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Citations de Ernest Hemingway (1282)


- Fous le camp, lui dit Primitivo. Il y a des femmes d’une stupidité et d’une brutalité insupportables.
- C’est pour compléter les hommes peu doués pour la procréation, dit Pilar.
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Ernest Hemingway
Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux.
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Ernest Hemingway
Quand il y a engrais, argent, sang et fer, il y a patrie.
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Ernest Hemingway
Ça n'intéresse personne, abstraitement, sauf peut-être les soldats, et il n'y a pas beaucoup de soldats. On les forme et les bons se font tuer, et quant aux autres, les huiles, ils s'esquintent trop le tempérament à vouloir toujours plus : ils n'ont le temps ni de voir ni d'écouter. Ils pensent toujours à ce qu'ils ont vu et, pendant qu'on leur parle, ils songent à ce qu'ils vont dire, eux, et à l'avancement ou aux avantages qu'ils pourront en tirer.
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C'est toujours très silencieux quand un grand lion meurt.
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 Ne faites jamais confiance à un individu avant de l'avoir vu tirer sur quelque chose de dangereux ou qu'il veut à tout prix à cinquante mètres ou moins. Ne le croyez jamais avant de l'avoir vu tirer à vingt. Une cible rapprochée révèle ce qu'on a dans le ventre. Ceux qui ne valent rien la manqueront toujours ou tireront à la distance où nous sommes sûrs de ne pas pouvoir la rater.
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Avoir un cœur d'enfant n'a rien de honteux. C'est un titre de gloire.
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Nous n'étions pas, à proprement parler, des enfants, même si nous le restions à bien des égards comme je n'en doute pas. Enfant est devenu un terme de mépris.
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Ernest Hemingway
Le chat est d'une honnêteté absolue: les êtres humains cachent, pour une raison ou une autre, leurs sentiments. Les chats non.
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Il prononça alors : "Je voudrais bien que le gosse soit là. Il m'aiderait. Et puis il verrait ça. "
" On devrait jamais rester seul quand on est vieux, pensa-t-il. Mais c'est inévitable. [...] "
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Pop was her ideal of how a man should be, brave, gentle, comic, never losing his temper, never bragging, never complaining exept in a joke, tolerant, understanding, intelligent, drinking a little too much as a good man should, and, to her eyes, very handsome.
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La conclusion de mes rapports avec Gertrude Stein fut bien étrange. Nous étions devenus de très bons amis et je lui avais rendu un certain nombre de services matériels; j'avais, par exemple, obtenu que son grand ouvrage commençât à paraître en feuilleton dans la revue de Ford et j'avais aidé à dactylographier le manuscrit et à corriger les épreuves, et notre amitié était devenue plus étroite que je n'aurais pu l'espérer.

Mais cela ne mène jamais à grand-chose quand un homme se lie d'amitié avec une femme remarquable, bien qu'on y puisse trouver un certain agrément avant que la situation ne devienne meilleure ou pire, et cela ne mène généralement à rien quand la femme a de grandes ambitions littéraires.
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Bien sûr on ne pouvait pas gagner sa vie ici.Tout le monde avait expliqué cela.Les sauterelles venaient manger vos récoltes et la mousson faisait défaut,et les pluies ne tombaient pas,et tout séchait sur place et mourait.Il y avait des tiques et les mouches pour tuer le bétail,et les moustiques vous donnaient la fièvre et vous attrapiez peut-être la dysenterie.Votre bétail crevait et vous vendiez votre café pour rien.Il fallait être Indien pour gagner de l'argent avec le sisal et,sur la côte,chaque plantation de noix de coco représentait un homme ruiné par cette idée ou gagnant de l'argent avec le copra.Un chasseur blanc travaillait trois mois de l'année et buvait pendant douze et le gouvernement ruinait le pays au bénéfice des Hindous et des indigènes.C'était ce qu'ils vous racontaient bien sûr.
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Il est plus facile de bien se porter dans un bon pays en prenant des précautions simples que de prétendre qu'un pays qui est fini est encore bon.
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La guerre est un des plus grands sujets et sans aucun doute un des plus difficiles à traiter sincèrement et les écrivains qui ne l'ont pas vue sont très jaloux et cherchent à la faire paraître sans importance,ou anormale ou morbide tandis que,en réalité,c'est simplement quelque chose d'irremplaçable qui leur a échappé.
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Mais c’est mieux qu’on ne soit pas tenté de tuer le soleil ou la lune ou les étoiles. C’est assez de vivre sur la mer et d’avoir à tuer nos vrais frères.
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Il s’endormit très vite, et rêva d’Afrique, quand il n’était qu’un garçon, avec les longues plages dorées et celles de sable très blanc, si blanc que l’œil en faisait mal, et les falaises des caps et au fond les hautes montagnes sombres. Il revenait se promener sur ces côtes toutes nuits désormais, et dans ses rêves il entendait le grondement des vagues et voyait les bateaux indigènes les traverser.
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C’est bien, dit le vieil homme. Il était trop simple pour s’émerveiller de cette humilité conquise. Mais il savait qu’il l’avait conquise, et savait qu’elle n’était en rien honteuse, qu’elle ne rabaissait rien à la vraie fierté.
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"- Il faut mener cette guerre jusqu'au bout, dis-je. Si un des adversaires cessait de se battre, ça ne la terminerait pas. Ca n'en serait que pire si nous cessions de nous battre.
- Ca ne pourrait pas être pire, dit Passini respectueusement. Il n'y a rien de pire que la guerre.
- La défaite est pire.
- J'crois pas, dit Passini, toujours respectueusement. Qu'est-ce que c'est que la défaite? Chacun rentre chez soi.
- Oui, mais on vous prend vos maisons, on vous prend vos soeurs."
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Tu sais que,jusqu'à ce que je te rencontre,je n'ai jamais rien demandé? Ni rien désiré?Ni pensé à autre chose qu'au mouvement et à gagner cette guerre? C'est vrai que j'ai été très pur dans mes ambitions.J'ai beaucoup travaillé et maintenant je t'aime,dit-il dans un abandon total à ce qui ne serait jamais.
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