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Critiques de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (178)
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La femme vampire

Les Morlaques et les Brucolaques !





Fin 2011, les Editions Sirius (Gérard de Villiers) lancent une nouvelle collection de livres de poche, ‘Frissons’, destinée à nous faire découvrir, sous forme de recueils, dans l’ordre chronologique de leur parution, tous les textes (pièces de théâtre, nouvelles et romans) ayant trait au mythe vampirique parus à partir du XIX° siècle.





Dans ce second volume, sorti en octobre 2011, de 378 pages, sont compilés les textes suivants :





- ‘La femme vampire’ (qui donne son titre au recueil), un court texte (de 24 pages) de E.T.A. Hoffmann de 1821





- ‘infernalia’ de Charles Nodier (romancier et académicien, 1780-1844), une compilation (de 143 pages) d’anecdotes et de très courts écrits sur le sujet qui nous concerne publiée en 1822





- ‘La guzla’ de Prosper Mérimée, 145 pages éditées en 1827





- ‘La morte amoureuse’ de Théophile Gautier, une nouvelle de 49 pages datant de 1836





Quelques mots plus détaillés sur ce contenu :





‘La femme vampire’ : Aurelia, une Comtesse excessivement pâle, qui a un feu sombre dans le regard, quitte toutes les nuits la couche nuptiale pour aller se repaître, avec d’autres ‘sorcières’, dans un cimetière, de cadavres fraîchement enterrés… ; une histoire donc de goules et non de vampires.





‘Infernalia’ : une compilation des très courts récits suivants (de simples anecdotes le plus souvent) : ‘La nonne sanglante’, ‘Le vampire Arnold Paul’, ‘Jeune fille flamande étranglée par le Diable’, ‘Vampires de Hongrie’, ‘Histoire d’un mari assassiné’, ‘Aventure de la tante Mélenchton’, ‘Le spectre d’Olivier’, ‘Spectres qui excitent la tempête’, ‘L’esprit du château d’Egmont’, ‘Le vampire Harppe’, ‘Une apparition de démons et de spectres’, ‘Spectres qui vont en pèlerinage’, ‘Histoire d’un damné qui revint après sa mort’, ‘Le trésor du Diable’, ‘Histoire de l’esprit qui apparut à Dourdans’, ‘Les aventures de Thibaud de la Jacquière’, ‘Spectre qui demande vengeance’, ‘Caroline’, ‘Flaxbinder corrigé par un spectre’, ‘L’apparition singulière’, ‘Le Diable comme il s’en trouve’, ‘Fête nocturne’, ‘Histoire d’un broucolaque’, ‘La petite chienne blanche’, ‘Le voyage’, ‘Le cheval sans fin’, ‘La maison enchantée’, ‘Le pacte infernal’, ‘Le revenant rouge’, ‘Le lièvre’, ‘La biche de l’abbaye’, ‘La maison du lac’, ‘Le revenant et son fils’, ‘Le trésor’ et ‘Facéties sur les vampires’ ; que des historiettes de fantômes le plus souvent et donc sans grand rapport, dans l’ensemble, avec les vampires non plus…





‘La guzla’ : 145 pages de vers composant les ballades que les troubadours d’antan des régions de la Dalmatie et de la Bosnie chantaient en s’accompagnant d’une guitare particulière qui ne comporte qu’une seule corde, de crin, la guzla, qui donne son titre à l’ensemble ; il est question de vampires sous forme d’une introduction à ceux-ci en quelques 12 pages de fait divers les concernant (et qui nous font retrouver le ‘fameux’ Arnold Paul dont il est également question dans ‘Infernalia’) et quelques très courts chants suivant cette introduction, point barre ; autrement dit, là encore, il n’est question des vampires qu’en marge et d’une manière totalement inintéressante.





