Les duchesses, tome 2 : Le couple idéal

Poppy et Fletch se sont mariés alors qu'ils étaient fous amoureux. Quatre ans après, c'est un désastre: Fletch envisage de prendre une maîtresse afin de satisfaire des besoins que sa femme juge dégoûtants. Quand elle se rend compte qu'entre eux rien ne va plus, elle déménage chez Jemma, la duchesse de Beaumont.. Peut-être cette pause leur sera-t-elle bénéfique puisque Poppy prend enfin le temps d'essayer de savoir qui elle est vraiment..


Franchement, je ne comprends absolument pas ce qui se passe avec cette saga. Moi qui avait adoré Eloisa James avec Il était une fois je n'accroche absolument pas avec Les Duchesses, mais pas un seul instant, en toute honnêteté. Je trouve les personnages ennuyeux et comme ils sont nombreux, cela n'aide pas du tout. On a plusieurs couples en même temps, tous gravitant autour de Jemma et Beaumont qui sont, à mes yeux, les personnages les plus intéressants de tous ces romans.. un comble!

Poppy est une jeune femme coincée qui a été élevée pour devenir une duchesse, le rêve de sa mère depuis toujours. Celle- ci lui a aussi néanmoins appris autre chose: que les contacts physiques sont dégoûtants et qu'il ne faut surtout pas hésiter à jeter son mari au besoin.. Une torture pour Fletch, fou amoureux de sa femme et qui ne rêve que de combler celle qu'il aime tellement.. J'ai passé tout le roman à râler contre Poppy qui se comporte à mes yeux comme une garce sans coeur et à râler contre Fletch qui se comportait comme un petit chienchien.. Une torture. Poppy déteste que Fletch la touche et elle a passé quatre ans à faire la fifille parfaite, elle n'a aucune personnalité et le brusque revirement quand elle quitte Fletch n'est absolument pas crédible et absolument pas agréable à lire. Elle a l'air un peu dingue et en plus tout ça se passe loin de Fletch! S'ils passent 1/4 du roman ensemble c'est beaucoup, franchement. Lui essaye de son côté de se lancer en politique, aussi un truc sorti un peu de nulle part comme s'il fallait d'un coup faire d'eux des personnages intelligents et profonds..

Je déteste critiquer comme ça un roman mais il me semble nécessaire d'être honnête dans nos avis. Je n'ai pas accroché une seule seconde à ce roman, j'ai levé les yeux au ciel dès la première page.. Et ce jusqu'à la fin. Quand je vois que les prochains tomes ne concernent toujours pas Jemma et Beaumont, je désespère..
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Roman conforme à ce qu'écrit habituellement Éloisa James, avec une histoire bien mise en contexte et des personnages intéressants bien qu'inégaux. La comtesse de Beaumont, Charlotte, le Comte de Villier sont bien intéressants, alors que Popy et Fletcher le sont beaucoup moins. La transformation du personnage principal (Poppy) est vraiment tiré par les cheveux et peu crédible, de même que l'épisode du déshonneur de sa mère. Mis à part ces éléments absurdes, il y a quand même des choses intéressantes: les moments où la politique est abordée de même que les naturalistes et la médecine de l'époque. Ce sont de toute évidence les éléments du quotidien mis en scène avec brio qui donnent tout le charme et l'intérêt au récit.

Un tome que j'ai bien aimé même si j'ai regretté de ne pas retrouver un coté "Liaisons dangereuses" aussi marqué, chose que j'avais vraiment apprécié dans le précédent. du coup l'ensemble m'a semblé un peu plus gentil mais ça ne m'a pas empêcher d'apprécier l'histoire et j'en ressort plutôt satisfaite.

C'est vrai qu'au premier abord Poppy, l'héroïne de ce tome parait bien cruche. Elle a reçu une éducation très particulière et ne vit encore qu'en suivant strictement à la lettre les enseignements de sa mère, qui est une mégère au coeur froid frigide (enfin on imagine au début vu ce qu'elle a appris à sa fille). du coup le couple de Poppy et Fletch bat de l'aile car malgré son amour pour sa femme il ne supporte plus sa passivité. Au moment ou il commence à envisager de prendre une maitresse, Poppy se réveille et veut le reconquérir. Mais ça ne sera pas facile car elle a toujours vécu en mettant de coté ses propres envies au profil de ceux des autres et son passage d'enfant à adulte tardif va passer par une série de remises en cause plus que nécessaire à son bonheur.

En fait au début du roman Poppy fait plus office de poupée programmée par sa mère avec de mauvaises décisions prises par le coté amer de celle ci. En effet elle n'a jamais connu l'amour ni le plaisir, enfermé dans un mariage désastreux et elle fait tout pour épargner à sa fille une partie des désagréments qu'elle a subit (au niveau du popotin, en fait on peut plus parler de viols ce qu'elle a subit), sans se douter que ces décisions sont justement à la base de tous les problèmes conjugaux de Poppy qui elle aime son mari.

