plus le signe d'une limitation de votre part que celui de l'absurdité des opinions de votre semblable.

(p. 117 - Éd. Bartillat)
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L'amour et la pitié, ces fleurs de haute civilisation, ne peuvent s'épanouir qu'en des lieux où la prospérité matérielle permet aux hommes de disposer de quelque loisir. Quand il vous faut travailler dur du matin au soir pour satisfaire vos besoins, comment trouver le temps et l'énergie de pleurer les morts ?

(p. 83 - Éd. Bartillat)
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J'étais née pour une vie tranquille, et Dieu sait si celle que je mène est tranquille, au point que mes jours semblent parfois faits de la matière des rêves : jours passés à lire, réfléchir, observer les lumières changeantes et la croissance des fleurs, jours tranquilles pendant lesquels la vie paraît si pleine que l'on chante tout seul tant on est heureux, jours charmants tout entiers consacrés à l'observation de nuages processionnaires [...]

(p. 57-58 - Éd. Bartillat)
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Qui saurait suivre les méandres tortueux d'un esprit féminin, même le plus simple ? Mieux vaut ne pas s'y risquer. On sera sûr de ne pas commettre d'erreur en étiquetant tout cela sous la rubrique "instinct".

(p. 40-41 - Éd. Bartillat)
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On ne peut pas rendre quelqu'un heureux malgré lui.
Vous pouvez le gaver de savoir, comme on fait à l'école, pas de bonheur.

(p. 22-23 - Éd. Bartillat)
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