F. Paul Wilson

J'ai oublié ce livre dans un BandB anglais mais ce que je peux en dire c'est que je l'ai lu entre le départ Eurostar de Paris et le retour signe qu'il m'avait accaparé.

Comme toujours, on y côtoie plusieurs générations et le thème de celui-ci est la gastronomie.

A lire sans risque de monotonie.

Voilà encore une histoire de vampire assez bien réussie. L'histoire se passe durant la seconde guerre mondiale durant le règne des nazis. Il est assez bon de voir l'auteur trouver plus monstrueux que les ss et de les voir se faire déchiqueter nuit après nuit. Le vampire n'est qu'une ombre qui s'abat sur ses proie rendant l'ambiance encore plus angoissante. Le donjon est sombre et froid. On ne cesse de vouloir tourner les pages pour découvrir comment ces allemands vont s'en sortir imaginant qu'il n'y a aucune issue. J'ai passé d'agréables moments à lire ce bouquin. Si vous aimez les vampires allez y celui ci est effrayant.

L'auteur aborde ici le phénomène du déboublement de personnalité. Un zeste d'érotisme saupoudré de sensualité qui se mêle habilement. Comme toujours avec cet auteur, les personnages sont fouillés et on est à deux doigts du thriller psychologique. D'ailleurs, un thérapeute est très présent dans l'histoire. Nous avons aussi une jumelle qui remuera ciel et terre pour découvrir la vérité sur l'assassinat de sa soeur, assistée par un policier (son ancien amoureux, au passage), Rob pour les intimes.... et c'est là que la terreur entre en scène pour ne plus nous quitter..

On navigue bel et bien dans la peau des personnages, on retient plus d'une fois son souffle, et l'horreur va crescendo.

Un livre à mettre dans toutes les mains avides de sensations fortes.

Pas de fantastique au menu de ce Mort clinique qui relève du thriller médical, efficace et pas mal fichu dans l’ensemble, même si…

Un institut recrute les meilleurs étudiants pour leur assurer gratos une formation de médecin. Au terme de leur cursus, les toubibs vont pour la plupart aller soigner les pauvres. C’est beau ! Beau comme dans l’adage “si c’est trop beau pour être vrai, c’est que ce n’est pas vrai”. Il y a bien sûr une embrouille derrière, qu’on devine très vite : les nécessiteux “soignés” servent de cobayes pour tester à leur corps défendant des traitements et faire ainsi progresser la médecine (ainsi que le portefeuille des labos pharmaceutiques).

Wilson livre un bon thriller avec ce qu’il faut d’indices, investigations, tension, coups fourrés, coups de théâtre, coups sur la tête. Efficace dans la gestion de la recette. Même si – on y revient – pas très inventif à rester dans les clous sans jamais s’écarter des codes du genre.

Le postulat de ne recruter que la crème des étudiants tient moyen debout : vu le but final de l’opération, n’importe quel disciple d’Hippocrate pas trop regardant ferait l’affaire. On regrettera aussi la facilité de la machine à laver le cerveau sortie tout droit d’un roman de SF (genre dans lequel Wilson a écrit). Il aurait été mille fois plus intéressant de mettre en scène un endoctrinement des apprentis médecins pour amener un questionnement sur l’éthique, le coût humain du progrès scientifique, les inégalités d’accès aux soins et de traitement selon qu’on soit plein aux as ou pauvre comme Job, le capitalisme médical, l’argent engrangé sur le dos des malades dont l’essentiel finit dans la poche d’actionnaires plutôt que dans le financement de la recherche. Là non, on a des méchants qui sont méchants et qui le restent, les gentils pareil de leur côté. Du noir, du blanc, monolithiques et invariables du début à la fin, sans cette zone de gris propice à susciter la réflexion. Sur les questions humaines et éthiques, on se situe donc loin, très loin d’un Spinrad avec son Jack Barron et le secret de l’éternité.

