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Critiques de Eric Powell (209)
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The Goon, tome 9 : Calamité de conscience

Ce tome fait suite à Those that is damned (épisodes 24 à 27). Il comprend les épisodes 28 à 31, parus en 2008. Le scénario et les illustrations sont d'Eric Powell, la mise en couleurs de Dave Stewart.



Buzzard a réussi à trouver comment faire obéir Priest et il entend bien en tirer profit pour lutter contre le nouveau caïd de la ville. Mais le familier de Priest ne l'entend pas de cette oreille. Goon a décidé de réagir contre la tentative de mainmise sur ses opérations clandestines : il se lance dans un tabassage en règle de tous ceux qu'il soupçonne de verser une commission au nouveau caïd. Le mystère du retour de Mister Wicker pèse toujours lourdement sur les esprits, en particulier celui de Mirna. Charlie Mudd fait preuve d'un comportement un peu erratique et de plus en plus violent. Isabella arrive en ville. Et puis il y a Cloyd qui a mis sa mule à faire le trottoir avec un nouveau rouge à lèvres.



Tout est affaire de dosage : le précédent tome manquait un peu d'intensité, Eric Powell n'avait pas su trouver le bon équilibre entre les ingrédients. Ici, dès les premières pages, le lecteur sent que la mayonnaise prend, la saveur est inimitable et le résultat est succulent du début jusqu'à la fin. Du coup, le contentement survient malgré la brièveté du tome (seulement 4 épisodes).



Dès le début, Eric Powell replonge dans le monde cafardeux de Buzzard, mais en lui donnant un rôle actif. Ce personnage n'a rien perdu de son tragique, par contre il refuse à nouveau d'être la marionnette du destin. Eric Powell lui donne une scène magnifique en cours de volume, avec plusieurs illustrations mettant en évidence sa déchéance physique et sa détermination inébranlable. À nouveau, Powell a l'art et la manière de transformer un personnage grotesque conçu au départ comme ressort comique, en un monstre tragique et pathétique. Il m'a été impossible de ne pas m'apitoyer sur le sort de Charlie Mudd, tellement l'expression de sa douleur est bien rendue au travers de son comportement, mais aussi de son langage corporel et de son expression du visage. Je ne connais pas beaucoup d'artistes capables de faire croire aux sentiments d'une créature aussi difforme, à ceux d'un individu aussi fruste.



Eric Powell fat également très fort, et très politiquement incorrect avec Franky qui s'interroge sur la pertinence de la dénomination "syndrome du bébé secoué" qu'il rebaptiserait volontiers du nom de "cou flasque". Là encore en 2 cases, Eric Powell fait dire des horreurs à Franky tout en lui donnant un air attristé du fait de l'incohérence apparente du monde autour de lui. C'est une leçon d'humour (très) noir en 2 cases qui définissent à elles seules le personnage tordu de Franky.



Or dans ces 4 épisodes ces moments en apparence banals se succèdent page après page sans aucune baisse de régime. Powell réussit le tour de force de créer une ambiance dense, totalement immersive, avec des cases en faible nombre par page (entre 3 à 5 par page). Il a un trait de crayon tellement expressif, et un style tellement personnel que le lecteur est happé par le récit, par ce monde étrange, grotesque, violent et dérivatif. Il y a dans le premier épisode ce passage où Goon s'en prend à la mule de Cloyd. Dans une double page incroyable, Goon assène un terrible coup de poing à la mule. Dans quel autre comics (ou même bande dessinée) une telle action peut elle avoir du sens ? Être à la fois terrifiante et drôle ? Qui à part Powell est capable d'une telle audace et d'une telle réussite ?



