Faire le choix délibéré d'être seule a marqué un tournant radical dans ma façon d'être au monde, à moi même et aux autres. Apprendre que je pouvais être très contente toute seule, sans m'inscrire dans une dynamique de recherche ou d'attente de partenaire potentiel, un mouvement amoureux au moins par la nécessité d'avoir quelqu'un à qui penser pour me sentir vivante, a été la plus grande prise de pouvoir que j'ai connue jusque là.
La tristesse m'envahissait. C'était triste puis étrange puis vide. Une fois j'ai fais un cauchemar violent où je voyais S rencontrer et vivre un nouvel amour plus épanouissant que la nôtre ne l'avait jamais été. Ca me fait faisait du mal, dans le cauchemar je pleurais. Je me suis éveillée avec une respiration difficile. C'est au cours de cette période que j'ai commencé à avoir des difficultés à dormir.
Je l'ai haî, profondément, lui et toute cette catégorie de personnes qui posent des questions inutiles uniquement destinées à surligner des évidences embarrassantes.
Comme tout un chacun, je voudrais être idéalement être aimée pour moi et non pour une image, qui est une construction ; ce qui est absurde et n'existe pas.