AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Evelyn Waugh (96)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le Cher disparu

Suite au décès d’un ami, Dennis Barlow se renseigne dans une entreprise funéraire sur toutes les modalités de la procédure : embaumement, soins esthétiques sur le corps et le visage du défunt pour le rendre présentable, habillement, cercueil vitré, enterrement ou crématorium, urnes funéraires. Il s’éprend d’une jeune employée, Aimée Thanatogénos. Lui-même travail dans un funérarium pour animaux beaucoup moins réputé que celui où la Belle travaille. Il déclame et lit des poèmes à sa dulcinée mais a un comportement distant et flegmatique à son égard. Quand elle apprend qu’il n’est pas l’auteur des poèmes et qu’il travaille dans cet endroit finalement indigne d’un poète, elle se tourne déçue vers un autre prétendant encore moins délicat. Après une nouvelle déception elle décide de se suicider. C’est Dennis qui brûlera son corps.



Maintenant que vous connaissez la fin, vous voilà dispensé(e) de lire ce roman que je ne recommande pas. En cela je rejoins le commentaire de Mariecloclo.



Sur la quatrième de couverture on peut pourtant lire le commentaire suivant : " Avec Le Cher disparu cette irrésistible satire des rites funéraires américains, E. Waugh (1903-1966) s’inscrit dans la lignée d’écrivains anglais qui, depuis Swift, ont su cacher sous la joie du rire un pessimisme manichéen.

Humoriste redouté, Waugh est aussi considéré, pour la pureté et le classicisme de sa langue, comme l’un des maîtres de la littérature anglaise contemporaine."



J’ai lu ce livre pour l’humour que j’espérais trouver. Très long à démarrer, je l’ai trop rarement trouvé drôle (malgré l’extrait), l’histoire n’est pas d’un grand intérêt, les personnages ne sont pas attachants. Une déception.

Commenter  J’apprécie          10
Officiers et gentlemen

Deuxième volet de la trilogie consacrée par l'auteur aux bouleversements de la bonne société britannique après le choc de la Seconde guerre moniale.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
Commenter  J’apprécie          10
Hommes en armes

Evelyn Waugh est un auteur anglais né en1903 et mort en 1966 : autant dire qu'il fait partie de l'histoire...On le trouve, par exemple, dans le passionnant "Any human heart" de William Boyd, comme jeune écrivain catholique un peu snob et méprisant.

Robert Laffont vient de rééditer dans sa collection « Pavillons Poche » ses deux romans sur les années de guerre 1939 et 1940. Le héros s'appelle Guy Crouchback, littéralement "dos rond". Issu d'une grande famille catholique en voie de déclin, âgé de 36 ans, il n'a pas fait grand-chose de sa vie. Patriote, il s'engage à la déclaration de guerre, et son rang social le fera intégrer dans un corps d'élite (curieusement appelé, en français, les Hallebardiers).



Il va être ballotté de stage en affectation, d'Ecosse en Afrique, sans aucune logique, sans la moindre valorisation de ses compétences. Les armements et matériels n'ont rien à voir avec la guerre moderne, et on va le voir en Crête, où Crouchback participera à une retraite éperdue (remarquablement peinte par l'auteur), sans même avoir tiré sur un Allemand.

Au passage, le lecteur admirera une extraordinaire collection de dinosaures militaires, vieux officiers d'active très dépassés qui engagent la vie de leurs hommes de façon bien légère. Et il pensera à un autre roman de Boyd, " An Ice Cream War", ou le jeune héros est précipité dans un débarquement dont on se demande comment il a été préparé.

Il ne faut pas oublier cependant que l'armėe britannique, même si elle a mal commencé la guerre, l'a poursuivie et terminée de façon héroïque et très efficace, à El Alamein par exemple ; l'auteur est libre d’exercer son sens critique, mais nous devons rendre hommage à la réalité.



