AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ernest Hemingway (1190)
Le vieil homme et la mer

Attention ... chef d'oeuvre ! Petit livre relativement rapide a lire, et malgré un scénario relativement simple et peu de protagonistes, il est d'une densité émotionnelle et philosophique incroyable. Si vous aimez les livres qui vous font vous questionner une fois la dernière page tournée, je ne peux que vous le recommander !
Commenter  J’apprécie          10
Le vieil homme et la mer

J’ai beau me creuser la mémoire, avec « Le vieil homme et la mer », je crois que c’est la première fois que je lis un ouvrage récompensé du prix Nobel de littérature et/ou du prix Pulitzer. Ca, c’est pour la partie classe. Pour la partie moins classe, si j’ai eu envie de lire ce livre, c’est tout simplement parce que le personnage de Denzel Washington dans le film « Equalizer » m’a donné envie de le lire.



Peu importe mes motivations, je suis vraiment content d’avoir eu cette lecture. Si le fait que ce soit un récit sans chapitre m’a un peu embêté au début (oui, je suis chiant, en plus de lire lentement, je ressens à chaque fois le besoin de faire des pauses dans mes lectures au niveau des chapitres), j’ai vite fait abstraction de ce détail. Il faut dire aussi que ça se lit très vite donc même pour un lecteur comme moi, il n’y a pas beaucoup de pause à faire même lorsqu’on a la tendance facile à s’endormir en lisant au lit.



J’ai trouvé cette histoire très touchante, très poétique. J’ai tout de suite eu une énorme affection pour Santiago, cet homme abîmé par la vie mais qui se bat jusqu’au bout. J’ai eu de la tendresse pour son amitié avec le jeune Manolin avec qui il crée une certaine filiation. Et surtout, j’ai aimé la poésie du texte et le combat que notre vieil homme va livrer face à son marlin énorme et à la nature qui reprends toujours ses droits.



Il y a une simplicité dans cette histoire qui a su me toucher. Au fil des pages, on est aux côtés de ce vieil homme et de sa sagesse communicative. Devant cette simplicité qui paie, je ne sais pas si ça vaut un Nobel ou un Pulitzer, je ne suis pas un expert dans le domaine mais cette aventure plaisante mérite sa découverte. Ca m’a même donné envie de me mettre à la pêche mais bon là n’est pas le sujet.



En revanche, petite aparté, j’ai très vite zappé pour ma part la préface du traducteur Philippe Jaworski. C’est purement personnel mais j’ai trouvé son texte assez ennuyeux et quand j’ai vu qu’il avait une fâcheuse tendance à vouloir me raconter le livre que je n’avais pas encore lu à ce moment-là, je me suis dit qu’il fallait mieux passer à autre chose. Suivant les conseils d’une excellente amie à moi, la prochaine fois, je lirais les préfaces après ma lecture du texte d’origine, j’aurais moins de scrupules alors à faire l’impasse dessus.
Lien : https://leslecturesdevladdy...
Commenter  J’apprécie          11
Le vieil homme et la mer

"Être en mer, c'est être devant l'ennemi : un navire qui fait une traversée est une armée qui livre une bataille."

Victor Hugo.



Aux humanistes et aux amoureux de la mer. Ce court roman nous est dédié. La forme du récit est simple pour laisser libre court à l'interprétation et la philosophie. Bien que subjuguée par la lutte de ce vieil homme contre un espadon, c'est la symbolique qui m'a le plus marquée. Après avoir fermé ce livre, il est resté présent dans mon esprit comme une lame de fond. Je ne cessais de me questionner sur le message qu'il nous offre.

Et si ce récit qui nous est contée était tout simplement la vie ? L'amitié, le temps qui passe, la lutte pour survivre, la douleur et puis les requins, plus gros, plus féroces qui viennent détruire les réussites.

C'est mon interprétation personnelle. Elle fait que ce récit à résonné grandement en moi.



J'ai été touchée, vraiment touchée et je comprends maintenant ceux qui le qualifient de "Chef d'œuvre". Santiago c'est vous, Santiago c'est moi. Au delà des biens matériels, nous sommes tous égaux face à la vie dans son aspect le plus âpre.