Or cette histoire ne se résume à ces quelques scènes de l'épisode 28. Eric Powell s'intéresse de plus en plus à son personnage principal et à son destin tragique. Il reprend les éléments de Chinatown and the mystery of Mr. Wicker et les intègre avec maestria à cette guerre entre 2 caïds. Non seulement le récit tient en haleine parce qu'il est impossible de deviner dans quelle direction va aller l'histoire, mais en plus Powell développe ses personnages, leur confère des émotions vives et profondes et les transmet au lecteur. Impossible de rester de marbre devant les interactions entre Goon, Mirna et Isabella. Le destin est en marche de manière vicieuse et implacable. Goon est une grosse brute, marqué par ces jeunes années et ses premières expériences d'adulte. À nouveau Powell se montre un conteur habile en jouant à la fois sur l'humour noir de ce gros bras qui règle tout à coups de poing (c'est celui qui cogne le plus fort qui gagne), à la fois il en fait un individu tragique englué dans ses schémas psychologiques, terriblement humain.



Avec ce tome, Eric Powell retrouve le juste équilibre entre humour noir et polar tragique pour narration ramassée et efficace, comme un uppercut sans pitié. Les épreuves de Goon se poursuivent dans Death's greedy comeuppance (minisérie "Buzzard" 1 à 3, et "The Goon" 32 & 33).
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The Goon, tome 12 : Du Whisky Et Du Sang

Ce tome fait suite à Them that raised us lament (épisodes 38 à 41) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant. Il contient les épisodes 42 à 44, initialement parus en 2012, écrits, dessinés et encrés par Eric Powell, avec une mise en couleurs de Powel, Bill Farmer et Dave Stewart. Il comprend également une histoire écrite par Powell et dessinée par Mark Buckingham (initialement parue en fin des numéros 41 à 43).



Histoire 1 – L'entraîneur de Tommy Chandler lui promet qu'il va gagner son prochain match de boxe (grâce à un petit coup de pouce), contre Chuck Williams (un boxeur parrainé par Goon). Histoire 2 – En cette nuit d'Halloween, il y a un cirque en ville, avec sa foire aux monstres. Malheur ! Bébé Nuremberg n'a pas été nourri correctement, il va se transformer.



Histoire 3 – Hombre Lagarto est à nouveau en liberté et il en a après une femme accorte. Histoire 4 (hommage à Jack Davis) – Un marin est à la recherche de son frère d'armes ; ils doivent rejoindre la base avant le couvre-feu. Goon et Franky l'aident à le trouver, en faisant la tournée des bars. Histoire 5 (dessinée par Buckingham) – Un nouveau monstre des marais sème la panique en ville ; Goon et Franky vont stopper sa progression.



"The Goon" a été créé et réalisé depuis le début par Eric Powell ; il en détient les droits. Il en fait ce qu'il veut. Rien qu'en feuilletant ce tome, le lecteur a déjà perçu qu'il s'agit d'histoires disparates et indépendantes, ne faisant avancer en rien l'intrigue principale, laissée en suspens depuis plusieurs numéros maintenant.



C'est donc parti pour de franches parties de rigolade, sans conséquence. Il ne s'agit pas pour autant de pochades, car Powell s'est appliqué, tant du point de vue de l'écriture que de la narration visuelle. Pour commencer, il flotte dans ces histoires un second degré provenant d'une forme de dérision imprégnant les récits, et de grosses blagues (pas toujours très fines, mais souvent irrésistibles). Le lecteur peut apprécier l'humour visuel, qu'il s'agisse d'un mort vivant dont les plaies béantes sont garnies de bâtons de dynamite allumés, d'une caricature de Tom Waits, de Marilyn Monroe (dans l'épisode dédicacé à Jack Davis, voir 'Tain't the Meat...it's the humanity! and other stories pour les EC comics, ou Drawing American pop culture pour une rétrospective plus complète).



La vision des toilettes du bar de Norton a de quoi soulever le cœur dans son degré d'exagération. Les immenses torgnoles généreusement distribuées par Goon sont tout aussi exagérées à l'excès pour un effet comique. Le récit en lui-même comporte également des sources de comiques qu'il s'agisse de la potion pour rendre plus fort donnée au boxeur, ou de ce pauvre marin qui ayant accepté l'aide de Goon, se retrouve à descendre un bière dans chaque bar (et il y en a beaucoup, des bars, et des bières).