Reste un bon roman de divertissement pour une lecture pépère en pilote automatique… dont le souvenir se délitera petit à petit, parce que bien sur le moment mais pas impérissable sur le long terme.
Lien : https://unkapart.fr/terreur-..

Au cœur du Maryland, la prestigieuse école de médecine Ingraham, subventionner par la Fondation Kleederman, offre aux étudiants la possibilité de bénéficier du meilleur enseignement possible, sans payer de droits d'inscription. Ceux-ci doivent simplement séjourner 4 ans sur le campus. Les médecins issus de l'Institut représentent l'élite de la profession, cependant la quasi-totalité dédaigne les spécialités lucratives, pour se consacrer à l'exercice de la médecine dans les milieux les plus défavorisés

Quinn Cleary et Kim Brown, deux étudiants nouvellement admis vont se trouver confronté à toute une série d'événements troublant qui vend éveiller leur curiosité, et les conduire à découvrir la terrible contrepartie de la gratuité des cours dispensés à l'Ingraham. Par le biais d'expérimentation de techniques médicales de pointe sur des êtres humains, l'auteur, médecin lui-même, nous entraîne dans un thriller redoutablement efficace au suspense haletant


Lien : https://collectifpolar.com/

S'ouvrant sur des remerciements à Lovecraft (hommage rendu quelques chapitres plus tard), RE Howard et Clark Ashton Smith, voila un court roman d'à peine 300 pages qui au final aura été un excellent moment de lecture. !



je rassure tout le monde, même s'il s'agit d'un roman estampillé Fantastique/Horreur, il n'y a pas de quoi frissonner de peur, mais il contient quand même des passages que j'ai trouvé très intense point de vue suspense et un scénario plus solide que prévu.



l'auteur utilise avec brio la période la seconde guerre mondiale comme trame de fond à une histoire qui n'est pas ausi classique qu'on aurait pu le croire (mais ca on le saura plutôt à la fin). J'ai apprécié l'orginalité liée à l'opposition que se livre le Capitaine de la Wermacht et son homologue SS (impossible d'éprouver la moindre empathie pour ces types la), ainsi que qu'à l'entité maléfique dont je ne dirais rien sans spoiler.



A insérer sans problème dans sa campagne d'Achtung!Cthulhu.

La Forteresse noire m'avait laissé un trés bon souvenir, un trés bon roman d'épouvante, par contre celui ci m'a plus que déçu, il ne se passe guère grand chose dans cette histoire, l'auteur accumule les sous intrigues qui apporte finalement peu à l'histoire, j'ai décroché au deux tiers du roman, sans comprendre vraiment où tous ça nous emmène, une déception.

J'ai voulu mettre a jour ma filmographie avec la forteresse noire, impossible de le trouver, je me suis donc rabattu sur le roman. L'ambiance de la première partie est de l'horreur pure dont il ne règne que peur et mort avec des nazi qui se font tuer par une ombre maléfique, excellent. L'arrivée du professeur et de sa fille vient casser ce rythme en nous dévoilant la créature et l'histoire tourne au fantastique. Vient les idiles amoureux de la fille avec un bel et sombre inconnu qui rallonge inutilement une partie inintéressante. La fin met complétement de côté les nazi et la confrontation de deux hommes que tout oppose qui pour moi était la meilleur partie du roman. Il y a du très bon mais l'auteur pour moi n'a pas approfondi les bonnes parties (l'horreur et la confrontation des deux hommes) pour s'attarder sur du secondaire (histoire d'amour, l'homme roux et mystérieux).

Francis-Paul Wilson qui est surtout connu pour « La forteresse noire » (syn. « Le donjon »), est surtout un auteur excellant dans le thriller médical. Il a aussi écrit une saga Jack Repairman dont seulement deux des vingt-neuf titres ont été traduits dans notre langue.