Du coup j'ai trouvé la situation touchante et même si Poppy est niaise (enfin surtout au début, elle fini par changer) je me suis attachée à elle et à sa façon de s'ouvrir au monde petit à petit. C'est vrai qu'on peut rigoler au vu quelques soucis qu'elle avait (genre le coup des cheveux ça m'a fait vraiment marrer) mais je comprends parfaitement la raison et du coup ça les rend touchants.

Au final une lecture que j'ai trouvé un peu moins marquante que le tome précédent mais qui m'a fait quand même passer un bon moment !

16/20
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J'ai découvert Eloisa James grâce à sa saga précédemment publiée chez J'ai lu : Il était une fois. Une série consacrée à des réécritures de contes de fées les plus célèbres. Et j'étais tombée totalement amoureuse de sa plume et de ses histoires. Je me suis donc lancée les yeux fermés dans cette nouvelle série, à tord. Malgré donc la déception du premier tome, j'ai donc retenté l'aventure avec celui-ci qui s'avère être une nouvelle déception.

Poppy est mariée avec Fletcher, duc de son état. Ce fut le coup de foudre entre eux, et elle n'a jamais douté que ce dernier était son Amour Véritable. Quatre ans plus tard, c'est pourtant l'heure des incertitudes. Fletcher songe à prendre une maîtresse puisque, malgré l'amour qu'il porte à sa femme, il ne la supporte plus dans l'intimité. En effet, cette dernière, élevée par une mère frigide et orgueilleuse, applique à la lettre les conseils de celle-ci, et ne fait donc que subir la chose, pour le plus grand désespoir de son mari. Alors face au choix de ce dernier, Poppy n'a pas d'autre solution que de le quitter. Et va ainsi se découvrir petit à petit en temps que femme.

Si j'ai relativement bien réussi à cerner le personnage de Fletch, et à l'apprécier, ce fut par contre autre chose quant à Poppy. La jeune femme est effarante de naïveté, et j'avais l'impression d'avoir affaire avec une enfant. Malgré son évolution tout au long de l'histoire (enfin, vraiment visible vers la fin plutôt..), je n'ai pas du tout réussi à ressentir la moindre sympathie pour elle et elle m'a assez énervée la plupart du temps.

J'ai eu également beaucoup de mal avec l'histoire en elle-même. J'ai trouvé un manque de rythme flagrant, l'histoire étant concentrée sur les jérémiades de Poppy et ses crises lacrymales (je pense que vous avez compris que je détestais ce personnage.) Même si le parallèle avec le jeu d'échec offre une touche d'originalité, cela devient assez répétitif au final. Et j'ai tout simplement fini par me lasser.

Je ne sais pas vraiment ce qui nous attend pour le troisième tome. A vrai dire, je ne sais pas du tout si je me laisserais encore tentée par la série. Car sur ces deux premiers tomes, j'ai été énormément déçue par des héroïnes faibles, enfantines et inutiles. Je crains donc pour la suite...
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Je suis tombée sous le charme de ses deux héros : Poppy loin d'être idiote, se révèle juste naïve, dévouée à sa mère. Elle cache un secret sur leur relation qui a fini par achever tout le mépris et le désamour que j'avais pour ce personnage. Fletcher est fou amoureux de sa femme. Il a tout tenté pour lui apporter le bonheur, aussi bien hors que dans un lit. Au fil des chapitres, nous apprenons à les connaître tous les deux, avec leurs caractères, leurs qualités et défauts. Sous ses airs malheureux, le héros refuse d'être infidèle. Tout le monde le pousse à avoir une maîtresse, à lever son abstinence, il n'y arrive pas. Son coeur est à son épouse. Sa ravissante et tendre Poppy.

Dès le début, l'affection se devine et prend aux tripes. De Villiers confirme mon attirance. Ce Duc me séduit de plus en plus. Ici, il se dévoile sous un autre jour. Et attise un peu plus la curiosité. Son côté de crapule assumé me plait. Et les retrouvailles avec les Beaumonts promettent un très beau récit les concernant. Jemma est lumineuse. Elle apporte cette bouffée d'air à l'héroïne dont elle avait besoin. Elle lui ouvre des perspectives étonnantes. Tous les protagonistes gagnent à être connus. Même le vilain séducteur de service réussit à marquer les esprits. La romance est tout en douceur. Poppy et Fletcher ne succombent pas de suite. La route se déguste, se savoure.

En chemin, nous nous prélassons, admirons les parties d'échecs de autres héros de la saga. le petit bonheur s'installe. Les sourires fusent. La passion aussi dans une mesure plus discrète. Les pièces se mettent en place pour réserver leur lot de surprises. Je n'ai pas vu ma lecture passée. J'ai passé un très bon moment en compagnie de Poppy, Fletcher, De Villiers, Jemma, Elijah… Eloisa James fait naître un arc-en-ciel d'émotions. Vivement le troisième tome.

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