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Critiques de Eric Powell (209)
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Attention, cet album est à mettre dans les mains de lecteurs avertis… Plonger dans la tête et dans la vie d’un tueur en série, voleur et violeur de cadavres, n’est pas chose aisée…



Seul le choix du documentaire était ici possible. Il est remarquablement réalisé par Harold Schechter au prix d’un travail considérable de recherches : presse locale, enregistrements d’entretiens… le tout est très bien organisé et se lit sans difficulté, au contraire.



De la sortie en 1960 du film Psychose, on repartira en 1906 pour comprendre l’enfance de Ed Gein, le rôle crucial joué par sa mère, bigote et tyrannique… jusqu’en 1984, date de sa mort dans un institut psychiatrique.



Il fallait un travail graphique irréprochable pour une telle histoire. Eric Powell réussit un magnifique dessin au crayon, le choix du noir et blanc étant incontournable, le rouge du sang est évité et permet malgré tout de garder un certaine distance, un noir et blanc « journaux d’époque » qui replace le récit dans une démarche journalistique indispensable.



Si tu as le cœur bien accroché, viens faire connaissance avec le mythique Ed Gein. Personne ne peut sortir indemne d’une telle lecture qui, aussi passionnante soit-elle, fait froid dans le dos.

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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Un récit glaçant sur la jeunesse d'un tueur en série. Au delà des crimes eux même, c'est la personnalité, la psychologie du personnage qui centrale dans cette BD et c'est ce qui l'a rend si intéressante. On voit bien comment l'influence de la mère de Ed Gein a pu créer les psychoses qui l'ont conduit à ces atrocités. Le dessin est particulièrement parlant, et accentue l'horreur des faits (les masques, le pantalon en peau...).

Les annexes permettent d'aller plus loin sur le sujet, de mieux comprendre tous les détails.

J'ai beaucoup aimé cette BD
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Ce roman graphique commence par la sortie du film Psychose d'Alfred Hitchcock. Comme je ne connaissais absolument pas l'histoire d'éducation Geneviève, je me suis demandée comment les auteurs allaient dérivés sur ce tueur.

À la base, je n'avais pas prévu de lire cette bande dessinée à ce moment là. Je voulais la lire plus tard. Je souhaitais juste voir à quoi ressemblaient les dessins. Mais justement, ces derniers et le scénario m'ont empêché de lâcher ma lecture.

Et me voilà à découvrir l'histoire d'Ed Geneviève, ce tueur en série et voleur de cadavres. Élevé par une mère catholique fanatique et un père alcoolique, Éd Gein se retrouve très rapidement isolé et coupé de toutes relations sociales. Son monde va se résumer à sa mère. Alors quand cette dernière décède, c'est la catastrophe et son monde s'effondre.

J'ai "dévoré" avec grand plaisir ce roman graphique. Le scénario est très bien ficelé et le graphisme est parfait. Tout est réuni pour faire de cet album une référence biographique d'Ed Gein.

Le dossier documentaire et la mise en page de l'album sont également des atouts.

Un gros coup de cœur pour ma part.

Merci aux éditions Delcourt et à Netgalley de m'avoir permis de découvrir cette bande dessinée.
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Hillbilly, tome 1

Hillbilly est une bd de dark fantasy qui est très bien réalisée. Je n'ai rien à redire sur la construction des petits scénarios qui ponctuent chaque chapitre autour de ce vagabond adulte qui, armé d'un hachoir, pourchasse des êtres maléfiques du genre sorcières.



J'ai eu cependant un moment de lassitude car cela se conclut toujours de manière satisfaisante pour notre héros si bien que le suspense ou la peur s'effacent progressivement. Comme dit, je préfère les récits où on tremble un peu pour nos héros qui ne sont pas sans peur, ni reproche. Le trash n'est pas ma tasse de thé non plus.