Malgré tout, il y a bien une histoire par récit, généralement assez légère, avec une fin programmée à l'avance : Goon tape plus fort que l'adversaire, et tout rentre dans l'ordre. Pour autant, il est difficile de réduire ces récits à des blagues potaches superficielles. Eric Powell dispose d'un coup de crayon exceptionnel qui fait ressortir avec habilités les exagérations comiques, mais aussi les émotions plus tristes. Dans une case, il est capable de dessiner Hombre Lagarto comme un démon court sur pattes, avec trop de dents apparentes, et des yeux regardant dans des directions opposées. Dans la case suivante, ce même monstre peut être poignant dans sa solitude affective, rejeté de tout le monde.



Cette capacité à susciter l'empathie du lecteur relève presque du surnaturel : même sur le visage de Franky (plus un dispositif comique qu'un personnage), les émotions défilent, faisant apparaître son état d'esprit avec nuance et subtilité. Seul Goon reste imperturbable du début jusqu'à la fin, sérieux et efficace. Par comparaison, les 15 pages dessinées par Mark Buckingham font ressortir l'expressivité des dessins de Powell, ainsi que le rythme et la loufoquerie de ses scénarios. Buckingham s'en sort bien, malgré l'absence de comique visuel de ses dessins.



Le tome se termine avec 14 pages de sketchbook, permettant entre autres, d'admirer un dessin de Sherlock Holmes et un autre de Cthulhu très sympathique.



La lecture de ce tome n'est pas indispensable dans la série "The Goon", Buzzard n'apparaissant pas et l'intrigue générale étant comme oubliée. Par contre il permet de retrouver toute la verve de conteur d'Eric Powell, et son sens de l'humour aussi personnel qu'efficace.
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Chimichanga, tome 1

Il s'agit d'une histoire complète en 1 seul tome. Ce dernier regroupe les 3 épisodes initialement parus en noir & blanc en 2009/2010, écrits, dessinés et encrés par Eric Powell. Pour cette édition, ces épisodes ont bénéficié d'une mise en couleurs réalisée par Dave Stewart, et ont été complétés par une histoire courte de 10 pages mettant en scène les mêmes personnages, ainsi que par quelques pages de croquis.



Lula est une petite fille avec une barbe, au poil déjà bien noir et bien dru (une future femme à barbe, qui fait partie du cirque Wrinkle's traveling circus. Un jour, elle baguenaude aux environs du cirque et s'achète un chimichanga (sorte de pâtisserie proche des chichis). Alors qu'elle s'en retourne au cirque, Dagar la sorcière lui propose de lui acheter des poils de sa barbe (dont elle a besoin pour une de ses potions). En récompense, Lula choisit un œuf non éclos. Alors qu'elle approche du cirque, il en sort un gros monstre qu'elle appelle Chimichanga.



Eric Powell est avant tout connu dans le monde des comics pour sa série "The Goon". Il dispose d'un sens l'humour un peu tordu, d'un amour véritable pour les monstres, et d'une capacité surnaturelle à dessiner des monstres à l'allure à la fois repoussante et drôle au second degré. Le lecteur reconnait d'ailleurs immédiatement ces qualités dans cette curieuse histoire. Il y a à la fois de l'humour (la sorcière se prépare une potion pour diminuer la quantité de gaz digestifs dont elle est affligée), un amour véritable pour son personnage principal (une fillette à barbe), et un monstre aux yeux qui ont du mal à rester dans leur orbite.



Le monstre Chimichanga est une véritable réussite visuelle, un tour de force graphique associant une carrure impressionnante (il en impose par sa force), avec une exagération savoureuse (les dents de sa mâchoire inférieure en forme de triangles, son incapacité à maîtriser la place de ses yeux, ses manières d'enfant un peu primaire), et un comportement touchant (la manière dont il se laisse réprimander par Lula.



