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Citations de Eva Justine (39)


Je ne parviens pas à déchiffrer son regard caché derrière des lunettes de soleil. De multiples questions se répercutent aussitôt dans ma tête. Que fait-elle là ? Est-elle pour quelque chose dans mon arrestation ? Va-t-elle prévenir Naos ?
Les deux hommes grimpent dans le véhicule à leur tour. L’un d’eux rentre une adresse vers Barlinnie sur leur GPS. Comme je ne suis pas d’ici, ce nom ne me dit absolument rien. Quand il démarre, je lève les yeux en direction de la fenêtre de la chambre dans laquelle Naos dort. Je suis si triste de partir comme ça, sans même un au revoir, une dernière étreinte, un dernier baiser. Je pense également à ma famille et à mes amis qui seront en état de choc lorsqu’ils apprendront mon arrestation.
Des panneaux de signalisation le long de la route indiquent la direction de Glasgow. Comme les deux policiers n’échangent pas un mot, je n’apprends rien de plus. Ce sont juste des exécutants, alors je n’essaie même pas de leur poser une question.
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« — Putain ! Qu’est-ce que tu m’as manqué.

— Moins qu’à moi, affirme-t-il. Loin de toi, je crevais à petit feu.

Dieu que j’aime cet homme. Il est le seul dont les imperfections et les faiblesses me touchent au lieu de me déranger. »
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Chapitre 1 :
Shanna
«… Allez, Shanna ! Trouve un truc à lui dire.
— Pourquoi suis-je la seule à ne pas avoir dansé avec toi pendant le mariage ?
La question l’étonne tellement qu’il se déconcentre une fraction de seconde de sa conduite. Il fait un écart et les pneus de la navette roulent une seconde sur le bas-côté. Ses doigts se crispent sur le volant.
Tu ne t’attendais pas à ça, hein !?
Pour être honnête, moi non plus. C’est sorti tout seul. Les yeux arrondis de surprise, Katell glousse. Bah, quoi ? Cette question me turlupine depuis des mois alors, autant profiter d’être presque seuls pour la lui poser. Au moins, il ne peut pas se défiler. Il se racle la gorge pour éclaircir sa voix avant de déclarer d’un ton neutre :
— Tu étais toujours avec quelqu’un.
— Ah !
Merde. Je n’avais pas pensé à ça. Il a raison. … »
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Lorsqu’on vit en meute, le mot solitude est indiscutablement à bannir du vocabulaire. Hormis la nuit ou si on décide sciemment de s’isoler, aucun loup n’est jamais vraiment seul. Si je ne connais pas le sentiment de perdre un mari, je suppose que c’est assez semblable à ce que j’ai ressenti à la mort de mes parents. Une douleur et un manque si cruels qu’ils laissent un trou béant dans le cœur. Je sens Malina encore piégée entre la colère et la tristesse.
Spontanément, je me lève et entoure ses épaules de mes bras. Je ne sais pas combien de temps il lui faudra pour traverser cette épreuve et apprécier à nouveau la vie, mais je fais de mon mieux pour l’envelopper momentanément d’un cocon de bonnes ondes. Instinctivement, nos louves intérieures accordent leurs souffles et les battements de leurs cœurs, et nous restons ainsi dans une apaisante harmonie.
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Chapitre 5 :

Declan


«… Lorsqu'elle lève les yeux sur moi, je m'y noie un court instant. Je résiste tant bien que mal à la soudaine et violente pulsion qui me broie le corps et l'esprit en réalisant combien le lien qui nous unit déjà se renforce de seconde en seconde. Bientôt, il sera indestructible.

— Peux-tu lui céder ta cabane durant le temps de son séjour ?

Je me contente d'opiner sans dire un mot. Bordel ! Ça veut dire que son odeur sera absolument partout, alors je n'ai pas fini de me branler en pensant à elle après son départ.

— À partir de maintenant, je vous autorise à communiquer télépathiquement. Accompagne Katell en ville pour qu'elle puisse s'acheter des vêtements et tout ce dont elle a besoin, dit-il en guise de conclusion.