Mais bon, objectivement, je reconnais que c'est une bonne bd qui a tout les atouts pour plaire avec un univers sombre et un style graphique assez maîtrisé.
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Big Man Plans

Cette bd commence de manière très bourrine mais nous allons vite comprendre peu à peu. Il faut dire que les dessins sont très expressifs. Les personnages prennent corps. Quand le dessin arrive à nous faire percevoir les sentiments des personnages, c’est presque gagné. J’ai rarement vu un tel effet de maîtrise au niveau du dessin. Je dois dire que j’ai été conquis.



Il est question évidement de vengeance. Celle-ci se réalisera de la manière la plus violente et brutale possible par un simple nain. Il y a d’ailleurs un haut degré de sadisme qui atteint un niveau inédit. Pour autant, je pense que cela fait du bien de se vider l’esprit de cette manière après tant d’horreur dans les actualités. Il y a des gens sur terre qui mérite ce que notre petit nain vengeur leur fait. Certes, il perd toute notion d’humanité pour laisser transparaître la bête et le monstre. Mais bon, c’est presque parfois salutaire.



Une lecture qui fait réellement du bien par les temps qui courent. On pourra contredire le philosophe grec Sénèque qui disait : un nain a beau se tenir sur une montagne, il n’en est pas plus grand pour cela. Moi, je dirai qu’il ne faut jamais embêter un nain sinon gare...
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Big trouble in Little China, tome 1

Une indispensable suite aux "Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin", écrite par John Carpenter lui-même, accompagné d'Eric Powell (The Goon).



On y retrouve les remarques grinçantes de Jack Burton et la magie poisseuse de Chinatown. Le style d'Eric Powell convient parfaitement à l'univers !

En prime, cette suite nous permet de mieux connaître le passé de Jack, grâce à des flashbacks délirants.

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The Zombie : Simon Garth

Acheté par curiosité après avoir lu que le style de l'auteur devait beaucoup à Bernie Wrightson dont j'apprécie le graphisme très dynamique, les mises en scène hyper tendues et ultra expressives, et, surtout, l'utilisation des effets de gravure empruntés à la "manière anglaise". Mais ici, la seule chose qui soit dans cet esprit c'est le recopiage (même pas à l'identique) du visage du monstre de Frankeinstein dont l'adaptation très personnelle de l'excellent Bernie a fait date dans l'histoire du comics américain ; et quelques effets de lumière. Le dessin est l'huileux. L'encrage empâté et gras. Les cadrages n'apportent rien à la progression de l'histoire mais permettent de remplir la page. Donc c'est une très lourde déception coté dessin. Coté scénario c'est la même démarche : reprise de tous les clichés habituels du film d'horreur. Je passe sur le coté kitschissime et larmoyant de l'utilisation d'une enfant pour faire monter la tension narrative aux alentours de deux. Comme elle n'est même pas dévorée, en fin de compte, ça tombe à plat. L'histoire ne vole donc pas beaucoup plus haut que le style des images. Finalement un tout à la médiocrité très cohérente dont on peut largement se passer.
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Big trouble in Little China, tome 1

Un premier volume de très bonne facture qui nous permet de retrouver Jack Burton dans de nouveaux troubles en petite Chine.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Bien avant l'avènement d'Internet et du streaming, on achetait des DVD. Je me souviens du jour où, fièrement, j'ai acheté l'édition spéciale de "Massacre à la tronçonneuse". En bonus, un documentaire expliquant les origines de l'affaire qui aurait inspiré le film de Tobe Hooper. Leatherface, monstre infâme dépeçant des femmes pour créer des objets usuels et des masques en peau humaine, ce film est atroce de beauté crue.



Il y a 30 ans, il était difficile de vérifier les sources, et cette légende d'Ed Gein me semblait excessive. Qui serait assez fou pour se coudre une ceinture de tétons de femme?