« L’esprit du mal » nous conte un thriller palpitant qui nous met en haleine pendant un près de 440 pages. Tout part d’une fiction et si le Président des États-Unis d’Amérique voulait légaliser toutes les drogues, que se passerait-il ? Non, ce livre n’est pas centré sur la politique, mais l’utilise comme prétexte pour son intrigue. Des barons de la drogue, des petits bras, une petite fille, le médecin du Président, le casting est très bon. Les personnages sont travaillés et on se prend de sympathie pour chacun. C’est un récit presque sans temps mort et on se surprend à arriver déjà à la fin.

Le chapitre final m’a un peu rappelé les thriller de Dean Koontz, une fin explosive américaine avec plein d’action. Je suis même un peu surpris que l’histoire s’abrège de cette manière.



Un très bon roman que nous signe Francis-Paul Wilson. Ce n’est certes pas le meilleur à mon goût, « Mort clinique » est bien meilleur, mais il n’en reste pas moins agréable.

Repairman Jack est un anti-héros ultra-réussi ... capable du pire comme du meilleur, anti-américain typique qui s'en prend violemment au système, j'adore ! Les personnages sont attachants, même les deux crapules et y compris les monstres, le récit est bien monté, gardant toujours en lui sa part de suspense, les crimes sont sensiblement monstrueux et pas trop graphiques (c'est mieux, je peux vous assurer), les mythologies sont bien mises en avant et l'ambiance générale donne froid dans le dos ... est-il besoin d'en ajouter ? J'aime ce livre qui est sans aucun doute le meilleur de la bande des Repairman par son humour, son ton décalé, son action incessante et sa connaissance de la matière ...

Un bon thriller qui tient en haleine jusqu'au bout. On se doute bien ou il veux en venir mais quand même c'est agréable à lire.

Un roman efficace, paradoxal, où un juif doit aider les nazi, piger par une créature qui les décime. La touche fantastique est bien ficelée, l'intrigue, bien que basique, garde une certaine part de mystère jusqu'à la fin du récit.



Un bon petit roman fantastique.

Pour la première fois, nous faisons connaissance avec Jack le réparateur qui n’est pas tout à fait un réparateur comme on le pense quand on entend ce mot. Il résout des affaires à caractère fantastique. Dans ce tome, c’est dans la mythologie hindoue que l’auteur nous plonge.

J’ai trouvé que l’histoire était bien ficelée (sans forcément être super originale dans le déroulement) et le style est agréable.

J’ai bien accroché au personnage de Jack qui me fait un peu penser à des séries américaines ou mangas dans lequel le héros est en dehors de la société tout en aidant les gens qui ont des soucis et que personne d’autre ne peut aider, même pas la police (l’agence tout risque, Nicky Larson, …). En quelque sorte Jack a deux personnalités ; la première celle du mec plus ou moins normal et la seconde le professionnel efficace et consciencieux. On évolue donc avec lui et ses « proches » avec lesquels il doit s’adapter par rapport à son travail et ses personnalités qui en découlent.

Bon policier-thriller qui se suffit à lui-même mais dont j’aimerais bien connaitre la suite des aventures de Jack.
Lien : http://lesephemeresgourmandi..

Dans ces pages, Dracula visite des lieux comme la Côte d'Azur, the wilds of Oregon, the Los Angeles of Raymond Chandler, communist Eastern Europe, Rome at the dawn of the 21st century (a chilling tale in which he is forced to imitate the Messiah), and the ruins of post-apocalyptic New Jersey. He encounters Bettie Page, Aleister Crowley, Timothy Leary, Lou Reed, and Francis Ford Coppola (with the entire cast and crew of Apocalypse Now, in a hilarious spoof).

This book covers Dracula from inception to beyond modern day. Some of the stories are incredible and some are horrible. This book took a long time for me to finish.

I'm not a fan of vampires, and I'm disappointed... but it's The Mammoth Book of Dracula, so, I'm not surprised. However, I was hoping to find some creepy stories...

Next time, maybe.

un de mes meilleurs livre fantastique, à lire si l'on s’intéresse au vampirisme et aux forces occultes.