Lula est tout aussi réussie comme personnage. À nouveau, Eric Powell associe des éléments visuels inattendus. Lula est vraiment une petite fille (entre 5 et 7 ans), habillée avec une robe trop courte qui laisse voir sa culotte de type "Petit bateau" (blanche à gros pois rouge). Elle a un caractère charmant et très déterminé. Elle ne s'en laisse conter par personne et ne baisse pas les bras devant l'injustice. Sa barbe la met à part de enfants normaux, et l'a obligée à acquérir une certaine maturité. Elle sait se contenter de plaisirs simples (un bon chimichanga), mais aussi s'énerver ou pleurer. Elle est à la fois mignonne (avec sa petite fleur dans les cheveux) et impressionnante (sa façon de dire non).



Autour de ces 2 personnages centraux, Eric Powell crée une galerie de gugusses aussi impossibles que savoureux dont il a le secret. Il y a Heratio le poisson à visage de garçon dans son bocal qui craint la survenance d'une sécheresse. Il y a aussi le magnifique et étonnant Randy l'homme avec une force d'un individu légèrement plus grand que lui (sans parler d'Horace, l'homme qui a vu Elvis une fois).



Ces personnages évoluent dans une véritable intrigue mêlant une firme pharmaceutique aux pratiques douteuses, à la survie financière du cirque dont les artistes ne font pas rêver le spectateur. La narration est bien sûr loufoque, avec des gags qui font mouche, et un humour visuel d'une expressivité irrésistible. Contre toute attente, Powell intègre également un ou deux points de vue perspicaces sur les effets du capitalisme. Il y a cet exposé qui fait froid dans le dos sur le véritable objectif des entreprises pharmaceutiques, qui n'est pas de guérir les individus, mais de leur fourguer le plus possible de médicaments (d'où le sort peu enviable du chercheur qui a trouvé le remède contre le cancer).



L'histoire courte supplémentaire s'avère tout aussi réussie que l'histoire principale. Comme à son habitude, Dave Stewart effectue un travail tout en nuances, au service des dessins, sans se mettre en avant. Les pages de croquis permettent de se faire une petite idée du processus créatif de développement des personnages, par Eric Powell.



Bien sûr, cette histoire n'a rien d'indispensable et il est possible de vivre sans l'avoir lue. Toutefois les lecteurs de la série "The Goon" auraient tort de se priver de ce récit court (et pas cher) dans lequel ils retrouveront toute la verve visuelle et écrite d'Eric Powell. Les lecteurs de base seront ravis de découvrir un récit à la narration très personnelle, avec des dessins irrésistibles, un humour piquant sans être grinçant, adulte sans être cynique, et des personnages générant un degré d'empathie incroyable.
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The Goon, tome 12 : Du Whisky Et Du Sang

Encore du grand Goon qu'on lit avec plaisir. Seuls bémols, une des histoires de ce numéro est presqu'intégralement en espagnol (personnellement j'i fais allemand, imaginez mon soucis) , ce qui la rend franchement frustrante quand on ne comprend pas grand chose. Deuxième bémol, ce tome est trop court par rapport aux précédents.
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The Goon, tome 6 : Chinatown et le mystérieux..

Voilà un tome un peu à part dans la série du Goon. Dès la première page, l'auteur vous prévient "ce qui suit n'est pas drôle" et effectivement ce tome est beaucoup plus grave que les autres. Un peu déroutant lorsque l'on adore l'humour du Goon mais cela reste un très bon tome avec ses flash-back sur la vie du héros.
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The Goon, tome 3 : Tas de ruines

Encore de bonnes petites aventures. Graphiquement, il est super intéressant, avec ces différents styles en fonction des histoires.
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The Goon, tome 1 : Rien que de la misère

Eric Powell est un scénariste et un dessinateur de comics, de nationalité américaine. On lui doit notamment Buffy contre les vampires (saison 1, tome 2), New Avengers (tome 2) et la série The Goon. The Goon est une série composée de dix tomes.

Rien que de la misère est le premier tome de la série .Dans ce premier volume,la ville est infestée de zombies, de goules, de monstres... et d'un prêtre déjanté à la tête d'une armée de morts-vivants, bien décidé à conquérir le monde. Accompagné de Franky, son meilleur ami, The Goon est le seul capable de rétablir un semblant d'ordre dans ce drôle d'univers pris de folie.

