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3.98/5 (sur 135 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 08/1969
Biographie :

Emmanuelle Amadis a délaissé la maison de retraite où elle travaillait pour élever ses trois garçons.

Plus tard, elle a décidé à mettre par écrit ses propres histoires, en espérant qu'un jour elles feront rêver d'autres lecteurs, leur permettant de s'échapper un peu de leur quotidien.

Elle est l'auteure de la saga Sarangins.

page Facebook:
https://www.facebook.com/emmanuelle.amadis

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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Clara perçut une présence ; elle ouvrit les yeux et s’assit prestement, instantanément sur le qui-vive. La pièce était déserte. Pourtant, elle savait au fond d’elle qu’elle n’était plus seule. D’un seul coup, ses souvenirs s’imposèrent ; cette sensation, ce phénomène dans le hall, sur le palier et maintenant dans la chambre, elle l’avait déjà ressenti un nombre incalculable de fois par le passé. Il était si familier qu’elle ne parvenait pas à le considérer comme une menace, bien qu’elle ne puisse voir le ou les êtres qui venaient de s’approcher d’elle.
- Ils ne nous veulent pas de mal, lui avait affirmé sa tante quand, à l’époque, elle avait commencé à s’inquiéter de ce qu’elle ne pouvait pas voir, et lui avait confié son impression de n’être pas toujours seule dans les pièces pourtant désertes.
- Ce sont des êtres particuliers, des amis, et ils nous protègent toi et moi. Tu n’as rien à craindre d’eux, avait-elle ajouté dans un souci de la rassurer totalement.
La période de peur n’avait pas duré longtemps. Après tout, consciemment ou non, Claire avait toujours vécu avec eux, et elle avait donc repris une vie insouciante. Elle ne s’étonnait plus de voir des objets léviter autour d’elle. Quand elle avait réalisé que ces entités n’avaient jamais eu le moindre geste agressif à son encontre, la confiance était revenue.
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Instinctivement, Karen fit passer l’arme dans son dos. Paméla n’aurait pas été choquée de la voir armée, mais c’était un geste instinctif de sa part, acquis quand sa sœur était jugée trop jeune pour approcher une arme chargée. Qu’elle sache aujourd’hui s’en servir presque aussi bien que Karen ne permettait pas d’échapper à des réflexes acquis de longue date.

Elle résista un peu quand elle sentit qu’on la délestait de son fusil, mais dut renoncer à le récupérer si elle voulait convaincre Paméla que tout allait bien. Apparemment, l’un des Sarangins s’était suffisamment approché d’elle pour s’en saisir. Quand elle se tourna à demi vers lui, elle vit Zar poser discrètement l’arme contre le mur d’un box, hors de vue de la jeune fille, comme s’il avait compris son intention première.

— Tout va bien, affirma-t-elle en essayant d’avoir un sourire rassurant. Léni s’est juste montré désagréable avec ces messieurs et j’ai dû lui subtiliser son portable.

— Continue comme ça, et il cessera complètement de te faire des avances, s’amusa Paméla.