‘La morte amoureuse’ : et enfin, le tout se termine par cette nouvelle qui raconte l’histoire d’un jeune prêtre, autour duquel rôde l’esprit malin qui fait un dernier effort pour l’attirer à lui, et qui s’éprend une femme vampire qui manque de le faire renoncer à sa vocation ; mais Dieu finit par triompher du Mal, le vampire est anéanti et le prêtre retourne à sa charge…





Tout ça pour ça donc : un bon titre, une très réussie présentation, un fort volume de près de 400 pages, pour n’aboutir qu’à quelques anecdotes anciennes concernant plus ou moins vaguement les vampires sur seulement quelques unes des pages de ce recueil ? Autant l’idée de cette nouvelle collection est excitante, autant ce volume-ci en tout cas ne présente pas une once d’intérêt et ne mérite qu’une seule chose : que l’on prenne ses jambes à son cou et que l’on aille se faire voir ailleurs au plus vite. Tout cela est tout simplement désolant et relève quasiment plus de l’arnaque que d’autre chose. Pourvu que les autres livres de cette collection soient plus intéressants, car là nous aboutissons à un sommet dans le domaine de l’ennui !

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La femme vampire

MY GOD !!! Attention, livre nul !!!

Ces histoires sans fin ne sont pas bien racontées et ne racontes rien de rien !!! POURRI !!!! J'AI PERDU 2 JOURS DE MA VIE !!!
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La femme vampire

Mon dernier recueil sur la très vieille littérature sur les vampires dans cette collection.



Nonobstant le titre du livre et l'auteur encore une fois il s'agit de plusieurs récits de différents auteurs classiques.



PS: l'éditeur a respecté l'orthographe de cette époque. Mettons que je trébuche souvent sur plusieurs mots. "Ben non cela ne s'écrit pas comme cela voyons!" Hi!Hi!Hi!



*La Femme Vampire de E.T.A. Hoffmann. 1821. Petit récit d'à peine 25 pages. Bof!



*Infernalia de Charles Nodier 1822. Encore lui! Ce coup-ci j'aime mieux car il présente différents récits très courts (genre une page chacun) qu'il a du trouver au Moyen-Âge. Pas nécessairement sur les vampires. Souvent des démons ou le Diable en personne. J'aime bien ce genre de récits populaires véhiculés souvent de manière orale depuis des siècles.



*La Guzla de Prosper Mérimée 1827. Mon meilleur! En fait l'auteur a beaucoup voyagé (du moins c'est ce qu'il écrit). Et il a passé beaucoup de temps en Dalmatie et en Bosnie. À cette époque dans ces contrées assez pauvres des troubadours passaient de village en village en chantant avec leur guzla: un appareil à une corde! Souvent ils chantaient de vieilles chansons qui se transmettaient de génération en génération. Mérimée a rencontré le plus populaire de ces troubadours et il a recueilli ses chansons pour les coucher sur papier. Souvent dans ce cas précis le chanteur composait lui-même ses chansons. Je dirait que la Guzla ne parle pas du tout des vampires sauf dans environ le tiers de ce recueil. J'ai pas mal aimé ce recueil car il explique les différentes coutumes des habitants de ces contrées. Plusieurs notes en bas de page. Vraiment intéressant! Et même l'aspect vampire de ce recueil est fascinant. Mérimée, sans vouloir prétendre qu'il a vu des vampires, a quand même démontré que les habitants croyaient au vampires. Très sérieusement! Même que légalement il était interdit de remettre en question l’existence de ceux-ci. Wow!



*La Morte Amoureuse de Théophile Gautier. Bien! Un jeune prêtre tombe sous la coupe d'une vampire. Mais celle-ci l'aime d'amour et ne veut lui pomper que le minimum de sang pour pouvoir continuer d'exister. Ouin!
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La leçon de violon

La leçon de violon est un des contes d’E.T.A. Hoffmann. C’est le récit par un jeune homme de sa rencontre avec un grand violoniste, élève de Tartini, personnage réel. Ce grand violoniste est un maitre exceptionnel, mais la perfection n’est pas de ce monde…

Balzac a repris toute la trame de cette narration en la transposant dans le monde de la peinture, avec Le chef d’œuvre inconnu. Il s’agissait sans doute d’un hommage.

