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Citations de Elizabeth von Arnim (195)


Les gens sages ont trop d'exigences pour pouvoir réellement s'amuser.

Comme il doit être ennuyeux d'avoir à donner l'exemple de la sagesse quand on meurt d'envie de faire mille folies.
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"Le livre, tombé des mains de Lucy, était encore ouvert, à ses pieds. Si c'est là le soin qu'elle prend des livres, il ferait bien de réfléchir avant de lui confier la clef de la bibliothèque vitrée, pensa-t-il. C'était un livre de Vera. Vera, de toute façon, ne prenait aucun soin de ses livres; elle ne cessait de les relire. Il se pencha, afin d'en voir le titre, voir ce à quoi Lucy avait pu attacher plus de prix qu'à sa conduite envers son mari, durant cette journée. Les hauts de Hurlevent. Il ne l'avait jamais lu, mais il se souvint d'avoir entendu dire que c'était une histoire morbide. Elle aurait pu trouver mieux à faire pour meubler cette première journée dans sa nouvelle demeure que de le laisser seul pour lire un roman morbide!"
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Imaginez un jardin parfait, un jardin du pays des jardins, l'Angleterre. [...] Les plates bandes sont tirées au cordeau, et le gazon si luisant qu'on a peur d'y poser le bout du pied. Eh bien, mes frères en solitude et moi ne pourrions jamais nous y sentir à l'aise car nous nous sentirions sans cesse épiés. Dans la jungle de mon jardin allemand, plein de sentiers et de taillis, je suis sûre que nul ne peut me voir.
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Nous nous sommes regardées toutes les deux et avons commencé à rire. C'était la première fois que nous riions, et une fois lancées, nous n'avons pas pu nous arrêter, de cette façon qu'on a de rire de choses complètement idiotes, dont on sait qu'on ne devrait pas, lorsqu'on n'a pas ri depuis longtemps.
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A San Salvatore, au contraire, elle ne ressentait que le bonheur simple qui nait d'un parfait accord avec le monde, le bonheur qui ne demande rien, le bonheur qui est consentement, respiration, pur sentiment d'existence.
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La raie bien droite qui partageait la chevelure de Mrs Arbuthnot en deux moitiés rigoureusement égales imposait l'idée d'une sérénité parfaite qui, on le sait, est toujours le fruit d'une profonde sagesse.
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Mrs Fisher n'avait jamais douté que la compagnie des hommes fut préférable à celle des femmes. La présence de Mr Wilkins, et sa conversation, avaient suffi à donner au dîner des dames - une vraie volière, d'ordinaire - le ton de la mondanité. Il parlait, comme font les hommes, de sujet d'intérêt général, et, bien que fort courtois envers Lady Caroline, ne se laissait aller à aucun manège adorateur lorsqu'il s'adressait à elle. De fait, il marquait autant d'attention envers Mrs Fisher, et lorsque pour la première fois à cette table on parla politique, il l'écouta avec componction et accorda à son opinion toute l'attention qu'elle méritait. Il semblait d'ailleurs partager entièrement ses vues à propos de Lloyd George, et son goût littéraire était également sûr. Enfin on pouvait avoir une véritable conversation, et, qui plus est, il était amateur de noix. Comment un être aussi distingué avait-il pu épouser Mrs Wilkins ?
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Seule dans la salle à manger Francesca, qui avait revêtu un tablier d'un blanc immaculé, tenait à bout de bras un énorme plat de macaronis tout fumants et ruisselants de sauce.
Le sourcil froncé, Mrs Fisher s'assit. Quel relâchement ! Et dès le premier jour ...