En résumé, deux livres utiles à qui s'intéresse à la Grande-Bretagne au XXème siècle
Commenter  J’apprécie          10
Scoop

Farce africaine dans laquelle ce maître de l'humour et de la satire peint sous un jour burlesque la faune des grands reporters..............
Commenter  J’apprécie          10
Retour à Brideshead

Avant de le lire, j’avais d’Evelyn Waugh l’image d’un auteur assez sarcastique et m’attendais donc à lire un roman plutôt humoristique. Ce n’est pas vraiment le cas de Retour à Brideshead, car mises à part les scènes entre Charles et son père qui sont assez drôles, le roman est plutôt grave.

Il s’agit d’abord de la rencontre entre Charles, le narrateur alors étudiant à Oxford, et Sebastian, un jeune aristocrate très beau, très charismatique, un dandy, un esthète, mais encore très tourné vers l’enfance. La relation entre les deux garçons est plus qu’ambigüe mais n’est jamais clairement nommée. S’agit-il d’une amitié forte, d’un amour platonique, ou plus probablement d’une relation homosexuelle dissimulée et encryptée dans le texte sous forme métaphorique ?



Grâce à Sebastian, Charles va être invité à Brideshead et rencontrer sa famille. La demeure de Brideshead est un véritable château baroque. Les parents de Sebastian, les Marchmain, vivent séparés mais ne peuvent divorcer, Lady Marchmain étant catholique romaine. Lord Marchmain est néanmoins parti vivre ailleurs avec sa maîtresse. Sebastian a un frère aîné très conformiste que l’on surnomme Bridey, ainsi que deux soeurs : la très belle Julia qui lui ressemble beaucoup, et la benjamine Cordelia qui égaie le roman de son espièglerie. Comme dans une saga familiale, on suit la vie des différents membres de cette famille pendant vingt ans, jusqu’à la mort des parents et la chute de Sebastian qui a plongé dans l’alcoolisme, le déclin de la famille étant symbolisé par celui de la propriété de Brideshead, dont il ne restera plus que la chapelle.



On voyage beaucoup dans Retour à Brideshead, de l’Angleterre au Maroc, en passant par l’Italie et les États-Unis. C’est un roman très riche, à la fois roman d’apprentissage, saga familiale, réflexion sur la religion et sur un monde en train de disparaître dont il porte la nostalgie. Mais alors que j’étais enthousiaste au début de ma lecture, je dois avouer que je n’ai finalement pas été véritablement emportée par ce roman, pourtant brillant, sans doute parce que ses thèmes importants me sont totalement étrangers.


Lien : http://uncahierbleu.wordpres..
Commenter  J’apprécie          10
Le Cher disparu

Hollywood fin des années 1940 et quelques membres de la communauté Anglaise so Bristish...

Lorsque Francis Hinsley, un employé modèle des studios Megalopolitain apprend son licenciement , il se suicide. Son jeune ami Dennis Barlow, poète dans l'âme et travaille à à Los Angeles aux Bienheureux Halliers , une entreprise de pompes funèbres animalières. Mais il se voit confier la mission d’organiser des obsèques dignes de ce nom à ce cher disparu.

Dennis découvre un monde, pardon, une entreprise dédiée aux rites funéraires les Célestes Pourpris.



Avertissement : cher lecteur qui te délecte d'humour noir, ce livre est pour toi !



Evelyn Waugh nous dépeint la mort sous l'aspect le plus incongru. Aux Célestes Pourpris, Denis devient "le délaissé", tout le personnel est aux petits soins pour lui. Et oui, il doit quand même choisir dans ce faste pompeux la dernière demeure du cher disparu. Dans ce lieu où la mort ressemble plus à des vacances de luxe, Dennis fera connaissance d'Aimee Thanatogenos, une cosméticienne pour défunt.



Ecrit avec cynisme et un humour noir succulent , les Célestes Pourpris ne sont que le miroir d'une societé de luxe et d'apparences.



J'ai lu ce petit bijou avec un grand sourire aux lèvres!


Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          10
Le Cher disparu

J’ai ouvert ce livre sans savoir du tout de quoi il s’agissait. Il s’est avéré que ce n’est pas du tout mon genre de lecture et que je préfère lire des auteures que des auteurs. Et pourtant, j’ai lu ce petit roman noir, caustique et humour noir d’une traite et avec plaisir.

Pour info, Evelyn Waugh, écrivain anglais et sarcastique (1903-1966). Le cher Disparu (The loved One), satire sur les excès financiers des croque-morts, les aberrations de l’industrie du cinéma de Californie, a été écrit en 1948.

On est dans un monde fait par et pour les hommes dont l’auteur a conscience. Dans ce roman, les hommes sont vraiment pitoyables, du premier au dernier, les deux femmes sont victimes impuissantes du système.

C’est finement écrit, les personnages nous révèlent jusqu’à la toute dernière ligne des facettes d’eux-mêmes et pas des plus brillantes. D’ailleurs, ils n’en ont pas. Le tout est très pessimiste, désillusionné sur les humains.

Malgré tout, je préfère lire des vues plus constructives, optimistes, pleine d’amour et d’espoir pour les pitoyables humains que nous sommes.


Lien : https://www.gabrielle-dubois..
Commenter  J’apprécie          00
Retour à Brideshead

Il faut passer l'étape ennuyeuse des 100 premières pages. Puis on est pris dans le huis-clos de cette famille d'aristocrates catholiques anglais. Le narrateur, lui, est agnostique. Le thème central c'est le catholicisme, la notion de péché, de fatalité sur fond de fin du monde et de guerre imminente. Tous les personnages ont des vies désespérées : les pères sont absents, lointain ou indifférent. La mère culpabilise. Les quatre enfants ont conscencieusement gâché leur vie. Le narrateur, comme son père, se désintéresse de sa famille et divorce pour rester seul finalement. Ce livre écrit en 1944 décrit la fin d'une société et exprime les inquiétudes métaphysiques de son auteur. Le contexte rappelle celui de Dowton Abbey sans la joie de vivre. Le style est parfois lourd et indigeste, presque incompréhensible, peut-être est ce mal traduit.

Commenter  J’apprécie          00
Trois nouvelles

Je ne suis pas convaincu par ces nouvelles. Un récit sur trois est agréable à lire, une chute sur trois est amusante, c'est un pourcentage assez faible.

La première raconte l'histoire d'une famille de bourgeois inintéressants, elle est d'autant plus difficile à suivre que les personnages ne sont pas clairement présentés : le fait que l'auteur les ait déjà utilisés dans des nouvelles précédentes devraient suffire à nous permettre de suivre. Raté. Mais au moins la chute est subtile.

La 2ème histoire se passe dans un pensionnat guindé et raconte par le menu les petites intrigues des élèves, ce qui n'a que peu d'intérêt.

La 3ème est drôle, bien racontée, et tourne en ridicule les universitaires; c'est une histoire que n'aurait pas reniée David Lodge. Par contre elle se termine platement, dommage pour un récit catastrophe bien mené.

Au final le bilan est bien maigre ...
Commenter  J’apprécie          00
Retour à Brideshead

Entre 1920 et 1960, il y a une forte mouvement chez les écrivains francais d'embrasser le communisme. En Angleterre, par contre, les homes de lettres se convertissaient a l'Église Catholique Romaine. Les auteurs Catholiques anglaises méritent d'être plus connus en France qu'ils sont. Parmi les grands noms figurant J.R.R. Tolkien, Malcom Muggeridge, Dorothy Sayers, Muriel Spark, Graham Greene et Evelyn Waugh. La lecture de Retour a Brideshead offre une excellente opportunité de mieux connaitre cette tendance marquante chez les Anglais.