Ce livre est d'excellente facture; il ne rend pas hommage au tueur. Ce n'est ni une apologie ni une propagande de la violence. Le dessin léché nous emporte dans une narration propre et efficace qui dévoile le destin tragique ayant conduit un jeune garçon à sombrer dramatiquement dans les pires atrocités de son époque. En conclusion, nous apprenons que Ed Gein aurait simplement souhaité devenir la fille parfaite que sa mère avait tant désirée.



Récit d'une cruelle beauté.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Ed Gein autopsie d'un tueur en série est un roman graphique de Harold Schechter au scénario et Éric Powell pour la partie graphique, racontant l histoire, basée sur des faits réels , d'un tueur en série des années 50 aux États-Unis dans le Wisconsin. Éd jeune homme vivant au sein d une famille mal assortie, où le père boit,la mère est la véritable matriache, castratrice et imposant ça vision de la femme et de la vertu à ses enfants. Ces bases chancelantes n aident pas les 2 garçons à s épanouir et grandir sereinement.

Ce tueur inspire et a inspiré de nombreux artistes que ce soit dans la bd comme celle-ci, mais aussi le cinéma avec psychose, le silence des agneaux.

Le côté graphique est super vivant et basé sur le réalisme, avec de très belles planches encrees au premier plan et crayonnés à l arrière. Vraiment un réel plaisir dans ce comics où on voit de petits clin d œil à dc comics de temps en temps et deux planches entières avec un style plus comics.

Attention cependant car comme la couverture le dit bien avec son logo, ce roman graphique est destiné aux lecteurs avertis car la thématique et certains plans pourraient choquer.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Avant de lire la BD je connaissais déjà le personnage d'Ed Gein, puisqu'au lycée j'avais fait un exposé sur comment il avait inspiré, à sa manière, plusieurs films au cinéma.

Mais ce n'est pas parce que je connaissais déjà toute l'histoire que je n'ai pas apprécié cette bande dessinée, bien au contraire, je l'ai adorée.



Ed Gein est un homme connu pour ses méfaits en Amérique où il a tué des femmes et déterrées certaines afin d'utiliser leurs corps pour différents usages : abats-jours, bol avec une partie de leur crâne, et surtout déguisements. Car oui, Ed aimait se travestir avec de la vraie peau humaine. Âmes sensibles s'abstenir.



Dans cette BD on suit l'évolution du petit Ed jusqu'à l'âge adulte, où on le voit grandir auprès d'une mère croyante et haineuse qui a sûrement joué un rôle essentiel dans ce qu'Ed est devenu. Rien ne nous est épargné, pas même les scènes atroces, le tout jusqu'à la fin.



Avec des dessins uniquement en noir et blanc, très réalistes, j'ai trouvé cette BD visuellement irréprochable, belle malgré la laideur qu'elle dépeint. La scène où Ed revêt les peaux humaines est juste épique et magistrale. Le seul bémol de ce livre je dirais, c'est sa couverture car elle ne rend pas du tout hommage aux superbes dessins qu'il y a à l'intérieur.



J'ai vraiment adoré ma lecture, j'ai aimé me replonger dans cette affaire et découvrir de nouvelles choses, bref, sauf si vous avez l'âme sensible je ne peux que vous conseiller cette bande dessinée, elle est très réussie.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Quand la réalité non seulement dépasse mais encore engendre la fiction. Eh oui car il faut bien le dire, le Norman Bates de Psychose, le Buffalo Bill du Silence des agneaux ainsi que le Leatherface au nom ô combien évocateur du massacre à la tronçonneuse sont tous trois inspirés d’Edward Theodore Gein, plus connu sous le nom d’Ed Gein un des personnages les plus dérangés et dérangeants de l’Amérique des années 50.

Pour tout savoir sur le sujet, je ne peux que vous conseiller la lecture du roman graphique qui vient de paraître aux éditions Delcourt « Ed Gein, autopsie d’un tueur en série », une biographie factuelle de celui que l’on a surnommé Le boucher du Wisconsin.