Le temps pour moi aussi va passer mais je garderai en mémoire les rides attachantes de Santiago et la tendresse profonde que lui porte Mandolin son jeune protégé. 
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          10
Three Short stories & ten Poems

J'avais beaucoup aimé "le vieil homme et la mer" un court roman assez fort.



Je n'ai pas trop ressenti la même chose à la lecture de ces nouvelles. Par contre, j'ai bien aimé les poèmes.
Commenter  J’apprécie          10
Paris est une fête

Hemingway raconte dans ce roman les jeunes années qu’il a passé à Paris. Il choisit une narration non pas linéaire mais divisée en différents fragments pour rendre compte de ce qu’est cet ouvrage : une succession de souvenirs.



La description qu’il donne des lieux emblématiques de la capitale nous transporte dans la vie parisienne des années 20, mais c’est principalement les histoires qu’il délivre sur ses compagnons de l’époque qui font la richesse de ce roman. L’auteur n’épargne pas ses congénères. Il peut se montrer extrêmement bienveillant comme très cruel lorsqu’il nous les présente permettant ainsi au lecteur de passer de la pitié pour tel personnage à l’affection pour tel autre.



Mais si ce texte est une déclaration à la ville de Paris, il s’agit surtout d’une lettre d’amour à son ancienne compagne Hadley dont il livre un portrait d’une tendresse et d’une pureté absolue. Le lecteur est d’abord le témoin de leur idylle semblant être capable de résister à tout et même à la pauvreté extrême et il assiste finalement aux regrets et remords de l’auteur face à la fin de cette relation. Alors qu’il était davantage dans une posture de narrateur voire de critique dans les fragments de mémoire précédents, Hemingway fait preuve de vulnérabilité en livrant ses faiblesses au lecteur, ce qui constitue selon moi le véritable moment de grâce du récit.

Commenter  J’apprécie          10
L'Adieu aux armes

C’est le premier livre d’Ernest Hemingway que je lis, tombé dessus par hasard. Quel bon choix !

Un livre simple dans sa lecture, très fluide, tout en permettant de s’immiscer dans la peau du personnage. L’histoire est très romantique et touchante, sur fond de guerre. Du début à la fin du livre, on s’imagine vivre l’histoire d’amour entre le narrateur et l’infirmière rencontrée au front.

C’est un excellent livre, un classique qui n’a pas pris une ride.



Concernant les défauts, le livre est un peu trop court à mon goût. Certains points comme la vie sur le front ou même certaines transitions entre les scènes pourraient être un plus détaillées pour permettre de comprendre un peu mieux ce qu’est le quotidien d’un ambulancier américain engagé dans l’armée italienne.

Le livre se lit tellement facilement et est si prenant qu’on en arrive (trop?) vite au dénouement.

De plus, choses qui m’a vraiment dérangé mais ce n’est pas tant à cause du livre en lui-même : la 4e de couverture ! Elle raconte trop l’histoire principale, ce qui gâche une partie de l’effet de surprise de la trame, ce qui fait qu’on lit une bonne partie de livre en sachant ce qu’il va se passer ensuite.



Ces critiques sont assez minimes, le livre restant un chef d’œuvre à mon goût. A lire sans hésitation !
Commenter  J’apprécie          10
Mort dans l'après-midi

J'ai failli abandonner ! Seulement, je n'arrive pas à le faire, j'ai toujours l'impression que je vais passer à côté d'un bon texte. J'ai envie d'y trouver de l'intérêt, même vers la fin du livre...

Ce n'est pas un roman mais plutôt un documentaire sur la corrida, qui est décrite avec passion par l'auteur. Cependant, il n'est pas arrivé à me la communiquer.

