C'est le destin de notre race, dévastée par l'introspection et l'anémie, de se reproduire en paroles, d'étaler ses nuits et d'en grossir les défaillances ou les triomphes.
Nous nous retranchons derrière notre visage ; le fou se trahit par le sien. Il s'offre, il se dénonce aux autres. [I]l publie son angoisse, l'impose au premier venu [...]. Tant d'indiscrétion irrite. Il est normal qu'on le ligote et qu'on l'isole.