A travers un récit glaçant d’un peu plus de 200 pages, Harold Schechter romancier américain spécialisé dans le true crime et les serial killers passe la vie de Gein au crible, mettant ainsi en lumière les traumas qui ont façonné sa psyché et fait de ce malade mental un serial killer extrêmement pervers.



Le récit est composé de 11 chapitres. Le premier sorte de prologue nous conduit en 1960 à la sortie de Psychose et met en scène Sir Alfred himself déclarant « On ne peut appliquer la notion de moralité aux fous » avant de nous mener en novembre 1957 au cimetière de Plainfield petite bourgade de quelques 700 âmes du Wisconsin lors d’une exhumation s’achevant sur le gros plan d’un cercueil dont le seul contenu se révèle être un pied de biche.

S’en suivra une première partie sous tension retraçant l’enfance de ce gamin solitaire souffre douleur de ses camarades devenu un bon gars gentil serviable quoiqu’un peu étrange jusqu’à la mort de sa mère en 1945.

Je ne vais pas tout vous raconter. Alors pour faire court, Ed a grandi à la campagne au cœur d’une famille dysfonctionnelle vivant quasiment en huit-clos, sous la coupe d’une mère bigote, castratrice pour laquelle toutes les femmes sont des putains et l’homme un pêcheur avec, je cite, « un sale petit machin entre les jambes », qui rabaisse sans cesse un mari falot qui lui va sombrer dans l’alcoolisme et la violence domestique. Mort du père, du frère puis de la mère en 1945 et tout va basculer.



Ellipse



La seconde partie, commence en 1957 à la découverte dans la maison d’Ed Gein du corps atrocement mutilé de Bernice Worden, propriétaire d’une boutique de quincaillerie ainsi que d’autres découvertes macabres qui vont au-delà de l’entendement, au-delà du supportable. N’ayant depuis la mort de sa mère que ses troubles mentaux pour lui tenir compagnie, Ed Gein a sombré dans ce laps de temps qui s’étale sur 12 années dans une schizophrénie meurtrière, devenant peu à peu ce tueur fétichiste nécrophile désormais révélé au grand jour .

Harold Schechter, s’appuyant sur une documentation rigoureuse : articles de presse de l'époque, documents médico-légaux, rapports psychiatriques, témoignages, rapports de police, s’attache à l’enquête, aux différentes investigations de deux journalistes fictifs composés à partir des dizaines de journalistes bien réels, eux, qui ont suivi l’affaire jusqu’à la mort d’Ed Gein en 1984 à l’âge de 77 ans dans un hôpital psychiatrique.

Outre l’enquête, cette seconde partie est également une étude de caractères, le tableau d'une communauté rurale du milieu du siècle dernier, le retentisemnt d'une affaire qui va marquer, passionner et traumatiser l'Amérique toute entière avec la prise de conscience que les tueurs peuvent être tout à fait banals. Ils ont là affaire un monstre bien de chez eux, un monsieur tout le monde, un peu étrange certes mais qui selon eux n'aurait pas de mal à une mouche.



Quelques notes ainsi que 2 extraits d'interviews apporteront en fin de volume quelques précisions et éclaircissements sur l'affaire. Ils sont suivis d'un carnt de croquis d'Ertic Powell qui a accompli un travail remarquable.

Car, il faut le souligner, l’adaptation fidèle de cette abomination est magnifiquement mise en images par le dessinateur dont c’est la première incursion dans un récit non fictif. Troquant son trait caricatural au profit d’une grande sobriété, il livre là une réalisation graphique impressionnante réalisée en crayonné et lavis de gris à l’encrage discret.



Alors oui, ce récit est une histoire macabre, étrange, perverse mais c’est surtout, avant tout, une histoire vraie qui comme le « In cold blood » de Truman Capote nous fait plonger froidement et objectivement dans l’inhumanité de l’humanité.