Je suis surpris de la voir tout juste m'arriver aux épaules. Au lieu de trouver ça mignon ou même ridicule, cela me fait bander. Pour enfoncer le clou, mon loup s'agite de la sentir si proche. Je suis dans la merde. Je ne vois pas comment appeler la chose autrement...
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Chapitre 1 :
Katell Irlande. Comté de Coleraine. 2088.
«… Dès que j’aperçois les membres de mon clan, les mains en l’air, tenus en joue par des militaires, je me cache derrière un tronc d’arbre et fais de mon mieux pour contrôler ma part animale qui veut se transformer. Couteau en main, je m’apprête à bondir pour les défendre quand Rónáin, notre alpha, me coupe dans mon élan en me parlant via notre lien.
— Ne bouge pas ! m’ordonne-t-il.
La main crispée sur le manche, je gronde de dépit.
— Rester cachée, puis pars en Écosse chercher de l’aide auprès de la meute Galloway.
Ma réponse meurt dans ma gorge, lorsqu’il s’effondre. J’ai à peine le temps de réaliser ce qui lui arrive que Cameron, son bêta, mes autres compagnons de meute, leurs enfants et mon frère Angus chutent également. J’ai la sensation d’avoir le cœur piétiné. Mon estomac se noue et ma mâchoire se contracte pour contenir le rugissement de rage et d’impuissance qui enfle dans ma poitrine. ...»
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« Tout en marchant dans le sous-bois, Sandro chercha quelque chose autour de lui. Quand il le trouva, il lui désigna un arbre reconnaissable entre tous avec deux grosses branches qui s’écartaient du tronc. Arrivé à sa hauteur, il plaqua Nys contre l’écorce et approcha ses lèvres de sa bouche.
— Toutes les fois où nous passerons par ici, nous nous souviendrons de ce baiser, et même si nous ne revenons jamais, les années n’effaceront pas ce merveilleux moment. »
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Retrouvaille :