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La leçon de violon

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La leçon de violon

Courte nouvelle, bien écrite et très agréable à lire. Un bon classique.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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La leçon de violon

Dans le même genre que le Chef-d’oeuvre inconnu de Balzac, sauf qu’ici il s’agit de musique et plus particulièrement de violon. Un jeune violoncelliste va vouloir rencontrer « le baron ». Le baron est un personnage qui semble aimer le violon plus que tout, qui en parle avec beaucoup de philosophie et qui aime à conseiller les gens, et prendre des élèves. Il est surtout bouffi d’orgueil, ce qui ne rend pas le personnage très agréable.

La chute de cette nouvelle rend l’histoire amusante, et j’ai eu un grand sourire à la fin de ma lecture. J’ai beaucoup aimé.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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Le cahier rouge des chats - Anthologie

Cette anthologie inédite réunit plus de soixante-dix textes célèbres. Le chat idéal, Le chat magique, L’animal des rois, Le chat et les écrivains, Les malheurs des chats, Le chat, héros de la littérature. Les écrits ronronnent de plaisir et de malice. On y trouve des mythes et des histoires rapportés par Cicéron, Hérodote ou Plutarque ; des anecdotes sur les chats à la cour des rois, par la féroce princesse Palatine ou la tendre Mme Campan ; de grands classiques de la littérature féline, comme le Raminagrobis de Rabelais, L’Epitaphe d’un chat de Du Bellay, Le Chat botté de Perrault, Le Chat Murr de Hoffmann, le chat du Cheshire de Lewis Caroll, Le Chat de Baudelaire.



Les plus grands amoureux des chats ne sont-ils pas les écrivains ?



L’Histoire de mes bêtes d’Alexandre Dumas, le Bestiaire de Paul Léautaud, la Vie de deux chattes de Pierre Loti.



Des interviews d’Alphonse Daudet, d’Edmond de Goncourt et de Stéphane Mallarmé.



Et enfin trois nouvelles inédites de jeunes écrivains français.



Un humoriste français avait déclaré que Dieu a inventé le chat pour permettre à l’homme de caresser le tigre.



Pour savourer chaque passage, je parcours chaque soir quelques pages. Puis je le repose et entre dans la lecture dans un autre ouvrage. Ainsi, je ne me lasse pas. Je l’apprécie d’autant plus. car la répétition peut vite me lasser. Ceci serait dommage, il est fort intéressant.



Claudia
Lien : https://educpop.fr/2022/10/2..
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Le casse-noisette

Avec un conte de Noël de Dickens, une autre lecture parfaite pour cette saison de l'année.

Le livre est évidemment associé au ballet de Tchaikovsky et il me semble, que, tout comme la ballet, il est aussi agréable à lire pour les adultes que les enfants. Pour ces derniers, il existe plusieurs très belles versions illustrées.
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Le casse-noisette

Magnifique conte de Noël, tout en rêve et onirisme.

Étant une grande amatrice du ballet, je voulais absolument lire ce petit livre.

Le conte de Noël de Dickens fait partie de mes livres de chevets du mois de décembre, celui-ci va vite le rejoindre.
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Le Chat Murr

Le Chat Murr présente la double biographie du maître de chapelle Johannes Krusler et du chat Murr, étudiant en belles lettres qui n’est autre que le sien transposé par la fiction.

Sa mort bouleversera Hoffman et laissera le livre inachevé. C’est un roman à tiroirs qui montre la lutte entre l’art et la vie, le créateur partagé entre l’oeuvre et la femme.



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Le Chat Murr

dans un royaume d'opérette, au XIXè siècle, le chat Murr est recueilli par un vieux et bon savant, maître Abraham. Il le destine à son ami musicien. Mais ce chat n'est pas ordinaire, c'est à lui que nous devons ce récit, car il sait lire et écrire.

Fantaisie hoffmannienne autour du félin domestique de cet auteur prolifique!
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Le Chat Murr

une bonne lecture fantastique , j'aime le niveau de langue utilisé!
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Le Chat Murr

Imaginez que votre chat apprenne à lire puis se mette à rédiger des thèses sur les relations entre les chats et les souris.