Je dois dire que j'attendais beaucoup de son comics et de son personnage présenté comme le demi-frère de Hellboy. Ma déception est à la hauteur de mon espérance. Bien que j'ai aimé les personnages, l'univers et l'humour noir de ce comics, je n'ai pas du aimé l'histoire et j'ai trouvé que certains passages n'avaient ni queue, ni tête. Déçue.
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Chimichanga, tome 1

Un comic loufoque, déganté avec des personnages savoureux! On reconnait bien la patte du père de the goon!

Quelle est attachante cette petite fille à Barbe avec son Mimi adoré!

J'espère qu'il y aura une suite à ses aventures.



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Buffy contre les vampires - Saison 1, tome ..

Mon ressenti: Une très bonne BD de Buffy contre les vampires que j'ai beaucoup aimé lire.

~ On retrouve le personnage principal Buffy. Elle est la tueuse de vampires, la seule et unique au monde à être l'élue pour accomplir cette tâche.

~ Ici Dawn, sa sœur, reçoit une peluche : un ours. Elle pense que c'est sa sœur, Buffy, qui la lui a envoyée. Après avoir découvert qu'elle était la tueuse et été à Vegas dans le tome précédent, Buffy a fuit de la maison familiale. Ses parents espèrent son retour, ainsi que sa sœur Dawn. Mais cet ours se révèle être vraiment terrifiant !

~ Le deuxième épisode fait notamment référence à un moment dans la série lorsque Buffy est dans un hôpital psychiatrique et fait douter le lecteur / spectateur qu'elle est bien la tueuse...

~ Le dernier épisode de la BD est avec Drusilla et Spike. Drusilla a tué une tueuse dans le passé et cette tueuse est vengée plus tard...

~ J'ai aimé l'épisode avec Dawn, beaucoup. C'est un épisode que j'ai apprécié par l'histoire avec l'ourson et je trouve qu'on y voit bien l'attachement de Dawn pour Buffy mais aussi celui de Joyce, leur mère.

~ J'ai moins aimé celui avec Drusilla et Spike. J'aime pourtant beaucoup ces deux personnages dans la série télévisée mais là je pense que c'est le contexte dans lequel ils se trouvent qui m'a moins touchée.

~ La plume est fluide et les illustrations magnifiques.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

J’imagine que vous connaissez tous le personnage de Norman Bates, incarné par Anthony Perkins dans le film Psychose d’Alfred Hitchcock ou plus récemment par Freddie Highmore dans la série Bates Motel. Mais saviez-vous que ce personnage était inspiré d’un homme ayant réellement existé ? Edward Gein.



Edward Gein, dit Ed, est né le 27 août 1906 dans le Wisconsin. Son père était un homme bon à pas grand chose écrasé par la personnalité de son épouse Augusta. Très pieuse, elle méprisait tout le monde car personne n’était digne de Dieu à ses yeux. Autoritaire et mauvaise, elle régentait la maisonnée sans laisser de place à son mari ni à ses deux garçons. Le frère aîné d’Ed a mis du temps mais il a fini par s’affranchir de la tyrannie de sa mère. Enfin… quelqu’un l’a semble-t’il bien aidé à ne plus être en mesure de le faire, suivez-mon regard.



Lorsqu’Ed a enfin eu Augusta pour lui tout seul, le bon temps ne dure pas. Elle meurt rapidement. Et c’est là que les choses commencent à prendre un tour macabre.



Ed, le paysan solitaire du coin, pas futé mais pas méchant, qui rend des services par-ci par-là pour gagner sa vie. Quelle stupeur dans la petite ville de Plainfield lorsqu’on découvre les actes d’Ed Gein depuis toutes ces années !



Dans sa maison, la police trouve une véritable boutique des horreurs. Il fabriquait des costumes à partir de cadavres, qu’il allait déterrer dans leurs tombes. Des masques, des ceintures, des breloques… Inimaginable.



Pour essayer de comprendre Ed Gein, comme le veut la théorie psy, cherchez la mère. Le fils maltraité semblait vénérer la sienne, qui a largement contribué à faire de lui un puceau vieux garçon, névrosé, complètement dérangé.



