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Citations de Ernest Hemingway (1278)


Douce,elle devait être,doux tout son corps;elle se mouvait avec timidité comme si quelque chose en elle et autour d'elle la gênait,quelque chose qui aurait existé dans le monde visible et pas seulement dans son esprit.
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Ca m'empêchera pas de le tuer, dit-il; tout superbe et formidable qu'il soit.


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Un homme, ça peut être détruit, mais pas vaincu.
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Il n’est de mal qui ne soit engendré par quelque innocence.
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Aujourd'hui, c'est en un sens la lie qui nous gouverne. Nous sommes gouvernés par ce qu'on trouve au fond des demis de bière où les putains ont balancé leurs mégots.
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Même l'océan quelquefois il dort, les jours où y a pas de courant et où c'est le calme plat. [p.107]
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L'excès de sa peur multipliait ses acrobaties. [p.99]
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«Poisson,dit-il doucement à voix haute, poisson, je resterai avec toi jusqu’à ce que je sois mort. » (p.68)
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- Ce furent les gars de Torcello. Des durs, qui avaient bon goût en matière de construction. Ils venaient d'une petite ville de la côte, appelée Caorle. Mais ils avaient entraîné avec eux toute la population des villes et de fermes de l'arrière-pays quand les Visigoths euent saccagé le coin.
C'est un gars de Torcello qui faisait du trafic d'armes avec Alexandrie, qui découvrit le corps de saint Marc et le ramena en contrebande, sous une cargaison de porc frais, pour que les douaniers païens ne le repèrent pas. Ce garçon apporta la dépouille de saint Marc à Venise, et depuis le saint est devenu le patron de la ville, et les gens lui ont élevé une cathédrale.
Mais entre temps, ils poussèrent leur commerce si loin en Orient que leur architecture est un peu trop byzantine à mon goût. Ils n'ont jamais fait rien de mieux de ce qu'ils avaient d'abord fait à Torcello. C'est là-bas, Torcello !

Et c'était bien là-bas.
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Il se mit à parler de mes oeuvres ert je cessai de l'écouter. Cela me rendait malade d'entendre parler de mes oeuvres devant moi, et je le regardais, avec son air d'être marqué par la mort, et je pensais espèce d'entubeur tu es en train de m'entuber parce que tu es un tubard.
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[ Incipit ]

Il était une fois un vieil homme, tout seul dans son bateau qui pêchait au milieu du Gulf Stream. En quatre-vingt-quatre jours, il n'avait pas pris un poisson. Les quarante premiers jours, un jeune garçon l'accompagna ; mais au bout de ce temps, les parents du jeune garçon déclarèrent que le vieux était décidément et sans remède salao ce qui veut dire aussi guignard qu'on peut l'être. On embarqua donc le gamin sur un autre bateau, lequel, en une semaine, ramena trois poissons superbes.
Chaque soir le gamin avait la tristesse de voir le vieux rentrer avec sa barque vide. Il ne manquait pas d'aller à sa rencontre et l'aidait à porter les lignes serrées en spirales, la gaffe, le harpon, ou la voile roulée autour du mât. La voile était rapiécée avec de vieux sacs de farine ; ainsi repliée, elle figurait le drapeau en berne de la défaite.
Le vieil homme était maigre et sec, avec des rides comme des coups de couteau sur la nuque. Les taches brunes de cet inoffensif cancer de la peau que cause la réverbérations du soleil sur la mer des Tropiques marquaient ses joues ; elles couvraient presque entièrement les deux côtés de son visage ; ses mains portaient les entailles profondes que font les filins au bout desquels se débattent les lourds poissons. Mais aucune de ces entailles n'était récente : elles étaient vieilles comme les érosions d'un désert sans poissons.
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Il m'invita à prendre un verre et nous allâmes aux Deux-Magots où nous commandâmes des sherrys secs, bien que vous ayez lu que nous buvions exclusivement du vin blanc de Suisse.
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La conclusion de mes rapports avec Gertrude Stein fut bien étrange. Nous étions devenus bons amis et je lui avais rendu un certain nombre de servies matériels... Mais cela ne mène jamais à grand-chose quant un homme se lie d'amitié avec une femme remarquable, bien qu'on y puisse trouver un certain agrément avant que la situation ne devienne meilleure ou pire, et cela ne mène généralement à rien quand la femme a de grandes ambitions littéraires.
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« Poisson, je resterai avec toi jusqu’à ce que je sois mort. » (p. 53)
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A quelle époque au juste avait il commencé à parler tout seul? Il ne s'en souvenait pas.Autrefois il chantait. Il chantait la nuit,quand il prenait son quart au gouvernail, sur les cotres de pêche ou les bateaux à tortues. C'est probablement quand le gamin l'avait quitté qu'il s'était mis à parler tout seul.
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Il appelait l'océan "la mar",qui est le nom que les gens lui donnent en espagnol quand ils l'aiment.On le couvre aussi d'injures parfois,mais celà est toujours mis au féminin,comme s'il s'agissait d'une femme.
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-C'est toi qu'es mon réveille matin, dit le gamin.
-Moi,c'est mon âge qu'est mon réveille matin dit le vieux. Pourquoi que les vieux se réveillent tôt? C'est y pour avoir des jours plus longs?
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Personne ne remonte plus les pentes à skis aujourd’hui, et presque tout le monde se casse la jambe, mais peut-être est-il plus facile de se briser une jambe que de se briser le coeur, même si, dit-on, tout se casse de nos jours et s’il arrive que, par la suite, beaucoup sortent plus forts de ces fractures.
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Qué puta es la guerra.
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«  On peut boire un coup ?
(…)
 Tu as tort, dit-elle. C’est cela que je veux dire quand je parle de se laisser aller. On te dit que cela te fait du mal. Je sais que cela te fait du mal.
 Non. Ça me fait du bien.
Alors c’était fini, maintenant, pensait-il. Il n’aurait plus jamais l’occasion de terminer ça maintenant. C’était donc ainsi que ça se terminait, par des chicanes à propos d’un verre. Depuis que la gangrène s’était mise dans sa jambe droite, il ne souffrait plus, et avec la souffrance l’horreur était partie et tout ce qu’il ressentait à présent c’était une grande fatigue et de la colère à l’idée que c’était là la fin. À l’égard de ceci qui maintenant allait venir, il n’éprouvait que peu de curiosité. Pendant des années, cela l’avait obsédé, mais maintenant la chose en soi n’avait plus de signification. C’était bizarre comme cela aidait d’être suffisamment fatigué.
Maintenant, jamais il n’écrirait les choses qu’il avait gardées pour les écrire lorsqu’il en saurait assez pour les écrire bien. En tous cas, cela lui éviterait d’échouer dans sa tentative. Peut-être n’arrivait-on jamais à les écrire, et peut-être était-ce pour cela qu’on les remettait à plus tard et qu’on ne pouvait se résoudre à commencer. Eh bien, il ne le saurait jamais, maintenant. »
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