Je ne suis ni un intellectuel ni un scientifique. Mon expertise vient du bon sens, du terrain et du vécu. Mais faut-il être prix Nobel de médecine pour constater que l’évolution de nos habitudes alimentaires au cours de ces soixante dernières années a engendré une explosion des grandes pathologies modernes (cancer, obésité, diabète, maladies auto-immunes) ? Doit-on être docteur en économie pour comprendre l’influence qu’exercent désormais les industries agroalimentaires et pharmaceutiques sur le pouvoir politique ? Est-il besoin d’être un grand spécialiste de l’histoire contemporaine pour se rendre compte que le monde tel qu’il est marche sur la tête ? Je ne le crois pas.
Évidemment, rien ne se fait du jour au lendemain. Il est donc hors de question de se lever un matin, en se disant : « Aujourd’hui, je fais quarante-cinq minutes de muscu et une demi-heure de footing », alors que d’habitude le seul effort que vous vous imposez est de sprinter de votre bureau à l’ascenseur avec une pile de dossiers sous le bras. Trop en faire d’un coup, c’est la certitude de se retrouver le lendemain avec une seule idée en tête : ne plus jamais bouger de toute votre vie ! Il faut reconditionner votre corps au travail physique en progressant petit à petit dans l’effort et l’intensité. Laissez-lui le temps de comprendre ce qui se passe pour lui permettre de s’adapter.
La calorie n’a ni la tête d’un baba au rhum ni celle d’un plat de pâtes carbonara. D’ailleurs, elle n’a la tête de pas grand-chose : c’est une unité pratique de quantité de chaleur. Laquelle a été établie au XIXe siècle en se fondant sur la capacité calorique de l’eau. Allez (ne m’en veuillez pas), c’est parti pour une petite définition : « La calorie est la quantité de chaleur nécessaire pour élever d’un degré 1 kg d’eau. » Ça, c’est la version originale. Une seconde a été admise un peu plus tard dans laquelle la valeur calorique a été mesurée sur 1 g d’eau et non plus sur 1 kg (soit 1 000 g)1. Le drame ! Vous voyez lequel ? Non ? En changeant la quantité d’eau de référence, on a créé une ambiguïté : si l’on considère la valeur de 1 kg d’eau, il faut parler de « kilocalorie » (kcal ou grande calorie, soit 1 000 calories), et de « calorie » (cal) pour 1 g d’eau. Or, si les chimistes et autres scientifiques qui utilisent cette unité au quotidien marquent bien la différence, les diététiciens ont tendance à faire l’amalgame. Quand ils parlent de « cal » ils désignent, en fait, une « grande cal » ou « kcal ».
Il n’y a pas de fatalité. Je crois en l’homme, je crois qu’il est loin d’être démuni et qu’il peut toujours changer ses habitudes et ce qui l’entoure pour vivre mieux.
Pour y parvenir, je mise sur la meilleure arme : notre bon sens.
Je suis vivant.
Je suis comme vous, j’ai envie de me sentir bien, beau, d’être heureux, en bonne santé, maintenant et le plus longtemps possible. « Comment faire ? me direz-vous. Existe-t-il un secret ? »
On entend tant de choses, on voit apparaître tant de méthodes et de produits, qu’il est difficile de distinguer le vrai du faux. Nous avons tous un parcours et une histoire, nous avons tous un état d’esprit qui nous incite à adopter tel comportement, à suivre tel principe ou telle stratégie. Puis, déçu par un résultat qui se fait attendre ou s’avère trop éloigné des promesses initiales, on penche pour d’autres arguments, qui nous conduisent en général à suivre le dernier « truc » à la mode et dont tout le monde parle…
un très bon livre, bien renseigné, plein de bon conseil, en plus très agréble à lire qui m'a poussé à lire les deux autres que j'ai tout autant apprécié