Le sujet est glauque et malsain mais authentique, et vaut ainsi la peine qu’on se penche sur le cas de cet homme. Le récit de Harold Schechter et Eric Powell permet de suivre son histoire depuis les origines jusqu’à sa mort, et à défaut de comprendre ce qui a pu se passer dans la tête d’Ed (c’est impossible), de saisir comment cette affaire a marqué les Américains. Le dessin noir et blanc est bienvenu, cela atténue le macabre de nombreuses scènes.



Un excellent album docu-fiction que je n’ai pas pu lâcher !
Lien : https://lejardindenatiora.wo..
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The Goon, tome 10 : Malformations et déviances

Avec le 10eme tome retours à l'origine de la série avec des histoires courte certains très intéressants d'autre un peu moins



De nombreuses références à des films connus ou non, c'était appréciable, mais pas le meilleur opus des aventures du goon .



J'aurais aimé voir ce que la série devient, mais...



Malheureusement, la suite des aventures de notre héros est compliquée à trouver de nos jours, car plus édité et les prix monte assez vite ...



C'est dommage, car je trouve que dans ce livre son style de dessin gagne en détail et notre auteur se fait plaisir de dessiner ce qu'il aime le plus "freak, monstre , pin-up.." Avec un certain dynamisme digne d'un will eisner
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The Goon, tome 9 : Calamité de conscience

Je m'attendais pas à ce que l'histoire avance aussi vite dans cet épisode presque trop vite ... Si, vite qu'une impression de bâclage de scénario a été programmée alors que pourtant, les histoires que Powell nous raconte habituellement sont un peu mieux ficelé à mes yeux.



Le dessin j'adore toujours autant même si la colorisation a tendance à ce standardisé dans les derniers numéros ce que je trouve dommage ça cela ajouter beaucoup de charme dans certains des précédents opus
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The Goon, tome 8 : Le bal des damnés



8 ème tome pas beaucoup d'avancement sur l'histoire principale, car la moitié du livre narre une aventure que busard le mystérieux cannibale nécrophage à vécu.



Et j'ai particulièrement apprécié cette histoire qui a réussi à m'intéresser et à me donner un peu d'émotions.



Powell arrive à nous séduire tout en changeant de style un peu éloigné du monde de "the goon" avec des histoire plus sérieuse et moins humoristique
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The Goon, tome 7 : Migraines et coeurs brisés

Powell continue sur sa lancée et approfondie son univers et garde son style graphique que j'adore



Une nouvelle vague de mystère envahi le lore de nos héros avec énormément de classe



Le fait de garder une grande histoire avec de petite sous intrigue me plaît beaucoup plus comparée au début de la série où il s'agissait surtout d'histoire court sans réel enjeux autre que celle instaurée dans cette direction mini histoire.
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The Goon, tome 6 : Chinatown et le mystérieux..

6eme tome et le meilleur à mes yeux après nous avoir fait des clins d'œil depuis les débuts, nous allons enfin en apprendre plus sur cet événement "chinatown"





Ça fait du bien quand Éric Powell prend son temps 100 pages pour une histoire unique sombre et dessinée d'une façon que les moments vécus en fonction des époques sera coloré ou encré de façon à ressortir les moments les plus émouvants.





Malgré l'humour moins prononcé qu'à son habitude cela ne m'a pas gênée bien au contraire





L'origine de The Goon  nous est contée bien en détail racontant d'où c'est cicatrice lui venait. Cicatrice d'une telle profondeur que son cœur en sera à jamais marqué.
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The Goon, tome 4 : Vertus et petits meurtres

Voilà !



On peut dire qu'à partir de ce tome Eric Powell nous donne toute son énergie pour nous pondre de meilleurs histoire que ce soit en termes d'écriture ou de dessin.



Un humour toujours aussi présent qui vous fera pouffer du nez si vous êtes réceptif de ce type de blague
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The Goon, tome 3 : Tas de ruines

Tien tien, mais voilà un petit crossover avec un certain hellboy .

Voilà qui fait plaisir ?