Sachant que les Sarangins ne rataient pas une miette de la conversation, elle s’abstint de toute répartie, même si elle ne pouvait qu’espérer que sa sœur dise vrai.
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Elliana le perçut aussi, et comme rappelée à la réalité, se détacha de son âme.
Son regard s'accrocha au sien et, pendant une courte seconde, il y lut la reconnaissance, la sérénité et l'amour inconditionnel qui les unissait.
Maintenant, elle savait.
Plus jamais, elle ne douterait de ses sentiments.
Alors que la porte de la douche s'ouvrait violemment, Sélog se plaqua contre Elliana, masquant sa nudité de son corps.
- Dis-moi que je me trompe, aboya Anhem sans aucun état d'âme pour la pudeur de la jeune femme. Dis-moi que tu ne l'as pas laissée te marquer !
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Par contre, le léopard avait dès lors estimé que si Philémon était perturbé et que ses émotions prenaient le dessus, ses réactions n’étaient plus fiables et qu’il avait le droit – voire le devoir – de s’imposer et même de garder le contrôle, autant qu’il le jugeait utile. Il profitait donc des failles émotionnelles pour réagir comme il l’entendait, ce qui avait obligé Philémon à une autodiscipline stricte pour limiter ses interventions malvenues.
Et voilà qu’aujourd’hui, le léopard décidait qu’il voulait Mathieu
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L’amour tel que vous semblez le concevoir ne représente pas un dixième de la réalité de ce que je vis. J’ai accepté Chéile, mais surtout, je l’ai accepté, lui …
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En fouillant dans l’historique de sa propre console, il trouva tous les documents relatifs à ses précédentes recherches sur Victor ; rien ne lui permettait d’expliquer ce qui venait de se passer. Cet homme ne pouvait pas accéder à son terminal. L’installation que Calix avait aménagée entre leurs mondes était trop particulière et utilisait des circuits aux réalités faussées, inconcevables et incompréhensibles pour un esprit humain. Il était impossible que l’un d’eux puisse même soupçonner son existence. Alors de là à pouvoir le tracer ou analyser ses agissements… Dans ces conditions, comment avait-il pu savoir que Calix avait lu le message à la place de Sofia ? Que savait-il vraiment d’eux et de leurs intentions ? Un frisson glacé lui parcourut l’échine. Victor était une menace plus importante encore qu’il ne l’avait pressentie, une qu’il allait véritablement devoir prendre très au sérieux. Désormais, il ne s’agissait plus uniquement de protéger leur saju, ils allaient devoir découvrir ce que Victor Capus connaissait réellement à leur sujet.
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Hoviv était indubitablement un chef hors norme. Malgré les risques que cela aurait pu représenter pour son village, il avait accueilli Zora. Mieux, il l’avait écoutée, avait essayé de la comprendre, ou au moins de la connaître. Il était aussi capable de remettre en question ses certitudes, et même de déroger à leurs règles millénaires, au point d’avoir, contre toute logique, accepté que son champion retrouve sa liberté quand il la demanderait. Hoviv avait agi instinctivement. S’il y avait réfléchi, il y aurait certainement renoncé. Offrir à un Soakyl aussi puissant l’opportunité d’affronter son nouveau champion pour ensuite mettre à mort son ancien chef était une opportunité que chaque mâle, à la place de Lucian, aurait attendue avec impatience. Pourtant, ce dernier démontrait de plus en plus ouvertement son amitié sincère et, loin de sauter sur l’occasion, il était au contraire revenu le soutenir pour affronter la menace qui planait sur son village alors qu’il aurait pu sans peine rester tranquillement sur le vaisseau des voyageurs avec sa compagne. Bien sûr, il savait que Lucian agissait également pour aider les Sarangins à obtenir leurs Chèiles tant espérés, mais au moins ne le faisait-il pas au détriment de son peuple. Et Hoviv devait l’admettre, il n’avait aucune raison de ne pas se fier à son champion. Pour preuve, la dernière fois qu’il l’avait écouté, risquant le bonheur de l’une des femelles – et par ricochet le prestige et la sérénité de son village –, il en était sorti, sinon grandi, au moins respecté par son clan.
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Tout en s’activant, il se mit à parler à voix basse, s’adressant à elle comme si elle pouvait l’entendre, même s’il était conscient de l’ineptie d’une telle démarche.

— C’est complètement fou, commença-t-il. Je devrais être dans mon lit, à essayer de me reposer pour retrouver au plus vite mes repères et ma concentration, et au lieu de ça, je suis là, avec toi.

Il attrapa sa main, mobilisant les articulations les unes après les autres, méticuleusement, s’assurant dans le même temps que ses doigts – qui avaient été écrasés avec violence – seraient toujours fonctionnels à son réveil.

— Je ne comprends pas, reprit-il. Tout le monde se demande ce que je vais faire de toi, une fois que tu seras réveillée, et pourtant personne n’ose me poser la question directement. Pas que je sache quoi y réponde, ajouta-t-il après un moment, mais c’est étonnant que seul Qivia ait abordé le sujet. Même s’il semble l’éviter consciencieusement depuis.

Il posa doucement la main sur le lit pour se saisir de la seconde, lui prodiguant le même soin.

— Je ne pouvais pas faire autrement, avoua-t-il comme une excuse. Tu ne sauras jamais le nombre de fois où j’ai revécu ce moment en pensée, ou je l’ai revisité… mais, au final, quel que soit le scénario, je te ramène toujours ici. Je ne sais pas si c’est bien, ou si c’est juste, je sais simplement qu’il m’était impossible d’agir autrement.
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Avec une tendresse toute maternelle, elle vint repousser une des mèches brunes de la jeune femme qui chatouillait sa fille. Ce simple geste secoua Louise plus qu’elle ne l’aurait voulu. Elle désirait ce qu’Elliana semblait lui offrir sur un plateau, mais une part d’elle doutait que cela puisse être aussi miraculeux et sans la moindre contrepartie.