Je ne comprendrai jamais cet engouement pour ce triste spectacle. Enfin, le sort des matadors m'a laissée indifférente.
Commenter  J’apprécie          10
Paris est une fête

Quelques instants de vie d'E. Hemingway, en europe, dans les années 20. il décrit un Paris idyllique ; celui des artistes, écrivains, peintres... la vie de bohème. Ce qui m'a gêné le plus, c'est l'utilisation du "et" à profusion dans ses descriptifs.
Commenter  J’apprécie          10
Le Soleil se lève aussi

Dans le Paris des années 20, Jake Barnes est journaliste et mène une vie de patachon en compagnie de divers compagnons de beuverie, écrivains en veine ou en panne de succès, et Brett, une jeune femme délurée et séduisante qui collectionne les amants. Toute l'équipe se retrouve au pays basque pour assister à des corridas et à la célèbre fête de Saint Firmin.



Voilà en deux phrases résumée l'intrigue de ce roman, portrait d'une génération perdue qui porte encore les stigmates de la Première Guerre mondiale. On s'alcoolise à outrance, et ça recommence dès le lendemain matin, on prend des taxis pour aller dans des bars où jouent des musiciens noirs, on discute, on s'invective, on applaudit le torero… Le lecteur, lui, se demande comment les personnages parviennent à tenir un tel rythme et attend vainement le drame, le moment où, enfin, l'histoire va basculer. Et rien ne se produit, on continue de boire, d'aimer, de quitter. Ce roman a le mérite de ressusciter le Paris de l'entre-deux guerres et l'Espagne des corridas, donnant l'occasion à Hemingway de laisser parler sa passion pour la tauromachie, mais sa construction très linéaire le rend longuet et peu attirant pour un lecteur contemporain, d'autant plus qu'il est desservi par une traduction vieillotte, notamment dans les dialogues. Relisons plutôt Le vieil homme et la mer !



Roman lu dans le cadre des 68 premières fois


Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
Commenter  J’apprécie          10
Le vieil homme et la mer

Le vieil homme qui ne pêchait plus rien depuis presque 100 jours décide de partir en haute mer. Grosse claque d'humilité, suspens (oui oui !), une fois commencé tu ne peux plus t'arrêter et à chaque page tu retiens un peu plus ta respiration, tu pourrais être dans la barque tellement le livre te prend aux tripes.
Commenter  J’apprécie          10
Le vieil homme et la mer

Un classique a lire et a relire j ai autant aime la seconde fois.

Commenter  J’apprécie          10
Le Soleil se lève aussi

Lu dans le cadre des 68 premières fois, je n'avais pas lu ce romand'Hemingway alors j'ai souhaité le découvrir.

J'avoue ne pas avoir été transportée. Je suis allée au bout de ma lecture, me disant que tout de même il s'agissait d'Ernest Hemingway, quoi, que la surprise était au bout de la page, du chapitre...

J'ai persévéré et bien non, pas de surprise.

Il y a tant de livres à lire que franchement ce n'est pas grave...
Commenter  J’apprécie          10
Le vieil homme et la mer

Prenons place dans sa barque et regardons ce vieux pêcheur se battre contre ou plutôt avec le poisson, les éléments, la nature et lui-même. Partageons ses rêves, ses douleurs, ses peurs, ses frustrations, ... ses leçons.
Commenter  J’apprécie          10
Paris est une fête

Ernest Hemingway marche dans les rues : rue Mouffetard, rue Cardinal Lemoine, boulevard St Michel ou sur la place de la Contrescarpe. Je me promène avec lui. Il me montre, d'un endroit à l'autre, là où il vit, il rencontre et où il travaille. Il cherche un endroit calme pour travailler, je le suis, il trouvera.



Viens ! Allons chercher un café ! Pas celui-là, l'endroit n'est pas idéal, regarde-les : ça pue, ils puent l'alcool, même elles. Viens...



Et là, Mr Hemingway ?



Non, trop froid, regarde comme c'est sombre, triste et puis ça sent pas très bon ici non plus, dans tous les sens du terme. Suis-moi !