« … — Il est dans le bureau du boss. Je ne l’ai pas encore vu, mais il paraît qu’il n’a pas l’air commode.
— Comment ça ?
— Terence l’a entendu avertir Malone qu’il ne voulait pas bosser avec un bleu ni un préretraité et surtout pas avec un bavard. Il l’a prévenu qu’il n’était là ni pour faire la causette ni expliquer sa façon de travailler avec son chien. Il a même ajouté que s’il décidait de ne plus lui adjoindre un coéquipier, il en serait grandement soulagé. Putain ! J’espère ne pas me le farcir. Si je suis désigné, je ferai le minimum et on verra s’il s’en sort sans aide ce snobinard.
Merde ! Il y avait des jours comme ça où tout allait de travers.
Lukas savait bien que c’était à lui qu’incombait la charge d’assister le K9, alors travailler avec un type sympa n’aurait pas été de refus.
— Remarque, je dis ça, mais avec ton karma, nous savons tous les deux qui sera désigné, se moqua Kevin. Quand une journée commence mal, il n’y a pas de raison que ça ne continue pas.
Lorsque Malone cria le nom de Lukas pour lui commander de venir dans son bureau, tous les yeux se tournèrent vers lui. Kevin fut néanmoins désolé d’avoir vu juste et lui adressa un léger sourire compatissant.
Lukas lui rendit la serviette humide en pensant que par chance lui aussi aimait le silence. Fort de cette assurance, il tapa un coup bref contre le battant de bois du bureau du shérif pour s’annoncer. Un grondement animal vibra dans l’air.
— Silence !
L’ordre venait de claquer sèchement. Sitôt la porte franchie, Lukas posa ses yeux sur le demi-loup noir qui, s’il s’était tu, le surveillait attentivement.
Malone l’invita d’un geste de la main à s’approcher du bureau.
— Entre ! Je te présente l’agent Cartright de l’unité cynophile avec lequel tu vas faire équipe quelques jours, annonça-t-il en pointant sans plus de façon ce dernier du menton.
Cartright ! Avait-il dit Cartright ? Lukas se figea sur place. Ses yeux se posèrent sur les épaules de l’homme. Allons ! C’était un nom comme un autre, ça ne pouvait pas être Tiago, tenta-t-il de se persuader.
— Eh bien, ne reste pas planté là, assieds-toi ! insista son boss.
...»
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Chapitre 3 :
«…
— Eh bien… dans mon souvenir, nous avions pourtant parlé de chasser uniquement de animaux, s’esclaffa Édric qui avait reconnu Finette. Est-ce que je me trompe, maître d’armes ?
Arthus se contenta pour toute réponse d’un léger sourire ironique.
— Détale vite ! Conseilla Édric à Finette. Je ne sais pas combien de temps je pourrai retenir le bras hardi de mon homme de confiance, plaisanta le jeune seigneur.
Avec satisfaction, il venait de constater l’absence de dépouille accrochée à la selle de Willibert.
— Il manque singulièrement d’humour lorsqu’il rentre bredouille, ajouta-t-il.
Finette regarda une dernière fois les trois hommes, puis rebroussa lentement chemin en marchant à reculons, tant elle hésitait à tourner le dos à celui qui avait failli l’envoyer dans l’autre monde.
— Tu as raison d’être prudente. Continue ainsi, se moqua Édric. Avec lui, tout peut arriver.
Une fois Finette suffisamment éloignée, il s’adressa à son ami.
— Cette femme est jolie, pourquoi voulais-tu la transpercer ?
— Tu m’as vu ? Dit-il mortifié.
— Non, mais j’ai tout entendu. Tu as braillé si fort que les oiseaux ont cessé de chanter.
Willibert fut dépité de voir deux lièvres et trois faisans pendre mollement à la selle d’Édric.
— Ne me dis pas que tu as encore gagné ?
— Alors, je me tais.
...»
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Chapitre 1 :
«…Depuis peu, il avait même été officiellement mis dan la confidence de leur inclination amoureuse. Même si cette révélation n’en avait pas été vraiment une, puisqu’il le entendait chaque nuit faire l’amour. Depuis, il protégeait ce secret comme s’il en était le sien.
— Ne sois pas jaloux, Willi, ton heure de gloire sonnera prochainement, le consola Édric.
Qu’as-tu envisagé pour nous torturer, cette fois-ci ? Lui demanda Arthus.
— Pendant que tu me laveras, Willy chantera pour me distraire.
— Encore ? Se lamenta ce dernier.
— Tu n’as pas le choix. J’ai emporté la traque, donc je décide.
...»
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— Puisqu’Éloïse est désormais en sécurité, vous pouvez sans doute retourner à Termes, suggéra Aliète.
Arthus hésitait. Effectivement, Éloïse étant sous la protection de l’Aigle, comme tout le monde le nommait par ici, sa mission avait pris fin. Toutefois, il lui déplaisait que celui-ci puisse penser qu’il se dérobait à une sanction justifiée.
— Je vais laisser ici mes quatre soldats. Dès que votre transport sera possible, rejoignez le château d’Aguilar, conseilla-t-il à la nourrice. Venez également, ainsi vous pourrez profiter de la carriole, et expliquer au seigneur que des malandrins traînent dans la région, ajouta-t-il à l’adresse d’Adelphe.
— Vous pouvez compter sur moi, je prendrai soin d’elles et du petit Jean, jusqu’à notre venue à Aguilar.
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Chapitre 3 :
S’abandonner à la douceur de croire

« …
— J’espérais attendre me trente ans avant de convoler, reconnut Édric pour la première fois, sans pouvoir masquer sa contrariété.
— La peste a changé bien des projets. Nous devons penser à notre descendance dès à présent, et puisque tu es mon unique héritier et que nos deux familles s’étaient entendues depuis fort longtemps sur cette union, il est inutile de repousser l’inévitable. Je regrette d’ailleurs que nous ne nous soyons pas revus ces dernières années, ainsi tu connaîtrais mieux Éloïse et ce mariage te rebuterait moins. La dernière fois que je l’ai rencontrée, c’était une petite fille bien calme et très mignonne. Elle ne te causera aucun souci, j’en suis persuadé.
— Pourquoi ne l’épouserez-vous pas vous-même ?
— Moi !
... »
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Chapitre 2 :
L’âme devient mélancolique à l’automne de la vie