C'est un peu cette idée qui m'a donné envie de lire ce livre assez étrange, surtout qu'il y a deux histoires entrecoupées qui n'ont rien avoir ensemble.
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Le Chat Murr

J'avais 15 ans quand j'ai lu cette auto-biographie d'un chat. Je m'ennuyais dans la mezzanine de mon oncle et le titre m'a interpellée.

Je l'ai dévoré. J'en garde un excellent souvenir, à la fois un peu loufoque et portant un regard acerbe et juste sur la société de l'époque.

L'idée très novatrice de "faire parler un chat" m'a beaucoup séduite.

A l'époque je dévorais tout ce qui me passait sous le nez, ce n'était pas toujours très heureux et j'ai oublié un bon nombre de mes lectures d'alors, en revanche, Le Chat Murr est resté gravé dans ma mémoire et je suis parcourue d'un frisson à chaque fois que je vais chez mon oncle et que je le vois dans sa bibliothèque.
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Le Chat Murr

Murr est un pur génie diablotin.

Petit chaton qui ne comprend rien de ce qui lui arrive - il osait à peine au début de sa vie quitter son poêle -, finit par évoluer et grandir d'une façon orgueilleuse et espiègle. Vantard, hautain, égocentrique, nombriliste et avare, on se surprend à s'attacher à ce matou qui dévalorise la race humaine, mais qui parallèlement, y ressemble fortement par les procédés anthropomorphiques de Hoffman. Ainsi, petit à petit, Muur devient autodidacte et devient l'un des êtres les plus savants et cultivés de son temps. Il est drôle de s'amuser de sa découverte du monde, peu à peu élargi par son détachement de ses premiers principes.

Au début du roman, il y a une agréable étrangéisation qui nous permet de découvrir à nouveau les choses et les lieux d'une façon nouvelle et artistique à travers les yeux du chaton. Cela l'est encore plus lorsqu'on découvre également la possible vision d'un félin sur notre comportement parfois dérisoire. Il est dur de ressentir de l'animosité pour cet animal qui nous pestifère dessus à chacune de ses interventions, tellement il est bon de se rejoindre à son point de vue.



Je n'ai malheureusement lu que les parties qui se rattachaient à Muur. Les sections placards devront attendre encore un peu. Néanmoins, je ne suis nullement déçue de ce roman peu connu mais qui gagne à être découvert.

Je le conseille fortement à tous ceux qui veulent découvrir un chat plus intelligent que la moyenne des hommes et qui porte en lui un égocentrisme aussi gros que la taille de la lune. Mais toujours tournée d'une manière comique ! Oui, cher lecteur, ce roman vous arrachera plus d'un sourire !

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Le Chat Murr

Un chat très littéraire fait son petit Rousseau en nous livrant de façon très classique une autobiographie avec tout ces topos: la naissance, oedipe, les traumatismes de l'enfance, la folie de l'adolescence et les premières amours, la culpabilité qui suit la première faute...tout cela écrit au dos d'une histoire d'amour fantastique et incroyable, malheureusement inachevée...

drôle de bouquin, qui m'a par moment assommée un peu, parce que c'est le genre de lecture dont il faut quand même gagner le plaisir d'avoir à le lire, mais en même temps, c'est un livre assez irrésistible...même si frustrant car inachevé!

un drôle d'univers très sympathique.
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Le Chat Murr

On connaît Hoffmann grâce, notamment, à ses contes et à ses opéras. Ce roman, Le Chat Murr, est une de ses œuvres principales. C'est le félin lui-même qui est le narrateur de ce qui se veut être un roman autobiographique. Jusque-là, rien de nouveau sous le soleil. Mais une seconde histoire vient s'imbriquer : celle du maître de chapelle, Johannès Kreisler, sorte de musicien fou que l'on pourra retrouver par ailleurs dans d'autres textes de l'écrivain.



Murr, véritable prénom du chat d'Hoffmann pour l'anecdote, a appris à lire et à écrire chez son maître, Abraham. Dès qu'il le peut, il s'enthousiasme donc sur son quotidien dans de grandes envolées lyriques. Pour Kreisler, ce n'est pas si simple. Johannès est un ami d'Abraham. Il lui fait donc part de tout ce qui l'accable, et notamment son amour pour Julia, jeune fille pure, jeune, trop jeune. Les récits du maître de chapelle sont décousus, difficiles à suivre, tout comme les affres qu'il subit.