Un genre d'Alice au pays des merveilles version Eric Powell avec un chat bien vilain qui vous donnera un large sourire à la vue de sa tête de débile



Sinon toujours autant de petite histoire plus ou moins humoristique tout en gardant le mystère sur cette fameuse histoire à Chinatown



Les dessins sont toujours aussi sympas et dynamiques et l'humour toujours omni présent avec ce chère Francky.
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The Goon - Intégrale, tome 1

Série incontournable de l'auteur autodidacte.

Humour trash et décalé, hommages aux films d'horreur ou policier de série B, le tout extrêmement bien dessiné.

Ça part un peu dans tous les sens, tous les styles, il y'a du moins bon, moins drôle, du meilleur aussi.

Bref, dans l'ensemble c'est bourré d'humour et de talent.
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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

🔪 Edward Theodore Gein naît en 1906 et a le malheur, en plus d’être le fruit d’un viol, d’être un garçon, au grand dame de sa mère, qui implorait Dieu de lui donner une fille.

Ed, qui est le cadet, grandit au sein d’une famille toxique : sa mère est très pieuse et autoritaire quand son père se montre soumis et souffre d’alcoolisme qui, lorsqu’il est à bout, le rend violent.

L’enfant fait l’objet de harcèlement à l’école et subit de nombreuses brimades. Il est sensible et pleure souvent.

Au fil du temps, Ed tisse des liens de dépendance totale avec sa mère. Il lui est absolument dévoué sans pour autant recevoir quoique ce soit en retour…

Que ce passera-t-il lorsque cette dernière perdra la vie, l’abandonnant ainsi à un sort diabolique ?



🔪 Cet album, hyper réaliste retrace formidablement bien l’enquête qui a mené la police jusqu’à Ed Gein grâce aux différents témoignages de l’époque. L’on est transporté dans les années 50 avec une justesse incroyable et des anecdotes intéressantes.

Les explications quant à ce qui pu amener Gein à devenir ce psychopathe absolu sont passionnantes.

J’étais tellement prise dans l’histoire que je n’ai réalisé qu’à la fin que les dessins étaient en noir et blanc alors que d’ordinaire c’est un fait qui me saute directement aux yeux puisque je préfère les albums couleur.



🔪 Notons que Ed alias « Le boucher de Plainfeild » est la personne qui a inspiré Robert Bloch pour son mémorable roman « Psychose » (mis en images par Hitchcock) mais également Thomas Harris pour le personnage psychopathe de « Buffalo Bill » dans Le Silence Des Agneaux et d’autres encore.

Les notes et annexes en fin d’ouvrage apportent des informations supplémentaires et non négligeables.



&#xNaNConnaissiez-vous ce serial killer ?

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Ed Gein : Autopsie d'un tueur en série

Il est intéressant de plonger au cœur de l'enfance d'Ed Gein afin d'essayer de comprendre ce qui a pu, à un moment, lui faire commettre l'irréparable. Comment un homme d'apparence quelconque peut cacher tant d'atrocités ?! Malheureusement, si le sujet de la bande dessinée est attrayant, le contenu l'est moins. Il s'agit d'un résumé non détaillé de faits divers et épars de la vie d'Ed Gein qui reposent énormément sur des suppositions. Le principal intéressé n'ayant jamais dévoilé que de légers aveux et revenant souvent sur ses dires. La lecture de ce récit est ainsi frustrante car le lecteur ne sait pas s'il s'agit de la réalité ou d'hypothèses fondées sur l'enquête et l'interrogatoire de témoins, voisins, etc. Ces derniers, pour se rendre intéressants, peuvent grossir les faits et, parfois, aller dans la surenchère.

Les illustrations ne sont guère plus séduisantes que le texte. Elles semblent fixes et ne renvoient aucune dynamique. Les personnages semblent statiques ; leurs expressions figées. Cela casse la fluidité de la lecture. De plus, certains dessins se répètent de case en case, ce qui alourdit encore la découverte de la BD. Enfin, l'ensemble manque d'esthétisme.

Une bande dessinée qui laisse planer le doute sur plusieurs points d'ombre et se lit difficilement.
Lien : https://livresratures.wordpr..
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