Toute la tristesse de la ville se révélait soudain, avec les premières pluies froides de l'hiver, et les toits des haut immeubles blancs disparaissaient aux yeux des passants et il n'y avait plus que l'opacité humide de la nuit et les portes fermées des petites boutiques, celle de l'herboriste, du papetier et du marchand de journaux, la porte de la sage femme -de deuxième classe- et celle de l'hôtel où était mort Verlaine et où j'avais une chambre, au dernier étage, pour y travailler.





Bon ok, je vous fais confiance. Dites, Mr Hemingway, Paris c'est un peu triste ?



Je sais où nous pouvons aller, place St Michel, allons-y ! C'est un bon café.



On s'installe, Mr Hemingway commande. Il me raconte le rythme d'écriture. Écrire ici et ailleurs, c'est pareil. Ce que tu vis sur le moment, tu ne peux le partager. Écris une phrase sur un papier, peu importe, plus tard tu le retrouveras et tu sauras en parler car cette phrase sera un souvenir, une idée qui t'appartient et que tu peux alors exploiter, raconter.



C'est quoi que tu écris, Hemingway ?



Des histoires du passé, des personnes du présent et je l'arrose de fiction, de mon imagination. Pas à pas, tu travailles, tu reprends, tu laisses, tu continues. Puis, une fois bien assaisonné à ta sauce, tu laisses reposer.



Et tu en fais quoi ce cette histoire, Hemingway ?



Je la relis, l'attente change le point de vue. La distance permet une autre approche, cela te permet de mettre la touche finale.





Une fille entra dans le café et s'assit , toute seule, à une table près de la vitre. Elle était très jolie, avec un visage aussi frais qu'un sou neuf, si toutefois l'on avait frappé la monnaie dans de la chair lisse recouverte d'une peau toute fraîche de pluie, et ses cheveux étaient noirs comme l'aile du corbeau et coupés net et en diagonale à hauteur de la joue. Je la regardai et cette vue me troubla et me mit dans un grand état d'agitation. Je souhaitai pouvoir mettre la fille dans ce conte ou dans un autre, mais elle s'était placée de telle façon qu'elle pût surveiller la rue et l'entrée du café, et je compris qu'elle attendait quelqu'un.





Bon, je ne voudrais pas t'embêter mais l'histoire, que devient-elle, Hemingway ?



Eh bien, tu sais, la laisser en suspens permet toujours de garder des projets sinon quoi faire le lendemain ? Là, tu sais toujours ce qui t'attend et où tu te retrouves dans ton histoire.





Nous repartons. Hemingway est toujours en mouvement mais comme il dit, lorsqu'il écrit, il s'isole. Un temps, juste un temps. S'effacer, entre le réel et l'imagination, franchir les frontières puis livrer sur le papier.





Le conte que j'écrivais se faisait tout seul et j'avais même du mal à suivre le rythme qu'il m'imposait. Je commandai un autre rhum Saint James et chaque fois que je levais les yeux, je regardais la fille, notamment quand je taillais mon crayon avec un taille crayon tandis que les copeaux bouclés tombaient dans la soucoupe placée avec mon verre.



Je t'ai vue, mignonne, et tu m'appartiens désormais, quel que soit celui que tu attends et même si je ne dois plus jamais te revoir, pensai-je. Tu m'appartiens et tout Paris m'appartient, et j'appartiens à ce cahier et à ce crayon.





Sa femme Hadley et son fils Mr Bumpy sont attendrissants. Hadley est sa moitié, sa collaboratrice, même si elle a perdu le premier roman de Hem, ils sont complices, complémentaires. Les souvenirs négatifs tous deux n'en parlent pas trop. Hem me l'évoque très rapidement mais sans s'étendre. Il l'aime, sa gentille et charmante femme.



Hem ? Et tes rencontres ? Situe-moi un peu les Parisiens.