« …
— Mais il est peut-être hideux, se lamenta-t-elle.
— Ou le contraire.
— Il affreusement jeune, fit-elle, butée.
— Dix-sept ans, soupira celle qui avait l’habitude du caractère impétueux de sa juvénile maîtresse. En plus, comme vous l’avez déjà rencontré, ce n’est donc plus vraiment un total inconnu.
— Peuh ! L’avoir croisé lors d’un souper, il y a sept ans de cela, comment veux-tu que je m’en souvienne, dit-elle, en grimpant sur son matelas.
— Il a s’en nul doute hérité de la beauté de son père, argumenta Aliète, qui gardait en mémoire la séduction virile du jeune veuf.
... »
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Être un guerrier courageux et vigoureux ne doit laisser aucune place à la monotonie, supposa Sumiko les yeux brillants. Se battre à l’épée, décocher sa flèche et atteindre son but, ou jeter sa lance et transpercer le corps de son ennemi doit être bien plus excitant que de tirer avec ma fronde sur des troncs d’arbres.
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Sa beauté se fanera bientôt, alors elle comprendra combien son combat a été vain. Aplanir les tensions entre vous, lui aurait permis de découvrir à quel point tu es une femme honnête et une amie sincère.
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Les deux sœurs se ressemblaient beaucoup, tant par leurs silhouettes menues que par leurs gracieux visages aux pommettes hautes et aux prunelles sombres. On pouvait sans conteste affirmer que l’aînée était jolie, cependant, sa beauté ne pouvait égaler celle de sa cadette, dont les grands yeux en amande et les lèvres d’un rose nacré rehaussaient encore l’ovale parfait de son teint délicat. Si la première paraissait douce et aimable, la seconde semblait vive et intrépide.
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La paix est plus douce pour les femmes et les enfants mais, hélas, le sang des hommes coule plus vite dans leurs veines, dès qu’ils lancent des cris de guerre, déplora Sakina.
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- Papa, il pleut, annonça Emi en courant vers eux. Je mets mes bottes ?
Les yeux des deux amants se fixèrent et un lent sourire étira les lèvres de Lukas.
- Oui, c’est plus prudent, puisque notre faiseur de pluie est de retour.
Ce mauvais temps contrariait Tiago. Se pouvait-il qu’une malédiction quelconque le poursuive dès qu’il posait un pied à Green River ?
Lorsqu’il était arrivé la vielle, il avait été désolé d’apprendre que c’était la première année que la kermesse de l’école était perturbée par le mauvais temps.
Cela l’avait d’autant plus embêté que Lukas n’avait pu s’empêcher d’afficher un air moqueur toutes les fois où leurs yeux s’étaient croisés. Est-ce que les karmas prenaient des vacances de temps à autre  ?
- Tiago est un faiseur de pluie ! répéta Emi en tournant en rond autour de lui, telle une indienne invoquant le Dieu des orages et des tempêtes.
- Quelles étaient les prévisions avant que je vienne ?
- Grand beau temps, répondit Lukas.
- Il faudrait que je me fasse désenvoûter. Je ne vois pas d’autre solution, grommela-t-il les mâchoires crispées.
S’il n’avait pas pensé à consulter le bulletin météo avant de sauter dans l’avion, Tiago avait cependant demandé si les journalistes avaient enfin quitté la ville.
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Eva Justine
C’est un léger sourire aux lèvres qu’elle se retourna quelques instants plus tard, quand elle entendit un second petit ronflement. S’approchant doucement du bel endormi, elle se cala contre le coin d’un mur, et pour la toute première fois put prendre tout son temps pour dévisager celui qui faisait battre son cœur plus vite depuis la veille.
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Parmi tout ce qu’il avait éparpillé, Dan tendit la main, attrapa un petit bout de tissu qui lui semblait suffisamment bizarre pour l’examiner avec attention.
— Qu’est-ce que c’est ?
— Un jockstrap !
Voyant Dan lever un sourcil interrogateur, il précisa en rougissant.
— C’est un sous-vêtement destiné aux hommes. Ça laisse les fesses apparentes.
— Ah ! fut la seule réponse audible.
Comme si le bout de tissu était devenu brûlant, Dan le jeta aussitôt à terre
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