Le protagoniste Charles Ryder est un arriviste qui veut faire un entrée chez la grande noblesse anglaise. Étudiant a Oxford, il fait un grand pas dans cette direction quand il devient l'amant du jeune lord Sebastien Flyte. La relation entre Ryder et Flyte va bon train pour plusieurs années mais deux problèmes surviennent. Premièrement, Sebastien sombre dans l'alcoolisme. Deuxièmement, Charles Ryder commence a sentir plus attire par Julia la sœur de Sebastien que par Sebastien ce qui pousse Sebastien a boire davantage.



Charles se fait chasser par la famille Flyte quand il donne Sebastien de l'argent pour procurer de l'alcool en dépit de la demande exprès de la mère de Sebastien de ne pas le faire.



Les années passent. Charles se marie , devient un peintre célèbre et se divorce. Sebastien part en voyage et finit au Maroc ou un monastère lui donne des travaux par charité. Julia se marie et se divorce. L'hasard réunit les anciens amis. Ils semblent être sur le point de se marier quand le père de Julia revient en Angleterre avec sa maitresse.



Sur son lit de mort, le père accepte de recevoir les derniers rites. Ce geste inattendu inspire Julia de respecter l'interdit catholique de ne pas s'engager dans un deuxième mariage du vivant de son époux.



Au début Charles trouve le comportement de Julia juvénile, mais éventuellement il apprend a l'admirer pour sa foi et sa rectitude morale.



C'est une très belle histoire d'un amour manque qui fait couler abondamment des larmes dans le monde Anglophone depuis soixante-dix ans. Les francais doivent absolument lire ce roman par solidarité avec leurs voisin de l'outre manche.

Commenter  J’apprécie          00
Le Cher disparu

J'ai adoré cet humour anglais grinçant… je voudrais bien voir le film
Commenter  J’apprécie          00
Bagages enregistrés

Ouvrage assez décevant par le regard très supérieur que tient Evelyn Waugh sur les cultures qu'il découvre.
Commenter  J’apprécie          00
Ces corps vils

Je m'attendais à du Fitzgerald, à un ancêtre de McInerney, bref, à quelque chose de flamboyant, romantique et désenchanté.

Au temps pour moi : le style est piètre (trop de dialogues), impossible. L'écrivain pèche par facilité et gaspille un talent réel, visible dans les (trop) rares descriptions qui émaillent le livre. Les personnages n'ont quant à eux d'autre épaisseur que leur absurdité. L'ensemble est bien trop léger, au propre comme au figuré.

Très déçue par Waugh que je lis ici pour la première fois.
Commenter  J’apprécie          00
Retour à Brideshead

son chef d'ouvre
Commenter  J’apprécie          00
Hommes en armes

L'esprit sarcastique de Waugh fonctionne à plein - et avec quel style ! - dans ce récit d'initiation définitivement pas comme les autres.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
Commenter  J’apprécie          00
Retour à Brideshead

Une lecture intéressante car elle permet de plonger dans "l'univers" très particulier de l'aristocratie anglaise ( ses codes, ses moeurs, ses libertés, ses chaînes, l'influence profonde et rigide de la religion ... ).



Si j'ai bien apprécié les traits d'humour , l'excentricité "élégante" , le décalage assez sympathique de nos voisins d'Outre-Manche , ainsi que l'ambiance et les "aventures" des personnages dans la première moitié du roman j'ai trouvé davantage de lourdeur dans la seconde moitié ( cela dit cela peut se comprendre aussi dans la mesure où l'histoire prend elle-même un tour plus sombre ... )..... ( la suite à lire ici : http://blabliblo.canalblog.com/archives/2010/05/30/18048862.html )
Lien : http://blabliblo.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Evelyn Waugh (639)Voir plus

Quiz Voir plus

Labyrinthe : À l’usage des amateurs

L’Usage du monde

Nicolas Bouvier
Bruce Chatwin
Ryszard Kapuścinski
Georges Perec

14 questions
31 lecteurs ont répondu
Thèmes : labyrinthe , récits , roman , bande dessinée , histoire , philosophieCréer un quiz sur cet auteur

{* *}