Paris n'est pas qu'un décor, te diriger d'un endroit à l'autre sans même toujours être à la recherche de quelqu'un ou de quelque chose te permet de ne pas t'égarer. Un endroit miséreux, un quartier chic, Paris est un tout. Ton quartier, ton domaine ou répands-toi dans la ville, tu y trouveras ton côté noir et ton côté blanc. Celui où tu te sens bien et celui qui ne t'attire pas. Lorsque, nous sommes rentrés de vacances avec Hadley, j'ai fait la connaissance de Gertrude Stein et de son amie, Alice B. Toklas. Les rencontres avec ses amis, son entourage se sont accumulées. Alors, Paris est une fête, Paris est un repas amical, Paris est une conversation, Paris s'étale dans une pièce ou dans un groupe. Qui fait ? Où sont-ils ? Qui sont-ils ? Paris jase.





Ce n'est pas celui que tu préfères ?



Non, viens ! Je t'emmène dans une petite bibliothèque ou librairie si tu préfères, rue l'Odéon, nous passerons voir les gens de la Seine.



Des pêcheurs, des bouquinistes, l'île St Louis, les fritures de goujons, Hem ne recherche pas le frétillement du poisson qui s'agite au bout de l’hameçon. Il ferre, il déniche, il trouve des livres en anglais à moindre coût car invendables pensent les bouquinistes. Qui lit l'anglais ?



Alors, toi aussi, dans un sens tu vas à la pêche, Hem !





Le sentiment de chercher, de trouver et de gagner est avec le hasard une sensation hors du commun. Avec Hadley, nous avons fréquenté les courses de chevaux. Tuyaux, parier, gagner puis profiter dans la satisfaction d'être plus riche que le matin même, la veille est exaltant. Tout un programme, tu écoutes, tu regardes... Qui va gagner ? Tu paries et te voilà dans l'attente de savoir si c'est une bonne chose ou pas.



Je comprends, si vous n'avez déjà pas beaucoup d'argent, le mettre en jeu est une lourde responsabilité ?



Oui, c'est vrai. Aujourd'hui, on a gagné mais est-ce vraiment mérité ? C'est la faim qui t'amène ici, pas vraiment celle que tu crois mais plutôt obtenir, posséder plus. Est-ce louable ? Non, c'est pour cela qu'avec ma femme, nous évitons ce milieu. Paris est aussi un jeu. Mais pour moi, la vie c'est bouger, acheter et consommer alors que, la course de chevaux, c'est en quelque sorte le hasard et la chance qui te mène.



Hem ? Est-ce une façon d'être satisfait, rassasié ?



Oui, un échappatoire par l'envie, le frisson. Depuis peu, grâce à un ami, j'ai découvert cette sensation autrement. Par le spectacle, sans mise, tu t'en prends plein les oreilles et la vue sans rien risquer de perdre. Paris, c'est aussi un spectacle. Même tes propres connaissances peuvent faire partie du jeu, Miss Stein m'est apparue moins sympathique au fil du temps. Elle m'a démontré son caractère spécial, jusqu'à l'exécration pour les autres qui étaient meilleurs qu'elle.



Hum ! Est-on la meilleure si l'on s'octroie la seule possibilité de l'être, Hem ?



Chut ! Quand on s'appelle Miss... On n'en dit pas trop.





Tu sais, écrire aujourd'hui portera ses fruits plus tard. Aujourd'hui c'est le gagne-pain. Plus tu côtoies les personnes importantes dans le milieu, plus tu as d'opportunités d'être reconnu.



Mais reconnu par qui et pourquoi, puisque pour toi c'est un travail qui se rémunère afin de manger et voyager, Hem ?



Pour que tout le monde sache qui tu es et ce que tu fais.



Qui tout le monde, la voisine, la boulangère ou le grand monde ? Et franchement, le roman, tes nouvelles sont des fictions et pas vraiment descriptives de ta personnalité, Hem ! Qui te connaît à part tes proches ?





Le grand monde, je l'ai vu : Ford Madox Ford, Blaise Cendrars, Scott Fitzgerald et bien d'autres qui croyaient être quelqu'un. Mais comment parler d'eux, de toutes ces personnes, il y a des choix à faire dans l'écriture, tu sais. Ecrire est un besoin pour quelqu'un qui n'ose peut-être pas dire ou qui ressent le besoin de raconter son passé, ses connaissances et soi-même. Faire un livre, c'est modeler une vie. Quelle est la part de vérité ? Quelle est la part de fiction ?