Âmes sensibles, s’abstenir ...



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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

C’est L’histoire dEd Gein tueur en série dans les années 50 aux états unis qui a inspiré bon nombre de personnages très connus au cinéma notamment, Norman Bates dans Psychose, Leatherface dans massacre à la tronçonneuse ou encore le psycophate dans le silence des Agneaux .C'est dire l’influence de cet homme sur la culture  Américaine.

Ce récit est passionnant , il est très documenté et l’histoire se suit avec intérêt. Chapeau au scénariste qui a su rentre intéressante l’histoire de ce dégénéré dont je ne connaissais pas l’existence.

Le dessin d’Eric Powell est superbe, je connaissais son travail sur The Goon mais là il travail le noir et blanc et c’est franchement réussis, les trognes et les expressions des personnages  sont excellentes.

Un très beau et bon roman Graphic sur une âme sombre, pour public averti tout de même.



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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Glaçant et édifiant, un récit sous forme d’enquête journalistique qui retrace la vie d’un personnage ambigu aux motivations troubles. Souvent froid, l’ouvrage prend soin de ne porter jamais de réel jugement sur celui qui inspira tout un pan de la culture américaine, un mythe dément et monstrueux, manipulateur ou simplement torturé. Les faits relatés font bien évidemment souvent froid dans le dos, comme une longue suite de clichés sur les serial killer tels qu’on les retrouve dans les films depuis plusieurs décennies. Les sepias en couleurs de gris utilisés par le dessinateur participent à l’aspect froid de l’ensemble dans un style impeccable rappelant parfois la photo-gravure. Du bel ouvrage prenant du début à la fin malgré un thème parfaitement glauque.
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Les seigneurs de la misère

Ce comics démarre dans un climat très intense. Le lieu clos de la camionnette permet de se concentrer sur les récits multiples et parfois contradictoires des hommes. La Diabla rôde autour d’eux sans qu’ils s’en rendent compte. Au fur et à mesure de leurs histoires, on voit la légende de cet être dont l’humanité a été sacrifiée depuis longtemps se dessiner. C’est terrifiant par les dessins d’Eric Powell qui use d’images de sorcellerie et de sacrifice. On quitte peu à peu une certaine réalité. Ces hommes n’essayeraient-ils pas de se rassurer sur le menace qui plane au-dessus d’eux ? L’auteur fait durer cela jusqu’à l’arrivée de cette femme puissante et vengeresse. Arrive alors l’organisation des Seigneurs et son recrutement d’êtres hors norme. Un enfant loup garou, un nain féroce, un homme au cerveau à découvert…

Le Goon, héros d’une précédente série, est aussi de la partie. Derrière ce visage à moitié brûlé, il cache ses souffrances et fait parler plus ses muscles que ses paroles. La deuxième partie du comics est un enchaînement d’actions entre cette organisation et des zombies aux allures nazies. Le fond, sombre et terrible, est face à un humour de façade. Les personnages, dont la vie ne représente plus vraiment grand chose et dont la mort est le quotidien, se lancent dans un combat qu’il faut gagner. Le rythme, la noirceur des dessins, n’effacent jamais les personnages, leurs personnalités, leurs réparties. L’humour, l’excentricité de certains cohabitent très bien avec l’apprentissage de l’enfant qui ne retient ni ses larmes ni son courage. Graphiquement, l’auteur joue sur les visages, certains meurtris qui dissimulent une passé lourd, d’autres plus ouverts et accessibles. On accroche, à la lecture, à des émotions tout en percevant le mystère de quelques personnages. Ceux-là sont tellement embrumés dans leurs émotions qu’ils ne parviennent jamais à mettre des mots dessus.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Quel choc! Plongée dans la tête d’un tueur en série avec ce roman graphique somptueux. Comment Ed Gein est-il devenu l’un des tueurs les plus connus? Les auteurs nous proposent une vision de son enfance entre une mère castratrice & un père effacé et alcoolique. Voyeur, harceleur, Ed Gein a un penchant pour les femmes plus âgées. Allant même jusqu’à déterrer des corps pour combler ses fantasmes. Ce fait divers devenu une part de l’histoire elle-même, repris, réarrangé au fait des articles de presse & des films, est le point de départ de nouvelles études sur le psychisme humain. Fou ou meurtrier, les médecins & avocats se penchent sur cet homme au tempérament calme & à l’allure presque simplet. Aux couleurs noires & blanches, se succèdent des pages entières de tortures, de procès, d’articles de presse. Une relecture intéressante & éblouissante entre coups bas, dépouillements nauséeux, religion et vision d’une époque dans un petit village perdu des USA.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Ed Gein. Autopsie d'un tueur est une excellente adaptation graphique de l'affaire éponyme.