Mais que vient faire cette histoire, en parallèle à ce que raconte le chat ? On apprend dans l'avant-propos que le chat a écrit sur des feuillets arrachés à un livre appartenant à son maître : " lorsque le chat Murr se mit à écrire ses considérations sur la vie, il arracha sans plus de façons les pages d'un livre imprimé qu'il avait trouvé chez son maître ; et il en employa innocemment les feuillets, tant comme sous-mains que comme buvards. Ces pages restèrent dans le manuscrit et... on les imprima à la suite, comme si elles eussent appartenu à l'ouvrage. C'est avec un sentiment de mélancolique humilité que l'éditeur se voit forcé d'avouer que cet affreux entremêlement de deux sujets étrangers est dû à sa seule légèreté : il devait évidemment, avant de donner le manuscrit du chat à l'impression, l'examiner d'un bout à l'autre." L'ironie apparaît donc déjà, ironie qui ne quittera pas la plume/patte de ce matou rêvant de reconnaissance et de gloire !



Ce roman, bien que demandant de la concentration, est très intéressant. Surtout lorsque l'on sait qu'à travers le chat et Kreisler, on retrouve les deux facettes d'Hoffmann qui ne se gêne pas pour critiquer la société, la politique etc...


Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Le Chat Murr

Je voulais rédiger l'autobiographie de mon chat mais Hoffmann l'a fait pour moi. Le récit de la vie du chat, qu'on suit dès sa naissance, s'entremêle au récit du Maître de chapelle (on reconnaît là l'art du fantastique et du merveilleux d' Hoffmann, avec ce personnage un peu farfelu mais Hoffmann nous donne quelque chose de totalement nouveau avec l'intervention du chat Murr). Les deux récits se font écho, se complètent, et ne forment qu'un seul et même livre . Hoffmann feint non sans amusement un concours de circonstance : le chat écrirait sur les feuillets de l'homme. Cette parodie du roman d'apprentissage et du roman autobiographique m'a tellement fait rire ! parce que la fausse modestie du chat, c'est la fausse modestie de l'écrivain. Le chat, il caricature toutes les postures de tout écrivain qui se respecte (trop). Le chat a un ego démesuré mais on l'adore quand même.

Anecdote : c'est un livre "inachevé". Hoffmann s'est arrêté à la mort de son chat. Il ne pouvait plus apposer ses pattes ( et ses griffes) pour écrire. Dommage ! R.I.P. le chat d'Hofmann.

P.S : C'est sans conteste le livre que mon chat amènerait sur une île déserte.

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Le Chat Murr

Un bien curieux roman, celui-là ! Sa structure sort de l'ordinaire, c'est le moins qu'on puisse dire. Il s'agit de l'autobiographie du chat en question, mais celle-ci est entrecoupée de pages d'une autre biographie arrachées par le chat et qui s'en servait comme sous-mains pendant l'écriture. Par sa négligence et celle de son éditeur, le livre a été imprimé tel quel ! La partie biographie du chat est un espèce de roman d'apprentissage plein d'humour et de satire où Murr est doté du caractère qu'on pourrait s'attendre à trouver chez un véritable chat : hautain et extrêmement imbu de lui-même. L'autre partie, qui constitue au moins la moitié du livre en nombre de pages, relate quelques épisodes de la vie de Kreisler, un musicien d'un caractère très particulier et personnage qui apparaît à quelques reprises dans l'oeuvre de Hoffmann. Cette partie est plus confuse du fait que l'ordre est incertain et la continuité est interrompue. Ceci est voulu jusqu'à un certain point et l'on y retrouve le mystère et les éléments fantastiques, bref cette ''inquiétante étrangeté'' coutumière chez Hoffmann. La langue est riche et belle. Au final, ce fut une agréable lecture pleine d'originalité et de diversité !
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