"Je vous prie de me servir", ordonna-t-elle à Francesca qui paraissait vouloir attendre les autres
Francesca s'exécuta [...] Elle les avait préparés à la perfection. Malheureusement Mrs Fisher n'avait jamais aimé les pâtes, surtout ces longs macaronis en forme de vers de terre qui étaient beaucoup trop difficiles à manger. Toujours fuyants, ils avaient une tendance irrépressible à échapper à sa fourchette et à lui faire perdre la face lorsque, ayant enfin réussi à en faire pénétrer une étouffante pelote dans son auguste bouche, elle constatait qu'il en restait de petits morceaux pendant ici et là. Pire encore, les macaronis lui rappelaient son défunt mari. Durant toute leur vie de couple celui-ci s'était conduit comme un vrai macaroni. Toujours fuyant, toujours échappant, il lui avait bien souvent fait perdre la face, et lorsque enfin il s'était décidé à se tenir définitivement tranquille, elle avait dû constater qu'il en restait de petits souvenirs pendant ici et là.
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Les observations de Mrs Wilkins avaient été très mal reçues par Mrs Fisher. Chaque fois que cette femme ouvrait la bouche c'était pour dire une chose qu'il eût mieux valu garder sous silence. Dans le cercle que fréquentait Mrs Fisher on n'évoquait pas son mari à tout propos. Autour de 1880, sa grande époque, les maris étaient pris très au sérieux - il n'existait pas d'autre remède contre le péché. Des lits non plus on ne parlait, quand vraiment on ne pouvait l'éviter, qu'avec un luxe de précautions oratoires. En tout cas, jamais on ne se serait permis de faire apparaître dans une même phrase un lit et un mari.
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les travaux d'aiguille d'un genre plus relevé ne sont qu'inventions du Malin destinées à détourner les filles sans cervelle de la voie de la sagesse.
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La nature dispense des enseignements si clairs qu'on ne peut douter, lorsqu'on vit auprès d'elle pendant assez longtemps, de ce qu'est la juste voie.

(p. 142 - Éd. Bartillat)
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Les médecins sont comme les mauvaises habitudes -- une fois qu'on s'en est débarrassé, on se sent infiniment mieux.

(p. 81 - Éd. Bartillat)
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Quelle bénédiction d'aimer les livres ! Tout le monde doit aimer quelque chose, et je ne connais aucun objet digne d'être autant aimé qu'un livre [...].

(p. 41 - Éd. Bartillat)
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Moins un homme connaît son affaire, plus il se montre obstiné. Malheureusement, dans le grand combat contre la bêtise humaine, il n'existe pas d'arme efficace.

( p. 26 - Éd. Bartillat)
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Quelle bénédiction d’aimer les livres! Tout le monde doit aimer quelque chose, et je ne connais aucun objet digne d’être autant aimé qu’un livre et un jardin.
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Elle se sera dans son châle en un geste de défense et de défiance à la fois. Non, elle refusait de toutes ses forces de sombrer dans la sentimentalité débridée. Difficile cependant de résister à la tentation quand la nuit s’insinue en soi partout les pores de la peau, apportant avec elle, qu’on le voulu ou non, des sentiments et des pensées incontrôlables, graves et terribles, qui touchent à la mort et au temps perdu, des pensées bouleversantes, magnifiques et dérisoires, qui la terrorisaient et la séduisaient à la fois. Son cœur battait très fort. Elle se sentait minuscule, perdue dans le vaste univers, et terriblement seule. Sans protection, sans défense…
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Aux côtés de Bildad, je connus un bonheur presque parfait. Contrairement à celle de Bijou, son arrivée marquait un tournant dans ma vie. Je l'aimais de tout mon cœur, persuadée qu'il ne saurait exister de plus parfait spécimen de sa race. Aujourd'hui, je me rends compte qu'il n'était sans doute pas le parangon de la gent canine, mais comment un loulou de Poméranie aurait-il pu l'être ?
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Après cela nous avons jugé que le moyen le plus simple de lui fermer la bouche était de lui donner à manger.
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Quelle bénédiction d’aimer les livres !
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De tout mon cœur je voudrais être un homme pour pouvoir m’acheter une bèche et jardiner moi-même. Quel bonheur ce serait de m’occuper de mes fleurs sans perdre un temps précieux à expliquer au jardinier ce qu’il doit faire! (p. 91)
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