La réalité n’était jamais aussi merveilleuse ; elle était bien placée pour le savoir. La vie n’avait rien d’un conte de fées.

— C’est à toi de décider ce que tu veux, mais je crois savoir que ton compte a déjà été crédité d’une somme visant à te permettre de déménager, tu ne dois donc pas t’inquiéter pour l’avenir.

Si elle disait vrai, il devenait pour ainsi dire impossible de résister à sa proposition, songea Louise

— Donne-moi la petite, elle s’endort sur ton épaule.

— Je peux aller la coucher ? osa quémander Louise qui appréciait particulièrement les enfants.

Elliana haussa les épaules et la devança. Quand elle entra dans la chambre, elle découvrit Vinattu sur le fauteuil à bascule, la petite confortablement installée sur son torse et soutenue par ses grandes mains.
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-Penses-tu… Sa question fut interrompue par un hurlement. Son premier réflexe fut pourtant de se tourner vers Zora plutôt que vers sa source. L’attitude de cette dernière ainsi que de celle de Lucian l’incitèrent à diriger son attention sur Célien. Blanc et tremblant, il fixait le village, son visage plus sombre et plus fermé que tout ce qu’il avait vu depuis qu’il le connaissait.
-Doraline, pria Zora d’une voix pressante. Comprenant immédiatement ce qu’elle attendait d’elle, la jeune femme prit les joues de son amant entre ses mains, cherchant à nouer un contact visuel avec lui. Malheureusement, il restait figé dans une expression presque haineuse qui ramenait à présent progressivement des couleurs sur sa peau.
-Célien, l’appela Doraline, regarde-moi ! Elle griffa doucement son torse et quand enfin, il se résolut à croiser son regard, elle eut un sursaut.
-Tu me fais peur Célien, reconnut-elle. Immédiatement, il chercha à s’adoucir, mais un second cri retentit et il grimaça, frémissant de rage à l’idée de ne pas avoir le droit d’intervenir. Craignant de le voir s’élancer malgré tout, Lucian s’était avancé, mais ce fut Doraline qui le retint, son angoisse étant trop flagrante pour qu’il ne cherche pas à l’apaiser. D’un geste incertain, il l’attira à lui, redoutant de l’inquiéter davantage, mais incapable de supporter qu’elle puisse avoir peur de lui. Partiellement soulagé, il la sentit se détendre à son contact.
-Comment… comment pouvez-vous… supporter ça ?
-C’est la nature, répondit-elle aussi calmement qu’elle le put.
-Mais elle souffre, répliqua-t-il avec une angoisse indicible.
-Tu sais que ce serait pire, si elle ne laissait pas un homme la prendre, rappela-t-elle doucement.
-Mais pourquoi la faire souffrir ? geignit-il en resserrant ses bras autour d’elle en entendant un autre cri. Elle sentait qu’il s’accrochait à elle pour résister au désir d’aller secourir la femme. Il savait pourtant aussi bien qu’elle qu’interrompre l’accouplement était la dernière chose à faire, mais au fond de lui brûlait un besoin irrésistible d’aller la secourir. Conscient qu’il suffisait d’un rien pour qu’il cesse de se contrôler, personne, hormis Doraline, n’osait parler.
-C’est fini, murmura-t-elle en caressant son dos, c’est fini.
-Mais cela recommencera à ses prochaines chaleurs, gronda-t-il avec colère.
-C’est la nature, Célien.
-Ce n’est pas vrai ! contra-t-il avec virulence. Tu sais qu’il existe autre chose que cette douleur. Il y a… Il y a… Oh, Dora, comment peux-tu accepter ça ? Tu sais qu’il y a d’autres moyens d’apaiser vos chaleurs, pourquoi les supporter sans réagir ? Il était plus perturbé qu’elle ne l’avait cru, réalisa-t-elle en l’entendant l’appeler par son diminutif.
-Tu es là maintenant, déclara-t-elle, et j’ai besoin de toi. J’ai besoin de ta tendresse, de ta force. Elle vit son visage se modifier, retrouver une certaine douceur, mais derrière, il y avait toujours cette angoisse.
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