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Citations de Elsa Roch (152)


Ce n ’est pas une vie, ça. D’attendre et d’avoir peur tout le temps.
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Au départ, lorsque tu es un bleu, tu endures en serrant les dents. Pas le choix si tu veux intégrer la Crim’, ce qu’il avait toujours souhaité. Pour lui, il n’y avait pas mieux. C’était la maison des flics de légende qui le faisaient fantasmer étant môme, Broussard et Mancini en tête, et Cassem voulait ne jamais oublier qu’il avait été ce gosse-là, acceptant de prendre sur lui pour réaliser son rêve. Il avait ainsi fourni des efforts surhumains, scène de crime après scène de crime, jusqu’au jour où il avait dit stop et demandé un entretien avec Marsac.
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Elle avait juste une immense connaissance des plantes, comme les herboristes, parce que c’était sa passion depuis toujours. Elle soignait avec, comme le faisaient les gens avant et comme continuent à le faire certaines peuplades du bout du monde.
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Il y a quelque chose de pourri au royaume des secrets de famille, et les plus lourds, dans cette insistance à les cacher à n'importe quel prix, s'emparent des rênes de nos destins, maîtres impitoyables et silencieux. Toutes les familles en abritent, petits ou grands, et il existe des mystères sans conséquences, mais d'autres sèment les victimes comme les grands mères les baisers au creux des nuques. La grâce en moins.
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La picole, ça rend fou. Ça creuse des nids invisibles au milieu de la mémoire. Des trous. Des gouffres.
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Et comme elle abandonne une épaule contre la sienne, elle est glacée, il la rapproche de lui, l'entour de ses bras, "viens, dit il, viens, c'est fini, tu ne crains plus rien Liv non plus", lui relève le menton, passe une main dans le désordre de ses cheveux et cille comme un forcené.
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Marsac acquiesça d'un signe de tête, surpris de constater qu'une fois encore il avait suffi de demander. Parfois les gens n'attendent que cela. Que vous demandiez afin qu'ils se libèrent d'un poids devenu trop lourd pour eux seuls.
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Tout le monde dit, je vais réinventer Paris, en faire une ville monde viable, où chacun aura sa chance, mais personne ne fait rien et ça crève à tour de bras sur les trottoirs. Tout le monde dit, il t’a fait du mal, je te vengerai, mais tu parles. Personne n’a jamais le courage de rien. Tout est faux, dans ce monde. Tout n’est qu’illusions et faux semblants.
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-Je ne vois pas le rapport avec notre histoire.
- Le rapport c'est que je tisse des liens, je relie ce que je trouve disséminé au gré du vent, volontairement ou non. Si la vérité est éclatée, j'oeuvre à sa reconstruction. Je l'apprivoise"
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Les liens du sang font jamais tout et parfois c’est de la grosse foutaise.
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Qui cherche à savoir ce qu'a été notre enfance, cherche quelque chose de notre âme.
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Lui et ses hommes avaient observé l’horreur du haut d’une ruine. L’ordre reçu avait été de ne pas se manifester. Il en cauchemardait encore. Avoir laissé faire. Avoir été un monstre pour satisfaire des exigences supérieures. Il n’oublierait jamais cette matinée afghane. La chaleur et la poussière, les cris de l’enfant, son sang absorbé par la terre aride, les yeux révulsés du père et leur silence horrifié, à eux, sur le toit brûlant. Il frissonna.
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Avoue et je relâche ton fils. Face au silence buté du vieillard, menotté à un poteau, à trois mètres de la scène, un homme avait sorti une perceuse et l’avait enfoncée dans la rotule de l’enfant sous les hurlements impuissants de son père.
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Marsac regarda son ami d’enfance disparaître dans la maison. Il avait la même allure conquérante qu’autrefois, un corps que l’on devinait toujours puissant, une blondeur intacte, mais son regard avait changé. Il s’était voilé. Peut-être était-ce un destin de flic. Les yeux, miroirs de l’âme, que l’on travaillait à opacifier pour que personne ne puisse lire dedans. Préférable. L’âme d’un flic, au bout d’un certain temps, ça ressemblait à un Trafalgar et autant la tenir loin des lumières le plus longtemps possible.
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— Commissaire, coupa le procureur, je suppose que vous avez été briefé. Égorgement, tonte... Tout cela pour une septuagénaire perdue au fin fond de la campagne... Inutile de vous préciser que je n’aime pas du tout cette histoire.
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Dénuder une femme de soixante-dix ans avant de l’égorger et de la tondre ? Ici ? À Saint-Paul, petit village sans histoire, en bordure de la Brenne ? Le procureur se massa les tempes à pleines mains. Dans quel monde vivons-nous, se demanda-t-il une fois de plus avant de plonger son regard dans celui du jeune lieutenant manifestement lui aussi ébranlé.
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Les hommes de l’avenue Marceau, les policiers, et ceux de l’avenue de Grammont, les gendarmes, sécurisaient les lieux. Le procureur, Hervé Grandville, comme à son habitude, avait bien précisé de l’attendre avant de faire quoi que ce soit. C’était étrangement un homme de terrain, shooté au stress et à l’adrénaline. Il arriva vingt minutes plus tard.
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Dehors, le ciel s’était encore assombri. Les corbeaux lançaient leurs cris d’alarme, rêches, nasillards et oppressants. La bruine fine et dense avait pris de l’ampleur et le soleil se coucha sur Saint-Paul, petit village paisible de la Vallée Noire, en un lugubre écroulement de nuages sanglants.
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— Amaury ! Tu es venu à cause de ma lettre, hein ? À cause de la malédiction ?

Il la sortit d’une poche, dévisageant Elsa à la dérobée. Aussi fine, aussi brune, mais surtout toujours terriblement lumineuse, accrochant la lumière comme il imaginait qu’avait pu l’avoir fait avant elle la première femme de l’univers. Il sentit très nettement la flamme qu’il s’était acharné à éteindre renaître de ses cendres. Cette femme le rendait fou. Il l’avait fuie. S’attacher était inenvisageable. Et si elle disparaissait, elle aussi ? Depuis, le gouffre sans fin. Il avait fini par épouser Nathalie, un tourbillon passionnel, qui l’avait quitté, un matin d’été. D’un simple Post-it vert fluo apposé sur leur frigo. Trois ans déjà.
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Son regard se voila puis s’éclaircit. Il approchait. Rebondir. Il était là pour ça.
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