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Citations de Erik Orsenna (1822)


Mieux : supposez que riche et pauvre se prennent la main et qu'ainsi, unissant leurs forces, comblant chacun les faiblesses de l'autre, ils avancent ensemble vers la prospérité commune ?
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Alors vous ne pourrez qu'apprécier ce voyage au coeur d'un pays où s'entrelacent comme dans la plus enchevêtrée des mangroves, jusqu'à ne plus y voir la couleur du jour, tendresse et violence, accomplissement et renonciation : une mère.
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Les maladies sérieuses, comme les amours véritables, acceptent de rester longtemps tapies, silencieuses, invisibles dans leur coin. Mais c'est pour mieux revenir quand on s'y attend le moins, et lancer leurs assauts détracteurs.
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La parole est comme l'eau, Marguerite. Elle aussi rompt notre solitude. Elle aussi transporte toutes les richesses possibles et se faufile sous les carapaces les plus fermées.
- Il y a des saisons , dans la parole ?
- Bien sûr, il y a des crues. Et des sécheresses.
L'eau et la parole : nous sommes de ces deux pays.
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Nous savons trop de choses : le savoir nous cache la vérité ! Ma tête est encombrée comme un grenier. Je vais déblayer.
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Entre pays et nation, où passe la frontière ?
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Abandonnés à eux-mêmes, les chiffres sont muets, les chiffres sont de petits morceaux de mort. Sans cesse, il faut les éclairer par les mots. Sinon ils vous entraînent dans leur silence.
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La tristesse, c'est comme la poussière, Marguerite, il suffit de balayer à l'intérieur de la tête.
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La guerre est simple, Marguerite. Simple et triste. Les morts pourrissent. Les blessés saignent. Les survivants pleurent. Tu n'y peux rien.
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Pour lui, plus rien n'avait d'âme, ni les choses, ni les humains.
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Qui sait du désert celui qui ne regarde qu'un grain de sable ?
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L'avantage d'un jardin par rapport à un livre est double : il n'est jamais fini, il n'arrête pas de vivre, saison après saison, il continue. Et aussi, on peut le visiter avec son créateur, sa créatrice.
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Il était une fois un désir de jardin. Un tel désir peut vous saisir à tout âge. Il prend toutes les formes : désir de parc ou simplement de fleurir un balcon, désir de fleurs ou de grands arbres, désir de potager ou de nénuphars dérivant doucement à la surface d'un bassin...
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Chaque histoire a son rythme, chaque chemin sa ramification qu'il faut respecter sous peine de manquer l'essentiel, des péripéties capitales et des personnages qui paraissent secondaires et qui pourtant sont clés.
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« Vingt-cinq langues meurent chaque année ! Elles meurent faute d'avoir été parlées. Et les choses qu'elles désignent meurent avec elles. »
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« Nos mots préférés sont des affaires intimes, comme la couleur de notre sang. »
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...nous n'avons pas peur des chars. Qui voudrait nous envahir? Non, c'est notre manière à nous d'avertir le ciel: ne t'avise surtout pas de nous tomber sur la tête, tu seras piqué avan[...]Jadis, l'année dernière, ou celle d'avant, ce champ était un bois, des dizaines d'acacias apportaient ombre et fraicheur, et un refuge pour les conversarions amoureuses. Il n'en reste que ce que vous viyez. Bravo, les chasseurs de combustible! [...]
Un village araché à la protection de ses murs ressemble à une tortue sans carapace, un escargot sans coquille,. Il montre ce qu'il a toujours caché, ses ombres, ses blessures. Ses vieux plis que vieux, ses épaves.
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Un roman délicieux, tellement agréable parceque très amusant, très pittoresque, plein de couleurs, et très touchant. Tout y est "hyper" ressenti: la chaleur, la joie, la colère, la fierté, la tristesse. Et oui, il n'y a pas de pays supérieur à un autre. Chacun est fier de ses origines, de sa terre. Chacun à des leçons à recevoir des autres, parceque tous différents.
Merci Erik Orsenna pour ce pure moment de bonheur.
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" La promiscuité, Jeanne ! Nous n'avons plus d'espace pour respirer, tu vois bien, Jeanne, nous vivons les uns sur les autres, au sens propre, emboîtés, encastrés, imbriqués. [...] "
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Ceux de leur épouse exceptés, les hommes chérissent le chagrin des femmes.
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