Tu sais Hemingway, tu as raison. C'est ça la vie, sauf que nous ne le voyons pas forcément. Si bien que nous le lisons, grâce à toi, grâce aux écrivains.



En fin de compte, cette course à la notoriété n'est que le fruit de vouloir être lu, être vu. Chaque écrivain a son mérite, à nous de regarder partout, partout où les mots bouleversent. Partout où les phrases ont un sens. Partout où nous pouvons comprendre ce qu'est la vie. Ce n'est pas un artifice, c'est un choix et une parole pour toutes sortes de création.



Paris est une fête parce qu'elle brille de lumières, de rencontres et d’opportunités.



Mais, aujourd'hui je te lis, Hem : tu n'es plus là mais on a partagé un bon moment loin de tout artifice.
Lien : https://aupaysdesbooks.wixsi..
Commenter  J’apprécie          10
L'Adieu aux armes

A lire pour l'auteur et son prestige. Belles histoire humaine drapée dans l'amour
Commenter  J’apprécie          10
Les neiges du Kilimandjaro, suivi de Dix in..

Short & Strong
Commenter  J’apprécie          10
Les neiges du Kilimandjaro, suivi de Dix in..

Les neiges du Kilimandjaro est Une nouvelle d Hemingway de 1936. Le récit se déroule en Afrique. Un homme souffre de gangrène et fait le point sur sa vie. Le livre est composé de 12 nouvelles de ce qui rend la lecture facile mais Je n’ai pas eu le temps de m’absorber d’une histoire et de m’attacher au personnage qu il fallait déjà changer de nouvelle. Un peu frustrant à mon goût.
Commenter  J’apprécie          10
Le vieil homme et la mer

Ce roman nous emmène sur la mer des Caraïbes en compagnie de Santiago, un vieux pêcheur qui n’a rien pêché depuis 84 jours. Lors de son expédition du 85ème jour, il attrape dans ses lignes un magnifique espadon. Le combat entre le poisson et le vieil homme va durer trois jours. On peut ici vraiment parlé de combat tant les efforts déployés pendant ces trois jours vont marquer l’homme, lui infligeant des blessures, l’amenant au bord de la syncope. Tant l’homme que le poisson luttent pour leur survie. Le vieux montre toutefois un très grand respect pour l’espadon à qui il s’adresse régulièrement. Et lorsque le poisson sera enfin mort et amarré au bateau, notre pêcheur va devoir faire face à un autre adversaire beaucoup moins noble : le requin. Le vieux pêcheur va rentrer meurtrit dans sa chair et le poisson dévorer par les requins. Mais il s’attirera l’admiration des gens de l’île. Il n’est plus le pêcheur malchanceux qui n’a pas pêché de poisson depuis 84 jours mais le pêcheur qui a lutté et ramené un poisson gigantesque. Pendant la lecture de ce roman, je n'ai pu m'empêcher de faire le parallèle avec notre vie quotidienne. En effet, nous déployons régulièrement des grands efforts pour atteindre un but, une réussite, vivre un accomplissement et nous devons nous aussi faire face à des requins qui vont venir se nourrir de nos efforts et parfois en retirer la gloire. Ce que j'en retiens aussi c'est que même d'une défaite on peut toujours sortir grandi.
Commenter  J’apprécie          10
Le vieil homme et la mer

Hemingway déploie ici tout son talent et prouve que la force ne se définit pas par la quantité. Un texte court, un homme vieillissant et faible, une embarcation précaire mais un récit qui résonne comme un mythe, une parabole de l'humanité avec une force d'une rare commune mesure.
Commenter  J’apprécie          10
Paris est une fête

à lire, un verre de Macon blanc à la main ;-)
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ernest Hemingway Voir plus

Quiz Voir plus

Le vieil homme et la mer

En quelle année est paru ce texte ?

1951
1952
1953

10 questions
246 lecteurs ont répondu
Thème : Le Vieil Homme et la Mer de Ernest HemingwayCréer un quiz sur cet auteur

{* *}