Citations de Eloisa James (391)
L’intelligence ne me paraît pas indispensable dans un lit.
Une femme mariée confiait son sort à son époux, au lieu de tenir elle-même les rênes de sa vie. Elle s’en remettait à lui pour gérer son argent.
Tous les parents avaient leurs qualités et leurs défauts.
Elle était douée pour rejeter les hommes. C’était l’idée d’en accepter un qui l’oppressait. Elle devait pourtant se marier. Impossible de mener éternellement cette existence nomade, à aller de manoir en château en remorquant sa marraine.
A dix-neuf ans, James croyait savoir quel était son rôle dans le monde. On lui avait enseigné le plus important : monter à cheval, tenir l'alcool, se battre en duel. Mais on ne lui avait pas appris comment trahir la seule personne qui comptait vraiment à vos yeux, la seule qui vous aimait sincèrement. Comment lui briser le cœur, que ce soit demain, dans cinq ans, ou dans dix.
Tous les jeunes hommes étaient probablement comme lui : pressés, avides, aveuglés par le désir. Il voulait toucher, posséder. Elle voulait embrasser.
Depuis que Villiers l'avait tiré de sa ruelle sordide de Wapping pour l'installer dans son hôtel particulier, Tobias avait appris énormément sur l'ordre naturel des choses. Les ducs étaient des dieux, les domestiques étaient de la crotte, et les gentilshommes se situaient entre ces deux extrémités. Quant aux bâtards, ils étaient tout en bas de l'échelle.
Le mariage est pour les courageux, et l'amour pour les idiots. Je ne manque pas de bravoure, et je me targue d'avoir un grain d'intelligence.
Un enfant illégitime peut passer pour une erreur. Deux, c'est le signe d'une insouciance coupable. Et trois, c'est carrément déplorable. Alors, six...
Voilà qui explique tout. Tout le monde ment, mais les ecclésiastiques sont les pires. Il a la syphilis, comme tous les autres. Plus ils sont pieux, plus ils sont atteints. J'aurai dû le savoir dès que j'ai bu ce livre de prières.
Les épouses se plaignaient sans cesse et trouvaient toujours à redire.
Dans l’univers de la duchesse de Beaumont, une femme ne s’habillait pas pour plaire à son époux. Elle s’habillait – soyons honnêtes – pour éblouir ses amies. Ou bien, si elle avait quelque penchant à la frivolité, parce qu’elle était tentée par une aventure galante.
Un mari n’était qu’un élément du décor, à l’instar du charbon dans la cité de Newcastle et du cochon dans sa soue.
Il ne faut pas trop croire ce que disent les hommes. Il veut peut-être que vous le désiriez.
...les femmes voulaient épouser des hommes situés plus haut qu’elles sur l’échelle sociale. C’est tellement plus intéressant pour la descendance.
Les discours sont difficiles à suivre quand ils sont trop longs. Il vaut mieux exprimer une seule idée et la répéter au moins deux fois.
Et comme avec la virginité… on souffre brièvement de sa perte et on en savoure ensuite les fruits.
Les hommes comprennent rarement ces choses-là. Bien sûr, le sexe délicat est rebuté par vos corps virils. Nous avons des courbes superbes, tous les poètes le disent, des sensibilités que vous ne soupçonnez pas. Comment pouvez-vous croire qu’une dame désirerait sincèrement partager l’intimité d’un être poilu et…
Être égoïste, c’est s’intéresser à soi-même. Il n’y a qu’un domaine dans lequel j’estime que s’intéresser à quelqu’un d’autre n’est pas une faiblesse : c’est lorsque cela concerne ma fille.
- D'après Agnès, sa maîtresse est plus stupide qu'une poule quand il pleut.
- Pourquoi une poule quand il pleut ? interrogea Georgina, perplexe.
- Parce que les poules se noient sous la pluie, mademoiselle Georgina. Elles lèvent la tête pour voir le ciel, le bec ouvert, et avalent tellement d'eau qu'elles tombent à la renverse.
- D'accord, disons qu'il est à mi-chemin entre l'aristocrate et le bandit de grand chemin. Il possède la chevelure et le charme de ce dernier, mais pas le cheval ni le pistolet. Cela dit, il lui suffirait de crier : " Haut les mains " pour que la moitié des débutantes au bal de Micklethwait lèvent les pieds.