Ce roman maintient un suspense époustouflant de bout en bout .

Nullement lent , l'action est rondement menée , dans un univers très

contemporain et terriblement d'actualité : le système de santé à l'heure de l'explosion démographique .

Durant la Seconde Guerre mondiale, le capitaine Woermann et ses hommes ont pris place dans un vieux château de Transylvanie. Très vite les soldats vont être tués de façon mystèrieuse. Le major SS Kaempffer est envoyé en renfort...

Au même moment, un vieil homme, spécialiste des sciences occultes, et sa fille vont être mis à contribution pour résoudre ce mystère. Et tout cela sans compter sur l'intervention d'un très curieux personnage muni d'une épée magique...

Un roman fantastique qui utilise le mythe du vampire transylvanien de façon originale, dans une période elle aussi peu présente dans la littérature fantastique, permettant au passage une réflexion sur le mal qu'il soit d'origine surnaturel ou bel et bien humaine.

Très agréable à lire, même si le côté héros très puissant au service d'une cause millénaire peut prêter à sourire.

Sous le même titre, Michael Mann a réalisé un film en 1983; certainement pas son chef-d'oeuvre mais l'esthétique du cinéaste y est incontestablement présente.

Grandiose !

Ce roman de Wilson nous plonge dans la Roumanie sous "protectorat" allemand pendant la seconde guerre mondiale.

Dans un obscur donjon, deux hommes d'un escadron allemand réveille "quelque chose" alors qu'ils sont attirés par la soif de richesse.

C'est le début d'une série de meurtres sanglants et inexplicables pour leur officier, le capitaine Woermann.

Il n'a qu'une seule envie, quitter cette maudite forteresse mais Berlin lui envoie en renfort une troupe de SS dirigée par une connaissance, Kaempffer.

Impuissants, ils seront obligés de faire appel au professeur Cuza, historien universitaire juif qui trouvera en ce lieu une solution aux problèmes de son peuple : la fin de Hitler.

Mais à quel prix ?



Un livre prenant, à l'ambiance tendue et très bien restitutée par la plume de Wilson. Chacun des protagonistes est antipathique ou sympathique mais au delà de cela encore, manupilé ou manipulant.

On revisite le mythe du vampire dans ce qu'il y a de plus sombre et de plus séduisant aussi.

Un être multimillénaire, tout puissant, qui sait jouer avec la faiblesse des hommes car il la connaît par coeur.

Un livre dont on a bien du mal à se détacher une fois qu'on l'a commencé !

Nous voila sur le troisième et dernier volume de la série, et si dès le premier tome je l'aurais trouvé inintéressante, j'aurais quand même été jusqu'au bout. Comme quoi, des fois on se fait du mal...

Comme pour les tomes précédents, je mettrais une étoile pour le dessin de Chris Samnee. Et l'on comprend aisément pourquoi l'auteur est plus connu pour en tant que dessinateur qu'en tant que scénariste, c'est tout simplement pas son truc !

Si ici il a fait le choix de se mettre au scénario en duo avec sa femme dans le but d'écrire une histoire pour leurs filles et que le but est louable, le résultat n'est pas brillant... Et si certains diront "oui mais c'est un récit jeunesse, c'est sympa pour les enfants" ouais ok, sauf que des récits jeunesses y en a des milliers, et des meilleurs que celui, il y en a tout autant.

Le récit est vide, il ne se passe rien, la menace n'est pas intéressante et les personnages que l'on suit ne le sont pas non plus.

Second volet moins intéressant des aventures de Repairman Jack, cette fois sans renfort fantastique avec pourtant des éléments de suspense au début et beaucoup de réflexion ... mais le tout prend des plombes pour se terminer, la finale sent le bâclage complet, et le manque d'énergie de certains instants provoque l'arrête de l'appareil lecture pour une reprise tardive ... m'a quand même fallu 2 mois pour le terminer celui-là ...