J'ai apprécié l'analyse de l'influence que cette sordide affaire a eu sur les grands noms de la littérature et du cinéma d'horreur et, notamment, la naissance du genre "slasher".

Ce roman graphique se lit très vite et les dessins appuient bien le scénario.
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Hillbilly, tome 1

Prêt.e.s à suivre Rondel ? Ses larmes sont aussi noires que ses yeux. Il est aveugle mais voit ce que nous ne voyons pas. Il porte un hachoir au côté, ramené directement des cuisines du diable. Il vagabonde en forêt, accompagné d'une ourse géante du nom de Lucille. Il traque à travers bois, marécages et montagnes, les créatures magiques et les sorcières maléfiques. On raconte nombre d'histoires à son sujet. Lui-même et d'autres nous en content ici quelques unes.



Si au final le comics ne s'avère pas être une lecture indispensable, on passe tout de même un bon moment, oscillant entre l'étrange, le noir et l'humour. On y croise un bestiaire folklorique parfait pour des lectures d'automne, mais où il faut parfois se méfier des apparences.

Le personnage de Rondel est extrêmement intéressant, le tome refermé on veut clairement voir plus de ses aventures, voir se développer son mythe, son entourage, etc.

La colorisation se révèle assez terne, dans des teintes verdâtres désaturées proches du gris, rehaussées parfois de rouge orangé. Elle colle parfaitement à l'ambiance, dans une sorte de sépia cradingue de récits du passé qui nous sont racontés, et le partage de ce que voit peut-être Rondel à travers ses yeux noirs et aveugles.



En tout cas, sorcières et créatures, fuyez, FUYEZ ! Ou le hachoir tombera comme un couperet. Les autres, vous pouvez vous y risquer.
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Big Man Plans

Un récit tarantinesque jusqu'à la moelle.

Un nain sanguinaire en redresseur de torts, toute petite réponse à la haine et à la violence quotidienne d'une Amérique dégénérée.



C'est cru, définitif, pas avare en clichés et poncifs, graphiquement explicite et tout sauf manichéen. Notre justicier ne s'encombre pas d'une justification morale autre que la revanche sur la vie pour casser des rotules et briser des mâchoires.



Si on ne sort pas grandi de cette histoire, elle expose clairement que la violence la plus destructrice n'est pas forcément physique.
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Chimichanga, tome 1

Chimichanka s'adresse à un public très jeune. Il est question d'une petite femme à barbe qui apprivoise un monstre poilu (lui aussi) dans le cadre d'un cirque (et non de l'Eurovision). Bref, un phénomène de foire !



C'est résolument naïf sauf le passage sur l'industrie du médicament qui en prend pour son grade dans le genre excès du capitalisme. Il est également question d'amitié et d'acceptation de la différence.



Pour le reste, c'est trop poussif et pas assez inventif malgré un accent cartoonesque et burtonien. Pour la petite histoire, le chimichanga est une spécialité mexicaine. En conclusion, une oeuvre trop caricaturale malgré un humour en toile de fond.
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