Citations de Fabien Vehlmann (249)
p.90.
- Vous aviez pourtant dit qu'ils seraient très intelligents...
- Mais ils sont intelligents ! Ils sont rusés ! Ils sont juste incapables de se projeter dans l'avenir ! Car pour penser un futur lointain, il faut pouvoir observer des répétitions, pour en déduire des règles !
p.89.
- Mais il faut tout de suite que vous imaginiez le pire ! Vous voyez le verre à moitié vide au lieu de le voir à moitié plein !!!
- ET S'IL EST PLEIN DE MERDE, VOTRE VERRE À LA CON ? VAUT MIEUX QU'IL SOIT À MOITIÉ QUOI ?
p.19.
Savez-vous qu'à ce jour, aucun savant n'a su expliquer la disparition de l'homme de Neandertal, contemporain de notre aïeul, l'homo sapiens ?
Les anticléricaux sont des masochistes refoulés !
(Note personnelle : j’aurais plutôt envie de penser le contraire, le désir de mort, les martyrs exécutés dans d’atroces souffrances et même le symbole de La Croix et la soumission à un dogme sont davantage des fantasmes de croyants)
Je préfère cependant l’image de l’astre, qui évoque si bien l’étymologie du mot « désire » desiderable « ne plus regarder l’étoile »…
Faut dire qu'une bombe dans la gueule, ça vous change un homme, pas vrai, l'ami ?...
En résumé, nous soignons le mal par le mal.
Goutez moi ce nectar, je le tiens d'un petit caféier de Guadeloupe.
alors à un moment je leur ai écrit une dernière fois pour leur dire de m'oublier, de faire comme si 'étais mort.
J'ai plus jamais eu de nouvelles...
Tu vois il a pas fallu les pousser beaucoup.
Mais si, j'aime bien la couv du journal, j'aimerais juste comprendre ce qu'elle fait en page 35...
Avant qu'on parte, il nous a dit: "ca fait toujours un peu mal d'en voir réussir à filer..."
-... t'y es allé fort cette fois-là, t'étais vraiment obligé de l'saigner en plein jour?
- La nuit les autres auraient pas vu le sang. Et on m'aurait pas appelé Paco les mains rouges.
- Ah oui, le blaze...
J'imagine qu'on t'a plus emmerdé après.
"(...) les autres seront sans doute plus difficiles à convaincre... On peut être fou et tenir à la vie. (...)"
Fabien VEHLMANN & Sean Phillips, Sept psychopathes, 2007, Delcourt (p. 11).
"(...) Oui, je reconnais préférer voyager, observer et ressentir par moi-même plutôt que de me contenter de l'apprentissage dogmatique et stérile que l'on nous donnait à la faculté. (...)"
Fabien Vehlmann et Matthieu Bonhomme, Le Marquis d'Anaon, tome 3, La Providence, 2004, Dargaud (p. 6).
"(...) L'expérience m'a appris que la réalité peut de beaucoup dépasser l'imagination. (...)"
Fabien Vehlmann et Matthieu Bonhomme, Le Marquis d'Anaon, tome 2, La Vierge noire, 2004, Dargaud (p. 7).
"(...) la médecine se construit précisément sur la souffrance et les cadavres... Un scientifique n'est jamais qu'un bourreau qui torture pour le bien du plus grand nombre. (...)"
Fabien Vehlmann et Matthieu Bonhomme, Le Marquis d'Anaon, tome 1, L'île de Brac, 2004, Dargaud (p. 39).
Le soleil ne s'est pas levé ! On va tous mourir ! Punaise de punaise !
Ne me remercie pas encore ! Avec les hommes, il ne faut jamais jurer de rien !
-C'est la chambre des peluches ici!
Tu peux t'jeter partout : tu peux Jamais t'faire mal! Passque les peluches elles sont entre toi et les bosses tu comprends ?
- Regardez, ça m'a été proposé par la section recherche et développement. Cela fait sans doute gagner du temps, mais... Je ne sais pas... quand on se met à tuer à la chaîne, je m'interroge sur ce qui reste de noblesse à notre métier... (p.22)